Altoids est la représentation assez remarquable de ce que la communication pour un produit grand public peut créer comme différence, comme personnalisation, comme attractivité et donc comme essentialité. C’est la preuve dans la durée qu’une communication performante, et donc au départ pertinente, peut représenter plus et autrement que la seule définition de son offre.
Depuis une décennie, cette campagne évolue selon les pays et les nouvelles variétés de bonbons mentholés commercialisés. Pourtant, la marque transcende les politiques commerciales et les innovations mais demeure une sorte d’OVNI qui communique autrement sur un « goût étrange de menthe »… L’ingrédient matériel devient une forme d’état d’esprit, une philosophie de vie, construisant ainsi une légitimité très forte pour cette marque mais surtout une personnalité attractive de par cette différence.
Créé par l’agence Ogilvy et son célèbre président David Ogilvy, auteur d’ouvrages de référence du métier, cette campagne est l’archétype de la perfection dans l’art de la différence. L’accessoire joue un rôle essentiel, qui va au-delà de l’impact, alors que l’annonce elle-même, n’a rien de révolutionnaire.
L’intelligence des créateurs a été de dépasser l’élément matériel (remarqué) pour donner un sens fort et implicite à l’annonce (une marque pour les hommes audacieux, courageux, affirmés… tout l’imaginaire possible que ce bandeau permet d’installer). Ce détail a le mérite d’apporter beaucoup plus, une dimension émotionnelle essentielle et une histoire que chacun construira à sa manière. C’est un formidable « système à deux temps » qui capte d’abord l’attention, puis qui crée une relation fondée entre autres, sur la fameuse question de l’identité de « l’homme au bandeau ».
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Le Club Barbie, Disney, AMEX, Starbucks ou Doritos, ont compris que le rôle de la communication n’est pas de se cantonner à faire passer des messages séduisants et/ou convaincants par des canaux classiques qui ne permettent pas de réciprocité. Ce qu’attendent les clients/utilisateurs des marques ne se limitent pas à la satisfaction de la consommation, mais aux expériences qui permettent d’ouvrir des horizons, de proposer de nouveaux usages, de vivre autrement le rapport au produit, de s’impliquer davantage (hier comme aujourd’hui mais les outils de communication et surtout de réciprocité ont changé profondément la donne). C’est l’une des révolutions parmi les plus actuelles et essentielles qui soit.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Diesel cherche depuis toujours à s’éloigner des modèles identitaires traditionnels du jean’s, des réflexes classiques des communications de la mode (élégance et prestige, fausse provocation, culte du style, séduction…).
La marque n’en est pas à sa première campagne osée, passionnante pour ses clients et étrange pour les autres. Précédemment, le travail mené durant plusieurs années autour de «For a successful living », avec un remarquable succès, lui a permis de se distinguer, de prendre la place enviée de marque incarnant le monde d’aujourd’hui, son état d’esprit, son actualité.
Une capacité à être à l’unisson d’une génération, l’envie de sortir des contraintes, des stéréotypes, de l’obsession d’une image faite de culture, d’intelligence, d’élégance, donne à la marque cet impact et rend si remarquable sa stratégie créative
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L’espace public est un lieu « collectif » où se déploient des flux complexes d’individus qui agissent au gré des temps, des espaces, des envies, des situations de mobilité ou encore des opportunités qui dirigent leurs vies.
Dans ce dialogue, qui s’est ouvert avec l’urbanisation, la démocratisation des transports et la mobilité des individus, est né un fantastique champ des possibles au sein duquel les marques ont commencé très tôt à inscrire leur propre histoire, à construire leur territoire et à partager leurs valeurs.
Ainsi est né un nouveau média – l’affichage désormais appelé communication extérieure – qui s’est très rapidement révélé d’une grande efficacité et d’une richesse inépuisable pour les marques.
Ce cas instructif démontre les mérites et les avantages de la simplicité mais également la complexité pour l’obtenir, la rendre performante et l’installer durablement. Quand on sait le nombre de messages que reçoit chaque jour un individu (médias, réseaux sociaux, emails sms, messages personnels, courriers…), comment se distinguer sinon par une différence forte et immédiatement remarquable. Or plus le message est complexe, visant une multiplicité d’objectifs et intégrant une diversité de contraintes, plus les buts seront difficiles à atteindre.
Il suffit de se mémoriser les campagnes qui vous touchent, qu’elles soient publicitaires, relationnelles, commerciales ou interactives. Toutes reposent sur une « trilogie » qui puise sa force dans la simplicité : un ressenti réel et immédiat, une idée et un message clair qu’on comprend vite, un souvenir fort, durable, créateur d’envie, d’action ou simplement de complicité, de connivence, de valorisation.
L’évènementialisation n’est pas une technique nouvelle, au service des entreprises et des marques, pas plus que le sponsoring sportif, le mécénat ou les clubs de consommateurs, mais cette démarche bénéficie aujourd’hui de plusieurs atouts. D’une part, la mondialisation de l’information permet de fortes économies d’échelle: une réussite peut rapidement faire le tour du monde. D’autre part, la mise en place d’un évènement à forte portée médiatique, s’il est réellement créatif et innovant, peut se faire à des niveaux de coûts bien inférieurs à ceux d’une campagne traditionnelle de publicité télévisuelle et pour une émergence nettement supérieure. Enfin, et c’est un réel changement de paradigme, l’évènement tend à faire du spectateur un participant, parfois un acteur, un individu qui a le sentiment de vivre une expérience, de partager un moment privilégié, d’être en phase avec une communauté, même éphémère.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Myriam, la campagne lancée en 1981 pour faire connaître le nouveau réseaux de l’afficheur Avenir, est célèbre par la médiatisation liée à la nudité. Pourtant, cette campagne s’adressait aux professionnels de la communication, une action « classique B2B ».
L’impact historique de la démarche tient à une conjonction rare : une idée créative exceptionnelle, car d’une grande justesse (la démonstration par le striptease des trois affichages en 7 jours), l’utilisation du média pour valoriser le produit lui-même, la période (le retour de vacances généralement morne et égayé par cette action), l’art du teasing, d’une qualité unique parce qu’il y a une escalade forte de l‘intérêt du public et enfin, l’exploitation d’un des univers qui mobilise le plus les populations, le sexe.
Cette conjonction crée un mouvement d’intérêt des médias, chaque jour plus important et qui, à leur manière, amplifient la campagne.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Nike vs. Adidas, Apple vs. Microsoft, Avis vs. Hertz, l’histoire du marketing et de la communication ne compte plus les guerres que se livrent sur certains marchés le leader historique et l’outsider reconnu.
Aucune autre conflagration, durable et puissante, disposant de moyens considérables, mettant en œuvre des talents majeurs et des innovations exceptionnelles, ne peut se comparer au combat des Colas.. L’ouverture des hostilités au milieu des années 70, puis la « continuation de la bataille» pendant une décennie, le lancement de New Coke puis son retrait, des diversifications majeure…
la bataille continuera encore longtemps.
Au-delà des aspects médiatiques qui font de ce cas marketing une leçon d’économie, de psychologie, de conduite stratégique du conflit, celui ci est riche d’enseignements : - La conduite de la bataille chez l’outsider et chez le leader, - Les tentatives de déstabilisation, l’investissement dans la durée et sous une multitude de formes du « challenge », - Le courage de l’idée nouvelle chez l’outsider et la force de la réaction chez le leader…- La dynamique d’un marché résultant de la force des conflits pour les deux principaux acteurs.
Créé par l’agence Ogilvy et son célèbre président David Ogilvy, auteur d’ouvrages de référence du métier, cette campagne est l’archétype de la perfection dans l’art de la différence. L’accessoire joue un rôle essentiel, qui va au-delà de l’impact, alors que l’annonce elle-même, n’a rien de révolutionnaire.
L’intelligence des créateurs a été de dépasser l’élément matériel (remarqué) pour donner un sens fort et implicite à l’annonce (une marque pour les hommes audacieux, courageux, affirmés… tout l’imaginaire possible que ce bandeau permet d’installer). Ce détail a le mérite d’apporter beaucoup plus, une dimension émotionnelle essentielle et une histoire que chacun construira à sa manière. C’est un formidable « système à deux temps » qui capte d’abord l’attention, puis qui crée une relation fondée entre autres, sur la fameuse question de l’identité de « l’homme au bandeau ».
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Le Club Barbie, Disney, AMEX, Starbucks ou Doritos, ont compris que le rôle de la communication n’est pas de se cantonner à faire passer des messages séduisants et/ou convaincants par des canaux classiques qui ne permettent pas de réciprocité. Ce qu’attendent les clients/utilisateurs des marques ne se limitent pas à la satisfaction de la consommation, mais aux expériences qui permettent d’ouvrir des horizons, de proposer de nouveaux usages, de vivre autrement le rapport au produit, de s’impliquer davantage (hier comme aujourd’hui mais les outils de communication et surtout de réciprocité ont changé profondément la donne). C’est l’une des révolutions parmi les plus actuelles et essentielles qui soit.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Diesel cherche depuis toujours à s’éloigner des modèles identitaires traditionnels du jean’s, des réflexes classiques des communications de la mode (élégance et prestige, fausse provocation, culte du style, séduction…).
La marque n’en est pas à sa première campagne osée, passionnante pour ses clients et étrange pour les autres. Précédemment, le travail mené durant plusieurs années autour de «For a successful living », avec un remarquable succès, lui a permis de se distinguer, de prendre la place enviée de marque incarnant le monde d’aujourd’hui, son état d’esprit, son actualité.
Une capacité à être à l’unisson d’une génération, l’envie de sortir des contraintes, des stéréotypes, de l’obsession d’une image faite de culture, d’intelligence, d’élégance, donne à la marque cet impact et rend si remarquable sa stratégie créative
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
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L’espace public est un lieu « collectif » où se déploient des flux complexes d’individus qui agissent au gré des temps, des espaces, des envies, des situations de mobilité ou encore des opportunités qui dirigent leurs vies.
Dans ce dialogue, qui s’est ouvert avec l’urbanisation, la démocratisation des transports et la mobilité des individus, est né un fantastique champ des possibles au sein duquel les marques ont commencé très tôt à inscrire leur propre histoire, à construire leur territoire et à partager leurs valeurs.
Ainsi est né un nouveau média – l’affichage désormais appelé communication extérieure – qui s’est très rapidement révélé d’une grande efficacité et d’une richesse inépuisable pour les marques.
Ce cas instructif démontre les mérites et les avantages de la simplicité mais également la complexité pour l’obtenir, la rendre performante et l’installer durablement. Quand on sait le nombre de messages que reçoit chaque jour un individu (médias, réseaux sociaux, emails sms, messages personnels, courriers…), comment se distinguer sinon par une différence forte et immédiatement remarquable. Or plus le message est complexe, visant une multiplicité d’objectifs et intégrant une diversité de contraintes, plus les buts seront difficiles à atteindre.
Il suffit de se mémoriser les campagnes qui vous touchent, qu’elles soient publicitaires, relationnelles, commerciales ou interactives. Toutes reposent sur une « trilogie » qui puise sa force dans la simplicité : un ressenti réel et immédiat, une idée et un message clair qu’on comprend vite, un souvenir fort, durable, créateur d’envie, d’action ou simplement de complicité, de connivence, de valorisation.
L’évènementialisation n’est pas une technique nouvelle, au service des entreprises et des marques, pas plus que le sponsoring sportif, le mécénat ou les clubs de consommateurs, mais cette démarche bénéficie aujourd’hui de plusieurs atouts. D’une part, la mondialisation de l’information permet de fortes économies d’échelle: une réussite peut rapidement faire le tour du monde. D’autre part, la mise en place d’un évènement à forte portée médiatique, s’il est réellement créatif et innovant, peut se faire à des niveaux de coûts bien inférieurs à ceux d’une campagne traditionnelle de publicité télévisuelle et pour une émergence nettement supérieure. Enfin, et c’est un réel changement de paradigme, l’évènement tend à faire du spectateur un participant, parfois un acteur, un individu qui a le sentiment de vivre une expérience, de partager un moment privilégié, d’être en phase avec une communauté, même éphémère.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Myriam, la campagne lancée en 1981 pour faire connaître le nouveau réseaux de l’afficheur Avenir, est célèbre par la médiatisation liée à la nudité. Pourtant, cette campagne s’adressait aux professionnels de la communication, une action « classique B2B ».
L’impact historique de la démarche tient à une conjonction rare : une idée créative exceptionnelle, car d’une grande justesse (la démonstration par le striptease des trois affichages en 7 jours), l’utilisation du média pour valoriser le produit lui-même, la période (le retour de vacances généralement morne et égayé par cette action), l’art du teasing, d’une qualité unique parce qu’il y a une escalade forte de l‘intérêt du public et enfin, l’exploitation d’un des univers qui mobilise le plus les populations, le sexe.
Cette conjonction crée un mouvement d’intérêt des médias, chaque jour plus important et qui, à leur manière, amplifient la campagne.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Nike vs. Adidas, Apple vs. Microsoft, Avis vs. Hertz, l’histoire du marketing et de la communication ne compte plus les guerres que se livrent sur certains marchés le leader historique et l’outsider reconnu.
Aucune autre conflagration, durable et puissante, disposant de moyens considérables, mettant en œuvre des talents majeurs et des innovations exceptionnelles, ne peut se comparer au combat des Colas.. L’ouverture des hostilités au milieu des années 70, puis la « continuation de la bataille» pendant une décennie, le lancement de New Coke puis son retrait, des diversifications majeure…
la bataille continuera encore longtemps.
Au-delà des aspects médiatiques qui font de ce cas marketing une leçon d’économie, de psychologie, de conduite stratégique du conflit, celui ci est riche d’enseignements : - La conduite de la bataille chez l’outsider et chez le leader, - Les tentatives de déstabilisation, l’investissement dans la durée et sous une multitude de formes du « challenge », - Le courage de l’idée nouvelle chez l’outsider et la force de la réaction chez le leader…- La dynamique d’un marché résultant de la force des conflits pour les deux principaux acteurs.
La réussite de cette initiative assez exceptionnelle – sur une période courte mais si médiatique - porte en soi un questionnement essentiel (et pourtant fréquent) dans la pratique du marketing et de la communication : comment, avec peu de moyens, dans un univers pourtant si encombré (en nombre d’intervenants, de messages, de médias, de réseaux sociaux et de modes de communication…) « faire le trou » et donc disposer de suffisamment d’émergence, d’impact, de capacité pour intéresser, populariser, créer le débat et même impliquer?
Or ce qui fait la richesse de ce cas et son apport dans la compréhension des domaines évènementiels, c’est l’union de la pertinence stratégique, de la capacité à faire croire l’impossible, de la parfaite orchestration des discours, des moyens mis en œuvre, du timing, de la juste relation avec les diverses populations impliquées.Cette perfection unit la créativité, celle de l’idée de la « fin des blagues Carambar », à la justesse stratégique (car on touche à la force symbolique de la marque et son essence) et à la perfection dans la planification…Recette qu’on ne retrouve pas toujours dans des ambitionsde nature similaire.
L’insight est un levier psychologique préexistant dans l’esprit des gens, connu et compréhensible, un problème ou un dilemme repéré, pas toujours résolu. Une fois mis en avant par le discours de la marque, il apparaît comme une solution, une réponse, une proposition, un parti-pris juste, évident, attractif. Si toutes les campagnes et les démarches en marketing ou en communication ne reposent pas sur des « insights » forts, les grandes réussites sont souvent la résultante d’une telle recherche. Cette sorte de « solution lumineuse », ou de levier pour résoudre un questionnement, est à la base de nombreux succès… Plusieurs sont évoqués dans ce cas global pour démontrer son universalité.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
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HP, entreprise d’électronique et informatique, est un précurseur en proposant au public la première exposition internationale, populaire et démocratique. La marque offre ainsi la possibilité aux anonymes de se faire connaître du grand public mais également de mettre en avant la qualité d’impression de ces produits.
Afin de ne pas avoir recours au sponsoring classique ou a la publicité onéreuse, HP s’engage pour la culture et transforme le Palais de Tokyo en « showroom », après avoir fait une opération initiale identique à Londres. Il dévoile de nouveaux talents inconnus au grand public mais également redore son blason et image auprès de certains professionnels tout en faisant connaître ses nouvelles imprimantes et photocopieuses « pro ».
La campagne Benetton, en réalité les diverses campagnes proposées par Oliviero Toscani, le photographe-créatif attitré, est d’une richesse rare parce qu’elle permet de comprendre le succès d’une entreprise, puis les voies plus tortueuses qui mènent à un certain désamour.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
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La « buzz strategy » est une démarche novatrice. Elle se construit sur les mêmes éléments qui ont fait le succès du bouche-à-oreille ou de la diffusion des rumeurs depuis des décennies. Ce mode de communication, souvent minimisé par les professionnels dans le passé, demeure depuis des décennies, l’un des outils les plus performants pour influencer. On ne peut cependant expliquer la progression des actions de buzz, sans oublier les transformations du paysage des médias et des outils. Ce qui était souhaitable est devenu opérationnel par les outils disponibles.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Eram est une marque qui propose, depuis plus de trente ans, une double continuité remarquable qui fait d’elle une exception dans un univers aussi banalisé que celui de la mode (textile, chaussures…).
D’une part, la philosophie de la marque demeure identique au gré des années, proposer des produits de qualité à des prix bas parce qu’il « faudrait être fou pour dépenser plus », parce que la mode ne mérite pas de tels sacrifices, parce qu’il y a plus important dans la vie, le tout affirmé avec humour et distance. D’autre part, l’expression de la marque symbolise un anticonformisme qui ne se cantonne pas aux critiques faciles. On choque en fonction de l’époque, en s’inscrivant parfois dans le « politiquement correct » ou en adoptant, dans d’autres occasions, une provocation à forte portée médiatique (cf. parodies des mondes de la photo et de la mode, de celui des « jeunes branchés »).
Eram a compris, depuis bien longtemps, que la recherche de neutralité n’est pas essentielle pour réussir à bien communiquer et que, au contraire, elle ne fait qu’appauvrir le capital d’une marque.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Depuis plus de 50 ans, Amnesty dénonce publiquement des situations inhumaines, inacceptables et cherche à résoudre cette problématique par des campagnes « dérangeantes » sur des sujets graves.
Amnesty International est une organisation non gouvernementale défendant les droits de l’homme dont la notoriété est mondiale. Elle utilise des moyens on et off line mis à sa disposition et profite des nouvelles technologies pour communiquer sans frontière. Elle est reconnue de tous et possède un indice de confiance de la part du grand public très important.
Cependant, cette notoriété n’a été possible que par des campagnes de communication choc, impactantes et marquant les esprits. En effet, dans un contexte d’hyper médiatisation, le message ne suffit plus, même s’il est porteur de sens et de valeurs. De plus, en favorisant une stratégie de communication plus événementielle que classique, l’association a démultiplié son influence.
Pirelli est une vraie leçon de marketing : une marque, haut de gamme de pneus qui réussit à acquérir un statut exceptionnel, une position et une réputation que des campagnes traditionnelles n’auraient jamais pu obtenir.
L’enseignement de cette « saga » tient à une double rupture. La première où quand ce qui devait être un objet promotionnel devient une rareté, qui crée la pénurie, donc du récit et du « buzz » médiatique. La seconde, plus subtile, tient en la qualité d’adaptation de cette « icône » en un objet artistique, en phase avec les tendances et les transformations culturelles de nos sociétés.
L’agence, née en 2005, porte le nom de Marcel Bleustein-Blanchet fondateur de Publicis en 1926. Ses fondateurs sont Maurice Levy et à l’époque Fréderic Raillard et Farid Mokart.
Aujourd’hui ses principaux clients sont Axa, Canderel, Contrex, Hepar, Intermarché, Fnac, Granola, Oasis, Orange, Pierre et vacances, Renault, Total, Ubisoft.
En 2010, lors d’une fusion, et à l’inverse des autres groupes de communication, c’est l’expertise digitale du Pure Player Publicis Net qui s’enrichit de l’expertise publicitaire du hot Shop Créatif Marcel République. L’agence Marcel est la première hotshop créative née du digital, comprenant aujourd’hui 250 collaborateurs bilingues off et online.
L’agence est présente à l’international dans 5 villes : Paris, New-York, Londres, Shanghai, Hong Kong.
Depuis 2010, elle a remporté plus de 30 prix au Cannes Lions festival, 5 D&AD, 8 prix au NY festival, 43Clio Awards, 11 Eurobest, 1 Grand Prix Stratégie.
“In 1929, D'Arcy introduced an important new campaign for Coca-Cola, "The Pause That Refreshes," the success of which led Advertising Age in 1999 to rank it No. 2 on its list of the top ad campaigns of the 20th century”.
(http://adage.com/article/adage-encyclopedia/coca-cola/98398/)
On s’étonnera qu’un enseignement actuel se réfère à un cas vieux de 90 ans. Et pourtant, c’est une révolution culturelle et sociologique que la marque d’Atlanta va installer, une double transformation. Il suffira de quelques années, de millions de $ et d’un brillant marketing pour que la “pause” soit un élément structurant de l’organisation du travail et que le rafraîchissement sort de son carcan estival.
Après sa création en 1957, Darty devient un distributeur connu grâce à ses campagnes publicitaires au cinéma, alors média d’importance, et sa fameuse « bouteille de champagne offerte si on trouve moins cher ailleurs ». Il s’inscrit dans la distribution spécialisée moderne, en s’inspirant des modèles américains qui débutent leur ascension. C’est en 1973 que la marque « conceptualise » sa volonté d’être considérée comme la plus proche des préoccupations des clients, la plus utile, avec la création du Contrat de Confiance.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Si certains cas ne peuvent figurer dans ces 50 premiers cas de IONIS Brand Culture (ils sont heureusement plus de cinquante), on ne peut les ignorer tant ils représentent le cœur des métiers. Quelle que soit la technique, la nature de l’entreprise ou de la marque, la hauteur du budget, toute réussite repose sur une idée forte. Or, il ne s’agit pas seulement d’une idée originale, créative ou spectaculaire. La fameuse « Idée Forte » dépasse largement de telles exigences. Et il ne s’agit surtout pas de limiter la quête à la seule idée publicitaire.
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Old Spice, aidée de l’agence Wieden & Kennedy, a su transformer son image, jugée auparavant ringarde, en révolutionnant le marketing viral et en s’adressant à chacun des internautes. Véritable révélation publicitaire de l’année 2010, la campagne « the man your man could smell » lui a permis de rajeunir son image, d’augmenter sa notoriété … mais également ses ventes. Utilisant l’humour et un ton totalement décalé, elle a, grâce à cette campagne 360° (print, digital et télévision) et interactive, changé son image et rejoint de nouveaux publics avec lesquels elle entretient des échanges privilégiés.
En 2001, BMW lance une véritable révolution. Elle peut apparaître aujourd’hui comme une évidence, une démarche rentrée dans les mœurs, il s’agissait pourtant d’une véritable rupture avec la culture « de masse » (mass market, mass média…) en privilégiant un média novateur, plus intime et personnalisable : Internet.
Quand les concurrents s’y installent par des modules publicitaires vite devenus classiques (bandeaux…), BMW va lancer une série de films à partir de scenarii travaillés, « made in Hollywood », avec des réalisateurs et des acteurs connus, le modèle automobile s’adaptant parfaitement au récit. C’est au total huit films qui, par l’intermédiaire des sites, des blogs qui fleurissent sur le net, des dvd, deviennent de véritables « œuvres cultes » au service de la valorisation de la marque.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
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Depuis les débuts de la publicité, les marques humanisent des animaux pour leur capital sympathie et leur charme. Le consommateur peut s’identifier à l’animal, le trouver mignon ou encore puissant. De Grosquick qui devient un lapin, au tigre d’Esso, au lapin Duracell… On humanise la marque et on fait passer des messages en réalité tout aussi rationnels que dans une communication classique (une des meilleures démonstrations a été faite par OMO et la campagne des « Singes Maouss Costo »).
Depuis 1973, Energizer cherchait à s’imposer sur le marché des piles électriques, en contrant le leader incontesté, Duracell. Combat habituel entre le leader qui domine et oriente le marché et l’outsider né pour en faire plus et aller plus loin. Pour cela, à partir de 1988, la marque va littéralement copier le symbole universel de son concurrent, le lapin rose, en le tournant à la dérision.
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Ce cas démontre l’efficacité d’une démarche disruptive quand elle repose sur une excellente compréhension des consommatrices et avant tout des femmes, ainsi que des mécaniques propices à la médiatisation. Représenter la « femme normale », non l’archétype, était une intention de multiples marques. Dove en a fait une revendication, qui s’affirme tout en assumant le discours beauté/santé, une alternative moderne et valorisante.
La modernité de cette campagne et son succès international tiennent de cet « effet de pivot », qui met au centre, comme sujet principal, la femme et sa vision, sa représentation et les valeurs profondes qui comptent, non la marque et sa seule et unique obsession d’elle-même.
Enfin, dimension si essentielle, la démarche « politique » se marie de belle manière avec la valorisation de l’offre, la qualité, la performance produit. On ne sépare pas la fonction commerciale de la marque et sa raison d’être, mais on cherche à renforcer la relation autour de notions si essentielles aujourd’hui : sincérité, confiance, engagement.
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L’agence, née en 2005, porte le nom de Marcel Bleustein-Blanchet fondateur de Publicis en 1926. Ses fondateurs sont Maurice Levy et à l’époque Fréderic Raillard et Farid Mokart.
Aujourd’hui ses principaux clients sont Axa, Canderel, Contrex, Hepar, Intermarché, Fnac, Granola, Oasis, Orange, Pierre et vacances, Renault, Total, Ubisoft.
En 2010, lors d’une fusion, et à l’inverse des autres groupes de communication, c’est l’expertise digitale du Pure Player Publicis Net qui s’enrichit de l’expertise publicitaire du hot Shop Créatif Marcel République. L’agence Marcel est la première hotshop créative née du digital, comprenant aujourd’hui 250 collaborateurs bilingues off et online.
L’agence est présente à l’international dans 5 villes : Paris, New-York, Londres, Shanghai, Hong Kong.
Depuis 2010, elle a remporté plus de 30 prix au Cannes Lions festival, 5 D&AD, 8 prix au NY festival, 43Clio Awards, 11 Eurobest, 1 Grand Prix Stratégie.
Apple « think different » est l’une des campagnes institutionnelles parmi les plus célébrées. Elle constitue un véritable manifeste de la disruption. En s’appuyant sur des géants de la culture, de la musique, de la politique, en rendant hommage à leur courage, leur engagement, leur volonté de faire autrement, Apple fait en réalité, une exceptionnelle autocélébration. Celle-ci a le mérite de se dissimuler derrière cet hommage, qu’on peut qualifier de sincère tant Steve Jobs, l’âme d’Apple et de cette campagne, incarnait le « think different ».
L’exceptionnelle qualité de la démarche vient aussi de la légitimité peu contestable de l’émetteur, solidité acquise au fil des années et des innovations. Nombre d’entreprises et de marques pourraient tenter ce parallèle, mais un nombre infime bénéficierait de la crédibilité qu’elle exige. Apple en fait partie.
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Dans le monde du marketing et de la communication actuel, marqué par des effets de mode qui ne reflètent pas toujours la réalité, le discours sur la « mort de la publicité » au profit d’Internet est devenu une banalité. Il tient cependant peu la route quand cet art atteint un haut niveau : l’effet de la publicité télévisuelle est encore et toujours très mobilisateur pour le plus grand nombre.
La campagne de Canal + « l’ours » est à l’image de cette efficacité incontestable, même si les campagnes réellement puissantes en impact sont plutôt rares ces derniers temps. Le média de masse demeure un rassembleur d’opinions, de sentiments et d’influences. Et quand Canal + décide de démontrer son amour pour le cinéma, c’est par l’absurde d’un « tapis mort » et pourtant si vivant, un ours qui a tout vu, tout lu, tout rencontré. La réussite s’impose, créant de la fidélisation, de la reconnaissance, de la valorisation.
Le mariage opère entre l’intention stratégique et l’angle créatif. L’émotion passe. L’identification de Canal +, chaîne du cinéma par excellence, fonctionne parfaitement, quoi de plus simple et de plus complexe ?
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En France, Dim est l’une des campagnes les plus populaires, connues et reconnues, l’une des marques qui disposent de la plus forte notoriété, quelques notes de musique qui signifient beaucoup et que l’on reconnait. Pourtant, ce cas présente d’autres intérêts : l’exemple d’une collaboration réussie de plusieurs décennies entre une marque et son agence, la capacité à « maintenir un cap », l’expression de la femme libre et moderne, quelle que soit la période ou le produit considéré, une puissante capacité de vision et de compréhension de la société et de ses mutations, qui lui a permis de réaliser d’audacieuses diversifications (en lançant, à titre d’exemple, Dim Hommes) et UNE VRAIE OBSESSION DE L’INNOVATION.
Ce parcours d’un demi-siècle a pu connaître quelques ratés ou déviations, mais Dim demeure toujours en tête, aussi longtemps après son lancement, ce qui est loin d’être fréquent.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Marketing et communication forment un ensemble de principes, de méthodes et de techniques qu’on attribue généralement aux institutions visibles, aux grandes marques, aux promotions commerciales ou culturelles (films, musiques…), aux distributeurs …Or il existe une partie cachée importante, donc discrète et souvent plus complexe, qui draine des dépenses très significatives, et qui fonctionne selon le principe de communication vers des décideurs et des influenceurs. Influence, lobbying, activisme…les investissements ne manquent pas ni les actions.
La différence provient de la pratique. Modifier une loi, ralentir sa mise en œuvre, atténuer des orientations, ralentir les évolutions, faire changer le cadre du débat… les activités de lobbying pèsent sur le quotidien des nations, des institutions, des entreprises et des individus. Rien d’étonnant à ce que les grands groupes de communication disposent d’agences majeures dans ces domaines (et une liste de clients non médiatisée).En illustrant ce cas par la National Rifle Association, groupe qui réussit depuis des décennies à bloquer toute décision favorable à la limitation du port d’armes aux USA, on se focalise sur un domaine moins connu et moins enseigné mais crucial pour nos sociétés.
La réussite de cette initiative assez exceptionnelle – sur une période courte mais si médiatique - porte en soi un questionnement essentiel (et pourtant fréquent) dans la pratique du marketing et de la communication : comment, avec peu de moyens, dans un univers pourtant si encombré (en nombre d’intervenants, de messages, de médias, de réseaux sociaux et de modes de communication…) « faire le trou » et donc disposer de suffisamment d’émergence, d’impact, de capacité pour intéresser, populariser, créer le débat et même impliquer?
Or ce qui fait la richesse de ce cas et son apport dans la compréhension des domaines évènementiels, c’est l’union de la pertinence stratégique, de la capacité à faire croire l’impossible, de la parfaite orchestration des discours, des moyens mis en œuvre, du timing, de la juste relation avec les diverses populations impliquées.Cette perfection unit la créativité, celle de l’idée de la « fin des blagues Carambar », à la justesse stratégique (car on touche à la force symbolique de la marque et son essence) et à la perfection dans la planification…Recette qu’on ne retrouve pas toujours dans des ambitionsde nature similaire.
L’insight est un levier psychologique préexistant dans l’esprit des gens, connu et compréhensible, un problème ou un dilemme repéré, pas toujours résolu. Une fois mis en avant par le discours de la marque, il apparaît comme une solution, une réponse, une proposition, un parti-pris juste, évident, attractif. Si toutes les campagnes et les démarches en marketing ou en communication ne reposent pas sur des « insights » forts, les grandes réussites sont souvent la résultante d’une telle recherche. Cette sorte de « solution lumineuse », ou de levier pour résoudre un questionnement, est à la base de nombreux succès… Plusieurs sont évoqués dans ce cas global pour démontrer son universalité.
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HP, entreprise d’électronique et informatique, est un précurseur en proposant au public la première exposition internationale, populaire et démocratique. La marque offre ainsi la possibilité aux anonymes de se faire connaître du grand public mais également de mettre en avant la qualité d’impression de ces produits.
Afin de ne pas avoir recours au sponsoring classique ou a la publicité onéreuse, HP s’engage pour la culture et transforme le Palais de Tokyo en « showroom », après avoir fait une opération initiale identique à Londres. Il dévoile de nouveaux talents inconnus au grand public mais également redore son blason et image auprès de certains professionnels tout en faisant connaître ses nouvelles imprimantes et photocopieuses « pro ».
La campagne Benetton, en réalité les diverses campagnes proposées par Oliviero Toscani, le photographe-créatif attitré, est d’une richesse rare parce qu’elle permet de comprendre le succès d’une entreprise, puis les voies plus tortueuses qui mènent à un certain désamour.
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La « buzz strategy » est une démarche novatrice. Elle se construit sur les mêmes éléments qui ont fait le succès du bouche-à-oreille ou de la diffusion des rumeurs depuis des décennies. Ce mode de communication, souvent minimisé par les professionnels dans le passé, demeure depuis des décennies, l’un des outils les plus performants pour influencer. On ne peut cependant expliquer la progression des actions de buzz, sans oublier les transformations du paysage des médias et des outils. Ce qui était souhaitable est devenu opérationnel par les outils disponibles.
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Eram est une marque qui propose, depuis plus de trente ans, une double continuité remarquable qui fait d’elle une exception dans un univers aussi banalisé que celui de la mode (textile, chaussures…).
D’une part, la philosophie de la marque demeure identique au gré des années, proposer des produits de qualité à des prix bas parce qu’il « faudrait être fou pour dépenser plus », parce que la mode ne mérite pas de tels sacrifices, parce qu’il y a plus important dans la vie, le tout affirmé avec humour et distance. D’autre part, l’expression de la marque symbolise un anticonformisme qui ne se cantonne pas aux critiques faciles. On choque en fonction de l’époque, en s’inscrivant parfois dans le « politiquement correct » ou en adoptant, dans d’autres occasions, une provocation à forte portée médiatique (cf. parodies des mondes de la photo et de la mode, de celui des « jeunes branchés »).
Eram a compris, depuis bien longtemps, que la recherche de neutralité n’est pas essentielle pour réussir à bien communiquer et que, au contraire, elle ne fait qu’appauvrir le capital d’une marque.
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Depuis plus de 50 ans, Amnesty dénonce publiquement des situations inhumaines, inacceptables et cherche à résoudre cette problématique par des campagnes « dérangeantes » sur des sujets graves.
Amnesty International est une organisation non gouvernementale défendant les droits de l’homme dont la notoriété est mondiale. Elle utilise des moyens on et off line mis à sa disposition et profite des nouvelles technologies pour communiquer sans frontière. Elle est reconnue de tous et possède un indice de confiance de la part du grand public très important.
Cependant, cette notoriété n’a été possible que par des campagnes de communication choc, impactantes et marquant les esprits. En effet, dans un contexte d’hyper médiatisation, le message ne suffit plus, même s’il est porteur de sens et de valeurs. De plus, en favorisant une stratégie de communication plus événementielle que classique, l’association a démultiplié son influence.
Pirelli est une vraie leçon de marketing : une marque, haut de gamme de pneus qui réussit à acquérir un statut exceptionnel, une position et une réputation que des campagnes traditionnelles n’auraient jamais pu obtenir.
L’enseignement de cette « saga » tient à une double rupture. La première où quand ce qui devait être un objet promotionnel devient une rareté, qui crée la pénurie, donc du récit et du « buzz » médiatique. La seconde, plus subtile, tient en la qualité d’adaptation de cette « icône » en un objet artistique, en phase avec les tendances et les transformations culturelles de nos sociétés.
L’agence, née en 2005, porte le nom de Marcel Bleustein-Blanchet fondateur de Publicis en 1926. Ses fondateurs sont Maurice Levy et à l’époque Fréderic Raillard et Farid Mokart.
Aujourd’hui ses principaux clients sont Axa, Canderel, Contrex, Hepar, Intermarché, Fnac, Granola, Oasis, Orange, Pierre et vacances, Renault, Total, Ubisoft.
En 2010, lors d’une fusion, et à l’inverse des autres groupes de communication, c’est l’expertise digitale du Pure Player Publicis Net qui s’enrichit de l’expertise publicitaire du hot Shop Créatif Marcel République. L’agence Marcel est la première hotshop créative née du digital, comprenant aujourd’hui 250 collaborateurs bilingues off et online.
L’agence est présente à l’international dans 5 villes : Paris, New-York, Londres, Shanghai, Hong Kong.
Depuis 2010, elle a remporté plus de 30 prix au Cannes Lions festival, 5 D&AD, 8 prix au NY festival, 43Clio Awards, 11 Eurobest, 1 Grand Prix Stratégie.
“In 1929, D'Arcy introduced an important new campaign for Coca-Cola, "The Pause That Refreshes," the success of which led Advertising Age in 1999 to rank it No. 2 on its list of the top ad campaigns of the 20th century”.
(http://adage.com/article/adage-encyclopedia/coca-cola/98398/)
On s’étonnera qu’un enseignement actuel se réfère à un cas vieux de 90 ans. Et pourtant, c’est une révolution culturelle et sociologique que la marque d’Atlanta va installer, une double transformation. Il suffira de quelques années, de millions de $ et d’un brillant marketing pour que la “pause” soit un élément structurant de l’organisation du travail et que le rafraîchissement sort de son carcan estival.
Après sa création en 1957, Darty devient un distributeur connu grâce à ses campagnes publicitaires au cinéma, alors média d’importance, et sa fameuse « bouteille de champagne offerte si on trouve moins cher ailleurs ». Il s’inscrit dans la distribution spécialisée moderne, en s’inspirant des modèles américains qui débutent leur ascension. C’est en 1973 que la marque « conceptualise » sa volonté d’être considérée comme la plus proche des préoccupations des clients, la plus utile, avec la création du Contrat de Confiance.
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Si certains cas ne peuvent figurer dans ces 50 premiers cas de IONIS Brand Culture (ils sont heureusement plus de cinquante), on ne peut les ignorer tant ils représentent le cœur des métiers. Quelle que soit la technique, la nature de l’entreprise ou de la marque, la hauteur du budget, toute réussite repose sur une idée forte. Or, il ne s’agit pas seulement d’une idée originale, créative ou spectaculaire. La fameuse « Idée Forte » dépasse largement de telles exigences. Et il ne s’agit surtout pas de limiter la quête à la seule idée publicitaire.
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Old Spice, aidée de l’agence Wieden & Kennedy, a su transformer son image, jugée auparavant ringarde, en révolutionnant le marketing viral et en s’adressant à chacun des internautes. Véritable révélation publicitaire de l’année 2010, la campagne « the man your man could smell » lui a permis de rajeunir son image, d’augmenter sa notoriété … mais également ses ventes. Utilisant l’humour et un ton totalement décalé, elle a, grâce à cette campagne 360° (print, digital et télévision) et interactive, changé son image et rejoint de nouveaux publics avec lesquels elle entretient des échanges privilégiés.
En 2001, BMW lance une véritable révolution. Elle peut apparaître aujourd’hui comme une évidence, une démarche rentrée dans les mœurs, il s’agissait pourtant d’une véritable rupture avec la culture « de masse » (mass market, mass média…) en privilégiant un média novateur, plus intime et personnalisable : Internet.
Quand les concurrents s’y installent par des modules publicitaires vite devenus classiques (bandeaux…), BMW va lancer une série de films à partir de scenarii travaillés, « made in Hollywood », avec des réalisateurs et des acteurs connus, le modèle automobile s’adaptant parfaitement au récit. C’est au total huit films qui, par l’intermédiaire des sites, des blogs qui fleurissent sur le net, des dvd, deviennent de véritables « œuvres cultes » au service de la valorisation de la marque.
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Depuis les débuts de la publicité, les marques humanisent des animaux pour leur capital sympathie et leur charme. Le consommateur peut s’identifier à l’animal, le trouver mignon ou encore puissant. De Grosquick qui devient un lapin, au tigre d’Esso, au lapin Duracell… On humanise la marque et on fait passer des messages en réalité tout aussi rationnels que dans une communication classique (une des meilleures démonstrations a été faite par OMO et la campagne des « Singes Maouss Costo »).
Depuis 1973, Energizer cherchait à s’imposer sur le marché des piles électriques, en contrant le leader incontesté, Duracell. Combat habituel entre le leader qui domine et oriente le marché et l’outsider né pour en faire plus et aller plus loin. Pour cela, à partir de 1988, la marque va littéralement copier le symbole universel de son concurrent, le lapin rose, en le tournant à la dérision.
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Ce cas démontre l’efficacité d’une démarche disruptive quand elle repose sur une excellente compréhension des consommatrices et avant tout des femmes, ainsi que des mécaniques propices à la médiatisation. Représenter la « femme normale », non l’archétype, était une intention de multiples marques. Dove en a fait une revendication, qui s’affirme tout en assumant le discours beauté/santé, une alternative moderne et valorisante.
La modernité de cette campagne et son succès international tiennent de cet « effet de pivot », qui met au centre, comme sujet principal, la femme et sa vision, sa représentation et les valeurs profondes qui comptent, non la marque et sa seule et unique obsession d’elle-même.
Enfin, dimension si essentielle, la démarche « politique » se marie de belle manière avec la valorisation de l’offre, la qualité, la performance produit. On ne sépare pas la fonction commerciale de la marque et sa raison d’être, mais on cherche à renforcer la relation autour de notions si essentielles aujourd’hui : sincérité, confiance, engagement.
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L’agence, née en 2005, porte le nom de Marcel Bleustein-Blanchet fondateur de Publicis en 1926. Ses fondateurs sont Maurice Levy et à l’époque Fréderic Raillard et Farid Mokart.
Aujourd’hui ses principaux clients sont Axa, Canderel, Contrex, Hepar, Intermarché, Fnac, Granola, Oasis, Orange, Pierre et vacances, Renault, Total, Ubisoft.
En 2010, lors d’une fusion, et à l’inverse des autres groupes de communication, c’est l’expertise digitale du Pure Player Publicis Net qui s’enrichit de l’expertise publicitaire du hot Shop Créatif Marcel République. L’agence Marcel est la première hotshop créative née du digital, comprenant aujourd’hui 250 collaborateurs bilingues off et online.
L’agence est présente à l’international dans 5 villes : Paris, New-York, Londres, Shanghai, Hong Kong.
Depuis 2010, elle a remporté plus de 30 prix au Cannes Lions festival, 5 D&AD, 8 prix au NY festival, 43Clio Awards, 11 Eurobest, 1 Grand Prix Stratégie.
Apple « think different » est l’une des campagnes institutionnelles parmi les plus célébrées. Elle constitue un véritable manifeste de la disruption. En s’appuyant sur des géants de la culture, de la musique, de la politique, en rendant hommage à leur courage, leur engagement, leur volonté de faire autrement, Apple fait en réalité, une exceptionnelle autocélébration. Celle-ci a le mérite de se dissimuler derrière cet hommage, qu’on peut qualifier de sincère tant Steve Jobs, l’âme d’Apple et de cette campagne, incarnait le « think different ».
L’exceptionnelle qualité de la démarche vient aussi de la légitimité peu contestable de l’émetteur, solidité acquise au fil des années et des innovations. Nombre d’entreprises et de marques pourraient tenter ce parallèle, mais un nombre infime bénéficierait de la crédibilité qu’elle exige. Apple en fait partie.
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Dans le monde du marketing et de la communication actuel, marqué par des effets de mode qui ne reflètent pas toujours la réalité, le discours sur la « mort de la publicité » au profit d’Internet est devenu une banalité. Il tient cependant peu la route quand cet art atteint un haut niveau : l’effet de la publicité télévisuelle est encore et toujours très mobilisateur pour le plus grand nombre.
La campagne de Canal + « l’ours » est à l’image de cette efficacité incontestable, même si les campagnes réellement puissantes en impact sont plutôt rares ces derniers temps. Le média de masse demeure un rassembleur d’opinions, de sentiments et d’influences. Et quand Canal + décide de démontrer son amour pour le cinéma, c’est par l’absurde d’un « tapis mort » et pourtant si vivant, un ours qui a tout vu, tout lu, tout rencontré. La réussite s’impose, créant de la fidélisation, de la reconnaissance, de la valorisation.
Le mariage opère entre l’intention stratégique et l’angle créatif. L’émotion passe. L’identification de Canal +, chaîne du cinéma par excellence, fonctionne parfaitement, quoi de plus simple et de plus complexe ?
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En France, Dim est l’une des campagnes les plus populaires, connues et reconnues, l’une des marques qui disposent de la plus forte notoriété, quelques notes de musique qui signifient beaucoup et que l’on reconnait. Pourtant, ce cas présente d’autres intérêts : l’exemple d’une collaboration réussie de plusieurs décennies entre une marque et son agence, la capacité à « maintenir un cap », l’expression de la femme libre et moderne, quelle que soit la période ou le produit considéré, une puissante capacité de vision et de compréhension de la société et de ses mutations, qui lui a permis de réaliser d’audacieuses diversifications (en lançant, à titre d’exemple, Dim Hommes) et UNE VRAIE OBSESSION DE L’INNOVATION.
Ce parcours d’un demi-siècle a pu connaître quelques ratés ou déviations, mais Dim demeure toujours en tête, aussi longtemps après son lancement, ce qui est loin d’être fréquent.
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Marketing et communication forment un ensemble de principes, de méthodes et de techniques qu’on attribue généralement aux institutions visibles, aux grandes marques, aux promotions commerciales ou culturelles (films, musiques…), aux distributeurs …Or il existe une partie cachée importante, donc discrète et souvent plus complexe, qui draine des dépenses très significatives, et qui fonctionne selon le principe de communication vers des décideurs et des influenceurs. Influence, lobbying, activisme…les investissements ne manquent pas ni les actions.
La différence provient de la pratique. Modifier une loi, ralentir sa mise en œuvre, atténuer des orientations, ralentir les évolutions, faire changer le cadre du débat… les activités de lobbying pèsent sur le quotidien des nations, des institutions, des entreprises et des individus. Rien d’étonnant à ce que les grands groupes de communication disposent d’agences majeures dans ces domaines (et une liste de clients non médiatisée).En illustrant ce cas par la National Rifle Association, groupe qui réussit depuis des décennies à bloquer toute décision favorable à la limitation du port d’armes aux USA, on se focalise sur un domaine moins connu et moins enseigné mais crucial pour nos sociétés.
Le film « Daisy », destiné à soutenir le candidat démocrate et président sortant L.B. Johnson contre le candidat ultra conservateur B. Goldwater, lors de la course à la présidence américaine de 1964, n’a, comme le fameux « Apple 1984 », été diffusé qu’une seule fois. Il a suffi de l’achat d’un passage, à une émission clé, pour que ce film à l’impact rarement égalé devienne un phénomène médiatique, passant gratuitement au cours des journaux télévisés des jours durant. C’est certainement l’un des films parmi les plus durs, les plus agressifs, les plus représentatifs de la communication négative au service des campagnes politiques.
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Chaque année, l’État du Texas dépensait environ 20 millions de dollars par an afin de nettoyer les autoroutes, encombrées d’ordures. Geste faisant partie de leur quotidien depuis de nombreuses années, les Texans, en abandonnant leurs détritus aux bords des routes, participaient donc à la dégradation écologique de cet état, dont ils sont pourtant si fiers.
À travers cette campagne de prévention reposant sur les clichés machistes qu’ont les Texans envers l’écologie, l’État, grâce à une approche psychosociale, fit évoluer leurs habitudes vis-à-vis de l’écologie et de l’image qu’ils en ont. En effet, ce cas démontre qu’en adressant aux cibles un message dans leur propre langage – en touchant directement leurs valeurs et aspirations - l’impact est d’autant plus important. Exit le marketing vert et les messages classiques « protéger la planète ».
En 1955, débute l’une des campagnes les plus efficaces de l’histoire de la communication (malheureusement pour la santé publique): le repositionnement de Marlboro. La marque quitte les chemins traditionnels (urbanité, valorisation sociale, réussite…) et son positionnement féminin, en recourant au symbole de la virilité, de la masculinité, alors également symbole des Etats-Unis si attractifs : le cow-boy (occasion exceptionnelle, aussi, de « faire passer » le filtre adjoint à la cigarette et qui semblait trop « féminiser » le produit).
Mais surtout et alors que les études médiatisées au cours de ces années annonçaient clairement la nocivité de la cigarette, le « Marlboro country » (à la fois un homme, un symbole, un paysage, une culture, une sensation) va réussir à contrecarrer le doute en positionnant la marque dans un autre univers.En rejoignant le « pays de Marlboro » et son héros, sauvage et naturel, fort et indomptable, la marque trouvait là – et pour une période longue - une parade exceptionnelle.
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Le saut de Felix Baumgartner dans le vide et la retransmission mondiale historique de l’évènement pourraient suffire à faire de la marque Red Bull un cas remarquable. Pourtant, cet évènement n’est que l’aboutissement, du moins l’exemple le plus médiatique, d’une démarche originale, extrêmement courageuse, qui a su traduire dans les faits tous les avantages d’une « stratégie d’infiltration ». En lançant cette boisson, en cherchant plus à accroître son business à l’international, le patron de l’entreprise a su éviter les pièges du « mass market » (référencement de masse, produit bradé, publicité traditionnelle…).
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La dimension remarquable de cette campagne, sur plus de deux décennies, est d’avoir su transformer une bonne vodka, à l’origine surprenante, en symbole exceptionnel de luxe, de culture, de modernité et d’en faire l’une des grandes marques mondiales.
La puissance de cette campagne, l’une des plus connues et reconnues, tient à l’articulation entre l’univers produit, au sens le plus traditionnel par la mise en évidence de la bouteille (“le produit en grand, en visible, en héros”) et son expression, par le recours brillant à l’interprétation artistique.Elle repose également sur un courageux parti pris : la concentration sur une multitude de titres du seul média presse, avec une déclinaison maximale des créations (à l’inverse d’une logique économique obsédée par les coûts).
Enfin, cette campagne démontre combien le recours à l’art et à la culture permet, sous certaines conditions, d’apporter une valorisation, un véritable “vernis culturel”, indispensable facteur de réputation et de « buzz ».
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Conne(x)ions est une source d'inspisrations et de solutions pour doper votre communication au quotidien... Cette semaine : le brand Properties, Zadig & Voltaire, Red Bull, Sebola, MuvBox...
En l’espace de quelques mois, après avoir vanté et valorisé pendant des années Abercrombie & Fitch, le brio de son marketing, la démarche originale et si performante de ses points de vente, la pertinence et la cohérence dans la durée du concept à 360° (offre produits, collections, magasins, ambiance, communication…) les médias ont pris un parti contraire.
Le « lynchage » de la marque a remplacé les emballements initiaux, largement aidé par une succession d’erreurs de la marque en communication et de fautes de son président.
Cependant et sur le plus long terme, le succès encore actuel de la marque, son internationalisation, demeurent aussi les preuves d’un marketing performant et riche d’enseignements. Inutile d’enterrer trop vite cette réussite finalement assez rare dans cet univers.Comprendre les raisons du succès historique d’Abercrombie & Fitch (plus subtiles que les seules références à la communication « wasp », sexy ou provocatrice) n’a rien à voir avec l’acceptation d’une « idéologie de marque » fort contestable.
Les produits et marques ethniques sortent de leur ghetto et font preuve d'imagination.
Les polémiques sont intenses, quelles sont les solutions pour les marques?
Pour une analyse du marketing des enfants : extrait de synthese de presse The...Indexpresse
Toupies Beyblades, compotes Pom’Potes, fromages P’tit Louis, revue T’choupi, livres Violetta, cartables Cars... les produits stars estampillés «enfants» sont légion dans les linéaires des magasins et dans les placards des familles françaises. Une mascotte venue du grand écran, des couleurs qui flashent, un nouveau jouet pour les cours de récré... et le tour est joué ! Pas si sûr !
Au-delà du jugement moral qui pèse inexorablement sur le fait de vouloir «vendre» un produit à un enfant, le marketing de l’enfant se cantonne ...
SOMMAIRE :
- L’enfant consommateur est connecté, aime les couleurs et s’identifie à ses mascottes.
- Le marketing de l’enfant rime avec segmentation et marketing de niches.
- Les marchés de l’enfance : confiserie, jouets, presse...
- Ces marques qui s’adressent aux enfants.
Découvrez la Newsletter Impact n°44 :
La stratégie de BARDINET en PQR 66, le score de la campagne EDF, la rubrique "Ça bouge..." et la PQR de Pascal CLAVREUX et Patrick GOYOU BEAUCHAMPS (Directeurs généraux associés d'Ecrans & Media).
Décriée, scrutée, soupesée : la communication des marques vit une remise en question sans précédent. Un changement de l’air du temps qui met en lumière le rôle central qu’elle tient au sein de la société : et qui dit grand pouvoir, dit grandes responsabilités.
Entre enjeux de transparence et création d’imaginaires, rôle d’avancée humaniste
et efficacité business, quels futurs pour la publicité et la communication des marques et des entreprises ?
Au travers de ce Cahier de Tendances sur « la Fabrique des esprits critiques » Leo Burnett Paris propose une vision engagée de la communication en lui redonnant le noble rôle d’aiguiser des esprits.
Née il y a 60 ans, la marque Nescafé, pionnière du café instantané, s’installe durablement sur le marché grâce à un goût de qualité, un produit innovant technologiquement puisque le café est déjà moulu et prêt à l’emploi, et à une communication au plus proche du consommateur.
Aujourd’hui, Nescafé joue toujours avec cette proximité, via une campagne virale originale de brand content « It all starts with a Nescafé ». Dans un monde où les rapports sont de plus en plus virtuels, Nescafé challenge Arnaud à renouer des liens réels avec ses amis Facebook en prouvant que rien ne vaut une tasse de café pour partager une belle histoire.
Grâce à la signature « It all starts with a Nescafé », la marque réaffirme son positionnement fondé sur les rencontres, le collectif, le partage mais surtout l’authenticité et met donc à nouveau en avant ces valeurs historiques.
L’agence Publicis EtNous est l'agence dédiée aux marques de luxe, du groupe Publicis. Sa philosophie est de révéler, avec un trait de génie, la vérité singulière des marques de luxe. D'être des créatifs pour les créateurs.
Sa mission: développer et protéger la désidérabilité des marques.
La solide expérience de l'agence, lui a permis d’obtenir le prestigieux titre d’agence Luxe de l'année en 2013.
Marque mythique, Nutella, une pâte crémeuse, chocolatée et noisettée, est le leader du marché de la pâte à tartiner avec, en France, 85% de part de marché en volume et 89% en valeur. Aucune marque du distributeur (MDD) n’a su aujourd’hui concurrencer ce produit star. A la question « Pouvez-vous citer une marque de pâte à tartiner ? », le consommateur répond spontanément à 95% Nutella ! Un taux quasiment inexistant ailleurs !
La marque ayant un tel succès, les « Nutellamaniaques » font leur apparition. Mais pourquoi un tel attachement ? Les consommateurs vous répondront tout naturellement : le goût. Mais pas que, puisque Nutella a une présence très forte en communication qui lui a permis de créer un lien émotionnel fort avec chacun d’entre eux.
La communication de Nutella est exemplaire parce qu’elle a permis de transformer la faiblesse du produit, rationnellement gras, en force aux yeux de tous puisque Nutella se positionne en partenaire du petit-déjeuner et du goûter équilibré et énergétique.
En tant que leader, la marque est une cible logique face aux attaques. Elle est régulièrement controversée sur sa qualité nutritionnelle ou ses campagnes publicitaires, selon certains mensongères; mais Nutella sait rebondir et présente un discours institutionnel totalement transparent mettant en avant l’utilisation de produits sains.
Depuis sa création, le voyage est au cœur de l’histoire et du positionnement de la marque. Malletier d’origine, Louis Vuitton a accompagné les plus grands explorateurs, hommes d’État et pionniers dans leurs déplacements.
Louis Vuitton rompt définitivement les codes classiques de la communication du luxe pour recentrer sa communication sur l’élément primordial de son histoire sans lequel la marque n’aurait pas de raison d’exister : le voyage.
Ainsi, le voyage n’est plus un simple déplacement physique mais une expérience personnelle, une rencontre avec les autres et surtout avec soi-même durant lequel le bagage, puis les autres produits de la marque, deviennent des compagnons de route, des complices.
Née en 2008… Revendue en 2014 à Apple… Ce qui pourrait ressembler à une oraison funèbre n’est en réalité qu’une histoire exemplaire de la dynamique des nouvelles technologies et de ses succès. La réussite de Beats est à l’image d’ une politique produit exemplaire qui s’appuie sur une idée marketing assez exceptionnelle. Elle tient d’une communication qui sort vraiment des sentiers battus, d’une intelligence de l’expérience produit qui envoie loin derrière les concurrents directs et traditionnels.
Enfin, cette « success story » démontre l’avantage concurrentiel important qu’apporte une caution, une personnalité qui justifie la démarche et les parti-pris, qui donne du poids au positionnement, de la légitimité, de la performance.
Comme Teflon, Gore-Tex, Nutra Sweet, Intel a rencontré au cours de sa croissance la question stratégique vitale de la « mise sur orbite » de la marque, de sa valorisation comme « autre chose qu’un ingrédient masqué ».
Par une stratégie de marque brillamment déployée, en particulier par le recours à une multiplicité de « coop-advertising », Intel va réellement devenir un « ingrédient qui compte ». Le client final va enfin se poser la question qui légitime la marque, la valorise, la rend donc indispensable : est-ce qu’il y a « Intel inside » dedans ?
L’intérêt de ce cas tient moins à la créativité proprement dite des campagnes, encore que la fameuse petite musique Intel est d’une habileté remarquable et fait désormais partie du capital intangible de cette marque.
Ce qu’il faut surtout retenir, c’est la capacité à transformer un ingrédient, une « pièce technique anonyme » et donc sans personnalité, en véritable marque qui compte et qui pourra, ensuite, « booster » les développements d’Intel.
Luc Basier, fondateur de DOTHERIGHTTHING, agence de planning stratégique. Vingt-cinq ans de pratique du planning stratégique en agences de publicité, corporate, CRM et digitale : Publicis, DDB, BMP Londres, Leagas Delaney Paris-Centre, Mégalo&company Euro-RSCG C&O (cf. Luc Basier : "Oui, la communication est efficace", ouvrage écrit à la demande de réalisé à la demande de l'Union des Annonceurs et de l'AACC Édition Kawa)
Luc Basier, fondateur de DOTHERIGHTTHING, agence de planning stratégique. Vingt-cinq ans de pratique du planning stratégique en agences de publicité, corporate, CRM et digitale : Publicis, DDB, BMP Londres, Leagas Delaney Paris-Centre, Mégalo&company Euro-RSCG C&O (cf. Luc Basier : "Oui, la communication est efficace", ouvrage écrit à la demande de réalisé à la demande de l'Union des Annonceurs et de l'AACC Édition Kawa)
Depuis sa création, Leroy Merlin a eu pour objectif de se positionner comme le généraliste de la maison, du gros travaux aux accessoires. À travers ces larges campagne à 360°, Leroy Merlin créé des interactions et des synergies entre les canaux afin d’affirmer son ADN auprès du grand public : son expertise de l’habitat. Le distributeur a donc su se positionner comme le guide et l’accompagnateur de la décoration intérieure.Mais il est allé encore plus loin et a su ainsi trouver une place à part, fondée sur la proximité et la confiance avec ses publics.
Grâce au programme « Du côté de chez vous » (et d’autres actions) la marque propose du « brand content », ne délivrant pas seulement les messages habituels des distributeurs, mais un véritable contenu indépendant de l’achat et ne se résumant plus à la dimension produit.
Marque phare et leader des eaux plates en France, dont la culture de l’eau à boire en bouteille est très importante, Evian a particulièrement bien assumé la transition de la bouteille en plastique à la bouteille en verre. En effet, la marque a su se servir du verre de sa bouteille comme un vecteur de communication et de vente afin de promouvoir ses valeurs. Dans l’univers des boissons « c’est le flacon qui fait l’ivresse ».
Produit pourtant difficile à valoriser, de par son apparence incolore et inodore, Evian a profité du conditionnement de l’eau pour créer une série collector devenue objet de convoitise. Après avoir utilisé pendant plusieurs années la série « Goutte d’eau », la marque a su s’approprier les codes du luxe et de la mode en proposant des habillages créés par de grands couturiers.
Ainsi, par l’utilisation du design et d’une démarche événementielle, par une logique de rendez-vous annuels, par la gestion d’une certaine rareté, la marque a su exploiter, au profit de son image, l’un de ses éléments essentiels : sa bouteille elle-même.
Etudier le cas Virgin, c’est rentrer dans un monde qui peut sembler totalement incohérent pour tout étudiant qui s’oblige à croire à toutes les leçons d’un marketing classique. Virgin, c’est l’intelligence des situations, l’opportunisme en guise de stratégie, la « désobéissance » comme guide et la personnalisation à outrance de son dirigeant comme moteur de sa démarche en communication. Le cas Virgin, c’est l’entrée dans un domaine fait d’une fausse excentricité et d’une vraie compréhension des clients et des mentalités.
Ces slides ont été réalisés dans le cadre du projet IONIS Brand Culture. Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés, rendez-vous sur : www.ionisbrandculture.com.
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 03-06-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Bonne lecture et bienvenue aux activités proposées.
#Agriculture #Wallonie #Newsletter #Recherche #Développement #Vulgarisation #Evènement #Information #Formation #Innovation #Législation #PAC #SPW #ServicepublicdeWallonie
M2i Webinar - « Participation Financière Obligatoire » et CPF : une opportuni...M2i Formation
Suite à l'entrée en vigueur de la « Participation Financière Obligatoire » le 2 mai dernier, les règles du jeu ont changé !
Pour les entreprises, cette révolution du dispositif est l'occasion de revoir sa stratégie de formation pour co-construire avec ses salariés un plan de formation alliant performance de l'organisation et engagement des équipes.
Au cours de ce webinar de 20 minutes, co-animé avec la Caisse des Dépôts et Consignations, découvrez tous les détails actualisés sur les dotations et les exonérations, les meilleures pratiques, et comment maximiser les avantages pour les entreprises et leurs salariés.
Au programme :
- Principe et détails de la « Participation Financière Obligatoire » entrée en vigueur
- La dotation : une opportunité à saisir pour co-construire sa stratégie de formation
- Mise en pratique : comment doter ?
- Quelles incidences pour les titulaires ?
Webinar exclusif animé à distance en coanimation avec la CDC
2. SYNTHESE
Altoids est la représentation assez remarquable de ce
que la communication pour un produit grand public
peut créer comme différence, comme personnalisation,
comme attractivité et donc comme essentialité. C’est la
preuve dans la durée qu’une communication
performante, et donc au départ pertinente, peut
représenter plus et autrement que la seule définition de
son offre.
3. Depuis une décennie, cette campagne évolue selon les
pays et les nouvelles variétés de bonbons mentholés
commercialisés. Pourtant, la marque transcende les
politiques commerciales et les innovations mais demeure
une sorte d’OVNI qui communique autrement sur un
« goût étrange de menthe »…
L’ingrédient matériel devient une forme d’état d’esprit,
une philosophie de vie, construisant ainsi une légitimité
très forte pour cette marque mais surtout une
personnalité attractive de par cette différence.
4.
5.
6. 1. LE CONTEXTE ET LA DEMARCHE
• L'Histoire des Altoids peut se résumer par la courte notice qui figure
dans chaque boîte d'Altoids, expliquant leur création.
• « Altoids, les pastilles à la menthe originales reconnues pour leur goût
particulièrement fort, ont d'abord été fabriquées en Angleterre au début du
XIXe siècle sous le règne du roi George III. Par la suite, la société Smith & Co.
(fondée en 1780), une petite entreprise londonienne ayant mis au point la
formule des pastilles à la menthe particulièrement fortes, a été intégrée à Callard
& Bowser, une prestigieuse entreprise de confiserie, fondée en 1837. Les pastilles
Altoids à la menthe sont des pastilles spécialement formulées pour être plusieurs
fois plus fortes que les pastilles ordinaires. Leur puissance insolite vient de
l'emploi généreux d'huile à la menthe, tel que prescrite dans la recette originale
conçue par Smith & Co. au début du XIXe siècle.
• De nos jours, toutes les variétés d'Altoids comprenant : menthe, thé des bois,
menthe verte, réglisse, cannelle, gingembre, et crème de menthe, sont fabriquées
selon les mêmes normes de qualité rigoureuses que les pastilles Altoids à la
menthe conçues il y a près de 200 ans. »
• http://fr.wikipedia.org/wiki/Altoids
7. • Cette fameuse pastille « au goût étrangement fort » comme il est écrit
sur chaque boîte (parfois la communication ne doit pas aller loin pour
trouver la vérité de la marque…) doit gagner des parts de marché pour
accroitre son référencement et gagner en présence internationale.
• En 1995, l’agence Leo Burnett prend en charge la campagne avec pour
objectif de bien positionner la différence du produit, la puissance de sa
menthe, qui lui donne un gout incomparable et donc inimitable.
• Il s’agit d’un important pari pour KGF qui compte sur cette marque
outsider sur un segment en forte croissance : « Kraft declines to break
out sales, but in the $237 million breath-freshener category, Altoids has
been the star performer, according to market researchers Information
Resources Inc. in Chicago. IRI, which tracks sales in big chains and
drugstores, figures Altoids rocketed ahead by almost a third last year, to
$23.2 million. Adding in other channels such as convenience stores could
bring the total to more than $40 million.”(http://www.businessweek.com/stories/1997-
04-20/altoids-curiously-strong-ad-campaign
8. 2. LES CHOIX STRATEGIQUES ET CREATIFS
• En 1995, Altoids, marque centenaire, occupe la 6° place de sa catégorie
de produit et dispose aux États-Unis d’une distribution limitée, d’une
notoriété faible et de moyens encore plus faibles en matière de
communication.
• Ce qui joue en sa faveur, c’est le caractère unique du produit, une
menthe ultra-forte figurant dans une boîte originale et qui correspond
assez bien à une catégorie de jeunes adultes, en quête de produits qui
leur ressemblent et dont ils peuvent s’emparer comme symboles.
• Leo Burnett choisit de se concentrer sur les éléments reconnaissables
et distinctifs du produit, donnant de la visibilité à la boîte, s’emparant
de la phrase historique “the curiously strong mints”.
9. • Mais, et à la différence de démarches plus axées sur des sociostyles
évidentes, l’agence pousse à fond la notion de “curious” jusqu’à faire de
la communication une sorte d’OVNI étrange, attirant l’attention, pas
toujours d’une compréhension immédiate.
• Le choc est au rendez-vous et les premiers résultats sont
incontestables. La “marque a fait le trou” tant sur le plan de la visibilité
et de l’impact, qu’en matière de fond et d’image.
• Autour de cette étrangeté qui naît du goût puis qui se diffuse, qui passe
de la sensorialité à l’esprit, à un humour omniprésent, la marque va
développer des communications pour une variété de produits et de
contextes nationaux... mais toujours avec la même cohérence, celle de
“l’esprit Altoids” si difficile à définir, bien plus facile à retenir.
12. 3. Un humour qui s’appuie
souvent sur un décalage
entre l’expression et la
présence de personnages,
la création de rencontres
étranges, inhabituelles,
étonnantes et qui, ainsi, ne
peuvent que renforcer
l’étrangeté de la marque.
13. 4. Une personnalité graphique qui bénéficie d’une reconnaissance plus
forte car amplifiée par l’omniprésence du code couleur vert menthe.
14. 5. L’esprit de la marque c’est une permanente folie née du renouvellement
des visuels, créant le sentiment (cf. Absolut) qu’il se « passe toujours
quelque chose de nouveau » chez l’étrange Altoids.
15. 6. La marque ne cherche pas
à s’enfermer dans des registres
créatifs précis. Les éléments de
reconnaissance et donc de
différenciation sont toujours mis
en œuvre… ensuite, la variété des
tons, des références, des
inspirations, des personnages,
parfois des mots, crée cette
abondance et cette actualité.
16. 7. La boîte en fer, emballage
historique d’Altoids, est
omniprésente et joue plus
qu’un rappel de l’emballage.
Sa forme, son originalité et
même sa constitution en fer…
autant d’éléments pour
renforcer le récit et l’intérêt,
pour capter l’attention
et « construire la légende ».
17. Née au milieu des années 90, la campagne a besoin de renouvellement. C’est
par l’exposition de ces jeunes à la recherche d’autre chose que la normalité (on
rejoint les films fondés sur ces ressorts) qu’Altoids devient le produit qui va les
amener ailleurs, qui va permettre d’explorer d’autres faces cachées de la vie.
Largement primée, cette campagne de 2003 élaborée par Leo Burnett, agence
historique de la marque, va « rebooster » les ventes de la marque.
18.
19. Quatre ans plus tard, la même agence, à partir des mêmes ingrédients et
du même positionnement persévère et renouvelle le genre. Cette autre
campagne arrive à « boucler la boucle » si difficile : assurer la continuité
mais créer une rupture ; rester soi-même mais apparaître comme
autrement.
20.
21. 8. Le code visuel fort, unique, international d’Altoids, lui
permet de faire vivre sa communication sous de multiples
formes et médias, traditionnels ou évènementiels.
22. 3. LES RESULTATS
• Pour évoquer les résultats nous disposons d’une analyse sur le Net,
éclairant bien le succès (http://www.aef.com/pdf/arens_ch01.pdf).
• Yet, contrary to its lengthy history, the success of Altoids as we know it today has been a
recent occurrence—just over the past decade. There are several reasons for this. First, the
brand’s price was three times higher than competitive products. Second, it had achieved
only very narrow distribution. Finally, it suffered from extremely low awareness due to
virtually no advertising. As a result, Altoids faced very limited success before the mid-
1990s. Following a series of mergers and acquisitions in the consumer products industry—
which resulted in Altoids being owned by Callard &Broward-Suchard, a subsidiary of Kraft
General Foods—change finally, and suddenly, came about.
• In 1995, Altoids launched its first major marketing campaign in its 215- year history. With
a budget far below what its competitors were spending, Altoids and its ad agency, Leo
Burnett Chicago, developed a marketing strategy that would prove to be deceivingly simple
yet amazingly effective. According to its research, Altoids found that its customers tended to
be young, urban, socially active, and culturally aware—but somewhat difficult to reach via
conventional advertising media. The solution: to place advertisements outdoors, in
locations nobody could miss.
23. • According to Gary Singer, a senior vice president and account director at Burnett, “With
outdoor [advertising], we could place [ads] wherever these people live and work and in
between.” Billboards, bus shelters, phone booths, and subway cars became the ideal media
to get the Altoids message across.
• Most important, the ads themselves were great—they were highly creative and just as
simple as the media that carried them. Focusing on the product’s unique, exceptionally
strong flavor and its one-of-a-kind tin packaging, the ads generally featured an Altoids’
signature tin, with a simple, humorous catch phrase at the bottom. The ads were indicative
of the mint—simple, clean, and fresh. One of the very first ads featured a “muscle man”
holding an Altoids tin with the words “Nice Altoids” appearing on the bottom…/…(For more
examples of Altoids ads see the Portfolio of Curiously Strong Ads on pages 20–23 and the
Altoids website at www.Altoids.com.).
• The results: the campaign was consistent with Altoids slogan “CURIOUSLY STRONG!” Within
a year, studies showed a substantial increase in brand awareness an consumption.
Moreover, the brand jumped from number six in U.S. breath mint ranking to number one in
2001. The moral of this story is simple: good advertising can have a curiously strong effect
on a brand’s success.
24. “…Over the six short years since Altoids’ advertising began, the
brand name has achieved a level of recognition and value
comparable to that of some of the top brands in the country. That
is an amazing success story! Success stories like this are what
encourage companies and organizations in the United States to
spend over $245 billion annually on advertising, and they will
likely continue to spend even more in the future”.
Et comme le souligne le communiqué de presse suivant
l’obtention en 1999 du Prix Effie pour Altoids aux Etats-Unis :
The agency/client team aimed for an increase of 20 percent in each of
three key areas:
• Aided awareness stood at 32 percent. They'd look for 38.4 percent.
• For every 100 pounds of Altoids shipped in 1997, 120 pounds would have
to move to distributors in 1998.
• 1997's market share was 9 percent. 1998's would have to be 10.8
percent.2
25. 4. LES LENDEMAINS
• À partir des années 2000 la marque va être confrontée à la gestion de
la diversification de son offre, elle qui n’est plus, loin s’en faut, un
mono-produit à l’étrange goût de menthe.
• En même temps, et parce que son succès aussi puissant que rapide ne
pouvait laisser indifférent la concurrence, de nouveaux produits (dont
Listerine) vont porter atteinte à sa dynamique (à la fois en matière de
ventes qu’en présence dans la distribution), obligeant la marque à
réagir sur plusieurs fronts.
• Plusieurs campagnes furent des déclinaisons puis des exploitations du
filon initial (Leo Burnett 2003, 2007) mais à partir des années 2010
l’innovation fut au cœur de la stratégie de la marque, tant en matière de
produits que de supports de communication.
26. Trois réactions face à la concurrence : modernisation des
packagings, diversification de l’offre (nouveaux parfums, pastilles
plus petites), dynamique de l’innovation (que faire avec la boîte)
qui crée le buzz, qui enrichit le storytelling de la marque.
27. 5. LES ENSEIGNEMENTS
• La campagne, publicitaire au départ, par l’intermédiaire des médias
presse et affichage, a vite trouvé d’autres terrains d’expression :
vidéos, buzz sur le net, actions promotionnelles remarquables…
• Ce qu’enseigne le cas Altoids, c’est que toute expression d’une
marque en communication, indépendamment des médias et des
moyens, doit répondre à un cahier des charges, à 6 obligations (au
minimum…).
• Nous utiliserons ce cas pour rappeler ces règles qu’on retrouve dans
toute volonté de positionner une institution, une marque, un
produit… autant de conditions sine qua non à toute réussite :
28. • 1. “Grab attention” : Communiquer, mettre en oeuvre un ensemble
(forme, fond, ton, ingrédients sonores, visuels) destiné à attirer le
regard, à capter l’attention… dans un monde qui n’a jamais autant
connu de communications. Sans cela, tout le reste est inutile.
• 2. “Stick in memory”: communiquer pour une institution, une
marque, un produit, c’est créer à un moment donné une rencontre
entre un émetteur et un récepteur qui “laisse quelque chose”, la
compréhension d’un message, un son ou une image associé à une
émotion, une formule… Sans cela vous êtes remarqués… pour rien.
• 3. “Cement belief”: installer une conviction, créer les conditions de la
perception d’un point de vue sur le sujet (“un étrange goût”) et donc
ne pas se cantonner à l’association de la marque à une expression
créative mais à une croyance relative à la marque, au produit…
29. • 4. “Tell interesting stories” : pour créer une relation, un dialogue,
éveiller une curiosité auprès de populations au fait des “trucs et des
astuces” de la communication, il faut installer les conditions propices
à une écoute, l’intérêt pour un récit (le fameux “storytelling””).
• 5. “Communicate quickly” : Il ne s’agit pas de se précipiter mais de
créer les conditions pour un intérêt, une compréhension, une
mémorisation. En quelques secondes, on doit arriver à ce que la
personne interpellée ressente, comprenne, se souvienne.
• 6. “Anchor associations” : se souvenir ne signifie pas adopter le
discours mais instaurer les conditions favorables à des associations
positives, souvent dans les sphères de la sensation, de l’émotion, du
“feeling” parce que ce sont les plus fortes, les mieux ancrées dans
l’imaginaire, les plus propices au souvenir et au passage à l’acte.
30.
31.
32. Une cohérence totale de la
communication de la marque, des
médias traditionnels au web, de la PLV
à l’action promotionnelle.
33. 6. SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE
• MORRIS, Evan. From Altoids to Zima: The surprising stories behind 125 famous
brand names. Simon and Schuster, 2004.
• TERDIMAN, Daniel. Altoids, the curiously strong tin; The container stylishly
stores battery chargers, iPods and more. New York Times.
• JACKSON, Christina. Driving brand loyalty on the web. Design Management
Review, 2006, vol. 17, no 1, p. 62-67.
• VANDEN BERGH, Bruce et STUHLFAUT, Mark. Is advertising creativity
primarily an individual or a social process?. Mass Communication & Society,
2006, vol. 9, no 4, p. 373-397.
• GERARD, J. Handbook of Advertising. The SAGE Handbook of Advertising, 2007,
p. 3.
• BEVERLAND, Michael. Building brand authenticity: 7 habits of iconic brands.
Palgrave Macmillan, 2009.
• Pour découvrir une grande partie des campagnes un site de collectionneur :
http://altoidsads.com/
• http://www.strategies.fr/actualites/marques/r26425W/etats-unis-leo-
burnett-pour-altoids.html
• http://shop.altoids.com/
34. • http://www.businessweek.com/stories/1997-04-20/altoids-curiously-
strong-ad-campaign
• http://adage.com/article/media/altoids-leo-burnett-win-grand-kelly-
yorker-ads/109922/
• http://articles.chicagotribune.com/1999-10-
07/business/9910070163_1_mints-altoids-kraft-foods
• http://www.brandchannel.com/features_profile.asp?id=106
• Une étrange utilisation de la marque pour les innovateurs en herbe :
http://www.metalsmith.org/pub/mtlsmith/V26.1/altoids.htm
• Pour mieux connaître les fondements historiques de la marque un rappel
trouvé sur le net:
https://www.google.fr/?gfe_rd=cr&ei=FmyQU4KTL5TSjwep-
IHQDA&gws_rd=ssl#q=success+of+altoids&start=30
• Un exemple de buzz crée autour de comment utiliser une boîte vide
d’Altoids de manière créative et astucieuse :
https://homes.yahoo.com/news/5-things-altoids-tins-180626715.html
35. Ces slides ont été réalisés dans le cadre du
projet IONIS Brand Culture.
Pour découvrir l'intégralité des cas étudiés,
rendez-vous sur :
www.ionisbrandculture.com.