1. Questions sur le métier
Séance 6 bis : Module “être enseignant aujourd’hui”
Mardi 5 novembre 2019
Formation des M1 de SES (Ph.Watrelot) 2019-2020
2. Évaluation
Un sujet au choix parmi les trois proposeés. La réponse doit se
situer dans la perspective du cours de SES et plus largement dans
le cadre du métier d'enseignant.
• Quelle place pour l’innovation pédagogique dans le système
éducatif ?
• Comment « transmettre les valeurs de la République » ?
• Comment concilier exigence et bienveillance ?
à rendre pour le 17 décembre 2019 à
philippe.watrelot@inspe-paris.fr
5. 1. la place du numérique dans la pratique
professionnelle de l’enseignant
2. l’innovation pédagogique
3. l’enseignement moral et civique
4. la liaison lycée-université
(continuum bac-3/bac+3)
5. l’orientation des élèves
6. le rôle du conseil pédagogique
7. le climat scolaire
8. les acteurs du conseil de classe
9. la collaboration avec les professeurs
documentalistes
10. l’interdisciplinarité
11. l’égalité fille / garçon
12. l’accompagnement personnalisé au
lycée
13. évaluation et notation
14. concilier exigence et bienveillance
15. le rôle du chef d’établissement
16. agir en éducateur responsable et selon des
principes éthiques
17. le projet d’établissement
18. les missions du professeur principal
19. la mise en activité des élèves
20. l’école inclusive
21. les missions du professeur au-delà de son
expertise disciplinaire
22. la posture du professeur en cas de conflit
avec un élève
23. les instances de représentation des élèves
24. parcours professionnel, carrière et
rémunération
25. la liberté pédagogique
26. le décrochage scolaire
27. le rôle de la « vie scolaire » et du CPE dans
un établissement
28. la maîtrise de l’écrit par les élèves
29. la notion de compétence
30. l’éducation prioritaire
Conditions d’exercice du futur métier
thèmes proposés au cours de la session 2019
26. • Le chef d'établissement (ou le représentant qu'il a désigné),
qui préside le conseil ;
• les enseignants de l'équipe pédagogique ;
• le conseiller principal d'éducation (CPE) ;
• le conseiller d'orientation psychologue ;
• les deux délégués des parents d'élèves ;
• les deux délégués-élèves ;
• le cas échéant, l'assistante sociale, le médecin scolaire,
l'infirmière scolaire ;
• le cas échéant, des invités (professeurs des écoles,
professeurs de 3e, professeurs documentalistes, élèves,
parents, partenaires extérieurs, ...).
La composition
29. Collaboration
avec les profs-docs
• Un CAPES spécifique
• Documentalistes et… spécialistes de l’éducation
aux médias
• Cours spécifiques + aides à la recherche
• Construction de compétences informationnelles
• Interdisciplinarité
35. Pluridisciplinarité : disciplines “côte à
côte” avec un même centre d’intérêt
Interdisciplinarité : “convergence”
comment les disciplines contribuent à un
but commun
Trans-disciplinarité : “à travers et au
delà” les disciplines.
Une discipline scolaire est une construction qui a sa
logique propre et ne correspond pas forcément à une
discipline universitaire.
Michel Develay
36. ► La « monodisciplinarité »
met en œuvre une seule discipline pour analyser un problème ou examiner une
question, ce qui n’exclut pas que des approches variées soient utilisées.
exemple : dans un cours de langue vivante, étude d’un article de journal, exercices de
grammaire, mise en scène d’un extrait théâtral...
► La « pluridisciplinarité »
fait travailler deux disciplines différentes sur un thème commun. Les compétences et
les savoirs ne sont pas les mêmes dans les deux disciplines.
exemple : en 6e, travail simultané sur l’histoire de l’Antiquité en HG et de lecture des
textes fondateurs en français.
► L’ « interdisciplinarité »
cherche à construire une représentation commune en confrontant les représentations
de chaque discipline.
exemple : comparer l’image du chevalier dans les textes historiques avec celle des
textes littéraires ou celle des représentations actuelles (cinéma par exemple)..
► La « transdisciplinarité »
cherche à unifier tous les savoirs disciplinaires pour construire une culture – elle
concerne surtout l’enseignement supérieur.
► La « transversalité »
cherche à faire acquérir les mêmes compétences dans des disciplines variées et
surtout à permettre le réinvestissement de ces compétences d’une discipline à l’autre.
exemple : sélectionner une valeur dans un tableau statistique et sélectionner un
argument dans un article, comparer, résumer...
Définitions
38. L'interdisciplinarité est donc une démarche pédagogique qui
est fondée sur le décloisonnement des disciplines.
Les disciplines associées, tout en gardant leurs spécificités,
participent à un projet collectif en y apportant leurs savoirs et
leurs méthodes. Elles collaborent et échangent entre elles pour
répondre aux besoins de l'action et de la compréhension.
L'interdisciplinarité est au service des disciplines dans un souci
de retombée ou d'utilité directe à court ou moyen terme dans la
discipline.
39. L'interdisciplinarité suppose un dialogue et l'échange de
connaissances, d'analyses, de méthodes entre deux ou
plusieurs disciplines. Elle implique qu'il y ait des interactions
et un enrichissement mutuel entre plusieurs spécialistes.
Sur le plan pédagogique, cela peut prendre plusieurs formes,
mais il s'agit le plus souvent de construire une représentation
commune en confrontant les représentations de chaque
discipline pour rendre compte d'un objet complexe
Interdisciplinarité ?
...ça ne vous rappelle rien ?
42. Égalité filles garçons à
l’École
• La loi de refondation de juillet 2013 réaffirme que la
transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les
garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école
primaire.
• L’égalité entre les filles et les garçons à l’École est inscrite
comme priorité nationale de la formation continue des
enseignants des premier et second degrés pour l’année
scolaire 2014-2015.
• Diffusion d’«outils pour l’égalité» pour les enseignants (à
la suite des ABCD de l’égalité et de la polémique sur la
supposée “théorie du genre”)
49. Dans tous les cas, l'accompagnement permet un travail sur les
méthodes disciplinaires et interdisciplinaires.
Il inclut plusieurs activités :
un soutien aux élèves qui
rencontrent des difficultés ;
un approfondissement des
connaissances ou une autre
approche des disciplines étudiées
une aide à l'orientation, qui
s'appuie sur le parcours de
découverte des métiers et des
formations.
50.
51. 13. évaluation et notation
Traité dans le module “enseigner les SES”
52. Évaluation, notation
• On peut évaluer sans noter
• Plusieurs formes d’évaluation : diagnostique,
formative, sommative
• Il y a des biais de notation détaillés dans la
docimologie
53. Définition de
J-M. DE KETELE
•Évaluer signifie...
• recueillir un ensemble d’informations
suffisamment pertinentes, valides et fiables
• et examiner le degré d’adéquation entre cet
ensemble d’informations et un ensemble de
critères adéquats aux objectifs fixés au départ
ou ajustés en cours de route,
• en vue de prendre une décision.
55. Quand évaluer ?
Avant la
formation
Évaluation
diagnostique
orienter l’action
Pendant la
formation
Évaluation
formative
réguler les
apprentissages
Après la
formation
Evaluation
sommative
Vérifier
certifier
56. Programme
Objectifs de contenu
Objectifs de compétences
Pré-requis
Représentations
Évaluation diagnostique
Stratégie
pédagogique
- Déterminer les objectifs
- Structurer les objectifs dans une progression
- Choix des supports et des outils
- Choix des activités
- Choix des modalités de travail (dispositifs)
- Remédiation
Évaluation formative
Évaluation Sommative
60. - préside le conseil d'administration de l'établissement, la commission
permanente, le conseil des délégués-élèves, les diverses instances ;
- prépare les travaux du C.a. ;
- est ordonnateur des recettes et dépenses de l'établissement ;
- après accord du C.a., conclut toute convention au nom de l'établissement ;
- a autorité sur l'ensemble des personnels affectés ou mis à disposition de
l'établissement ;
- fixe le service de chacun des professeurs dans le respect des statuts de ces
derniers ;
- veille au bon déroulement des enseignements ainsi que du contrôle continu des
aptitudes et des connaissances ;
- est responsable de l'ordre dans l'établissement et assure l'application du
règlement intérieur ;
- prononce les sanctions, avertissement ou exclusion temporaire de 8 jours
maximum concernant les élèves ;
- en cas de difficultés graves, peut interdire l'accès des locaux à toute personne
relevant ou non de l'établissement et suspendre les enseignements ;
- possibilité d'embaucher pour un maximum de 200 h annuelles, des vacataires.
- embauche des assistants d’éducation.
Elles sont doubles :
d'une part, il
représente l'Etat et
exerce donc un
pouvoir d'autorité
(art.8.2. du décret du
30 août 1985
modifié) ; d'autre
part, il est l'organe
exécutif de
l'établissement et a
principalement pour
charge d'exécuter les
délibérations du CA.
Les compétences
du chef
d'établissement
61. 16. agir en éducateur responsable
et selon des principes éthiques
73. École inclusive
• Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la
participation de la citoyenneté des personnes handicapées
• Chaque école a vocation à accueillir tous les enfants, quels que soient
leurs besoins. Pour répondre aux besoins particuliers des élèves en
situation de handicap, un projet personnalisé de scolarisation (PPS)
organise la scolarité de l'élève, assorti des mesures d'accompagnement
décidées par la commission des droits et de l'autonomie des personnes
handicapées (CDAPH).
• La scolarisation individuelle se fait en classe ordinaire ou en
scolarisation collective en classe dans les écoles ou en unité localisée
pour l'inclusion scolaire (ULIS) en collège ou en lycée, ou encore
scolarisation en établissement médico-social.
• Des Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) assurent une aide individuelle
pour la scolarisation (quand il y en a !)
74. La loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des
droits et des chances, la participation et la
citoyenneté »
La loi de refondation de l’école du 8 juillet 2013
a posé les fondements de l’école inclusive en
ces termes : « Le service public reconnait que
tous les enfants partagent la capacité
d’apprendre et de progresser. Il veille à
l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans
distinction. »
2005 et après…
75.
76.
77. « En France, il existe peu de données fiables
sur les conditions de scolarisation des
élèves en situation de handicap, sur leur
réussite scolaire et sur leur devenir ou
encore sur la capacité des aménagements et
l’efficacité des soutiens. L’éducation
inclusive s’en trouve résumée
statistiquement à un accès physique aux
établissements scolaires.»
Le Cnesco pointe le « déficit de formation des agents, tant sur le plan de
78.
79. 21. les missions du professeur
au-delà de son expertise disciplinaire
80.
81.
82.
83. 22. la posture du professeur
en cas de conflit avec un élève
89. Les différents délégués élèves
Les délégués au
Conseil d’administration
Les délégués au
CVL
Les délégués au
CESC
Les délégués
de classe
90. Les délégués de classeComment sont-ils élus ?
Chaque classe élit quatre délégués :
2 titulaires
2 suppléants
Que font ils ?
Le rôle des
délégués de classe
est généralement
bien connu des
élèves. Ils sont les
porte-parole de
leurs camarades et
les représentent
dans toutes les
situations propres
à la vie de la
classe, en
particulier au
moment des
conseils de fin de
L’Assemblée générale des délégués
La réunion de l’ensemble des délégués de
classe constitue l’ Assemblée générale des
délégués. L’Assemblée générale des déléguées
est une assemblée consultative. Elle se réunit
au moins 2 fois par an pour donner son avis sur
les questions relatives à la vie et au travail
scolaire.
Lors de sa première réunion, en début d’année ,
elle élit 5 représentants au conseil
d’administration et 3 représentants au CVL.
91. Les délégués au conseil
d’administration
Comment sont-ils élus ?
Ils sont au nombre de 5.
4 sont élus au sein de l’Assemblée
générale des délégués. Le 5ème est
le vice-président du CVL
Le conseil d’administration
est constitué de
représentants de
l’administration, des
collectivités locales, des
enseignants, des agents, des
parents d’élèves et des
élèves. Il gère le
fonctionnement général et le
budget de l’établissement.
Les élèves délégués, comme
tous les membres du CA,
participent aux débats et aux
votes des décisions.
La commission permanente
La commission permanente
est
une émanation du CA. Elle
est constituée
de représentants des mêmes
catégories de personnel mais
en
nombre réduit. Son rôle
consiste
à préparer le travail du CA sur
certains
Le conseil de discipline
Le conseil de discipline a pour
vocation de prononcer des
sanctions à l’encontre d’élèves
fautifs. Il comprend
des représentants des mêmes
catégories de personnels.
92. Les délégués au Conseil de la vie
lycéenneComment sont-ils
élus ?
Les délégués au
CVL sont au
nombre de dix.
Sept d’entre eux
sont élus au
suffrage direct par
l’ensemble des
élèves de
l’établissement,
tous les deux ans.
Trois sont élus, par
et parmi, les
délégués de classe.
Que font ils ?
Les problèmes abordés par le CVL sont très
variés : le CVL peut ainsi faire des
propositions sur l’organisation du temps
scolaire, le règlement intérieur, l’aide
pédagogique, l’organisation des activités
culturelles….
Qu’est ce que le CVL ?
Le CVL est l’instance la plus jeune de
l’établissement. Comme L’Assemblée générale
des délégués, le CVL est une assemblée
consultative. Sa principale originalité réside
dans sa parité (10 élèves et 10 adultes) et
dans les problèmes qu’il aborde.
93. Les délégués dans d’autres instances
de l’établissement
La commission hygiène et sécurité
La CHS est une instance consultative
qui a pour but de faire des propositions
au CA pour améliorer l’hygiène et la
sécurité dans l’établissement.
La participation à cette commission ne
demande pas de connaissance
technique particulière et des élèves
peuvent y participer.
La commission fonds
social
est chargée de se
prononcer sur des dossiers
de demande d’aide
financière préparés par
l’assistante sociale pour des
familles. Elle doit comporter
un représentant élève.
Le comité d’éducation à la santé et à la
citoyenneté
Le CESC est un groupe de travail chargé de
mettre en place des actions de prévention et
d’éducation dans les deux domaines de la
santé et de la citoyenneté. Des élèves
peuvent y participer.
102. 27. le rôle de la « vie scolaire »
et du CPE dans un établissement
103. CPE
Fonctionnement quotidien de
l’établissement et sécurité des
personnes
Vie collective de
l’établissement et
animation des instances
lycéennes
Suivi individualisé des
élèves
(absentéisme, relations
avec les parents, lien avec
les enseignants,
108. « la compétence est en général interprétée
comme un système spécialisé d'aptitudes, de
maîtrises ou de savoir-faire nécessaire ou
suffisants pour atteindre un objectif spécifique » .
Définition retenue par l'OCDE
OCDE-PISA
109.
110. Décret n° 2015-372 du 31 mars 2015 relatif au socle
commun de connaissances, de compétences et de culture
113. "Alors que la tradition encyclopédique accumule
les savoirs sans trop se demander quand, où et
pourquoi les élèves pourront s’en servir,
l’approche par compétences estime :
1. que les savoirs sont des outils pour l’action ;
2. que leur usage s’apprend, comme le reste."
Philippe Perrenoud in Le socle commun… mais comment faire ? N°
spécial des Cahiers Pédagogiques Novembre 2007
(Article paru dans le N°408 Savoir, c’est pouvoir transférer ? de
novembre 2002)
Qu'est-ce qu'une
compétence ?
114. 114
Perrenoud
• "Je propose de réserver la notion de
compétences à des savoir-faire de haut
niveau, qui exigent l’intégration de
multiples ressources cognitives dans le
traitement de situations complexes. "
116. Définir la
compétence
La compétence est la possibilité, pour un
individu, de mobiliser de manière intériorisée
un ensemble intégré de ressources en vue
de résoudre une famille de situations
problèmes.
Xavier Roegiers (2000)
cité par Scallon
117. Définir la
compétence
« Une compétence est un ensemble de savoirs, de
savoir-faire et de savoir être permettant de mobiliser
à bon escient des ressources internes ou externes
dans le but de répondre de façon appropriée à une
situation complexe et inédite. »
Vincent Guédé Cahiers Pédagogiques n°476, nov
2009
Tâche complexe
120. La circulaire du 9 juillet 1981 en précise l’objectif :
« corriger l’inégalité [sociale] par le renforcement
sélectif de l’action éducative dans les zones et dans
les milieux sociaux où le taux d’échec scolaire est le
plus élevé ». En 1982- 83, les ZEP sont au nombre de
362, 6 ont été créées à Paris regroupant 110 écoles,
22 collèges et 9 lycées professionnels.
1981 : Création des zones prioritaires par
Alain Savary, ministre de l’Éducation
nationale.
Petite histoire de l’éducation prioritaire
121. Petite histoire de l’éducation prioritaire
1990 : Première relance de l’éducation prioritaire.
1994 : Une circulaire précise l’inscription des ZEP dans les
dispositifs « politique de la ville » et met l’accent sur une
politique interministérielle. Elle propose un aménagement de la
carte, articule classement ZEP et écoles et “établissements
sensibles” (qui viennent d’être créés) En 1995, on ajoute le label
“Zone violence” à certains établissements
1997 : Seconde relance de l’éducation prioritaire. Cette relance
s’accompagne d’une révision de la carte des zones d’éducation
prioritaire et de la création des réseaux d’éducation prioritaire
(REP). Ces réseaux associent, à des établissements déjà en
ZEP, des écoles et établissements qui nécessitent une aide
particulière en raison des difficultés qu’ils rencontrent. La
circulaire du 19 juillet 1998 met en place les contrats de réussite
par la contractualisation de moyens, souligne la nécessité d’un
suivi académique et propose des indicateurs qui constitueront le
122. La circulaire du 30 mars 2006 présente un nouveau plan de
relance de l’éducation prioritaire en distinguant plusieurs
niveaux d’action. 254 Réseaux Ambition Réussite (RAR) sont
dotés de moyens supplémentaires, d’un renforcement du suivi
et de l’accompagnement et pilotés au niveau national. Les ZEP
et REP deviennent les Réseau de Réussite Scolaire (821 RRS
en 2009) et sont pilotés au niveau académique. Chaque RAR
ou RRS est composé d’un collège et des écoles de son secteur
de recrutement.
Petite histoire de l’éducation prioritaire
ZEP ➜ RAR
123. Petite histoire de l’éducation prioritaire
RAR ➜ ECLAIR
2010 : Le programme expérimental CLAIR (Collèges et Lycées
pour l’Ambition, l’Innovation et la Réussite), issu des états
généraux de la violence, est lancé dans dix académies et 105
établissements rencontrant le plus de difficultés relatives au
climat scolaire.
2011 : Le programme ÉCLAIR (Écoles, Collèges et Lycées pour
l’Ambition, l’Innovation et la Réussite), qui regroupe la quasi-
totalité des RAR, étend le programme CLAIR au premier degré.
Ce programme vise à donner plus d’autonomie aux
établissements et aux réseaux afin de développer l’innovation. Il
crée la mission de « préfet des études », professeur
coordonnateur par niveau au collège. Il développe la notion de
postes à profil. Les ÉCLAIR, comme les RAR auparavant, sont
pilotés au niveau national.
124. Petite histoire de l’éducation prioritaire
ECLAIR ➜ REP +
2015 : Refondation de l’éducation prioritaire avec des “assises
de l’éducation prioritaire” au niveau académique puis national.
On réduit le périmètre de l’éducation prioritaire avec une
définition de 4 paramètres de difficulté sociale dont on sait
qu’ils impactent la réussite scolaire : taux de PCS,
défavorisées, taux de boursiers, taux d’élèves résidant en zone
urbaine sensible, taux d’élèves en retard à l’entrée en 6e
.
À la rentrée 2015, les réseaux ÉCLAIR sont remplacés par 350
REP+ et 739 REP (révisables tous les quatre ans)
125. Evolution chronologique
1981 1990 2000 2007 2010 2011
Label MEN ZEP
REP
RAR
RRS
CLAIR ECLAIR
Label inter-
ministériel
1993 1995
Etablissements
sensibles
Zones
violence
Nombre de
zones et
réseaux
557 916 ZEP et
REP
250 RAR et
823 RRS
303 ECLAIR
812 RRS
363
126. Les dispositifs pour
“l’égalité des chances”
• Les réseaux de l’éducation prioritaire (REP)
• les internats de la réussite (ex internats
d’excellence)
• Les Cordées de la réussite
• le dispositif “Bacheliers méritants”
• le droit au retour en formation initiale