1. Pathologie salivaire lithiasique
SaddoudN(a),SouidA(a),MbarekH(b),BoumedieneM(a),MbarekC(b),Chammakhi-JemliC(a)
(a)Serviced’i’mageriemédicaledel’HôpitalHabibThameur
(b)Serviced’’ORLdel’Hôpital HabibThameur
Résultats
Matériel et Méthodes
Etude rétrospective colligeant six
patients consultant pour des
manifestations salivaires .Selon leur
présentation clinique, les patients ont
bénéficié d’une échographie, d’un
scanner sans injection, d’une IRM ou de
l’association de deux moyens
radiologiques.
Introduction
La lithiase salivaire est la pathologie
salivaire la plus fréquente après les
oreillons avec une prédominance sub
mandibulaire. Nous rapportons six cas
en insistant sur le rôle des différents
moyens d’imagerie dans le diagnostic
positif.
Conclusion
L’échographie est souvent l’examen de première intention devant des coliques salivaires et permet souvent le diagnostic .Le scanner et
l’IRM sont les examens de deuxième intention si le calcul n’est pas vu à l’échographie.
Variable Résultat
Sexe Ratio 1
Moyenne
d’age
41
Clinique -Tuméfaction : 6 cas
-Parotidites répétées : 1
cas
Siège -Lithiase parotidienne :
4
-Lithiase
submandibulaire : 2
Explorations -Echographie : 6 cas
-IRM : 2 cas
Discussion
Les lithiases salivaires représentent 30% des pathologies salivaires. C’est la pathologie salivaire la plus fréquente après les oreillons.
Elles sont sub mandibulaires dans 80% et touchent principalement les hommes. Les lithiases parotidiennes ne représentent que 5 à 15%
des lithiases salivaires .
Les principaux motifs de consultation sont la tuméfaction et la douleur .Les manifestations inflammatoires sont plus fréquentes en cas de
lithiase parotidienne.
L’échographie est l’examen de première intention et permet de déceler les lithiases avec de bonnes sensibilité et spécificité. Cette
imagerie ne montre pas les calculs inférieurs à 2 mm .Néanmoins, elle décèle souvent la dilatation en amont.
En cas d’échographie normale avec suspicion de petits calculs peu calcifiés le scanner est un bon examen pour le diagnostic positif et la
détermination du siège exacte.
La sialo-IRM ,bien que couteuse et peu disponible, est une bonne alternative et permet aussi l’étude parenchymateuse des quatre
glandes et la différenciation entre l’inflammation aigue ou chronique des glandes salivaires. Elle est indiquée si une dysplasie canalaire
est suspectée.Son apport est limitée pour les calculs non obstructifs .
Le traitement dépend principalement de la taille des calculs. Il dépend aussi du siège central ou périphérique par rapport à la glande, du
siège par rapport au canal principal et de leur nombre.
Cas 1 :Calcul de Wharton avec dilatation en amont
Cas 2 :Dilatation du canal de Stenon en amont de calculs sur une sialo IRM
Deux masses kystiques parotidiennes gauches en communication avec des structures canalaires
en amont de calcul du canal de Stenon