2. SOR INCa 2012
Cancer du sein infiltrant non
métastatique
▪ L’exploration échographique axillaire
réalisée systématiquement et dans le
même temps que l’échographie
mammaire diagnostique ou lors de la
biopsie tumorale mammaire
3. SOR INCa 2012
Cancer du sein infiltrant non
métastatique
▪ Il est proposé que le prélèvement
percutané axillaire soit fait, en cas de
ganglion(s) suspect(s) dans le même
temps que la biopsie tumorale
4. SOR INCa 2012
Cancer du sein infiltrant non
métastatique
▪ un prélèvement percutané (cytoponction
ganglionnaire ou microbiopsie
ganglionnaire) est un examen
actuellement utilisé pour le diagnostic
préopératoire d’une atteinte ganglionnaire
5. SOR INCa 2012
Cancer du sein infiltrant non
métastatique
▪ En cas d’atteinte ganglionnaire
histologiquement ou cytologiquement
confirmée :
éviter une procédure de ganglion sentinelle
pour proposer un curage axillaire
d’emblée dans 17,7 % des cas sur une
population N0 clinique
6. SOR INCa 2012
Cancer du sein infiltrant non
métastatique
Réduction de la procédure du
ganglion sentinelle dans 14 % à
26%
7. SOR INCa 2012
Cancer du sein infiltrant non
métastatique
▪ Les prélèvements ganglionnaires axillaires
percutanés, échoguidés, ont une
sensibilité de 75 % et une spécificité de
98,5 %
▪ pas de supériorité de l’un des deux types
de prélèvement
8. 1- La cytoponction ganglionnaire
▪ La cytoponction à l’aiguille fine 25G-27G
▪ Avantages : geste facile, peu douloureux,
lecture rapide : dans la journée
▪ Inconvénients : opérateur dépendant,
ne permet pas de donner les facteurs
pronostiques et prédictifs de réponse aux
traitements
9. 1- La cytoponction ganglionnaire :
le prélèvement est-il satisfaisant pour
évaluation?
▪ Richesse cellulaire suffisante : notion de
caractère contributif et représentatif d’un
prélèvement
▪ Technique en monocouche en milieu
liquide +++
▪ Présence de lymphocytes : cible atteinte
▪ 6 à 10% de non significatifs (NS)
10. 1- La cytoponction ganglionnaire
▪ Diagnostic facile quand il s’agit de la
métastase d’un carcinome infiltrant de grade
3
▪ Diagnostic plus difficile quand il s’agit d’un
carcinome lobulaire infiltrant, car cellules de
taille proche d’un lymphocytes. Mais petite
vacuole intra-cytoplasmique assez
caractéristique
▪ Les études immunohistochimiques sont
aléatoires : absence de pourcentage pour
RH, Her2, Ki67
11. 2- La biopsie ganglionnaire
▪ Biopsie 16G ou 14G
▪ Avantages :
- très reproductible
- permet de poser un diagnostic très précis
et de comparer l’aspect histologique à
celui de la biopsie mammaire
12. 2- La biopsie ganglionnaire
▪ Avantages (suite):
- permet d’évaluer les facteurs
histopronostiques et prédictifs de réponse
au traitement : RH, HER2
- Taille minimale de la métastase peut être
mesurée
▪ Inconvénients : geste plus difficile,
vaisseaux +++
13. 3- Masse ACR4c ou AC5 de moins de
3 cm
▪ Le radiologue commence par biopsier le
ganglion suspect puis la masse suspecte :
avantage = même aiguille
ou
▪ Biopsie de la masse et cytoponction du
ganglion
14. 3- Masse ACR4c ou AC5 de moins de
3 cm
▪ Il n’est pas nécessaire de disposer d’une
histologie ganglionnaire puisque les
facteurs pronostiques et prédictifs de
réponse au traitement sont donnés sur la
tumeur mammaire
15. 4- Masse ACR4c ou AC5 de plus de 3
cm : traitement néo-adjuvant
▪ Le radiologue a un rôle fondamental à
jouer car il peut anticiper la possibilité d’un
traitement néo-adjuvant
▪ Il est important de réaliser une biopsie sur
le ganglion le plus suspect, pour se
donner le plus de chance d’affirmer la
métastase et de la mesurer
16. 4- Masse ACR4c ou AC5 de plus de 3
cm : traitement néo-adjuvant
▪ Il est parfois nécessaire de réaliser des
études immunohistochimiques sur le
ganglion notamment HER2
▪ Conserve du matériel pour de futures
études en génomique ou protéomique sur
un matériel vierge de tout traitement
▪ Attention : si traitement préalable par
Taxanes, Her2 non fiable
17. 5- Adénopathie axillaire chez une
patiente aux ATCD de cancer
mammaire
▪ Indispensable de disposer d’une histologie
(biopsie ganglionnaire) pour affirmer le
diagnostic de métastase d’un cancer mammaire
▪ Pour évaluer les facteurs pronostiques et
prédictifs de réponse au traitement dont les
facteurs théranostiques
18. 5- Adénopathie axillaire chez une
patiente aux ATCD de cancer
mammaire
▪ Envisager un autre diagnostic :
- chez la patiente âgée : LLC, lymphome
folliculaire
- Métastase d’un autre K primitif
19. 6- Adénopathie axillaire sans tumeur
primitive
▪ Etude histologique indispensable
(biopsie)
- pour affirmer le diagnostic de métastase
d’un cancer mammaire,
- pour éliminer un autre diagnostic
▪ Pour évaluer les facteurs pronostiques et
prédictifs de réponse au traitement
20. TAKE HOME MESSAGES
▪ Absence de supériorité de l’un des deux
modes opératoires
▪ Histologie (biopsie) indispensable quand :
- Volumineuse tumeur (traitement néo-
adjuvant)
- Adénopathie axillaire chez une patiente
aux ATCD de K mammaire,
- Adénopathie axillaire sans primitif connu.