L’ADN de marque de Leroy Merlin repose sur trois piliers : - le conseil ; dans nos magasins, les commerciaux sont tous formés « maison » - l’accompagnement ; nous proposons des solutions pour répondre à tous les projets de A à Z - inspiration liée aux aspects de décoration ; cette activité s’est développée chez Leroy Merlin dans les années 80 Notre objectif : créer une marque à partir de l’enseigne Leroy Merlin était challenger de Castorama, en mauvaise posture (rachat par le groupe Mulliez). N’ayant à cette époque pas le droit de faire de la publicité, nous avons choisi le sponsoring ; nous avons ainsi lancé « du côté de chez vous » en nous adressant aux « habitants » qui ont des projets et en les faisant parler, devenant ainsi les pionniers du brand content. Nous avons acquis un taux de notoriété de 65%. 80% associent le jingle et la marque. Nos supports se sont diversifiés : - magazine papier offert aux détenteurs de la carte de fidélité ; ce magazine est lu par toute la famille - une page Facebook France autour de laquelle se sont fédérés 10 000 fans sans aucune publicité - des messages sur les Smartphones - un magazine en ligne - des guides sur des thématiques Nous avons bien sûr une convergence entre les supports papier et le digital et un maillage de plus en plus étroit ; nous privilégions le conseil à partir de projets « j’ai le projet de refaire ma salle de bains », la mise en scène avec placement de produits, le « do it yourself » avec des fiches pratiques. Les réseaux sociaux Au-delà de la page France, nos 120 magasins ont ouvert 110 pages pour parler de l’actualité de leur magasin. Et ce sont quelque 300 journalistes d’entreprise qui nourrissent ces pages. Je citerai l’exemple d’un magasin qui n’a pas encore ouvert ses portes et qui a pourtant déjà attiré sur sa page 3 000 fans. Au menu, des vidéos montrant des réalisations en cours de travaux, des idées de rangement, des démonstrations de produits. Ces réseaux sociaux s’organisent autour : - de passions, par exemple le jardinage, pour monter en notoriété sur ce thème précis et créer une vraie communauté - et de problématiques, par exemple « mon premier chez moi » (notre clientèle vieillit) ; nous associons un dessinateur, suivons un couple dans les phases de leur installation… Nous sommes avec les réseaux sociaux dans un ping pong de communication permanent dont nous tirons parti pour améliorer nos gammes. Nous avons créé un club de bricoleurs, un forum d’entraide pour partager problèmes et solutions, une boîte à idées géante pour collecter des informations.