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[GAL 2016] Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins laitiers 2007 - 2015

Institut de l'Elevage - Idele
8 Apr 2016
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[GAL 2016] Etat de l'endettement et de la trésorerie des élevages bovins laitiers 2007 - 2015

  1. ©Cniel–L.Gueneau,C.Helsly etFotolia-MatthiasBuehner GEB-Service économie de l’exploitation : Benoît RUBIN, Nicole BOSSIS & Christèle PINEAU - Avec la participation de CER France : Marc VARCHAVSKY et Martine POUPARD 1
  2. Evolutions structurelles… état des trésoreries… relations avec les partenaires 2 2007 à 2013 2013 à 2015 Début 2016 RICA & Réseaux d’élevage CER France de 10 départements Enquêtes auprès de créanciers (Coop, CUMA…)
  3. 3 Dénomination Critères « Peu endetté » Annuités/EBE< 40% & Dettes totales / Actifs < 40% « EndettéLMT » Annuités/EBE> 40% & Dettes totales / Actifs > 40% & Trésorerie nette positive Trésorerie négative « TNG – » Annuités/EBE> 40% & Dettes totales / Actifs > 40% & Trésorerie nette négative
  4. 4 Evolution 2007/2008 à 2012/2013 Litrage/UMO + 40 800 litres EBE avant MO/produit - 4,5 % Annuités et FFCT/UMO( X1.4) + 7 200 € Revenu disponible/UMO - 2 600 € Dettes CT et fournisseurs/UMO + 10 300 € Source RICA - Traitement GEB Institut de l’Elevage - En 2013 : 1,9 UMO – 72 ha - 405 000 litres de lait La part des exploitations avec une TNG négative est passée de 24% en 2007 à 34% en 2013 (14 400 exploitations)
  5. 157 231 394 468 572 387 Moyenne Trésorerie négative Passif du bilan en €/1000 litres Capitaux propres Emprunts LMT Dettes CT et fournisseurs 1 0861123 1123 De 2007 à 2013 : agrandissement des exploitations & mise en tension des trésoreries 5 Dimensions et résultats en 2013 Moyenne TNG<0 Main-d'œuvre (UMO) 1,9 1,9 Lait vendu 405 000 417 000 Produit brut total/UMO exploitant 163 300 € 157 900 € EBE avant MO/produit brut total 34% 30% Annuités et FF CT /EBE 49% 65% Disponible/UMO exploitant 26 600 € 15 400 € Source RICA - Traitement GEB Institut de l’Elevage -
  6. L’efficience et les annuités expliquent le montant des dettes CT & fournisseurs 6 Produit/ UMO exploitant EBE avant MO/Produit brut total Annuités + FFCT/UMO exploitant Annuités +FFCT /EBE Dettes CT & fournisseurs/ 1000 litres Bovins lait Plaine INOSYS 167 100 € 39% 23 600 € 45% 129 € Bovins lait Plaine Moyenne RICA 163 300 € 34% 25 400 € 49% 157 € Bovins lait Plaine Trésorerie négative RICA 157 900 € 30% 28 900 € 65% 231 €
  7. « Endettés à long et moyen terme » Ouest, 290 exploitations En 2015 : 2 UMO - 80 ha - 458 000 litres 7 Produits/UMO EBE avant MO/produits Annuités/EBE Disponible/UMOF Marge de sécurité (total) Source: CER France - TraitementGEB Institutde l’Elevage - Clôtures mars à juin – échantillon constant + 5 vaches + 7 ha + 43 000 litres de lait « Trésorerie négative » Ouest, 90 élevages laitiers En 2015 : 1,8 UMO - 75 ha - 414 000 litres 2013 2014 2015 124 662 131 620 128 646 30% 33% 30% 62% 55% 69% 11 619 16 186 9 754 -12 268 - 1 553 - 14 671 + 4 vaches + 1 ha + 39 000 litres de lait 2013 2014 2015 142 990 156 480 152 420 37 % 39 % 37 % 59 % 50 % 65 % 17 981 26 241 15 312 -9 398 +13 620 -716 Evolution 2013 à 2015
  8. « Endettés à long et moyen terme » 8 Source CER France - TraitementGEB Institut de l’Elevage - Clôtures mars à juin « Trésorerie négative » 2013 2014 2015 +3 506 € 150 525 € 136 793 € 13 792 € + 4 500 € 2013 2014 2015 56 700 € 61 200 € Court terme et fournisseurs Augmentation dettes CT Marge de sécurité sur 3 ans Investissements + augmentation cheptel (I) Emprunts réalisés (E) Reste à financer (I-E) 2013 2014 2015 - 28 492 € 111 350 € 110 816 € 534 € + 19 000 € 2013 2014 2015 100 300 € 119 150 €
  9. Confirmation de la nette augmentation des encours Nouveaux publics d’éleveurs en difficultés Beaucoup de fournisseur se retrouvent de fait « Banquiers à la place du banquier » Difficultés sociales (relations entre éleveurs/ ex CUMA) Pression psychologiques sur les éleveurs 9 Début 2016 : une part importante des exploitations fragilisées
  10. L’insuffisance d’EBE et d’efficience Liée aux produits • Les prix : effet majeur de la volatilité • Les aides : une diminution (en zone de plaine) et une dilution (volumes supplémentaires) • Des performances à optimiser (qualité du lait, valorisation des animaux, mortalité des animaux…) Liée aux charges • Augmentation des tarifs (IPAMPA…) • Des ruptures dans la conduite (alimentation, surfaces, …) • Des effets volumes sur des postes de charges « fixes »  Une nécessité : faire mieux avant de faire plus  Un seuil pertinent de 40 % pour EBE avant MO/produit 10
  11. Le montant des investissements : • D’une situation où les équipements et installations étaient en grande partie amortis (<0,50 €/l) à du neuf pour produire le lait supplémentaire (> 1,30 à 3 €/l) • Augmentation des tarifs des équipements • Nouveaux équipements (automatisation, robot,…) • Décalage investissement / EBE dégagé • Le piège de la recherche de l’optimisation fiscale & sociale  Rechercher et mettre en place des solutions plus économes (Investissement par litre), délégation de travaux…  Raisonner la pertinence de l’investissement (€ d’investissement / EBE et / temps gagné)  Utiliser d’autres solutions pour « gérer » la fiscalité 11
  12. Le financement des projets à adapter : • L’absence de financement bancaire des augmentations d’effectifs et des stocks • Les modulations de remboursements peu utilisées  Jouer sur la durée des emprunts, mais à double tranchant  Nouvelles modalités et sources de financement 12
  13. Des trésoreries négatives dès 2013 pour 34 % des élevages laitiers de plaine Pas de véritable amélioration de la situation lors des années favorables Une dégradation de la situation depuis 3 ans Des endettements très importants « portés » en grande partie par les fournisseurs Des difficultés sociales, relationnelles… 13
  14. 1- Améliorer l’efficience Charges / Produits, 2- Raisonner la rentabilité des investissements 3- Adapter les modalités de financement… 14
  15. ©Cniel–L.Gueneau,C.Helsly etFotolia-MatthiasBuehner 15
  16. ©Cniel–L.Gueneau,C.Helsly etFotolia-MatthiasBuehner 16
  17. 17 Source : CER France Vendée Martine POUPARD
  18. 18 Niveau conjoncturel Niveau structurel Stocks cultures 100% 0% Stocks fourrages 50% 50% Animaux cycle court hors volaille 50% 50% Avance aux cultures 50% 50% Stocks appros 80% 20% Jeunes bovins 50% 50% Porcs 50% 50% Volailles 100% 0%
  19. 19 Evolution 2007/2008 à 2012/2013 Description structurelle 2013 Main d'œuvre (dont salarié) 1.7 (0.1) SAU 67 Lait vendu 273 000 Litrage/UMO + 26 500 litres %EBE avant MO/PBT -3 pts Annuités et FFCT/UMO( X1.3) + 3 700 € Revenu disponible/UMO + 2 600 € Dettes CT et fournisseurs/UMO + 5 200 € Dimensions et résultats en 2013 Moyenne Trésorerie négative Main d'œuvre (dont salarié) 1.7 (0.1) 1.9 (0.2) Lait vendu 273 000 300 300 Produitbrut total/UMO exploitant 122 000 € 134 600 € EBE avant MO/produit brut total 36% 28% Annuités et FF CT /EBE 39% 68% Disponible/UMOexploitant 25 800 € 10 900 € 132 264 411 577 880 563 Moyenne Trésorerie négative Passif du bilan en €/1000 litres Dettes CT et fournisseurs Emprunts LMT Capitaux propres 1 4041 423 De 17% (en 2007) à 19%(en 2013) d’exploitation à TNG négative soit 2300 exploitations
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