L'enlèvement de l’Église est imminente. Les juifs et tous les chrétiens qui resteront auront le choix entre fuir, se cacher et faire allégeance à l'antichrist et son système.
Formation continue des équipiers et secouristes.
Novembre 2018
* L’hémorragie externe avec pansement imbibé de substance hémostatique
* Le malaise hypoglycémique du diabétique
* L’arrêt cardiaque chez l’adulte
* Le traumatisme du dos ou du cou
* Traumatisme du bassin
* Oxygénothérapie
les principales ordonnances en mycologieetparasitologie-131017142914-phpapp01...S/Abdessemed
L'objectif est de permettre à l'étudiant en médecine et au médecin généraliste de disposer des principales informations nécessaires au traitement des parasitoses et des mycoses les plus fréquentes...
L'intelligence artificielle et les nouvelles technologies sont entourées de fantasmes. Il s'agit d'IA faibles et elles ne sont pas destinées à remplacer le soignant mais à l'accompagner et le soutenir. Le principal frein n'est pas la technologie, ni même le budget mais la résistance dans l'esprit des soignants eux-mêmes.
Tous les mois, dans les PIMS (Pédagogie Interactive Médico-Soignante) des urgences Paris Saint Joseph ; on casse des idées reçues en médecine, on rappelle des éléments oubliés voire inconnus.
La science avant les habitudes.
Ce mois ci : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les IPP.
Formation du DU OMQ du Pr Casalino ; https://formationstest.univ-paris-diderot.fr/fr/offre-de-formation/diplome-d-universite-1/sciences-technologies-sante-STS/du-organisation-management-et-qualite-des-services-d-urgence-a-activitees-non-programmees-IGXS3HC3.html
Nous luttons quotidiennement contre les douleurs induites par les soins ; il est en cependant une qui est souvent négligée, c'est celle des soignants... Lorsqu'elles sont prises en charge, ils s'agit le plus souvent de mesures correctrices mais l'idéal serait de prévenir ces souffrances. Voici quelques voies de réflexion tirées de mon expérience.
Mise en place du constat de décès dans les urgences (et dans l'hôpital). Une dématérialisation qui présente de nombreux avantages ; facilite le travail des personnels et la charge des démarches pour les familles. Riche de l'expérience de ce système que j'avais déployé à Evreux, je le propose à Lariboisière.
Les chutes sont un motif fréquent de consultation aux urgences. Quel est l'implication de l'alcool das ces chutes?
Travail de thèse de Thomas Dumontier présenté au congrès Urgences 2019
L'évolution technologique est constante en médecine, quel est l'avenir de la médecine d'urgence, quels seront nous outils dans le futur? Table ronde SAMU Urgences de France à Urgences 2019
Un guide édité par le groupe Pasteur Mutualité à partir des travaux de l'Institut de Recherche Biomédical des Armées avec le soutien de la SFMU et de SAMU Urgences de France
Joignez-vous aux lauréates 2024 des Bourses d’application des connaissances pour étudiants du Centre de collaboration nationale en santé publique (CCNMO) afin de prendre directement connaissance de leurs travaux essentiels permettant de combler l’écart entre la recherche et la pratique. Ces étudiantes et ces nouvelles diplômées dirigent des stratégies d’application des connaissances novatrices. Cette séance souligne leur excellence scolaire et met de l’avant des stratégies uniques et transférables pour s’attaquer aux priorités actuelles en matière de santé publique.
Hannah Bayne, Université de l’Alberta – Supporting tomorrow’s stewards: A knowledge mobilization project for climate-health literacy in Alberta elementary schools [Soutenir les intendants et intendantes de demain : un projet de mobilisation des connaissances en faveur de la littératie climat-santé dans les écoles primaires de l’Alberta]
Miranda Field, Université de Regina – Decolonized theory of place [La théorie du lieu décolonisée]
Jordan Chin, Université McMaster – The art of creation: An arts-based knowledge translation method to promote and advocate for a healthy start to life [L’art de la création : une méthode d’application des connaissances fondée sur les arts pour promouvoir et défendre un bon départ en santé]
2. 2
1er gestes
Refroidir :
1. Dans les 30 minutes,
2. Eau entre 5 et 30°C pendant au moins 5 minutes,
3. Et/ou Hydrogels,
Attention au risque d’hypothermie,
Ne pas décoller les vêtements adhérents en pré-
hospitalier.
3. 3
Estimation de la surface
Age = 0-1 an 1-4 ans 5-9 ans 10-15 ans adulte
Tête 19% 17% 13% 10% 7%
Cou 2% 2% 2% 2% 2%
Tronc. ant. 13% 13% 13% 13% 13%
Tronc. post. 13% 13% 13% 13% 13%
Fesse (chaque) 2,5% 2,5% 2,5% 2,5% 2,5%
Org. Gen. Ext. 1% 1% 1% 1% 1%
Bras (chaque) 4% 4% 4% 4% 4%
Avant - bras (chaque) 3% 3% 3% 3% 3%
Main (chaque) 2,5% 2,5% 2,5% 2,5% 2,5%
Cuisse (chaque) 5,5% 6,5% 8,5% 8,5% 9,5%
Jambe (chaque) 5% 5% 5,5% 6% 7%
Pied (chaque) 3,5% 3,5% 3,5% 3,5% 3,5%
Localisation enfant adulte
5. 5
Critères de gravité
>10% de la surface corporelle ou 2éme degré avec
existence d'un ou plusieurs des paramètres suivants :
âge <3 ans ou >60 ans
pathologie grave préexistante
localisation = face, mains, cou, périnée
Brûlure circulaire
toute brûlure profonde
brûlure électrique ou chimique
brûlure lors d'explosion, d'AVP ou d'incendie en milieu clos
soins à domicile impossibles
suspicion de sévices ou de toxicomanie
6. 6
Critères d’hospitalisation à la
phase aigue
Adultes :
Surface brûlée > 20%
Surface brûlée >10% AVEC brûlures profondes (2e degré profond ou 3e degré)
Surface brûlée < 10% ET critères de gravité :
1. Atteinte d’une zone à risque fonctionnel :
1) Mains
2) Pieds
3) Face
4) Périnée
5) Plis de flexion
2. Signes de gravité
1) Inhalation de fumées (suspectée ou avérée)
2) Lésions circulaires
3. Pathologie(s) associée(s) – liste non exhaustive
1) Polytraumatisme
2) Insuffisance respiratoire chronique
3) Cardiopathie / coronaropathie (sévère et /ou instable)
4) Diabète
4. Difficultés à mettre en œuvre un traitement ambulatoire :
1) Hyperalgésie (nécessité de recourir aux antalgiques de palier 3)
2) Conditions de vie défavorables (SDF, manque d'hygiène)
3) Impossibilité à se rendre à la consultation (domicile éloigné …)
5. Mécanisme lésionnel :
1) Brûlures électriques (électrocution)
2) Brûlures chimiques par acide fluorhydrique ou phosphorique
6. Age > 70 ans
Enfants
Enfant de moins de 5 ans si Surface brûlée > 5 % et/ou brûlures profondes,
Enfant de plus de 5 ans si Surface brûlée ≥ 10 %,
Enfant de plus de 5 ans si Surface brûlée < 10 % et mêmes critères de gravité que pour l'adulte.
9. 9
Remplissage
Absence sur consensus :
1. Des produits,
2. Des volumes,
De multiples formules de remplissage :
1. Parkland : 4 mL/kg/%SCB dont 50% en 8h,
2. Percy : 2 mL/kg/%SCB jusqu’à H8 puis 1 mL/kg/%SCB (dont
50% d’albumine si SCB >30%),
3. Carvajal : 5000 mL/m² de SCB + 2000 mL/m² de SCT dont 50%
dans les 8h,
Adapter pour une diurèse de 0,5 à 1 mL/kg.
10. 10
Traitement en SAUV
Poursuite de la réanimation pré hospitalière,
Remplissage, ventilation, analgésie
Incisions de décharge : 3° degré circulaire des
membres, du cou et tronc ; avant la 6ème heure
Pansements ; désinfection + Sulfadiazine argentique
(SSD)
Pas d’ATB systémique et systématique
12. 12
Risque fonctionnel
Critère de gravité souvent
omis,
Mains, articulations,
Risque de rétractation
important,
Avis brûlologue
systématique,
Intérêt de la
télémédecine.
17. 17
Prise en charge
Antalgie efficace,
Excision des phlyctènes,
Réalisation des pansements :
1. Désinfection par solution incolore sans alcool à température
neutre,
2. Revoir tous les 24-48 heures.
18. 18
Pansements
Brûlure du 1er degré (rougeur cutanée sans phlyctène)
1. pansement catégorie A (pommade ou crème non antiseptique).
Brûlure du 2ème degré (présence de phlyctènes, exposition, après
excision des phlyctènes, du derme superficiel ou profond) :
1. Brûlures superficielles et, à priori, propres :
Catégorie C (interface)
Catégorie B (membranes sans antibactérien avec surveillance étroite)
Catégorie D (D1 ou D2 : pommades ou pansements + antibactériens) si doute
sur l'hygiène, zones très algiques, (faces palmaires des mains ou plantaires des
pieds), ou si brûlures étendues.
JAMAIS de pansement de catégorie A (risques d'infection).
2. Brûlures profondes ou brûlures superficielles à priori contaminées ou infectées :
TOUJOURS catégorie D
brûlures du 3ème degré justifient toujours d'un avis spécialisé en
prise en charge des brûlés pour traitement chirurgical.
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Produits utilisables
Catégorie A : pommades ou crèmes sans antibactérien
Calmer et de "favoriser" la cicatrisation (ex : Biafine, pommades à la vitamine A…..),
Catégorie B : pansements membranes sans antibactérien (associés ou non à des moyens de
contention)
Couvrent la brûlure, la protègent, absorbent éventuellement les exsudats et maintiennent un
milieu humide, favorable à la cicatrisation (hydrocolloïdes, hydrocellulaires, membranes plus
ou moins perméables, Alginates etc..),
Catégorie C : interfaces sans antibactérien
Ils doivent être associés à un pansement secondaire absorbant (compresses) et à des moyens
de contention,
Evitent la macération et drainent les exsudats (ex : tulles vaselinés, avec ou sans additifs, tulles
siliconés, tulles avec hydrocolloïdes),
Catégorie D : pansements avec produits antibactériens
Action préventive et, éventuellement, curative sur l'infection des brûlures,
1. Catégorie D1 : Crèmes ou pommades (Flammazine , Ialuset + , crème à la Bétadine…),
2. Catégorie D2 : Pansements imprégnés d'antiseptiques (Urgotulle SAg , Ialuset + compresses, Acticoat, Aquacel
Ag…),
NB : le tulle bétadiné et l'Antibiotulle ne doivent pas être classés dans la catégorie D car
insuffisamment imprégnés et donc, peu ou pas efficaces. Le Corticotulle possède une action
anti-inflammatoire puissante et ne doit être utilisé que pour cette indication (fin de
cicatrisation d'une lésion hypertrophique et/ou inflammatoire).
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Risque d’infection
Pas de valeur prédictive d’infection :
Critères de SIRS (syndrome inflammatoire à réponse
systémique) au moins 2 critères présents :
1. T°C > 38,5°C ou < 36°C
2. FC > 90/mn
3. FR > 20/mn ou capnie < 25 mmHg
4. Leucocytes > 12 G ou < 4 G ou > 10 % de formes immatures.
Toute Brûlure > 20 % de la SCT et/ou toute brûlure
avec lésion d’inhalation de fumée est susceptible
de présenter les critères de SIRS en dehors de tout
processus infectieux.
21. 21
Risque d’infection
Valeurs prédictives d’infection :
SIRS d’apparition, d’évolution ou avec associations non
justifiées par la brûlure
1. Apparition des critères A chez un patient dont les lésions sont < 15 ou
20 % de la SCT et n’ayant pas de lésions d’inhalation de fumées,
2. Présence d’au moins 2 des 4 critères ci-dessous chez un patient
porteur d’une brûlure > 20 % de la SCT et/ou de lésions d’inhalation de
fumée :
1) T°C > 39, 5°C ou < 35,5°C,
2) 0 % FC basale,
3) 50 % FR basale,
4) ou 100 % du nombre de leucocytes,
3. Défaillance hémodynamique nécessitant l’instauration ou
l’augmentation des posologies d’un traitement par les catécholamines.
22. 22
Risque d’infection
Infection bactérienne
1. Signes locaux positifs :
Présence d’une réaction inflammatoire locale ou loco-régionale
et/ou
Une évolution locale défavorable et inattendue
1. Au niveau des brûlures
2. Présence de pus
3. Détersion et séparation rapides
4. Apparition de tâches noirâtres (nécrose ou hémorragie)
5. Conversion inexpliquée d’une lésion superficielle en profonde (> 48e heure)
2. Prélèvements bactériologiques cutanés
Ils sont destinés à connaître le(s) germe(s) en cause
Le plus souvent un simple écouvillonnage suffit
La biopsie n’est jamais systématique, dans les cas difficiles une biopsie peut être réalisée ; on peut
alors faire :
Un examen microbiologique
Un examen anatomopathologique extemporané après congélation permettant d’apprécier la notion
d’invasivité
L’infection cutanée accompagnée de signes généraux est une infection systémique d’origine cutanée.
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Règles d’or
Toute brûlure comportant un signe de gravite doit être
adressée au brulologue (HIA Percy pour l’adulte et
CHU Trousseau pour l’enfant).
Toute brûlure du 2ème ou du 3ème degré doit être
médicalement surveillée à la recherche de signes
d'infection.
Toute brulure qui, après 10 jours d‘évolution, ne
présente pas de signes patents de cicatrisation
doit être évaluée par un brulologue.