CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
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L’HEMANGIOME PAROTIDIEN: A PROPOS D’UN CAS
Sellami M, Maalej F, Chaabouni H, Ben Amira M, , Hammami B, Charfeddine I, Achour I, Ghorbel A
Service d’ORL et de chirurgie cervicofaciale, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie
Introduction: Observation:
• L’hémangiome de la parotide: tumeur salivaire
la plus fréquente chez l’enfant.
• Les explorations radiologiques : en l’absence
de localisation cutanée associée.
• Traitement est difficile ( croissance tumorale
rapide, résistance thérapeutique et rapport
avec le nerf facial).
• Nous présentons un cas d’hémangiome
parotidien du nourrisson traité par béta-
bloquant,
• Notre objectif a été de préciser les modalités
diagnostiques, thérapeutiques, et évolutives
de cette tumeur.
•Nourrisson de sexe féminin âgé de 40 jours
•Motif: tuméfaction de la région parotidienne depuis la naissance augmentant progressivement de taille,
sans fièvre.
•Examen: tuméfaction de la région parotidienne droite, indolore, molle, non battante, fixée au plan
profond, bien limitée mesurant 4*4cm. La peau en regard saine. Sans thrill vasculaire ni adénopathie
cervicales associées.
•Echographie doppler cervicale: formation tissulaire bien limitée d’échostructure homogène, hyper
vascularisée.
•IRM : tuméfaction hyper vascularisée développée au dépend de la glande parotide droite mesurant 5×4
×4,6 cm, en isosignal T1, hypersignal T2 prenant intensément le Gadolinium.
Cette lésion s’étendait à l’espace para pharyngé et la fosse infra temporale et présentait un contact intime
l’axe vasculaire jugulo carotidien et le conduit auditif externe.
• Traitement: propranolol (2mg/kg/j) en deux prises par jour, pendant une année
•Evolution: amélioration progressive des signes de compression locale et diminution de la taille de la lésion
(recul de 2 ans)
Malgré la possibilité d’une régression spontanée, la croissance rapide de l’hémangiomes peut être en cause de graves complications.
Le propranolol est un traitement efficace et bien toléré.
La chirurgie est à éviter devant le risque d’atteinte du nerf facial.
Discussion:
Conclusion:
Fig1: tuméfaction parotidienne
droite
• L’Hémangiome infantile est une croissance bénigne des cellules endothéliales
• Son incidence est d'environ 4% avec des facteurs de risque incluant le sexe féminin, le faible poids à la naissance (23% des prématurés) et la race caucasienne.
• La majorité des hémangiomes sont cutanés et se trouvent le plus souvent au niveau de la tête et cou, plus rarement des localisations plus profondes (larynx,
parotide...)
• Les hémangiomes représentent un très faible pourcentage (0,4 à 0,6%) des tumeurs de la glande parotide, même si elles sont les tumeurs parotidiennes les
plus communes dans les âges pédiatriques.
• Découverte dans les premières semaines de vie et sont la plupart du temps asymptomatiques.
Diagnostic positif: données de l’anamnèse et l’examen physique.
• En l’absence d’un hémangiome cutané sous-jacent, l’imagerie devient nécessaire pour établir le diagnostic.
• L’échographie cervicale est l’examen de 1ère intention devant une tuméfaction parotidienne, le mode doppler/couleur permet un diagnostic fiable dans la
majorité des cas évitant le recours à d’autres explorations.
L’IRM permet de confirmer le diagnostic et de réaliser un bilan d’extension : préciser l’infiltration des tissus et le rapport avec les organes de voisinage.
• Diagnostic différentiel : parotidite aigue, malformation veineuse ou lymphatique, autres tumeurs bénignes ou malignes de la parotide
• Complications : croissance, compression du nerf facial, ulcération, saignement, infection, nécroses cutanées, séquelles esthétiques et insuffisance cardiaque
par vol vasculaire.
• Traitement :
• Le propranolol est considéré actuellement comme le traitement de première intention des hémangiomes (effet vasoconstricteur, anti-angiogénique et
apoptotique).
• La corticothérapie ou l’intérféron sont peu efficaces et s’associent à plus d’effets secondaires.
• Le traitement chirurgical reste envisageable en dernier recours (non réponse au traitement médical ou compression des voies aériennes)
• Evolution: Le propranolol est un traitement efficace permettant une régression significative voire totale de l’hémangiome à partir de 2 mois de traitement
• Le risque de récidive a l’arrêt du traitement est rare.
Fig2: IRM cervicale,
séquence T1
Fig3: IRM cervicale, séquence T1
injectée
Fig4: IRM cervicale, séquence
T2