2. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 2
*A *B
Clinique
Homme de 68 ans.
Hématurie macroscopique et fièvre oscillante.
Découverte échographique d’une masse rénale droite
d’échostructure mixte dépourvue de vaisseaux en doppler couleur.
Les résultats du scanner font classer la lésion dans la catégorie III de
la classification de Bosniak (masse kystique indéterminée).
L’hypothèse diagnostique d’un kyste remanié hémorragique est
envisagée et conduit à réaliser une IRM.
Quel est votre diagnostic ?
A. Carcinome à cellules rénales massivement nécrosé.
B. Kyste hémorragique.
C. Kyste infecté.
D. Pyélonéphrite xanthogranulomateuse focale.
*C
*D
*E
Légende
Scanner rénal sans (A) et après injection de produit de contraste (B). IRM rénale (C,
D, E) : coupes pondérées en T1 (C) et T2 (D) et séquences pondérées en T1 avec satu-ration
du signal de la graisse et injection de gadolinium (E).
2
3. Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
Cas 3
Clinique
*A *B
*C *D
*E *F
Homme de 35 ans.
Découverte à l’occasion de lombalgies gauches, sans signe urolo-gique,
d’une volumineuse masse rénale d’échostructure solide
hétérogène, dépourvue de vaisseaux en doppler couleur. Le scanner
conclut à une masse kystique à contenu épais de type III, suspecte,
évoquant en première hypothèse un cancer massivement nécrosé
malgré le jeune âge du patient.
Légende
Scanner sans (A) et avec (B) injection de contraste. Échographie, coupe longitudinale
du rein gauche centrée sur la lésion (C). IRM, coupes frontales pondérées en T2 (D, E)
et en T1 après injection de gadolinium (F).
Quel est votre diagnostic ?
A. Carcinome à cellules rénales massivement nécrosé.
B. Kyste hémorragique.
C. Hématome sous-capsulaire chronique.
D. Kyste hydatique.
3
4. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 4
Clinique
*A *B
*C *D
*E *F
Femme de 44 ans.
Exploration d’une insuffisance rénale aiguë dans les suites
d’un accouchement compliqué de toxémie gravidique (pré-éclampsie).
Légende
Coupes transverses pondérées en T2 (A, B) et séquences dynamiques en pondération T1
avant (C) et après (D, E, F) injection de gadolinium.
Quel est votre diagnostic ?
A. Nécrose corticale.
B. Thrombose primitive des veines rénales.
C. Nécrose tubulaire aiguë.
D. Pyélonéphrite aiguë bilatérale.
4
5. Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
Cas 5
Clinique
*A *B
*C *D
*E *F
Homme de 73 ans.
Adénocarcinome prostatique palpable au toucher rectal (prostate
specific antigen [PSA] 16 ng ; prostate de 62 g). Trois sextants positifs
à la biopsie (portion moyenne droite et bases). Gleason 7 (4 + 3).
Bilan d’extension local en IRM 3 semaines après la biopsie. Un
scanner abdominopelvien réalisé dans l’intervalle ne montrait pas
de ganglion anormal.
Légende
IRM avec antenne endorectale. Coupe transverse pondérée en T1 passant par la partie
moyenne de la prostate (A). Coupes transverses en T2 étagées de la partie moyenne
jusqu’au confluent vésiculodéférentiel (B, C, D). Coupes frontales pondérées en T2 pas-sant
par le confluent vésiculodéférentiel (E, F).
Quel est votre diagnostic ?
A. Cancer T2b (TNM [tumors, nodes, metastasis] ; visible
et intraprostatique, un lobe).
B. Cancer T2c (TNM ; visible et intraprostatique, deux lobes).
C. Cancer T3c (TNM ; envahissement des vésicules séminales).
D. Cancer T3b (TNM ; franchissement capsulaire bilatéral).
5
6. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 6
Clinique
*A *B
Femme de 35 ans sans antécédent gynécologique.
Douleurs pelviennes latéralisées à droite. Masse latéro-utérine droite
à l’examen clinique. L’échographie pelvienne met en évidence deux
kystes ovariens bilatéraux d’échostructure mixte à gauche, où il existe
une composante solide vascularisée (doppler couleur), et à contenu
finement échogène sédimenté avec image de niveau du côté droit.
Quel est votre diagnostic ?
A. Endométriomes ovariens bilatéraux.
B. Kyste lutéinique ovarien droit et fibrome sous-séreux pédiculé
à gauche.
C. Kyste lutéinique hémorragique ovarien droit et kyste dermoïde
ovarien gauche.
D. Kystes dermoïdes bilatéraux.
*C
*D
*E
Légende
IRM pelvienne : coupes transverses pondérées en T1 (A, B) et frontale pondérée en T2
(C). Séquences obtenues dans un plan transverse (D) et frontal (E) en pondération T1
avec saturation du signal de la graisse et injection de gadolinium.
6
7. Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
Cas 7
Clinique
*A *B
*C *D
*E *F
Métrorragies postménopausiques chez une femme de 61 ans.
Légende
IRM pelvienne : coupes transverse pondérée en T1 (A) et sagittale pondérée en T2 (B).
Séquences dynamiques dans un plan sagittal (pondération T1) avant (C) et après (D,
E, F) injection de gadolinium.
Quel est votre diagnostic ?
A. Adénomiose diffuse et fibrome sous-muqueux.
B. Carcinome de l’endomètre stade IC de la classification de la
Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO).
C. Atrophie kystique de l’endomètre.
D. Polype de l’endomètre.
7
8. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 8
Clinique
*A *B
*C *D
*E
Femme de 46 ans.
Antécédent de chirurgie pour endométriose pelvienne 10 ans
auparavant et exérèse de myomes utérins. Douleurs pelviennes
basses mal contrôlées par un traitement antalgique simple. IRM
réalisée 12 jours après la date des dernières règles.
Légende
Coupes sagittales (A, B) et transverse (C) pondérées en T2. Coupes pondérées en T1
sans (D) et avec (E) saturation du signal de la graisse.
Quel est votre diagnostic ?
A. Adénomiose diffuse sur utérus fibromyomateux.
B. Utérus polyfibromateux avec nécrobiose d’un fibrome cervico-isthmique
antérieur.
C. Endométriose pariétale sur cicatrice de laparotomie et utérus
polyfibromateux.
D. Adénocarcinome du reliquat ouraquien et utérus
polyfibromateux.
8
9. Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
Cas 9
Clinique
*A *B
*C *D
*E *F
Femme de 25 ans.
Dysménorrhée dans un tableau d’hyperandrogénie avec
hypertestostéronémie.
Prélèvements veineux en faveur d’une origine ovarienne.
Échographie peu contributive (mauvaise visibilité de l’ovaire droit
en situation abdominale). IRM pelvienne réalisée en deuxième partie
de cycle.
Légende
Coupe transverse pondérée en T1 (A). Coupes transverses (B, C) et frontales (D, E, F)
pondérées en T2.
Quel est votre diagnostic ?
A. Ovaires polykystiques.
B. Tumeur sécrétante de la granulosa associée à une hyperplasie
de l’endomètre.
C. Ovaires multikystiques de type multifolliculaire.
D. Fibrothécome bilatéral.
9
10. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 10
Clinique
*A *B
*C *D
Femme de 38 ans sans antécédent urogynécologique.
Douleurs pelviennes, dysménorrhée (ménorragies) et troubles
mictionnels avec pollakiurie. Palpation d’une volumineuse masse
pelvienne latéro-utérine droite.
Quel est votre diagnostic ?
A. Fibrome ovarien droit.
B. Tératome immature malin de l’ovaire droit.
C. Actinomycose pelvienne.
D. Fibrome utérin sous-séreux.
*E
Légende
IRM pelvienne. Coupes transverses pondérées en T1 (A) et T2 (B, C, D). Coupe pon-dérée
en T2 dans un plan frontal (E).
10
11. Cas 1
¦ Réponse [6, 13]
D. Hypertrophie compensatrice focale pseudotumorale.
Masse rénale corticale (A, flèche) déformant la valve antérieure d’un
rein gauche de petite taille au parenchyme aminci et
dysharmonieux. Les caractéristiques de signal de la masse sont
similaires à celles du parenchyme voisin avant (A, B, C) et après
injection de contraste (D, E) et quelle que soit la séquence d’imagerie
utilisée en IRM (pondérations T1 et T2). Le signe diagnostique
décisif est ici le rehaussement de signal après contraste, homogène
et identique à celui du néphrogramme sur les coupes tardives (E).
La masse traduit l’hypertrophie d’un lobe rénal constitué de
parenchyme sain et fonctionnel. Cette dysmorphie acquise
paracicatricielle s’observe essentiellement sur des reins de
néphropathie interstitielle d’origine ascendante (pyélonéphrite
chronique, néphropathie de reflux). Contrairement aux dysmorphies
du parenchyme rénal dues à des anomalies de la fusion entre deux
rénicules (hypertrophie d’une colonne de Bertin, lobe accessoire)
formant une pseudotumeur à développement sinusal, l’hypertrophie
compensatrice déforme les contours du rein. Dans les deux cas,
néanmoins, le diagnostic repose sur les mêmes caractéristiques de
signal, sur une imagerie utilisant un produit de contraste excrété
par le rein.
*A
*B
*C *D
*E
Légende
Scanner rénal sans injection de produit de contraste (A). IRM rénale (B, C, D, E) : cou-pes
pondérées en T1 (B) et T2 (C) centrées sur le rein gauche et séquences dynamiques
avec injection de gadolinium (D, E).
Autoévaluation : Réponses
Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
11
12. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 2
*A *B
¦ Réponse [1, 14, 16, 17]
A. Carcinome à cellules rénales massivement nécrosé.
Les résultats du scanner sont insuffisants pour établir le diagnostic
de carcinome kystique (catégorie IV de la classification de Bosniak).
Les coupes réalisées après injection de contraste montrent une paroi
épaisse sans caractère franchement suspect (absence de nodule
mural ou de végétations). Il existe une composante hémorragique
au sein de la lésion, mais son contenu hétérogène et l’absence de
modification du périrein en regard (périnéphrite) sont des
arguments contre l’hypothèse d’un kyste remanié (hémorragique ou
infecté). En outre, un passage précoce après contraste, comme ici, ne
permet pas à lui seul d’écarter la présence d’un contingent tumoral
solide de rehaussement tardif. L’IRM fournit ici les arguments
décisifs pour le diagnostic d’une masse kystique de type IV
maligne : le contenu très hétérogène de la masse en T2 (D) ; la prise
de contraste d’une composante charnue irrégulière en périphérie (E,
flèche courbe) bien démontrée sur les coupes réalisées avec
saturation du signal de la graisse. Volumineux carcinome
tubulopapillaire massivement nécrosé à l’histologie après
néphrectomie élargie droite. Une deuxième localisation
infracentimétrique sous-capsulaire était également présente dans le
pôle inférieur du même rein.
*C
*D
*E
Légende
Scanner rénal sans (A) et après injection de produit de contraste (B). IRM rénale (C,
D, E) : coupes pondérées en T1 (C) et T2 (D) et séquences pondérées en T1 avec satu-ration
du signal de la graisse et injection de gadolinium (E).
12
13. Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
Cas 3
*A *B
*C *D
*E *F
Légende
Scanner sans (A) et avec (B) injection de contraste. Échographie, coupe longitudinale
du rein gauche centrée sur la lésion (C). IRM, coupes frontales pondérées en T2 (D, E)
et en T1 après injection de gadolinium (F).
¦ Réponse [15, 18]
D. Kyste hydatique.
Il s’agit d’un kyste hydatique de type IV, ancien et remanié, dont
la présentation habituelle est celle d’une masse pseudotumorale à
contenu solide ou mixte, avasculaire, limitée par une paroi
régulière. Ce stade succède aux stades de kystes à contenu
hydrique homogène (I), contenant une membrane flottante (II) ou
multicloisonné (III). Les deux signes très caractéristiques et
permettant d’orienter le diagnostic sont : la présence de vésicules-filles
(B, E flèches droites) au sein du contenu dense de la masse
(vésicule-mère), ici visibles sur toutes les méthodes d’imagerie ;
l’organisation particulière du contenu solide du kyste, d’aspect
feuilleté ou spiralé, traduisant la présence de membranes épaisses
endokystiques mieux démontrées sur l’IRM en pondération T2 (D,
E, flèches courbes). Devant ces constatations, une sérologie
négative (fréquente à ce stade non compliqué) et l’absence
d’hydaturie (témoin d’épisode de fissuration) ne font pas remettre
en question le diagnostic qui doit conduire à une exérèse
chirurgicale techniquement adaptée.
13
14. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 4
*A *B
*C *D
*E *F
Légende
Coupes transverses pondérées en T2 (A, B) et séquences dynamiques en pondération T1
avant (C) et après (D, E, F) injection de gadolinium.
¦ Réponse [8, 9]
A. Nécrose corticale.
La séquence dynamique établit un diagnostic de certitude en
montrant un défaut de rehaussement bilatéral du cortex rénal
superficiel (F, flèches courbes). La perméabilité des veines rénales
est également vérifiée (F, flèches droites). Le mécanisme de la
nécrose est une ischémie corticale prolongée épargnant la
médullaire, le cortex corticis sous-capsulaire et une épaisseur
variable de cortex profond. Les lésions sont diffuses, massives ou en
multiples petits foyers (de type patchy), toujours bilatérales.
14
15. Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
Cas 5
*A *B
*C *D
*E *F
Légende
IRM avec antenne endorectale. Coupe transverse pondérée en T1 passant par la partie
moyenne de la prostate (A). Coupes transverses en T2 étagées de la partie moyenne
jusqu’au confluent vésiculodéférentiel (B, C, D). Coupes frontales pondérées en T2 pas-sant
par le confluent vésiculodéférentiel (E, F).
¦ Réponse [2, 4]
C. Cancer T3c (TNM ; envahissement des vésicules séminales).
La coupe pondérée en T1 permet d’identifier une séquelle
hémorragique de la biopsie du côté gauche (A, flèche courbe). On
peut également vérifier l’intégrité du signal de la graisse
périprostatique. L’imagerie pondérée en T2 permet d’identifier
l’hyposignal tumoral bilatéral plus étendu à droite au sein de la zone
périphérique. L’absence de bombement irrégulier et la présence du
liseré capsulaire, respecté des deux côtés, permet d’écarter un
envahissement capsulaire macroscopique. L’envahissement des
vésicules séminales se traduit par un hyposignal englobant la racine
des deux vésicules et les ampoules déférentielles (D) et la disparition
du confluent vésiculodéférentiel normal dans le plan frontal (E,
flèches). Le mode d’extension aux vésicules se fait ici par
propagation du cancer le long des canaux éjaculateurs et du
confluent vésiculodéférentiel (90 % des cas).
15
16. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 6
*A *B
¦ Réponse [3]
D. Kystes dermoïdes bilatéraux.
Masses ovariennes dont les caractéristiques de signal (signal intense
en T1 et T2) traduisent typiquement la présence d’un contenu
graisseux nettement prédominant et liquide du côté droit (niveau
horizontal) (A, flèche). La séquence avec saturation du signal de la
graisse joue un rôle diagnostique essentiel en montrant l’extinction
du signal de la graisse dans les deux lésions (D, E). Le kyste gauche
contient également une composante solide vascularisée bien visible
sur ces coupes après contraste (protubérance de Rokitansky).
Appartenant au groupe des tératomes matures, ces tumeurs
germinales habituellement d’origine pluritissulaires (ecto-, endo-et/
ou mésodermique) représentent 20 % des tumeurs ovariennes et
sont bilatérales, comme ici, dans 12 % des cas.
*C
*D
*E
Légende
IRM pelvienne : coupes transverses pondérées en T1 (A, B) et frontale pondérée en T2
(C). Séquences obtenue dans un plan transverse (D) et frontal (E) en pondération T1
avec saturation du signal de la graisse et injection de gadolinium.
16
17. Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
Cas 7
*A *B
*C *D
*E *F
Légende
IRM pelvienne : coupes transverse pondérée en T1 (A) et sagittale pondérée en T2 (B).
Séquences dynamiques dans un plan sagittal (pondération T1) avant (C) et après (D,
E, F) injection de gadolinium.
¦ Réponse [10, 20]
B. Carcinome de l’endomètre stade IC (classification FIGO).
La tumeur se traduit en T2 (B, flèches) par un hypersignal modéré,
intermédiaire (inférieur à l’endomètre et supérieur au myomètre),
modifiant l’architecture interne de l’utérus qui est ici le siège d’une
atrophie de l’endomètre (mince liseré en hypersignal central). Le
rehaussement du myomètre après gadolinium (D, E, F) délimite la
tumeur centrale en hyposignal et aux limites irrégulières (F, flèches),
infiltrant ici un peu plus de 50 % de l’épaisseur du myomètre (stade
IC dans la classification FIGO). La tumeur respecte la muqueuse
cervicale (IIA et B) et ne franchit pas la séreuse (IIIA). Les stades
plus avancés s’accompagnent d’une extension de voisinage (vagin
IIIB, chaînes ganglionnaires IIIC, vessie ou rectum IVA) ou à distance
(métastases IVB).
17
18. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 8
*A *B
*C *D
¦ Réponse [5, 12]
C. Endométriose pariétale sur cicatrice de laparotomie et utérus
polyfibromateux.
Le nodule endométriosique pariétal se traduit par un épaississement
pariétal localisé, médian, regroupant plusieurs logettes arrondies
infracentimétiques au contenu hémorragique (hypersignal sur toutes
les séquences, y compris après saturation de la graisse) (E, flèches).
Cette localisation exceptionnelle est secondaire à l’intervention qui
favorise la greffe d’implants à distance, en particulier sur le trajet de
la cicatrice comme ici. Il existe également un gros utérus
polyfibromateux dont le myomètre est « criblé » de myomes
essentiellement interstitiels, se traduisant par des nodules en
hyposignal franc en T2 (B, C). Notez la présence d’un myome
remanié (nécrobiose kystique) de la région cervico-isthmique
antérieure en hypersignal T2 (B, flèches).
*E
Légende
Coupes sagittales (A, B) et transverse (C) pondérées en T2. Coupes pondérées en T1
sans (D) et avec (E) saturation du signal de la graisse.
18
19. Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
Cas 9
*A *B
*C *D
*E *F
Légende
Coupe transverse pondérée en T1 (A). Coupes transverses (B, C) et frontales (D, E, F)
pondérées en T2.
¦ Réponse [7, 11]
A. Ovaires polykystiques.
Dans sa forme typique, le syndrome des ovaires polykystiques
associe, dans un tableau clinique d’hyperpilosité avec troubles
menstruels chez une jeune femme : une augmentation de taille des
ovaires, une hypertrophie du stroma ovarien central en hyposignal
(C, flèche courbe) et la présence de nombreux (> 10) microkystes
(< 10 mm) réalisant une couronne périphérique en hypersignal en
pondération T2. Les anomalies sont bilatérales et plus ou moins
symétriques. La capsule ovarienne, souvent épaissie, peu former une
image de halo périphérique hypo-intense limitant la couronne de
kystes en dehors (C, flèche droite). Sur cet examen, on constate
également une hypertrophie endométriale (12 mm) sans caractère
pathologique, en rapport avec la période d’exploration (phase
prémenstruelle) au cours de la deuxième partie du cycle.
19
20. 34-870-A-15 Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire Radiodiagnostic
Cas 10
*A *B
*C *D
¦ Réponse [19, 21]
D. Fibrome utérin sous-séreux.
L’examen permet de clairement individualiser deux ovaires
normaux (E, flèches). La volumineuse masse pelvienne extra-ovarienne
est bien limitée (sans caractère infiltrant) et bosselée, de
signal hétérogène en T2, où alternent des plages en isosignal par
rapport au myomètre normal et des zones plus nodulaires en
hyposignal franc. Quelques rares plages en hypersignal témoignent
de remaniements d’origine vasculaire qui restent très modestes. Une
zone de raccordement au myomètre est identifiable au niveau de
face postérieure de l’utérus (A, C). Il s’agit donc d’un volumineux
fibrome sous-séreux à développement postérieur responsable de la
symptomatologie chez cette patiente.
*E
Légende
IRM pelvienne. Coupes transverses pondérées en T1 (A) et T2 (B, C, D). Coupe pon-dérée
en T2 dans un plan frontal (E).
20
21. Radiodiagnostic Imagerie par résonance magnétique génito-urinaire 34-870-A-15
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