2. Leonard Laskow
Né en 1935, médecin états-unien basé à Bâle (Suisse). Lors d’une
méditation, a l’intuition profonde que son devoir est de ‘guérir par l’amour’.
Études de gynécologie à Stanford. Membre du ‘Collège américain d'obsté-
trique et gynécologie’, ancien chef du service de gynécologie de l'Hôpital de
Monterey, a enseigné à l'Université de San Francisco. Cofondateur de
l'American Board of Integrated Holisctic Medicine.
Fait des expériences en laboratoire montrant que l’intention de l’expé-
rimentateur influence la croissance des bactéries (notamment des salmo-
nelles qui causent la dysenterie chez les humains), des cellules cancéreuses,
modifie la structure de l’eau, et que la ‘conscience d’unité’ modifie la cohé-
rence cardiaque et a des effets sur l’ADN. Sur ces bases scientifiques, fonde
un processus de ‘guérison holoénergétique’.
Consultant en médecine comportementale et énergétique. Propose
des conférences et des séminaires dans les universités, centres médicaux et
les instituts holistiques partout dans le monde.
Affirme que la guérison doit être désirée par le patient, est facilitée par
le soignant, mais qu’elle provient de la Source (il utilise le mot ‘Source’ plutôt
que le mot ‘Dieu’, trop connoté), appelle ses patients à accéder intérieure-
ment à la conscience d’amour, les invite à se brancher sur leur immortalité,
cette partie d’eux qui n’est pas née et qui ne mourra pas.
3. Boris Cyrulnik
Français né en 1937 à Bordeaux dans une famille d'immigrés juifs
d'Europe orientale. Se cache à 7 ans dans les toilettes de la grande
synagogue de Bordeaux lors d’une rafle, s’enfuit, est caché par un
réseau. Ses parents meurent en déportation à Auschwitz.
Médecin neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste,
responsable d’un groupe de recherche en éthologie clinique à Toulon.
Développe en France, après John Bowlby (1907-1990) aux États-
Unis, le concept de résilience, capacité à résister aux épreuves les plus
dures, à renaître de sa souffrance, et à s’engager dans une action
positive.
Président du ‘Comité des 1 000 premiers jours de l'enfant’, période
fondatrice dans le développement des tout-petits. Membre du comité
d'honneur de ‘l'Association pour le droit de mourir dans la dignité’
(ADMD).
« Être invulnérable voudrait dire impossible à blesser. La seule
protection consiste à éviter les chocs qui détruisent et à éviter aussi de
trop s’en protéger.»
«La résilience, c’est l’art de naviguer dans les torrents. »
« Tout être blessé est constraint à la métamorphose”.
4. Jean-Pierre Willem
Français né en 1938, docteur en médecine, chirurgien et
anthropologue. Dernier assistant du docteur Albert Schweitzer, puis
missions en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie.
Partisan du rapprochement des médecines traditionnelles avec la
médecine conventionnelle, inaugure en 1985 la première chaire de
‘Médecines naturelles’ à la Sorbonne.
Fonde en 1986 la ‘Faculté libre de médecines naturelles et
d'ethnomédecine’. Radié de l’Ordre des Médecins en 1987, fonde la
même année l'ONG internationale ‘Médecins aux pieds nus’.
Professionnel en aromathérapie (huiles essentielles). Écrit des
livres sur le cancer, le stress, l’arthrose et l’arthrite, le cholestérol, les
antibiotiques naturels, les intolérances alimentaires, le jeûne. Depuis
2012, coopère avec la revue Votre santé.
« Toutes ces thérapeutiques alternatives peuvent se révéler
opérationnelles, être vérifiées par des protocoles d’expérimentation
thérapeutique et rejoindre le même champ médical. Cela suppose un
vaste changement de paradigme. »
5. Larry Dossey
Né en 1940, médecin états-unien. Diplômé de l' Université du Texas
à Austin et du Southwestern Medical Center à Dallas (1967). Sert comme
chirurgien militaire au Vietnam, puis comme médecin chef de la cité
médicale de Dallas (1982).
En 1988, découvre un dossier explosif sur les vertus curatives de la
prière. D'abord irrité, puis fasciné, décide de s'engager totalement dans
cette recherche. Après quelques années d'opposition, médecins et
chercheurs acceptent de parler des cas étonnants qu'ils ont rencontrés.
Les témoignages affluent et grossissent le dossier exposé dans le dossier.
Publie en 1993 Healing Words ("Ces mots qui guérissent")
Lui qui se définit lui-même comme un drogué de science et un athée
conclut, des années plus tard : « Le secret le mieux gardé de la science
médicale est l'énorme accumulation de preuves montrant que la prière
guérit ». Renonce à l'exercice de la médecine pour se consacrer à
l'analyse des effets de la prière sur la santé. Rencontre des chamans,
guérisseurs et médecins qui incluent la prière dans leur pratique comme
une composante essentielle et non pas comme un substitut à la science.
Auteur de 11 ouvrages sur les relations entre santé et spiritualité.
Conseille une prière totalement ouverte, dépourvue de tout
dogmatisme et de toute demande spécifique, du type « Que ta volonté soit
faite ! » ../..
6. Larry Dossey
« Une prémonition, c'est le sentiment que quelque chose est
sur le point de se produire. Elle concerne aussi bien des situations
graves (santé, accidents) que des cas légers (comme la perte
d'objets, par exemple). Les événements du futur entrevus ne sont
pas immuables, ils sont une possibilité de type quantique.
L'admettre permet parfois d'éviter des drames. Nos ancêtres
reconnaissaient un lien entre passé, présent, futur, ce qu'aujourd'hui
nous voulons ignorer. Par l’intérêt pour les épisodes précognitifs et
pour l'étude de la perception extrasensorielle, un monde nouveau
peut s'ouvrir à nous. »
« J'avais l'habitude de croire que nous devons choisir entre la
science et la raison d'une part, et la spiritualité de l'autre, dans la
façon dont nous conduisons nos vies. Maintenant, je considère que
c'est un faux choix. Nous pouvons récupérer le sens du caractère
sacré, pas seulement dans la science, mais dans peut-être tous les
domaines de la vie. »
7. Marge Reddington
Née en 1940 ?, infirmière, psychothérapeute et formatrice
depuis 30 ans. Fondatrice de l’International Symbolization Institute de
Dayton (Ohio).
Distingue dans la personne "trois corps" : le corps physique
abrite la psyché et l’âme; la psyché nous met en relation avec soi et les
autres; l’âme nous met en relation avec "plus grand que soi". Établit un
lien entre les signaux du corps et les besoins non satisfaits : besoins
physiques; besoins émotionnels, psychologiques et intellectuels;
besoins spirituels.
Le mot image est l’anagramme de magie comme si un lien
secret liait ces deux mots. La magie est une tentative de faire se
réaliser par des rituels et des incantations un réel avenir ordonné dans
un sens qui nous convient. La visualisation-symbolisation consiste à
collectionner les images sensorielles de réussite pour les stocker, les
mémoriser et les amplifier afin qu’elles soient les fondements de notre
anticipation du futur. Elle met en forme les mécanismes subconscients
qui animent notre métabolisme et par là, la santé. Elle propose un
regard et une attente positifs sur la vie qui engendre la résolution des
problèmes au quotidien. Elle responsabilise la personne dans son choix
d’aller délibérément vers l’échec ou le succès.
8. Alim Louis Benabid
Né en 1942, neurochirurgien français né en Algérie. Docteur en
médecine et en sciences physiques. Mène des recherches sur la maladie
de Parkinson et par des travaux sur la stimulation cérébrale profonde.
Développe une chirurgie stéréotaxique, technique utilisée en neurochirur-
gie pour atteindre des zones du cerveau de manière précise. Membre de
l‘’Académie des Sciences’.
Avec Jean Therme, directeur de la recherche technologique du
CEA, crée en 2012, à Grenoble, le centre ‘Clinatec’ destiné à créer des
dispositifs biomédicaux innovants pouvant bénéficier à des millions de
patients atteints de maladies neurodégénératives, de cancer ou
tétraplégiques.
À l’origine d’une méthode de commande d’un squelette externe
(exosquelette, photo du bas) englobant les membres et les pieds d’une
personne tétraplégique de façon à la faire remarcher. Ce dispositif
s’enclenche dès que le paralysé pense à marcher et que les neurones du
cortex moteur s’allument. Endossé avec l’aide d’un soignant, fonctionnant
sur batteries, il permet de se lever, de fléchir les jambes, d’effectuer des
pas et même de gravir un escalier.
En juin 2017, se rapproche des thèses transhumanistes en se
prononçant pour l'augmentation cérébrale par des implants neuronaux.
9. Antonio Damasio
Né en 1944 au Portugal, professeur états-unien de neurologie,
neurosciences et psychologie. Directeur de l‘’Institut pour l'étude
neurologique de l'émotion et de la créativité’ de l'University of Southern
California.
Dans ses livres L’erreur de Descartes et Spinoza avait raison,
consacre la prise en considération des sentiments dans la compréhen-
sion des relations entre le corps, le cerveau et l'esprit.
Montre que les émotions on été programmées par l'évolution
génétique pour mobiliser le plus efficacement possible les ressources de
l'organisme au service du bon fonctionnement des organes sensoriels et
moteurs.
Distingue
- les émotions basiques (énergie, enthousiasme, malaise, etc.),
- les émotions primaires (faim, plaisir, désir, peur, etc.),
- les émotions "sociales" résultant de l'exercice des précédentes dans la
vie en société (orgueil, sympathie, dégoût, indignation, etc.)
10. Candace Pert
(1946-2013), médecin états-unienne. Psychopharmacologiste, étudie
le rôle des neuropeptides, messagers chimiques des sentiments et des
pensées à travers le corps humain, qualifiés de molécules de l'émotion.
Publie plus de 250 articles de recherche : découverte du récepteur
des opiacés et des médicaments pour traiter la maladie mentale, rôle des
émotions dans la santé et la conscience, médicaments peptidiques pour le
VIH, la démence et la douleur. Contribue à l'émergence de la médecine
corps-esprit en tant que domaine de recherche scientifique légitime dans
les années 1980, ce qui lui a valu le titre de « mère de la psycho-neuro-
immunologie».
Pour elle, les émotions sont médiées par des peptides récepteurs actifs, tels
que les neuropeptides et les cytokines du système immunitaire. Ceux-ci agissent
comme des agents qui intègrent la communication entre le cerveau et le corps. Les
émotions sont stockées dans le corps au niveau des récepteurs, et une communica-
tion saine via l'expression émotionnelle est la clé de l'intégration de l'esprit et du
corps. Elle appelle ces médiateurs biologiques «substances informationnelles» pour
souligner la primauté de l'information et de l'esprit et a enseigne que l'esprit existait à
la fois à l'intérieur et au-delà du corps via la conscience, son principe d'animation.
« Puisque les émotions dirigent tous les systèmes du corps, ne sous-
estimez pas leur pouvoir de traiter et de guérir. »
11. Janine Fontaine
Née Sorin (1946-2013), docteur en médecine, cardiologue puis
chef de service d'anesthésie et de réanimation au service de chirurgie
cardiovasculaire de l’hôpital Broussais. Participe à l'essor de la chirur-
gie cardiaque et des greffes de rein. La maladie, puis la mort de sa
mère changent le cours de son existence.
Devient chercheuse, guérisseuse, se forme au pouls avec Paul
Nogier (1908-1996, auriculothérapeute à Lyon) et avec Antonio Agpaoa
(1939-1982, guérisseur philippin). Au terme de son cheminement, il lui
apparaît que le savoir ésotérique pourrait bien précéder et alimenter la
recherche scientifique.
Ses initiations successives aux Philippines, au Brésil et en
Amérique du Nord lui permettent de percevoir les vibrations émises par
nos différents corps :
- corps physique (médecine occidentale),
- corps énergétique (acupuncture, homéopathie, auriculo-médecine,
ostéopathie, sophrologie)
- corps spirituel (guérisseurs, chamanes, prêtres).
Les différentes thérapeutiques ne sont pas contradictoires, mais
complémentaires.
12. Roger Walsh
Né en 1946, médecin australien, professeur de psychiatrie, de
philosophie et d'anthropologie à l’University of California à Irvine.
Travaille notamment sur les sagesses, le chamanisme, les causes
psychologiques de la crise et du malaise contemporains. Analyse les
effets de ce qu'il appelle "les changements thérapeutiques du mode de
vie" : 1) l'exercice physique, 2) l'alimentation, 3) les relations, 4) les loisirs,
5) la relaxation et la gestion du stress, 7) le temps passé dans la nature,
8) la spiritualité.
« Au 21ème siècle, les modes de vie thérapeutiques pourraient
devenir centraux en santé mentale, en médecine et en santé publique.
(…) Encourager l'adoption généralisée de modes de vie
thérapeutiques dans la population suppose aussi des mesures à grande
échelle englobant les systèmes d'éducation, de santé mentale et
publique, mais aussi la gouvernance des sociétés ».
13. Daniel Goleman
Né en 1946, psychologue états-unien. Diplômé de Harvard, docteur
en psychologie clinique et développement personnel.
Membre du conseil d'administration du Mind and Life Institute, qui
facilite les rencontres entre la science et le bouddhisme.
Explique le rôle des émotions que chacun peut appendre à
comprendre, à maîtriser et surtout à utiliser ses émotions. Définit 5
compétences élémentaires et essentielles :
1) La conscience de soi : être toujours conscient de ses sentiments et
utiliser ses penchants instinctifs pour orienter ses décisions. S’évaluer soi-
même avec réalisme pour augmenter la confiance en soi.
2) La maîtrise de soi : gérer ses émotions en sorte qu’elles facilitent une
action au lieu de la perturber. Être consciencieux et savoir différer une
récompense dans la poursuite d’un objectif. Récupérer rapidement après
une perturbation émotionnelle.
../..
14. Daniel Goleman
3) La motivation : utiliser ses envies les plus profondes comme une
boussole qui guide vers ses objectifs, aide à prendre des initiatives, à
optimiser son efficacité et à persévérer malgré déconvenues et
frustrations.
4) L’empathie : être à l’unisson des sentiments d’autrui, être capable
d’adopter leur point de vue et entretenir des rapports harmonieux avec
une grande variété de gens.
5) Les aptitudes humaines : bien maîtriser ses émotions dans ses
relations avec autrui, et déchiffrer avec acuité les situations et les
réseaux humains. Réagir avec tact. Utiliser ces aptitudes pour persuader,
guider, négocier et régler les différends, pour coopérer et animer des
équipes.
« Nos émotions possèdent leur propre sagesse : elles guident notre
pensée ainsi que le choix de nos valeurs, et assurent notre survie. »
15. Françoise Barré-Sinoussi
Née 1947, chercheuse française en virologie. Développe sa passion
pour les sciences en observant les animaux et les insectes pendant de
longues journées de vacances en Auvergne. DEA de biochimie en 1972.
Recrutée par ‘l'Institut national de la santé et de la recherche médicale’
(INSERM), où elle occupe successivement les fonctions d'attachée, de
chargée et de directrice de recherche.
En 1983, alors qu'elle fait partie, à l'Institut Pasteur, de l'équipe dirigée
par Luc Montagnier, participe à la découverte du virus de l'immuno-
déficience humaine (VIH) à l'origine du sida. Cette découverte lui vaut de
recevoir le 6 octobre 2008, en même temps que lui, le prix Nobel de
médecine.
En 2012, présidente de l'International AIDS Society. En 2017
présidente de l'association ‘Sidaction’. En 2020, présidente du ‘Comité
analyse recherche et expertise’ (CARE) mis en place par la Présidence de la
République dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 en
France..
« La santé est la priorité numéro un. Parce que sans la santé, il n’y a
pas de vie. »
16. Philippe Dransart
né en 1947, médecin français, homéopathe, psychiatre et psycho-
thérapeute. A exercé à Grenoble. Est à contre-courant d’une médecine
qui tend à se déshumaniser et repose presque exclusivement sur la
technique au détriment de la relation médecin-patient.
. Sa théorie, née de sa pratique, se résume en 7 points :
1 - La maladie est le plus souvent due à des facteurs environnementaux,
héréditaires et émotionnels. La cause de la maladie est comme une
pièce à deux faces, une face physiologique et une face psychologique.
Il faut la situer dans un contexte. La maladie cherche à me guérir. Je ne
dois pas seulement comprendre pourquoi (pour quelle cause) je suis
malade, mais pour quoi (pour quelle finalité).
2 - La maladie est un langage : Pourquoi la maladie m’a-t-elle touché
ainsi ? Les maux s’expliquent souvent par des mots. La maladie est
souvent un mal à dire.
3 - Mais ce langage m’est caché : ce qui se dit dans mon corps n’est pas
la douleur morale dont j’ai conscience, elle en est la "face cachée".
4 - Car elle est née de 3 peurs, elle est comme un cri, c.r.i. :
* Peur d’être face à une contradiction, avec quoi je suis en
désaccord.
../..
17. Philippe Dransart
* Peur de la résonance, peur de revivre une ancienne douleur
que je pensais oubliée.
* Peur d’être touché dans l’image que j’ai de moi, ce à quoi je
m’identifie.
5 - La maladie est le reflet d’un dialogue entre ma conscience et son
miroir. Ce n’est pas une situation qui me rend physiquement malade,
c’est la manière dont l’image que j’ai de moi a été prise dedans.
6 - Je ne dois pas juger, je ne dois pas me juger. De l’ignorance
proviennent le jugement et la peur. Regarder les choses comme elles
sont avant de désirer qu’elles soient différentes. Qu’est-ce qui fait mon
désir de vivre ?
7 - Il ne s’agit pas de "comprendre" (fait appel au
mental), mais de "voir" (fait appel à la conscience).
Je suis malade de ce que je ne vois pas. La
première guérison est celle du regard de l’image
que je j’ai eue de moi face à cette situation, et du
jugement qui en résulte. Je m’en libère dans un
mouvement d’abandon et d’ouverture.
18. Francine Shapiro
Née en 1948, thérapeute comportementale étatsunienne.
Doctorat en littérature anglaise. À l’âge de 30 ans, quand on lui
diagnostique un cancer, s'intéresse au syndrome de stress post-
traumatique, ou SSPT. Lors d'une promenade dans un parc, se prend à
balayer le paysage du regard, ce qui atténue ses angoisses dues au
cancer.
Mène des essais cliniques sur un groupe de volontaires, puis sur
des vétérans du Vietnam, en tant que docteur en psychologie au
Mental Research Institute de Palo Alto.
Fondatrice de la méthode Eye Movement Desensitization and
Reprocessing (EMDR), ‘Désensibilisation et reprogrammation par
mouvement des yeux’. Ce moyen très simple de stimuler un
mécanisme neuropsychologique complexe présent en chacun de nous
permet de retraiter des vécus traumatiques non digérés à l’origine de
divers symptômes*, parfois très invalidants. Il est principalement
validée pour le trouble de stress post-traumatique (TSPT),ou
psychotrauma.
* irritabilité, angoisses, cauchemars, reviviscences et ruminations, isolement, état
dépressif, comportement agité ou violent, douleurs physiques, somatisations, régression et/ou
répétition des violences chez l’enfant, etc.
19. Serge Tisseron
Né en 1948, docteur en psychologie, psychiatre, et psychanalyste
français. Études littéraires puis de médecine. Mémoire de psychiatrie sur
l’utilisation pédagogique de la bande-dessinée. Directeur de recherche au
CRPMS à l’université Paris 7 Diderot. Scénariste et dessinateur, auteur de
BD. Depuis 2015 membre de l‘’Académie des technologies’.
Son travail de recherche et de publications porte sur trois thèmes :
les secrets de famille, les relations que nous établissons avec les images et
nos rapports aux nouvelles technologies. Étudie l’addiction aux écrans
(téléviseurs, jeux vidéos, ordinateurs, smartphones, etc.)
Créé en 2005 un jeu théâtral, le "jeu des trois figures" ( l'agres-
seur, de la victime et le tiers, que celui-ci soit témoin, redresseur de torts ou
sauveteur) et a réalise une étude sur son efficacité en maternelle comme
prévention de la violence.
Crée le site memoiredescatastrophes.org qui favorise le recueil
des témoignages et les échanges autour des catastrophes passées et
actuelles, pour renforcer la capacité des populations d'anticiper, de résister
et de se relever après une catastrophe.
20. Daniel Favre
Né en 19??, docteur d’Etat en neurosciences et docteur en
sciences de l'éducation, chercheur à l'IUFM de Montpellier. Spécialiste
reconnu des mécanismes cognitifs et affectifs de la violence.
Le bilan des recherches menées qu’il a menées depuis 10 ans
sur la prévention de la violence montre que les enseignants, tant au
primaire qu'au secondaire, peuvent efficacement aider les jeunes à
transformer leur violence en un désir d'apprendre renouvelé.
Des ateliers auprès des collégiens dits violents sur la
communication, l’expression et la pensée non dogmatique ont conduit
à diminuer de 60 % leur agressivité
La violence est « ensemble de comportements résultant d’un
besoin acquis de rendre l’autre faible, impuissant ou mal à l’aise, pour
se sentir soi-même fort, puissant et confortable. Elle est très souvent
associée à la dépression et l’anxiété. Les jeunes ont besoin de voir
que l’on peut parler de ses ressentis sans pour autant s’affaiblir. En
cela, une parle juste et authentique des éducateurs leur sera
extrêmement précieuse. »
21. Eben Alexander
Né en 1953, neurochirurgien états-unien. Exerce en hôpital et
enseigne pendant 25 ans dans plusieurs universités aux États-Unis.
À la suite d’une maladie rare (méningite bactérienne) en 2008,
est plongé dans le coma, en état de mort cérébrale. Au bout de 7 jours,
alors que ses médecins songeaient à le débrancher, revient « miracu-
leusement » à la vie. Son récit d'une expérience de mort imminente
(EMI), Proof of Heaven : A Neurosurgeon's Journey into the Afterlife,
affirme que la conscience est indépendante du cerveau et que la mort
est une transition. Depuis la sortie du livre, a donné des conférences
partout dans le monde.
« Je réalise que nous pouvons être conscients malgré des
cerveaux en cessation de fonctionnement. Les EMI sont en quelque
sorte la pointe de la lance lorsqu’il s’agit d’étudier la conscience non-
locale et la réalité des royaumes spirituels. (…) Toutes les âmes sont
éternelles. Nous continuons d'exister, d'apprendre et de grandir après
avoir quitté nos corps physiques. »
Le Dr Raymond Moody, précurseur des études sur les EMI a déclaré : « L'expéri-
ence de mort imminente d'Eben Alexander est la plus stupéfiante que j'ai entendue depuis
quarante ans que j’étudie ce phénomène. Il est la preuve vivante qu’une vie après la vie est
possible ». Plusieurs scientifiques, relayés par ‘Wikipedia’, ont critiqué ce livre. E. Alexander a
répondu en 2012 dans des articles de Newsweek et sur le blog de Médiapart en 2018.
.
22. Allan Botkin
Psychologue états-unien né en 19??. Doctorat de psychologie à
l’Université de Baylor. Pendant les vingt années qui ont suivi, travaille
dans un cabinet privé et en tant que psychologue dans un hôpital pour
anciens combattants dans la région de Chicago. Directeur du Center
for Grief and Traumatic Loss de Libertyville (Illinois). Sa spécialité est le
diagnostic et le traitement du syndrome de stress post-traumatique
(SSPT).
Découvre la Induced After-Death Communication - IADC
(‘communication induite après la mort’ ou CIAM) en 1995 lors d'une
séance de thérapie avec Sam, vétéran du Vietnam, hanté par le
souvenir d'une jeune Vietnamienne qu'il n'a pu sauver. Au cours de la
séance, contre toute attente, Sam a eu une vision de l'esprit de la
jeune fille, qui lui a dit que tout va bien et qu'elle est désormais en paix.
Perfectionne cette communication dérivée de l’EMDR (Eye
Movement Desensitization and Reprocessing) et l’utilise pour traiter
d'innombrables patients. Soigne des anciens combattants de la
Seconde Guerre mondiale, de la guerre de Corée, de la guerre du
Vietnam et de l’opération ‘Tempête du désert’. Publie des articles
scientifiques sur le fonctionnement cérébral, le SSPT et l’EMDR.
../..
23. Allan Botkin
Selon lui, la plupart personnes atteintes présentent trois types
d’émotions : la culpabilité, la colère et la tristesse. Il remarque que la
culpabilité et la colère agissent comme une protection contre la
tristesse profonde; il encourage alors ses patients à faire l’économie
de ces émotions pour se concentrer directement sur leur chagrin. Au
passage, il constate que les patients réagissent mieux lorsqu’ils
ferment un moment les yeux après une série de mouvements rapides.
L’action sur la tristesse fait disparaître la culpabilité et la colère.
Les expériences partagées excluent la théorie hallucinatoire.
Des études scientifiques rigoureuses sont en cours à l’université de
North Texas. Il espère qu’elles confirmeront les milliers d’observations
enregistrées par lui-même et nombre d’autres thérapeutes IADC
expérimentés.
Photo du bas : Conseil d’administration international de
l’association IADC
24. Bruno Donatini
Né en 19??, médecin français. Spécialiste de l’appareil
digestif, de ses troubles et de leurs traitements, gastro-entérologue,
hépatologue, cancérologue et immunologue, diplômé d'ostéopathie.
Spécialiste, entre autres, du microbiote, du SIBO* et de la dysbiose
intestinale. Formateur à l’European College of Integrative Medicine.
Auteur d’ouvrages sur les virus, les champignons, les médicaments,
les vaccinations, la prévention dans le domaine de la santé.
Étudie tout ce qui peut améliorer la digestion, mesure les gaz
resporatoires. Ses recherches ont débouché sur des stratégies
thérapeutiques comme notamment la mycothérapie pour soigner des
pathologies tant immunitaires qu’infectieuses, dégénératives ou
digestives et agir aussi sur la dépression. Co-fondateur de la société
‘Mycoceutics’ qui développe des produits naturels issus de la forêt.
A mis en ligne depuis mai 2018 un panorama complet de vidéos,
baptisé ’Projet microbiote’, exposant l’ensemble de son approche
clinique, considérée comme avant-gardiste par de nombreuses
personnes et thérapeutes.
SIBO : small intestinal bacterial overgrowth, pullulation bactérienne de l'intestin
grêle, qui se caractérise par un nombre excessif de bactéries dans cette partie de l'intestin et
une malabsorption.
25. Jean-Jacques Charbonier
Né en 1956, médecin anesthésiste français, référent en réanima-
tion à Toulouse depuis 2004. Affirme avoir vécu à l’âge de 9 ans une
guérison miraculeuse à Lourdes après une fracture polyfragmentaire de la
tête humérale consécutive à une lourde chute en jouant au ballon dans la
cour d'école.
Défend la thèse d'une vie après la mort qui serait palpable lors d'une
expérience de mort imminente, et révélatrice de l'existence d'une
conscience indépendante de l'activité neuronale. Distingue ce qu’il nomme
la ‘conscience analytique cérébrale’ (CAC) de la ‘conscience intuitive
extraneuronale’ (CIE). Propose des séances d'hypnose permettant aux
participants d'entrer en communication avec les morts. Sa méthode, la
‘transcommunication hypnotique’ (TCH), est condamnée par l‘Ordre des
médecins. Avec ses associés, cofonde aussi ‘l'Institut de recherche et de
communication sur la conscience intuitive extraneuronale’ (IRCCIE).
Intervient dans le film Thanatos, l’ultime passage (2019) du journa-
liste et réalisateur Pierre Barnerias*, première enquête cinématographique
sur l’au-delà, pendant 2 ans, à la rencontre de celles et ceux qui disent
avoir vécu l’expérience de l’au-delà et de personnes du milieu médical.
* qui s’est largement déconsidéré par le film documentaire conspirationniste Hold-Up (2020)
sur le thème de la pandémie de Covid-19, qui contient de nombreuses inexactitudes et fausses
informations.
26. Emmanuel Comte
Né en 1959, musicien et compositeur français, chercheur, auteur
et formateur. Marqué par la légende du joueur de flûte de Hamelin, étudie
la flûte-à-bec dès l'âge de 7 ans. Rencontre son maître de musique,
Madeleine Mirocourt (1926-2020). Suite à un diagnostic de cancer en juin
1977, utilise les sons en complément de la médecine, lors de son
hospitalisation, comme aide pour retrouver la santé.
Par la suite, il entreprend des recherches sur le pouvoir harmoni-
sant et guérisseur du son. Crée le centre de recherche ‘MedSon’ en
France en 1992 et au Québec en 1994. Pratique ‘le toucher par les sons’,
compose de la musique thérapeutique et donne des séances de
relaxation sonore dans les hôpitaux durant plusieurs années, anime des
conférences, des ateliers de sensibilisation, des formations profession-
nelles pour thérapeutes et tous publics en Europe et au Canada. Travaille
avec des équipes médicales, par ex. pour limiter les anesthésiants.
Nomme ‘sonologie’ la science des sons et des vibrations théra-
peutiques, et ‘sonothérapie’ la discipline des soins par les sons,
fréquences et vibrations (diapasons thérapeutiques, chromothérapie,
aromathérapie), visant à améliorer sa santé et celle des autres.
Très critique sur les diapasons appelés ‘Solfeggio’ (promus par Joseph Puleo
et Leonard Horowitz) et les soi-disant vertus de la fréquence 528 Hz, censée réparer
l’ADN.
27. Paule Ryckembeusch
Née en 19 ??, thérapeute française ? belge ? Diplômes d’anatomie,
de biothérapie, de phytembryothérapie, etc. Depuis 30 ans, Heilpraktiker
(praticienne de santé), praticienne en médecines naturelles (magnétisme,
homéopathie, phytothérapie, réflexothérapie, etc.) et chercheuse indépen-
dante en mémoire cellulaire énergétique (qui permet d’atteindre les
mémoires des différents tissus du corps physique). Dans ce cadre, a
effectué de nombreuses expériences sur l’eau. Auteure d’un Carnet de
coaching 100% Guérison, conférencière et enseignante-formatrice en
soins énergétiques et en magnétisme.
Travaille sur des “engrammes” du corps, sur des traces organiques
laissées dans le cerveau par un évènement passé, en “déprogrammant”
ces inscriptions.
Fonde en 2013 ‘l’Institut Européen de Recherche Paule Ryckem-
beusch’ (IERPR), qui propose, entre autres, un réseau de soins alliant
médecins et énergéticiens pour une prise en soin coordonnée et globale
du patient, axée autant sur la prévention que sur la guérison. Entretient
des relations d’échanges avec les chercheurs du secteur médical qui
travaillent sur des approches connexes.
« L’énergie circule entre le patient et le thérapeute, qui a pour
mission de soigner, d’aider et d’aimer, mais c’est le patient qui se guérit. »
28. Michael Nord
Né en 19??, médecin à Molsheim (Bas-Rhin), spécialiste en
ostéopathie et en thérapies naturelles, conférencier.
Spécialiste des maladies de Lyme et des borrélioses européennes.
Son expérience repose sur 6 000 cas traités.
La maladie de Lyme se transmet par la piqûre d’une tique
porteuse de la bactérie borrelia burgdorferi. Cette maladie a été décrite
pour la première fois en 1977, à la suite d’une éclosion d’arthrite
survenue chez des enfants vivant dans la ville de Lyme, dans l’État du
Connecticut aux États-Unis. Des tiques pouvant transmettre la maladie
de Lyme se trouvent maintenant en Amérique du Nord, en Europe, en
Asie et en Afrique du Nord.
La maladie est caractérisée par une grande diversité (génétique,
épidémiologique, clinique et diagnostique) car multiviscérale (pouvant
affecter divers organes) et multisystémique, pouvant toucher divers
systèmes avec donc des manifestations cliniques polymorphes
(cutanée, rhumatologique et neurologique). Le symptôme principal est
une fatigue anormale.
Images : Tique
Borrelia burgdorferi, l'un des trois variants connus de la bactérie parasite qui cause la
maladie de Lyme
29. Dominique Coquelle
Né en 19??, médium, radiesthésiste, bio-énergéticien,
thérapeute et écrivain. Il y a 50 ans, s'initie au yoga et à la méditation,
rencontre et reçoit les enseignements de maîtres orientaux (yogis
indiens, lamas tibétains) et occidentaux. Depuis 30 ans, transmet une
synthèse de toutes ces initiations. Partage sa vie entre l'Asie et
l'Europe, fait le pont entre ces différentes cultures.
Son manuel Pendul'or, ouvrage de référence dans le domaine
de la radiesthésie, contient 200 planches pour les recherches et soins
en médecines parallèles : aromathérapie, diététique, homéopathie,
chromothérapie, acupuncture, phytothérapie, géobiologie,
lithothérapie, etc., mais aussi, ce qui est contestable, dans des
domaines non thérapeutiques : profession, jeux, finances.
Préfère apprendre aux participants à ses stages à devenir leur
propre médecin, plutôt que de faire un travail thérapeutique sur eux.
à compléter
30. David Servan-Schreiber
(1961-2011), médecin français et docteur en neurosciences. Études
de médecine à la ‘faculté Necker-Enfants malades’, au Québec, à
l'université Laval, spécialisation en médecine interne et en psychiatrie à
l'hôpital Royal Victoria de Montréal.Chargé de cours à l'université Lyon-I,
et enseigne comme professeur de psychiatrie clinique à l'université de
Pittsburgh. Recherches sur des applications informatiques en médecine,
ainsi que la simulation sur ordinateur des réseaux de neurones qui
modulent les états émotionnels. Crée en 1988 avec Jonathan Cohen un
laboratoire de neurosciences cognitives cliniques.
Atteint d'un cancer du cerveau depuis le début des années 1990,
parvient à résister pendant plus de 20 ans à la maladie à laquelle, selon
ses médecins, il n'aurait pas dû survivre plus de quelques mois. Fonde et
dirige l'Institut français d'EMDR, rédige des chroniques journalistiques
dans la revue Psychologies magazine.
En 2003, publie Guérir, traduit en 28 langues, destiné au travers de
son expérience personnelle à explorer 7 nouvelles méthodes de lutte
contre la maladie, notamment le cancer : cohérence cardiaque, EMDR,
thérapie par la lumière, acupuncture, nutrition (oméga-3), exercice
physique, communication émotionnelle.
31. Corine Sombrun
Née en 1961, ethnomusicienne française, musicologue,
compositrice. Rencontre à Londres un chamane péruvien, a ses
premières expériences du voyage chamanique au Pérou où elle apprend
qu’elle a le don de chamane. Pour transcender un deuil amoureux, fait
un reportage sur les traditions chamaniques en Mongolie. Pendant 8
ans, retourne en Mongolie pour suivre l'enseignement d'Enkhetuya (photo),
une chamane tsaatan. En 2005 au Nouveau-Mexique, rencontre Harlyn
Geronimo, medicine man. Capte des informations sur de l’eau.
Collabore depuis 2006 avec Pierre Etevenon, docteur ès-sciences,
directeur de recherches honoraire à l‘’INSERM’, qui a notamment étudié
les effets des états modifiés de conscience (EMC) sur les tracés
d’électroencéphalographie, et avec le français Pierre Flor-Henry,
neuropsychiatre et chercheur à l'Alberta Hospital d'Edmonton (Canada).
Ils étudient le potentiel du cerveau dans le domaine de l’intuition :
l’intelligence perceptive.
« L’être humain du futur se développera aussi dans le perceptuel,
et pas seulement dans l’intellectuel. Nous avons un potentiel que nous
ignorons, nous devons reprendre le contrôle de toutes les capacités de
notre cerveau. »
32. Olivier Chambon
Né en 1962, médecin psychiatre et psychothérapeute français.
Dès 1993, participe à la création, à l’’université Claude Bernard’ à Lyon,
du premier diplôme universitaire de psychothérapie intégrative.
S’intéresse à l’EMDR (eye movement desensitization and
reprocessing ou "mouvement des yeux, désensibilisation et retraite-
ment de l’information"), à l’hypnose, à la psychologie transpersonnelle.
Découvre, via les travaux du psychiatre Stanislav Grof, les états
modifiés de conscience. Se passionne alors pour la médecine
psychédélique – interdite en France – qui utilise des psychotropes pour
leurs propriétés hallucinogènes*, rencontre des chamans, experts des
états modifiés de conscience. S’intéresse à la physique quantique.
Affirme que le psilocibe et l’amanite-tue-mouche, présents dans
les rites chamaniques, semblent avoir joué un rôle très important dans
l’apparition des religions.
* Distingue les drogues (cocaïne, héroïne, alcool, nicotine, amphétamines) qui créent un
rapport de dépendance corporelle compulsive, et les psychédéliques (LSD, MDMA ou Ecstasy,
Psilocibine, Ayahusca, Ibogaïne, etc.), ni toxiques, ni sources d’addiction, aussi appelées
enthéogènes (libérant ou exprimant un sentiment divin - au sens de réalité spirituelle - à
l’intérieur de soi) parce qu’ils ouvrent à des états modifiés de conscience ou expériences
spirituelles. Les recherches menées depuis le début du 20ème siècle ne permettent pas, dit-il, de
les distinguer fondamentalement des expériences mystiques.
Son approche est considérée comme sectaire par l’’Association Psychothérapie Vigilance’.
33. Thierry Janssen
Né en 1962, Belge, docteur en médecine, chirurgien urologue
jusqu’en 1998.
Après avoir étudié plusieurs approches psychocorporelles, la
médecine ayurvédique et chinoise, accompagne des personnes
atteintes de maladies physiques. Étudie par la suite les liens pycho-
corporels, se forme à l’hypnose ericksonienne, la gestalt-thérapie, ainsi
qu’à la psychanalyse bioénergétique selon Alexander Lowen. Devient
psychothérapeute, est l’auteur de plusieurs livres consacrés à une
approche globale de l’être humain, au développement de la médecine
intégrative. Enseigne au ‘Centre universitaire Sigmund Freud’, à Paris,
fondateur de ‘l’École de la présence thérapeutique’, à Bruxelles.
Se veut « un pont entre les connaissances de la science et les
intuitions de la philosophie et de la spiritualité ».
S’intéresse à la notion de bonheur, dont les sources sont le plaisir,
l’activité et le sens (signification, direction et sensation), le meilleur
moyen de trouver du sens étant dans la relation.
“À l’instar de la vie, la maladie est un phénomène
multidimensionnel, avec un sens biologique, symbolique, collectif”
34. Philippe Perrin
Né en 1963, éco-infirmier français. Infirmier, puis conseiller en
environnement, puis formateur à l’IFSI (‘Institut de Formation en Soins
Infirmiers’) de Valence. Directeur de l'IFSEN (Institut de Formation en
Santé Environnementale)
Se définit comme « infirmier spécialisé sur les liens entre pollutions et
santé. Un professionnel de santé qui travaille dans le champ de la
prévention primaire (celle mise en œuvre avant la maladie) en réalisant
différents types d’interventions visant à sensibiliser le public ou d’autres
soignants aux risques sanitaires liés à la dégradation de l’environnement. »
Intervient dans plus d'une quarantaine d'IFSI en France, réalise des
cours, des travaux de groupe dans le cadre des modules de santé publique
et d'hygiène. Ses interventions portent sur les liens entre l'eau, l'air, les
déchets, le bruit, l'habitat, la radioactivité, les rayonnements non ionisants
(portables, micro-ondes) et la santé mais aussi, les OGM, les pesticides,
les perturbateurs endocriniens, etc.
« Que sera notre monde, notre planète dans 20 ou 30 ans ? Ma
retraite, celle de ma famille et celle de tout celles et ceux qui travaillent
aujourd'hui, je la construis sans attendre en participant de mon mieux à la
construction d'un monde basé sur la sobriété, la résilience, la solidarité, la
préservation de la santé, des écosystèmes et de leurs services rendus.»
35. Christian Vélot
Né en 1964, biologiste et homme politique français. Docteur en
biologie, maître de conférences en génétique moléculaire à l’université
Paris-Saclay. Membre du conseil scientifique du ‘Comité de recherche et
d'information indépendantes sur le génie génétique’ (CRIIGEN), adminis-
trateur avec Jacques Testart de l'association ‘Sciences citoyennes ‘et de
la ‘Maison des lanceurs d'alerte’, ex-conseiller régional d'Île-de-France.
Accepte les OGM et utilise ceux qui sont confinés en labora-
toire dans le cadre de la recherche fondamentale et médicale, mais
refuse les OGM mis au point dans une perspective d'utilisation en milieu
ouvert, estimant que « ce sont des technologies totalement aléatoires.
Nous ne maîtrisons rien ».
Opposé à la vaccination obligatoire contre la Covid19, regrette
une inversion de la charge de la preuve : « Actuellement, ce sont ceux
qui contestent l'efficacité des vaccins qui doivent apporter des arguments
scientifiques et fiables. Les inconvénients des vaccins ARNm sont leur
capacité à favoriser l'apparition de nouveaux variants, qu'ils soient
mutants ou recombinants. La vaccination généralisée est contre-produc-
tive, car elle rompt le contrat de confiance : s’il faut faire un rappel tous
les 5 mois, ce n’est pas un vaccin, au mieux c’est un traitement. Je ne
dis pas que j’ai raison, j’ai dit que je voulais des données sourcées. »
36. Jean-Dominique Michel
Né en 1965, anthropologue suisse en santé publique. Certificat
d’anthropologie de l’université de Montréal, formations en ethnolinguistique,
sophrologie, théologie, bio-généalogie. Pendant 20 ans expert en santé
publique, travaille aujourd’hui également comme thérapeute, formateur et
coach, et enseigne dans différents programmes universitaires et de hautes
écoles.
A exploré de nombreuses pratiques de soins en Occident et à travers
le monde, a enquêté sur les chamans, guérisseurs et médiums, notamment
sur la "chirurgie aux mains nues" des guérisseurs philippins.
Versé dans les neurosciences depuis 2018, prépare avec des
coauteurs un ouvrage de près de 600 références scientifiques récentes, sur
les stratégies mettre en œuvre au quotidien pour la santé du cerveau dans
notre environnement contemporain.
« Nous n’avons pas de vraie politique de santé. Nous ne nous
attaquons pas aux facteurs de risques, la malbouffe, le stress, la pollution, la
sédentarité, et nous en réparons tant bien que mal les dégâts. Les revues
médicales appartiennent aux laboratoires pharmaceutiques. (…)
Serons-nous capables d’accoucher d’une intelligence collective plus grande
à l’issue de la pandémie (Covid-19 en 2020), de combattre la toxicité
systémique d’une société qui privilégie les intérêts privés et non l’intérêt
commun ?
37. Jean-François Guégan
Né en 1965 ?, écologiste théorique et parasitologue écologique
français. Doctorat en écologie parasitaire et épidémiologie à l’Université de
Montpellier, post-doc en 1990-1991 à l’Université d’Exeter (GB).
Directeur de recherche à l’’Institut national de recherche pour
l’agriculture, l’alimentation et l’environnement’ (INRAE) et à l’’Institut de
recherche pour le développement’ (IRD), spécialisé en écologie des maladies
infectieuses et parasitaires. Ancien membre du Haut Conseil de la Santé
Publique, a co-présidé plusieurs rapports nationaux et internationaux sur les
conséquences du changement climatique sur la santé et sur les maladies
infectieuses émergentes.
«Une grande partie des maladies émergentes résultent des pressions
humaines sur les écosystèmes. (…)
En plus du rôle des marchés de "viande de brousse", d’autres activités
humaines, en Chine et ailleurs, portent de graves responsabilités dans
l’émergence des maladies d’origines animales (zoonoses) : la construction de
routes ou de pistes en zones forestières, le déboisement, le commerce
d'animaux pour la pharmacopée traditionnelle, l’exploitation minière, la
mondialisation des échanges…(…) ../..
38. Matthew B. Crawford
États-Unien né en 1965, diplômé en physique et en philosophie
politique. Directeur d'un think tank de Washington, où il doit résumer 23
très longs articles par jour - « un objectif absurde et impossible, l'idée
étant qu'il faut écrire sans comprendre, car comprendre prend trop de
temps... » -, en démissionne pour ouvrir un garage de réparation de
motos.
Dans son livre plaidoyer en faveur du travail manuel, célèbre la
grandeur du « faire », qui éduque et permet d'être en prise directe avec
le monde par le biais des objets matériels.
À l'Institute for Advanced Studies in Culture de l'Université de
Virginie, s’interroge notamment sur la fragmentation de notre vie
mentale, montre que les processus mentaux et la virtuosité des
cuisiniers, des joueurs de hockey sur glace ou des facteurs d’orgues
sont des écoles de sagesse et d’épanouissement.
« L'autodiscipline, comme l'attention, est une ressource dont nous
ne disposons qu'en quantité finie. C'est pourquoi nombre d'entre nous
se sentent épuisés mentalement. »
39. Michel Desmurget
Né en 1965, chercheur français spécialisé en neurosciences
cognitives. Chargé de recherche au ‘CNRS’ pour le centre de
neuroscience cognitive de Lyon. En 2011, il est nommé directeur de
recherche à l‘’INSERM’.
Rédige un ouvrage, TV Lobotomie - la vérité scientifique sur les
effets de la télévision (2011), qui dénonce les effets délétères de la
télévision sur la santé et le développement cognitif, en particulier chez
l'enfant.
En 2019, publie La Fabrique du crétin digital. Les dangers des
écrans pour nos enfants. Qualifié de « livre de salubrité publique » par
‘France Inter’.
« La consommation du numérique sous toutes ses formes
(smartphones, tablettes, télévision, etc.), est loin d’améliorer les aptitudes
de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la
santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie
réduite), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à
risques) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration,
mémorisation). (…) Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une
telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande
échelle. »
40. Alexandra Henrion-Caude
Née en 1969, généticienne, directrice de recherche à l’INSERM à
l’’Hôpital Necker Enfants malades’. Explore les nouveaux mécanismes de
maladie, en y intégrant l’environnement. Auteure de plus de 50 publications
scientifiques internationales, membre de conseils scientifiques, enseigne et
donne des conférences.
Créatrice du site internet science-en-conscience.fr. Préside l’associa-
tion des Eisenhower Fellowships ("Leaders pour rendre le monde meilleur")
en France, est secrétaire générale adjointe de ‘Familles de France’ et
membre de l’’Association des scientifiques chrétiens’. Affirme l’impérieuse
nécessité de « réévaluer la place de la science dans la société et d’inter-
roger les leaders de champs comme les sciences de l’informatique, la
robotique ou la biologie synthétique. »
Fait le bilan de l'origine et de la gestion de la pandémie de la Covid-
19, alerte sur le danger que représente le port abusif du masque et sur
l'extrême dangerosité des vaccins qui vont manipuler notre génétique
(testés en été 2020 sur des cobayes humains en Afrique du Sud).
« À côté de réels progrès où certains vont grandement bénéficier du
séquençage de quelques gènes, le niveau de prédiction de certains tests
s’apparente à celui des diseuses de bonne aventure. Nous n’avons compris
aujourd’hui que 1% du contenu total de notre génome. Sans parler de la
problématique des interactions entre ADN et environnement où tout ou
presque reste à découvrir.»
Sa vidéo d’avril 2021 contre la campagne de vaccination Covid 19 comporte des
erreurs soulignées par d’autres microbiologistes et généticiens