1. STAFF DE PATHOLOGIE BUCCO-
DENTAIRE
Réalisé par : Dirigé par :
•YEKHLEF Selsabil Dr. ZERMANE
•YAHIAOUI Rym
• TORCHI Imène
• ZOUAOUI Hala
2. I/ INTRODUCTION
Les accidents occasionnés par l’évolution de la DDS,
sont fréquents dans la pratique courante.
Ces accidents surviennent au moment de leur éruption
physiologique qui se situe en moyenne entre 18 et 25
ans.
En règle générale, c’est la DDS mandibulaire qui est la
plus pourvoyeuse de ce type des accidents : la dent de
sagesse retenue. Ce terme recouvre l’inclusion et
l’enclavement.
Une dent retenue est incluse si le follicule péricoronaire n’est
pas en communication avec la cavité buccale.
Une dent retenue est enclavée : si l’enveloppe folliculaire est
ouverte partiellement ou totalement dans la cavité buccale.
3.
4. II/ ETIOLOGIE :
1) D’ordre embryologique :
Le bourgeon de la DDS se différencie à partir de celui
de la 2ème molaire, lors de la naissance de la mandibule
a tendance à tirer vers l’arrière les racines obliquité
d’arrière en avant et de bas en haut écrasement du
sac.
2) D’ordre anatomique :
a) L’orientation du grand axe de la DDS
Les différentes orientations du chemin d’éruption font
varier considérablement les relations le squelette et la
face distale de la seconde molaire lorsque la 3ème
molaire est retenue, elle occupe l’une des quatre
situations suivantes :
5. Version mésiale
Position horizontale
Position verticale
Version distale
6. b) Rapport de la DDS avec la branche montante
Pour l’évaluation de l’espace disponible pour la 3ème
molaire entre la branche et la face distale de la seconde
molaire dans le sens antéro-postérieur.
7. Il comporte 3 classes selon (Pell et Grégorey)
Classe I : la place disponible au niveau du triangle rétro-
molaire entre la branche et la face distale de la seconde
molaire est insuffisante pour envisager l’évolution de la
3ème molaire jusqu’au plan de l’occlusion.
8. Classe II : l’espace entre la branche et la seconde
molaire est inférieur au diamètre mésio-distal de la
couronne de la 3ème molaire.
9. Classe III : la crête temporale de la branche est placée
contre la face distale de la 2ème molaire, il n’existe aucune
place permettant l’éruption de la 3ème molaire.
10. Profondeur de l’inclusion
Situation A :
La portion la plus haute de la dent a rejoint
ou dépasse le plan d’occlusion, les
couronnes des 2ème et 3ème molaires sont
alors au même niveau.
Situation B :
La portion la plus haute de la couronne se
situe en dessous du plan d’occlusion mais
en dessus la ligne cervicale de la 2ème
molaire.
Situation C :
La portion la plus haute de la dent reste en
dessous de la ligne cervicale.
11. Rapport avec les espaces cellulaires :
D’ordre évolutif :
Sa naissance tardive explique
Sa morphologie
variable
Ses
malformations
Sa
vulnérabilité
12. V/ LES INDICATIONS :
Toutes les fois que nous jugerons que cette dent peut
évoluer normalement il faudra la conserver, mais à
chaque fois qu’un incident est apparu, ou risque
d’apparaitre, il ne faut pas hésiter à l’extraire car
manifestement nous risquons des récidives ou des
aggravation :
13.
14. OBSERVATION CLINIQUE
I/ Interrogatoire
Il s’agit de SATOUR Manel, âgée de 20 ans, habite
à Chalghoum El Aïd, elle s’est présentée à notre
service pour un motif fonctionnel.
Histoire de la maladie :
La patiente a subit des douleurs d’intensité
modérée spontanée et localisée au niveau de la 48,
elle a été soulagée par la prise d’antalgique
(Paracétamol).
15. II/ EXAMEN EXOBUCCAL :
L’inspection du visage montre une symétrie faciale
respectée sans aucune tuméfaction au palais.
A la palpation, on note :
ATM : l’absence de douleur et du bruit articulaire.
L’ouverture buccale faisant en un seul temps
sans déviation.
La palpation des chaines ganglionnaires ne
révèle la présence d’aucune particularité.
16. III/ EXAMEN ENDOBUCCAL :
On note une mauvaise hygiène bucco-dentaire.
L’examen des tissus mous révèle :
Légère inflammation gingivale.
Pour les lèvres, les joues, la langue et le
plancher :ont un aspect physiologique sans
aucune particularité.
17. La dent causale :
C’est la 48
La gencive qui recouvre la région de la dent est d’aspect normal.
Poche au niveau de la face distale de la 47.
18 17 16 15 14 13 12 11 21 22 23 24 25 26 27 28
C C C C C
48 47 46 45 44 43 42 42 31 32 33 34 35 36 37 38
C C C C
20. Position de la dent : dans le plan sagittal : DS en position
horizontale
Rapport avec la branche montante : Cl II selon Pell et Gregorey
légèrement enclavée.
Rapport avec la 2ème molaire : la DDS en contact avec la 2ème
molaire au niveau de la racine distale (juxtaposition).
La morphologie : couronne volumineuse
2 racines séparées : distale légèrement coudée : Apex non
fermé
Mésiale droite : apex fermé.
21. Rapport avec le nerf dentaire inf. :
L’absence du septum.
La DDS est en contact avec le nerf inf. par sa racine
mésiale.
Diagnostic positif :
A partir de l’examen radio-clinique, on a une dent enclavée
en position horizontale.
Décision thérapeutique : l’extraction prévenir le risque
infectieux à cause de l’absence du septum.
Acte chirurgical :
1) Bilan préopératoire : FNS détaillé, TP, glycémie à jeun.
2) Anesthésie (locorégionale à l’épine de spix +
anesthésie complémentaire du nerf buccal).
27. 6) Curetage de l’alvéole et hémostase.
7) Mise en place du lambeau sous pression digitale.
8) Suture hermétique.
9) Recommandation postopératoire.
28. Des bains de bouche, à débuter seulement 24 à 48 heures
après l’intervention
Prescription médicamenteuse
L’application de glace sur les joues
Une alimentation molle et tiède pendant les premiers jours
post-opératoires
Le brossage des dents doit rester soigneux et rigoureux
pendant la période post-opératoire.