BioThémas 2016 - Conférence organisée par l'ITAB, en partenariat avec le pôle AB Massif Central
Pascale Le Mezec, Jean Guerrier (Idele - Institut de l'Elevage) Antoine Ronsard (ITAB)
Conférence organisée par l'Institut de l'Elevage et présidée par Jean-Marc Alibert, Président de la commission bovin viande de FGE et Président du Herd-Book Limousin.
Conférence organisée par l'Institut de l'Elevage et présidée par Patrick Soury, éleveur charentais et Président de la FDSEA 16.
Anne Aupiais et Denis Gautier (Idele - Institut de l'Elevage), Marie-Madeleine Mialon (INRA Theix)
Conférence organisée par la Chambre d'Agriculture du Pays de la Loire, Allice, Bovins Croissance, l'Inra, l'Institut de l'Elevage, SNGTV, et les races Charolaise, Limousine et Blonde d'aquitaine ; avec le soutien de MSD Santé Animale.
BioThémas 2016 - Conférence organisée par l'ITAB, en partenariat avec le pôle AB Massif Central
Pascale Le Mezec, Jean Guerrier (Idele - Institut de l'Elevage) Antoine Ronsard (ITAB)
Conférence organisée par l'Institut de l'Elevage et présidée par Jean-Marc Alibert, Président de la commission bovin viande de FGE et Président du Herd-Book Limousin.
Conférence organisée par l'Institut de l'Elevage et présidée par Patrick Soury, éleveur charentais et Président de la FDSEA 16.
Anne Aupiais et Denis Gautier (Idele - Institut de l'Elevage), Marie-Madeleine Mialon (INRA Theix)
Conférence organisée par la Chambre d'Agriculture du Pays de la Loire, Allice, Bovins Croissance, l'Inra, l'Institut de l'Elevage, SNGTV, et les races Charolaise, Limousine et Blonde d'aquitaine ; avec le soutien de MSD Santé Animale.
Le projet Casdar RéVABio (janvier 2020-juin 2023) a étudié les différentes possibilités d'une meilleure adéquation entre l'offre et la demande en agneau bio. Ce diaporama compile les différentes présentations effectuées le 6 juin 2023 lors du séminaire final :
- Présentation de la problématique : le décalage entre pics de production et de demande entraine des "fuites" vers le conventionnel.
- Chiffres de l'Observatoire de la filière (volumes, prix).
- Point de vus des opérateurs (organisations de producteurs et abatteurs).
- Itinéraires techniques d'étalement de la production à l'échelle des élevages.
- Complémentarité entre bassins vs désaisonnement.
- Retour sur les rencontres professionnelles en région.
- Impact du report des agneaux à plus de 10 mois sur le bien-être animal et la qualité de la viande.
- Temps de pâturage nécessaire pour l'apparition d'une signature de l'herbe sur la viande d'agneau.
- Récapitulatif des livrables prévus et focus sur le kit pédagogique.
Vincent Bellet (Idele)
Colloque "Bien-être animal : de la théorie à la pratique" - Agrocampus Rennes 12 au 14 Décembre 2017
Session : Observer les animaux
Intervenants
Guylaine Trou
Marylise Le Guénic
Nourrir les animaux pour nourrir les hommes est-il pertinent ? Cette question fait débat. Le projet Casdar ERADAL propose une approche, notamment sur l’efficience protéique, en prenant en compte la part de l’alimentation des chèvres qui pourrait être directement consommée par l’homme.
La diversité des élevages résulte de combinaisons entre les systèmes alimentaires, les conduites, les objectifs de production et les troupeaux. En nous appuyant sur des résultats d’expérimentations et sur des pratiques d’éleveurs, nous cherchons des réponses à la question : Comment adapter la génétique du troupeau à sa propre situation ?
L’année 2022 a été marquée par une flambée des charges dans la filière laitière et une inflation alimentaire record qui se poursuit en 2023. Le prix du lait conventionnel a été revalorisé quand les autres segmentations n’ont pas bénéficié de revalorisations similaires. La hausse des prix alimentaires a conduit certains consommateurs à chercher des alternatives plus abordables remettant en question la demande des segments premium, tels que le bio ou les AOP.
Dans ce contexte, le positionnement des segmentations visant à mieux valoriser les produits laitiers suscite des interrogations. Quel avenir pour ces marchés segmentés ? quel est le consentement du consommateur à payer les surcouts liés à ces démarches ?
Afin de comprendre les tendances actuelles, nous proposons de porter des regards croisés sur les dynamiques de consommation et les stratégies de segmentation présentes dans les filières lait et vin. L’analyse et la confrontation des expériences de segmentation dans la filière viticole seront particulièrement intéressantes et instructives en comparaison avec la filière laitière.
Des travaux de l’Institut de l’Élevage et de l’Institut Français du vin seront présentés. La laiterie de Saint Denis de l’Hôtel engagée dans plusieurs démarches de segmentations du lait de consommation livrera son analyse de la situation et des perspectives. Avec l’ensemble des participants à cette conférence, nous proposons d’engager un échange qui ouvre des perspectives.
L'élevage des chevrettes de renouvellement sous les mères est une pratique diverse dans ses modalités et finalement relativement mal connue qui connaît un certain essor en relation notamment avec des évolutions réglementaires en élevage biologique.
Une enquête nationale téléphonique a été menée en 2021 par l’Anses, en collaboration avec le Civam Haut-Bocage et l’OMACAP auprès d’éleveurs concernés. Marianne Berthelot (Anses) présente une synthèse des observations recueillies ainsi que des perceptions des éleveurs sur cette pratique.
Dans un contexte où la transmission et l'installation d'agriculteurs sont des enjeux cruciaux pour la profession agricole, de nouveaux agriculteurs s'installent chaque année et, parmi eux, certains Bac+5 ou plus. Les cursus des écoles d'ingénieurs n'ont pas vocation à former de futurs agriculteurs. Pourtant, certains apprenants ayant suivi ces cursus BAC + 5, qu'ils soient ou non issus du milieu agricole, tentent l'aventure de l'entrepreneuriat agricole. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations et visions ? Comment travaillent-ils ?
Organisé par le CIIRPO, ce webinaire fait le point sur les différents types de boiteries chez les brebis et les béliers illustrées de photos. Les modes de prévention et les traitements possibles sont cités.
L’équipe du projet BeBoP a proposé un webinaire le 30 mai 2024 pour découvrir comment la technologie vidéo, combinée à l’intelligence artificielle, se met au service de l’analyse du comportement des taurillons.
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La génétique, un levier majeur pour les enjeux à venir (Mathieu Foucault)
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La génétique s’adapte à la demande de la filière ovine (Gilles Lagriffoul)
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La génomique, un outil pour la sélection des ovins (Diane Buisson,Valérie Loywyck)
Le comité de filière ovin et les équipes de l’Institut de l’Elevage ont présenté lors d'un webinaire, comment la sélection génétique contribue aux enjeux actuels de la production ovine. Quelles sont les travaux en cours et les perspectives d’étude sur la brebis de demain.
Intervention : La sélection pour la résistance au parasitisme (Jean-Michel Astruc)
2024 03 27 JTC actualités C Perrot (idele).pdfidelewebmestre
Quelque que soit les secteurs de production, les pyramides des âges des agriculteurs français (chefs et coexploitants) présentent presque toujours un double déséquilibre : i) en faveur des classes d’âges à partir de 50-55 ans, ii) en défaveur des femmes, surtout de moins de 40 ans. Si le secteur caprin est une exception à cette règle, c’est principalement grâce aux producteurs qui transforment du lait à la ferme. Cette sous population présente le même équilibre, en classe d’âge et en sex ratio, que la population active française en emplois tous secteurs économiques confondus. C’est légèrement moins vrai pour les classes d’âge les plus jeunes (moins de 30 ans) : le métier d’éleveur.se est un métier d’indépendant alors que les jeunes actifs français sont salariés. Cet équilibre parfait du secteur caprin fermier s’explique par une forte attractivité. 40% des éleveur.se.s présents en 2020 s’étaient installés depuis 2010 ! Deux fois plus que dans les autres secteurs de l’élevage. Bien que pour l’instant stable (taux de remplacement des départs, entrées/sorties, proche de 100%), la sous population des éleveurs qui livrent du lait de chèvre est plus fragile. Compte tenu d’un très faible taux de renouvellement (nombre d’entrées/nombre de présents), elle vieillit et pourrait finir par diminuer. Néanmoins comme les besoins de recrutement sont bien moins élevés qu’en bovins lait par exemple, les marges de manoeuvre pour la filière semblent plus accessibles.
JTC_2024_TC Bâtiment et bien-être estival.pdfidelewebmestre
Le changement climatique s’exprime de plus en plus par la manifestation d’épisodes caniculaires et par la diminution de la ressource fourragère en été, ce qui contraint les éleveurs à rentrer leur troupeau plus fréquemment. Les animaux logés en bâtiment pendant la période estivale sont exposés à un stress thermique qui peut altérer leur bien-être et leurs performances à court et moyen terme. La conception du bâtiment ou certains équipements peuvent permettre de réduire ce stress pour assurer un meilleur confort aux animaux pendant les périodes de fortes chaleurs.
Provinlait 2024-Leviers fourrages - Madrid Aurélie Frayssinhes, Sandra (Cha...idelewebmestre
Les éleveurs ovins sont confrontés aux impacts du changement climatique sur leurs fermes et mettent en place des leviers d'adaptation dont certains ont été présentés lors du salon Provinlait : prairies multi-espèces, sursemis, méteils et dérobées estivales.
Provinlait 2024-Leviers fourrages - Madrid Aurélie Frayssinhes, Sandra (Cha...
1 gen_ab
1. Regards sur la
conduite et la
génétique des élevages
de ruminants bio en
France
1
GenAB
2-Org-cows
Financement
Financement :
2. Les élevages de ruminants
bio en France :
choix de conduite, choix
génétiques et résultats
techniques
Antoine Roinsard (ITAB)
Pascale Le Mézec (Institut de l’Elevage)
Témoignage d’Etienne Legrand, éleveur de vaches laitières en bio
Jean Guerrier (Institut de l’Elevage)
2
4. Les principes de l’agriculture
biologique
• Gestion sanitaire : approche globale et
prévention
• Sélection de races et de pratiques d'élevage
appropriées aux conditions
• Un élevage adapté au site et lié au sol
• Assurer un niveau élevé de bien-être animal en
respectant les besoins propres à chaque espèce
• Limitation du recours aux intrants
4Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
5. Un développement fort du secteur de l'
+ 88 % de SAU entre 2010 et 2016
5Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
Source :
6. Une large part dédiée aux élevages de
ruminants
6Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
65 % de
surfaces
fourragères
Source :
7. Une place importante de la viande et
des produits laitiers dans le marché bio
7Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
Achat des ménages
Source :
8. Une croissance tendancielle des fermes
engagées en
• Développement des élevages de ruminants
(Agence Bio, 2016) de 2010 à 2016
+ 62 % élevages bovins laitiers
+ 82 % élevages bovins allaitants
+ 48 % élevages ovins allaitants
+ 128 % élevages ovins laitiers
+ 65 % élevages caprins
8Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
Source :
9. Une croissance tendancielle des fermes
engagées en
• Développement des élevages de ruminants
(Agence Bio, 2016) de 2010 à 2016
+ 62 % élevages bovins laitiers
+ 82 % élevages bovins allaitants
+ 48 % élevages ovins allaitants
+ 128 % élevages ovins laitiers
+ 65 % élevages caprins
9Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
Source :
10. L’organisation
de l’information génétique
• Systèmes Nationaux d’Information Génétique
organisés par filière sous l’égide de France
Génétique Elevage (FGE)
• Bases de données :
• Bovins (100% des élevages)
• Ovins laitiers (55% des élevages)
• Caprins (36% des élevages)
• Ovins allaitants (8% des élevages) SNIG BDNI
Ovins
Lait
Bovins
Caprins
Ovins
viande
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017 10
11. Les bases des données étudiées
11
Pour l’ensemble des élevages de bovins en
• surfaces et types de production
• nombre de têtes déclarées
Pour l’ensemble des élevages de bovins en
• nombre de vaches, âges, races…
• performances (vêlages, production laitière, poids
et croissance des veaux…)
• conduite (insémination, groupement de vêlages…),
• génétique (index, effets troupeaux…)
Fichier
AB
Situation 2014
SNIG BDNI
Ovins
Lait
Bovins
Caprins
Ovins
viande
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
12. Les résultats des élevages
de bovins
Antoine Roinsard (ITAB)
Pascale Le Mézec (Institut de l’Elevage)
12
13. Une répartition des élevages laitiers bio
conforme aux bassins laitiers
• 2 668 élevages laitiers bio, dont 411 mixtes [laitier + allaitant]
• 30 % des élevages laitiers bio ont au moins un deuxième atelier
13
48% des élevages bio laitiers sont
dans l’Ouest, 20% dans l’Est
Situation 2014
En France, 3,2 % des troupeaux
laitiers sont en bio :
• en Pays-de-la-Loire : 4,7%
• en Grand-Est : 4,4%
• en Hauts-de-France : 1,5%
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
14. Plus de la moitié des élevages allaitants
bio dans l’Ouest et le Massif central
• 2 931 élevages allaitant bio, dont 411 mixtes [laitier + allaitant]
• 42% des élevages allaitants bio ont au moins un deuxième atelier
14
Situation 2014
En France, 2,7% des élevages de
bovins viande sont conduits en bio
• Proportion d’élevages bio plus
forte dans le Sud : 15,1% en
Provence-Alpes-Côte-D'azur
• 1,0% en Hauts-de-France
1ère région = Pays de la Loire avec
400 troupeaux, 14% de la France
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
15. En bio laitier, des choix de races
différents du conventionnel…
• + de troupeaux de races
mélangées / - de
troupeaux Prim'Holstein
• … mais 40 % des vaches
conduites en bio sont
des Prim'Holstein
• + de croisement laitier
• Renouvellement moins
élevé en bio
15
Situation 2014
% troupeaux par race
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
16. En bio laitier, des choix de races
différents du conventionnel…
• 22% de troupeaux bio
sont Prim’Holstein…
• … mais 40 % des vaches
conduites en bio sont
des Prim'Holstein
• → la plupart des
troupeaux multiraces
élèvent des
Prim’Holstein
16
Situation 2014
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
39,7%
23,3%
15,2%
10,9%
2,7% 1,9% 1,8%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Répartition par race de la population des
vaches élevées dans des systèmes bio en
France
17. En bio allaitant, les choix de races sont
semblables au conventionnel
• Bio : + forte
représentation des
races Limousine,
Salers et Aubrac …
et races diverses …
• …et moindre
représentation des
Charolais et Blonde
d’Aquitaine
17% troupeaux par race
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
Situation 2014
18. Effet maternel
Effet direct
Rappel du principe des évaluations
génétiques toute filières
+ + =Incidence
génétique sur la
production
autres
effets
Performances
effet élevage ou effet troupeau = ensemble des conditions communes aux vaches d’une même
race dans un même troupeau (système alimentaire, conditions sanitaires, fréquence de traite,
ambiance du bâtiment …)
Effet élevage
ou effet
troupeau
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017 18
19. Quantité de lait produite/vache plus
modeste en bio
• 58 000 vaches contrôlées dans les élevages bio : 300 vosgiennes, 24 000
Prim'Holstein…
• Différence bio/national variable selon les races : -300kg en vosgienne, -1
700kg en Prim'Holstein
• TP et TB en moyenne un peu inférieurs pour les vaches conduites en bio
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 1906/12/2017
FCEL 2014
20. Un fort effet de la conduite
• Des performances bien plus influencées par le milieu
que par la différence de niveau génétique en lien avec
une conduite alimentaire plus économe
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 2006/12/2017
Niveau génétique et effet
troupeau lait des troupeaux bio
en écart à l’ensemble des
troupeaux de la même race
Entre -70 et -100 kg d’écart
de niveau génétique
Entre -1 100 et -2 200 kg
d’écart d’effet troupeau
Bilan génétique 2014
21. Des performances de croissance en
moyenne inférieures au conventionnel
• Poids naissance similaires en bio et en
conventionnel
• Poids à 210 jours inférieurs en bio : -17 à -23
kg selon la race, sauf en race salers (=)
21
IBOVAL 2014
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
22. Des niveaux génétiques comparables en
bovins allaitants bio
Dans les troupeaux bio :
• Faible amplitude des écarts par rapport à la variabilité
des index
• Niveau génétique semblable à celui des conventionnels
22Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
IBOVAL 2014
Niveau génétique des troupeaux
bio en écart à l’ensemble des
troupeaux de la même race
• ISEVR : Index de
synthèse au sevrage
comprenant les facilités
de naissance, la
croissance et la
morphologie au sevrage
Points d’index
23. En bio, l’effet conduite de l’élevage
influence les performances de croissance
• Effet troupeau négatif dans les élevages conduits en AB :
en moyenne, la conduite et l’alimentation dans les
élevages bio limitent les performances des veaux
• Moins de différence en Salers : conduite similaire pour la
majorité des élevages salers, bio et conventionnels
23
Effet troupeau moyen des
élevages bio en écart à
l’ensemble des troupeaux
de la même race
IBOVAL 2014
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
24. L’implication des éleveurs AB dans le
conseil et la génétique
• Moins d’implication dans le contrôle laitier (-7%)
• Mais légèrement plus dans les OS raciales
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 2406/12/2017
Contrat
Proportion
d’élevages bio
Proportion d’élevages
conventionnels
Certification de la
parenté bovine (CPB)
71% 76%
Contrôle laitier 53% 60%
OS raciale 18% 14%
Sans contrat 22% 29%
Proportion d’élevages laitiers en suivi technique :
25. L’implication des éleveurs AB dans le
conseil et la génétique
• Moindre implication des éleveurs bio de bovins
viande dans l’organisation génétique (-4%)
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 2506/12/2017
Contrat
Proportion d’élevages
bio
Proportion d’élevages
conventionnels
Certification de la
parenté bovine (CPB)
26% 27%
Bovins Croissance 16% 16%
OS raciale 12% 14%
Sans contrat 71% 67%
26. Des choix de taureaux d’IA peu
différents dans chaque race
• … mais les élevages bio se distinguent par des choix de races
différents et plus de croisement
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 2606/12/2017
BGIAP 2014 : exemple Prim'Holstein
• Des taureaux un tout
petit peu moins laitiers
• Un peu plus de taux
• Des index fonctionnels
semblables
• Plus de taureaux
confirmés, moins de
taureaux génomiques
sans filles
27. Conduite/reproduction : un peu moins
d’IA
En élevage laitier bio :
• moins d’élevages 100% IA, plus de monte
naturelle, mais l’IA reste majoritaire : 72% des ♀
élevées en AB sont inséminées (81% des ♀ en
conventionnel)
• IA en semence sexée 2014 : 24 % sur génisses
(France : 37%), 6 % sur vaches (France : 6%)
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 2706/12/2017
Reproscope 2014
Répartition des
élevages par classe
de % veaux nés d’IA
28. Conduite/reproduction : plus de
croisement laitier
• Sur les femelles croisées des élevages bio :
- 77% de croisement laitier
- 23% de croisement viande
→ renouvellement ++ des femelles croisées lait
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 2806/12/2017
BGIAP 2014 : exemple ♀ prim’holstein
29. Conduite/reproduction : une conduite
des vêlages semblable
• Globalement la même
saisonnalité des vêlages :
70% de vêlages étalés
• Des IVV semblables, avec des
différences entre races, mais
pas selon le mode
bio/conventionnel
29
Reproscope 2014
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
30. Aptitudes fonctionnelles : satisfaisant
en bio
• Santé de la mamelle : un peu
moins de comptages
cellulaires favorables, mais
pas de gros écart compte
tenu des moyens de soins et
prévention plus limités en bio
• Fertilité : meilleurs résultats en
bio pour le % IA1 fécondantes
(+5% en vaches, avec des
races différentes)
30Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
FCEL 2014
Reproscope 2014
31. Moins d’IA dans les élevages bio
allaitants
• Globalement, faible
utilisation de l’IA en
élevage de bovins
allaitants
• Encore plus faible dans les
élevages bio, surtout en
race Blonde d’Aquitaine
• 8% de l’ensemble des
vêlages dans les élevages
bio sont issus
d’insémination (13% en
conventionnel)
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 3106/12/2017
Reproscope 2014
32. Moins de croisement dans les
troupeaux rustiques bio
• Croisement Salers et
Aubrac avec taureau
Charolais : marché
régional des veaux
croisés, non valorisés en
bio
• AB : préférence des
clients de vente directe
pour les animaux de race
pure (meilleure image)
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 3206/12/2017
Reproscope 2014
33. Facilité de naissance et reproduction
chez les éleveurs BV Bio
• Facilité de vêlage
légèrement meilleure en AB
• Critère de sélection
important pour les éleveurs
bio, auquel ils font encore
plus attention que les
éleveurs conventionnels
• IVV très semblables en bio
et en conventionnel
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 3306/12/2017
34. Résultats des abattages de vaches allaitantes
Données
NORMABEV
Année 2014
• 1555
limousines
• 1436
charolaises
abattues et
certifiées bio
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017 34
• Les vaches bio : un âge à l’abattage plus jeune, - 30 kg de carcasse
environ au même âge à l’abattage, une conformation légèrement plus
basse, une note d’engraissement presque semblable
35. Résultats des abattages des veaux mâles
(races allaitantes)
35
• Année 2014
• 1294 veaux
limousins
• 364 veaux
blonds
abattus et
certifiés bio
Pour les veaux en AB :
• Âge à l’abattage plus jeune (1 mois)
• Plus d’1/3 de classe de conformation
en moins
• …
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
36. Résultats des abattages des veaux mâles
(races allaitantes)
36
• Année 2014
• 1294 veaux limousins
• 364 veaux blonds
abattus et certifiés bio
• Pour les veaux en AB :
• Âge à l’abattage plus jeune (1 mois)
• Plus d’1/3 de classe de conformation en moins
• - d’état d’engraissement
• Couleur plus marquée
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017
37. Résultats des abattages de vaches laitières/mixtes
Données
NORMABEV
Année 2014
• 6013
prim’holstein
• 3023
montbéliardes
• 2305
normandes
abattues et
certifiées bio
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France06/12/2017 37
• Les vaches bio : - 20 kg (montbéliarde, holstein) à -30 kg (normande) de
carcasse, une conformation un peu plus basse, des carcasses un peu moins
grasses, des vaches plus âgées à la réforme (normande et holstein)
38. Les élevages de bovins en bio (1)
Les performances de production en bio sont inférieures
• En lait :
• en moyenne pour l’ensemble des vaches élevées en bio et
au contrôle laitier, 1 800 kg de lait en moins par lactation
(-15 à -20% selon les races), et taux protéique inférieur. Les
carcasses des réformes, pourtant plus âgées, sont plus
légères.
• En viande :
• En moyenne 20 kg en moins au sevrage (-9% /croissance),
sauf en salers où c’est équivalent. L’abattage (vaches, veaux)
est plus précoce, les carcasses plus légères.
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 3806/12/2017
39. Les élevages de bovins en bio (2)
Les performances de production en bio sont inférieures
• C’est surtout dû aux conditions de milieu (conduite
alimentaire principalement, plus autonome et plus
économe en bio), alors que les potentiels génétiques à
l’intérieur d’une même race sont très proches pour ces
caractères. Les éleveurs bio accèdent à la même offre
génétique que les conventionnels (choisi ou subi ?)
• Les élevages bio sont pris en compte dans les modèles
d’évaluation génétique
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 3906/12/2017
40. Les élevages de bovins en bio (3)
Pour s’adapter à la conduite en bio, les éleveurs se définissent
des objectifs qui se traduisent par des choix de races différents :
• En lait :
• plus de troupeaux de races mélangées
• plus de croisement laitier,
• mais environ 40 % des vaches élevées en bio sont des
Prim'Holstein
• En viande :
• la proportion des troupeaux de races rustiques et
Limousine est plus forte qu’en conventionnel, aux dépens
des races Blonde et Charolaise
• moins de croisement dans les races rustiques qui le
pratiquent beaucoup en conventionnel.
Regards sur la conduite et la génétique des élevages de ruminants bio en France 4006/12/2017
+ de diversité
génétique