Présentation réalisée par Danielle Rose dans le cadre du colloque "La communication au coeur de la e-santé. Opportunités et enjeux pour les patients, les professionnels de la santé et les organisations" qui s'est déroulé le 3 octobre 2013 à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Cette session parallèle a été réalisée conjointement avec Danielle Rose et Monique Clar.
Présentation de Monique Clar: http://fr.slideshare.net/communication-e-sante/clar-monique
Présentation de Danielle Rose: http://fr.slideshare.net/communication-e-sante/rose-anielle
2. D’où vient l’idée?
La communication verbale a ses limites.
“Dans des conditions de rappel
réalistes, une très grande partie des
instructions médicales données au
patient ne sera pas remémorée”*
*Sandberg EH, Sharma R, Santbertg WS. Anesthesiology. 2012 Oct:117(4):772-9
3. D’où vient l’idée?
Lors d’une visite médicale,
36%
64%
des patients ne reçoivent pas
d’information relative
ne reçoivent pas
d’information quant à
à surveiller à la maison
en cas de besoin
aux signes et symptômes
qui contacter
5. Y a-t-il un plan “B”
La difficulté de trouver une information bien dosée
et de source fiable représente un défi de taille.
6.
7.
8.
9.
10. Fondements empiriques
• Un environnement riche en information d’accès facile
constitue une part importante du dossier personnel de
santé tel que proposé au patient.
• Une étude menée chez Kaiser Permanente auprès de
225,000 participants sur trois ans montre que :
– Le taux de visites ajustées pour le sexe et l’âge a baissé de
26,2%
– Les visites téléphoniques sur rendez-vous ont augmenté par un
facteur de 8 et les échanges de courriels sécurisés par un
facteur de 6*
*Chen C, Garrido T, Chock D, Okawa G, Liang L.
Health Aff (Millwood). 2009 Mar-Apr;28(2):323-33. doi: 10.1377/hlthaff.28.2.323.
The Kaiser Permanente Electronic Health Record: transforming and streamlining modalities of care.
11. Nos objectifs
Documenter la faisabilité d’aider le professionnel
de la santé à informer son patient au sujet d’une
pathologie ou d’une condition médicale associée;
Faciliter l’accès continu à cette information par le
patient et son entourage au lieu et au moment où
celle-ci est requise;
Aider le médecin à sauver du temps et de la
répétition au cours des visites médicales.
12. Résumé des travaux
• Exploitation d’une base de données de plus de
3000 sujets, les plus souvent rencontrés, concernant
les problèmes de santé, les mesures d’autosoins et les
pratiques préventives;
• L’information était pondérée, validée de manière
rigoureuse et conçue de manière à être
compréhensible aux gens de niveau moyen de
littéracie;
• Cette base de données faisait alors partie du Portail du
Gouvernement du Québec mais était peu publicisée et
mal intégrée aux processus de soins.
13.
14. Sélection de 100 sujets
Critère : fréquence du
diagnostic
Présentation par système
Assignation d’un code
numérique à quatre chiffres
15. Formation de 14 médecins à l’utilisation
de la base de données
• Chaque médecin recevait une
tablette de feuilles d’ordonnance
personnalisée pour prescrire
l’information spécifique aux
besoins de chaque patient;
• Le nombre de prescriptions
d’information et le nombre de
pages vues par les patients ont
été documentés
Réjean M. Hébert
3564
4512
16.
17.
18.
19. Suivi
•
•
•
•
Période couverte: 31 jours
Nombre de sessions: 161
Moyenne quotidienne: 5.19
Sessions fructueuses: 157 (97%)
Définitions:
Session fructueuse: Une session s’étant soldée par un accès à une page
quelconque du Guide santé;
“Recherche”: Une recherche peut avoir donné lieu à la soumission d’une série
de chaînes de caractères dans un but unique..e.g. “vaginta”, “vaginite”
20. Recours au moteur de recherche
au cours des sessions
Nombre de recherches
0
1
2+
Total
Nombre de sessions
52
32%
96
60%
13
8%
161
100%
21. Évaluation de l’expérience
• Les médecins participants se sont déclarés
satisfaits du modèle;
• Ils ont proposé une simplification au
processus: procéder par mot-clé;
• L’utilisation a été moindre qu’espérée.
22. Discussion
• Le besoin d’un tel outil est reconnu
• Son intégration à la routine de la pratique médicale n’est
pas simple
• Elle doit faire partie du changement plus fondamental dans
le rapport patient-médecin qui s’anonce
• Elle est soumise aux mêmes besoins de gestion du
changement
• La formation quant à la nature des contenus et à la manière
d’intégrer la prescription d’information aux processus
cliniques devrait améliorer l’utilisation