2. Shih CM et al, J Virology 1993 Effet in vitro de la capside sur la réplication virale B Cotransfection
3. Shütler CG et al, J Hepatol 2002 Effet in vitro de la capside sur la réplication virale B
4. Évolution de la réplication virale chez les coinfectés VHC-VHB en phase aiguë Données controversées Coppola et al, Clinical Infectious Disease 2003 Ag HBS + + - - Ac HCV - - - +
5. Chulanov VP et al, J Med Viol 2003 Évolution de la réplication virale chez les coinfectés VHC-VHB en phase aiguë Données controversées p < 0,02 Aucun différence significative entre patients HBV + et HBV+HCV+
6. La Co-infection virale B le risque de passage à la chronicité HCV Facteurs de risque indépendants de guérison spontanée de l’infection virale C: - alcool OR= 0,52; 95 % IC: 0,31-0,86; p =0,006 - HIV OR= 0,37; 95 % IC: 0,16-0,83; p =0,02 - HBV OR= 5; 95 % IC: 1,26-28,6; p =0,008 Piasecki R et al, Hepatology 2004
7. La Co-infection virale C de clairance spontanée de l’Ag HBs Sheen IS et al, J Infect Disease 1994 0,4% 2% 0,6% 2% Incidence annuelle élimination Ag Hbs HBV+ HCV+HBV+ HBV+HDV+ HBV+HCV+HDV+
8. Influence de la co-infection sur la réponse immunitaire Chez les co-infectés B+C+ - Pas de prolifération de PMC en présence d’antigènes virus B - prolifération PMC en présence d’antigènes virus C Ces données suggèrent un rôle dominant du virus C dans la co-infection Tsai SL et al, Hepatology 1995
9. Inhibition de la réplication virale chez les porteurs chroniques VHC-VHB et VHC-VHB-VHD Données chez les patients caucasiens p < 0,0001 Sagnelli E et al, Hepatology 2000
10. Inhibition de la réplication virale chez les porteurs chroniques VHC-VHB et VHC-VHB-VHD Données chez les patients caucasiens p < 0,0001 Sagnelli E et al, Hepatology 2000
11. Jardi R et al, Hepatology 2001 Inhibition de la réplication virale chez les porteurs chroniques VHC-VHB et VHC-VHB-VHD Données chez les patients caucasiens
12. Jardi R et al, Hepatology 2001 Inhibition de la réplication virale chez les porteurs chroniques VHC-VHB et VHC-VHB-VHD Données chez les patients caucasiens
13. Évolution histologique et co-infection Données chez les patients caucasiens p < 0,0001 Sagnelli E et al, Hepatology 2000
14. Évolution histologique et co-infection Influence délétère de la surinfection C Liaw FL et al, gastroenterology 2004
15. Distribution of genotypes Évolution histologique et co-infection Données chez les patients caucasiens Mathurin P et al, J Viral Hep 2000
16. Mathurin P et al, J Viral Hepat 2000 Évolution histologique et co-infection Données chez les patients caucasiens
17. Évolution histologique et co-infection Données chez les patients caucasiens Mathurin P et al, J Viral Hepat 2000
18. Évolution histologique et co-infection Données chez les patients caucasiens Mathurin P et al, J Viral Hepat 2000
19. Évolution histologique et co-infection Influence délétère de la surinfection C Liaw FL et al, gastroenterology 2004
20. Évolution histologique et co-infection Influence délétère de la surinfection C Liaw FL et al, Gastroenterology 2004
21. Influence délétère de la co-infection sur évolution porteurs chroniques après élimination Ag HBs Chen YC et al, Gastroenterology 2002
23. Salmon-Ceron et al, J Hepatol 2005 La co-infection augmente le risque de mortalité hépatique
24. Impact de la co-infection sur la réponse au traitement antiviral E Villa, Am J Gastroenterol 2001
25. E Villa, Am J Gastroenterol 2001 Impact de la co-infection sur la réponse au traitement antiviral
26.
27. Co-infection VHC-VHB (2) Impact du traitement sur la réplication VHB Evolution de l’ADN du VHB sous PEG-IFN + RBV en fonction de l’ADN prétraitement La réapparition de l’ADN du VHB chez les malades indétectables avant le traitement n’a jamais été associée à un rebond cytolytique important Négativation de l’AgHBs chez 10% des malades traités AASLD 2007 – Liu C J, Taiwan, Abstract 233 Réponse VHB chez les malades ADN VHB + avant TTT ADN VHB pré TTT ADN VHB fin de TTT ADN VHB fin de suivi Détectable n = 68 (46,9 %) Indétectable n = 47 (69,1 %) Indétectable n = 38 (55,9 %) Rebond virologique chez les malades ADN VHB – avant TTT ADN VHB pré TTT ADN VHB fin de TTT ADN VHB fin de suivi Indétectable n = 77 (54,1 %) Détectable n = 16 (20,8 %) Détectable n = 17 (22 %)
28.
29.
30.
31.
32.
33. CONCLUSIONS Il existe un phénomène d’inhibition réciproque des différents virus chez les patients co-infectés La réponse immunitaire tient un rôle dans ce phénomène (non observé chez les patients HIV + avec un faible taux de CD4) L’inhibition de la réplication du virus B par le virus C a été clairement démontrée in vitro
34. CONCLUSIONS La co-infection semble augmenter le risque d’élimination d’1 des 2 virus A l’inverse, la surinfection chez les porteurs chroniques d’1 des virus est associée à une aggravation de l’histoire naturelle La co-infection est associée à un risque de cirrhose chez les patients ayant éliminé spontanément le virus B
35. CONCLUSIONS Chez les caucasiens il existe un phénomène de virus dominant: D>C>B Ce phénomène n’est pas observé chez les asiatiques Mécanimes? - la relation réponse immunitaire en fonction de l’âge à contamination - la chronologie de contamination
36. CONCLUSIONS A l’inverse, la co-infection est associée à une progression plus rapide de la fibrose avec un risque de cirrhose Peu d’impact sur l’efficacité du traitement anti-VHC Le choix de la stratégie thérapeutique justifie d’une analyse virologique afin d’identifier le virus dominant
Notes de l'éditeur
Les résultats finaux de cette large étude multicentrique ouverte confirment l’absence d’impact négatif de l’infection virale B sur la réponse au traitement anti-VHC. On est surpris par les très bons résultats virologiques obtenus chez les malades infectés par un génotype 1 dans les groupes mono ou co-infectés (77 et 73 % de RVP). Près de 50 % des malades co-infectés ont une réplication virale B qui est cependant < 10 5 c/ml dans la majorité des cas. La négativation de l’ARN VHC peut s’associer à un rebond de l’ADN du VHB lorsqu’il était indétectable avant le traitement. Dans cette étude, aucun rebond cytolytique important n’a été associé à ce rebond virologique. Enfin, le traitement de l’hépatite C a permis d’obtenir une négativation de l’ADN du VHB lorsqu’il était détectable dans 56 % des cas qui s’est associée à une disparition de l’AgHBs dans 10 % des cas. Un suivi à long terme de ces malades répondeurs serait particulièrement intéressant afin de juger de la durabilité de la réponse obtenue.
Voir commentaires diapositive suivante
Environ 40 % des malades ont reçu de l’interféron, 35 % des corticoïdes, 20 % aucun traitement. Le message de relative bénignité à 20 ans d’évolution doit être tempéré par le décrochage de la courbe actuarielle, au moins pour le CHC, entre 20 et 30 ans d’évolution.
Commentaires voir diapositive suivante
Lecture difficile de cette étude. L’efficacité de l'IFN (Farci P, 2004) est confirmée sur cette série turque. La lamivudine n'ajoute rien. Sur les figures, il y a manifestement une population (minoritaire à transaminases franchement élevées) qui ne répond à aucun traitement. L'interféron reste le seul traitement efficace, mais ne permet que peu de réponses durables. Les malades doivent être patients ! L'intérêt du suivi des ALT dans la surveillance de l'efficacité du traitement, puis pour les décisions de retraitement, est confirmé dans la discussion. Le dosage de l'ARN du VHD est inscrit à la nomenclature (laboratoire de référence : virologie, Pr Paul Deny, hôpital Avicenne, Bobigny).
Cette étude prospective, randomisée et contrôlée a porté sur 91 patients atteints d’hépatite chronique compensée B et delta qui ont été traités par PEG-IFNα-2a + adéfovir (ADV), ou PEG-IFNα-2a + placebo ou ADV seul à la dose de 10 mg/j pendant 48 semaines puis 24 semaines de suivi. Quatre-vingt-onze patients ont été randomisés, 90 patients ont commencé le traitement, 10 patients l’ont arrêté soit en raison d’une progression de la maladie (chez 6 patients dont un décès lié à un carcinome hépatocellulaire et une transplantation hépatique), soit pour des effets indésirables liés à l’interféron. Quatre-vingts patients ont été traités. Le PEG-IFN -2a + ADV ont été bien tolérés. Comme prévu, il y avait plus d’effets indésirables avec PEG-IFN. Le PEG-IFNα-2a montre une efficacité antivirale supérieure en termes de diminution de l’ARN-VHD à celle d’ADV (diminution de l’ARN-VHD chez 40 % des patients et négativation de l’ARN-VHD chez 25 % des patients à S48). L’ADV ne montre aucun effet sur la réplication virale delta mais réduit la réplication virale B. L’association PEG-IFNα-2a + ADV n’entraîne aucun bénéfice par rapport à PEG-IFN seul en termes de réponse biochimique, histologique ou virologique pour le virus delta. La combinaison PEG-IFNα-2a + ADV est supérieure sur la monothérapie par PEG-IFN sur la réduction du titre d’AgHBs chez ces patients à S48. Le traitement par PEG-IFNα-2a devrait être considéré comme le traitement de choix dans l’hépatite B + delta. Il faut évaluer l’intérêt d’un traitement plus prolongé dans cette population.