2. Le Sommeil
• Chez les adultes : 7-8 heures/nuit en moyenne
• Surmortalité si < 4 heures/nuit
• Privation de sommeil = détérioration du fonctionnement
diurne, affections médicales ou psychiatriques
• 1/3 des adultes auraient des troubles du
sommeil occasionnels ou constants
3. Le Sommeil
On distingue 2 types de sommeil :
• Sommeil lent
• Sommeil rapide
Définis selon :
• L' EEG : cerveau
• L' EMG : muscle
• L' EOG : yeux
4. Sommeil lent (SL) =
sommeil non-REM (rapid eyes movements)
Il comprend 4 stades :
• Stade 1 : transition entre éveil et sommeil
• Stade 2
• Stade 3 et 4 : sommeil profond
Activité musculaire réduite
Pas de mouvements oculaires
Ondes EEG lentes et de haute amplitude
5. Sommeil rapide (SR) = sommeil paradoxal ou
sommeil REM (rapid eyes movements)
Rêves
Activité musculaire nulle
• Mouvements oculaires rapides
• Ondes EEG rapides et de faible amplitude
6. Organisation du sommeil
Chez l ’adulte, le sommeil a une organisation fixe
Endormissement
SOMMEIL lent (stades 1-4)
Progression en 45-60 min
Après env. 80 min
SOMMEIL PARADOXAL
* cycles de 90 - 120 min. qui se suivent au cours de la nuit
• La part du SP augmente au cours de la nuit
• Le SP diminue avec l’âge
7. Les cycles du sommeil
4 à 6 cycles d’environ 90 minutes
RECUPERATION
FATIGUE
NERVEUSE
mémorisation
RECUPERATION
FATIGUE PHYSIQUE
régénération cellulaire
secrétions hormones de
croissance
Stade REM
Sommeil lent
8. Troubles respiratoires du sommeil
• Syndrome d'Apnées Obstructives
du Sommeil (SAOS)
• Syndrome d'Apnées Centrales du
Sommeil (SACS)
• Syndromes
d’Hypoventilation/hypoxémie
nocturne
• Overlap Syndrome : association
d’un SAOS et d’une (BPCO)
Ils produisent des perturbations :
• Du sommeil : non récupérateur, déstructuré avec des éveils et des micro-éveils
• Du système Cardio-Respiratoire : hémodynamique, gaz du sang (O2 et CO2)
9. Les troubles respiratoires du sommeil
Troubles
Respiratoires
du
Sommeil
(TRS)
Apnées
Obstructives
Apnées
Centrales
Apnées
Mixtes
Apnées
Complexes
Respiration
Cheyne-
Stokes
10. Le syndrome d’apnées du sommeil :
prévalence
• 5 à 7 % de la population adulte(1)
• 15 % chez les plus de 70 ans(1)
Par comparaison, 6 % de la population adulte française est
atteinte d’asthme(2) et 4 % de diabète(3).
Pathologie sous-diagnostiquée :
80 % des patients ne sont ni diagnostiqués, ni traités
(1) Young T, et al : N Engl J Med 1993;328 : 1230-1235; Bixler EO, et al : Am J Respir Crit Care Med 2001;163 : 608-613; Duran J : Am J Respir Cirt Care Med 2001;163 : 685-689
(2) Asthme, prévalence et impact sur la vie quotidienne, Analyse des données de l’enquête décennale santé 2003 de l’INSEE, par l’institut de veille sanitaire; Février 2008
(3) Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire n°43 : www.invs.sante.fr/beh/2008/43/beh_43_2008.pdf
11. Mortalité toute cause liée au SAOS
Courbes de survie de Kaplan-Meier selon la
catégorie de SAOS (pas de SAS, SAS léger, SAS
modéré, SAS sévère)
• Sleep heart health study,
n = 6441, suivi moyen 8,2 ans
• La survie diminue quand la
sévérité du SAOS augmente
• La mortalité de toute cause est
particulièrement associée au
SAOS chez les hommes âgés de
40 à 70 ans hazard ratio : 2,9
(95 % CI : 1,31-3,33)
Punjabi N et al, PLoS Med 6(8): e1000132.
12. La première cause de mortalité des SAS :
cardiovasculaire
Apnée obstructive
Pression intra
thoracique
PNA Micro éveil
POPCO2 2
Catécho-lamine
myocardique
Oxygène
FC TA
Stress oxydant
Dysfonction endothéliale
Hypertension
Artériosclérose
Ischémie du myocarde
Hypertrophie/dysfonc.VG
Arythmie cardiaque
AVC
SNA
Tension paroi VG
Demande en O2
du coeur
D’après Bradley TS et al, Lancet 2009
-PNA : activité système nerveux parasympathique
- SNA : activité système nerveux sympathique
- VG : ventricule gauche
- TA : tension artérielle
- FC : fréquence cardiaque
13. Syndrome d’apnées du sommeil
Définitions
• Apnée : Arrêt du flux pendant au moins 10 sec.
• Hypopnée : Réduction du flux pendant au moins 10 sec, soit de
50 %, soit de 30 % associé à une désaturation ou à une réaction
d’éveil.
• Apnée/Hypopnée obstructive : Collapsus des voies aériennes
supérieures avec persistance de mouvements respiratoires
= Syndrome d'Apnée/Hypopnée Obstructive du Sommeil (SAOS)
• Apnée/Hypopnée centrale : Défaut de la commande centrale
respiratoire avec baisse ou disparition des efforts respiratoires
= Syndrome d'Apnée Centrale du Sommeil (SACS)
• Index Apnées/Hypopnées (IAH) : nombre d'événements
respiratoires Apnées + hypopnées par heure de sommeil
14. Définition du syndrome d’apnées du sommeil :
existence du critère C + critère A ou B
• Critère C : polygraphique ou polysomnographique : IAH ≥ 5
• Critère A : somnolence diurne excessive non expliquée par
d’autres facteurs
• Critère B : deux au moins des critères suivants :
– Ronflements sévères et quotidiens
– Sensations d’étouffement nocturne
– Sommeil non réparateur
– Fatigue diurne
– Difficultés de concentration
– Nycturie (plus d’une miction par nuit)
15. SEVERITE DU SAOS
• Elle est établie en fonction de deux composantes
- L’Index Apnée/Hypopnée (IAH)
- L’importance de la somnolence diurne
1- IAH
0 5 15 30 IA
Pas de SAS SAS léger SAS modéré SAS sévère
H
2- Somnolence indésirable ou épisodes de sommeil involontaires au
cours de la vie sociale ou professionnelle
- Légère : peu de répercussion
- Modérée : répercussion modérée
- Sévère : importante perturbation
SPLF revue des maladies respiratoires Janvier 2009 n° 26
18. Dépistage : échelle de somnolence d’Epworth
utile surtout pour le SAOS
test subjectif validé pour évaluer la somnolence
Score > 10 :
somnolence
considérée comme
pathologique.
Les patients
souffrants de SAOS
ne sont pas
forcément tous
somnolents, en
particulier les IC.
19. Les moyens de diagnostic
• Polygraphie ventilatoire à domicile
Enregistrement nocturne des
paramètres de la respiration
• Polysomnographie à l’hôpital
(le plus souvent)
Enregistrement nocturne des
paramètres respiratoire et
neurologique (sommeil)
20. Diagnostic de certitude : enregistrements
• Polysomnographie :
au moins 7 signaux
– EEG
– EOG
– EMG menton
– Débits aériens naso-buccaux
– Efforts respiratoires
– ECG
– Oxymétrie
– ± EMG jambier, position,
ronflements
• Polygraphie :
au moins 4 signaux
– Débits aériens naso-buccaux
– Efforts respiratoires (1 ou
2)
– Oxymétrie
– ECG
– ± ronflements, position
21. Polygraphie ventilatoire
• Débit nasal (lunettes)
• Mouvements du thorax (sangles)
• Mouvements de l’abdomen
(sangles)
• Saturation en O2 (oxymètre de
pouls)
• Ronflements
• ECG
• Durée minimale : 6 heures
23. Polysomnographie
Examen complexe (pose et interprétation), en labo de sommeil le plus souvent.
Indication : discordance clinique/polygraphie car visualisation directe des
micro-éveils
24. Types d’événements
Apnée :
Mouvements
thoraciques
Mouvements
abdominaux
Mouvements
thoraciques
Mouvements
abdominaux
Chute >50%
10 s
Chute < 50 %
+
désaturation
d’au moins 3 %
et/ou
Micro-éveil
ou
Hypopnée :
Obstructif : avec persistance des efforts
ventilatoires
Central : en l’absence des efforts ventilatoires
Mixte : débute avec une absence d’efforts
ventilatoires mais se termine avec des efforts
ventilatoires
10 s
SPLF, Revue des Maladies Respiratoires,
2009
26. Mécanisme des apnées obstructives
Durant les stades profonds du SL et durant le SP :
+ la musculature de la gorge est relâchée
Blocage respiratoire
Occlusion à l’inspiration
27.
28. Facteurs de risque du SAOS
Anomalies maxillo-faciales • Surpoids et obésité
• Sexe masculin
• Age
• Tabac
• Alcool
• Médicaments sédatifs
• Ménopause
• Hypothyroïdie
34. Les conséquences du SAOS
Autres : somnolence excessive, céphalées, accidents de la voie publique
35. Effet aigu des événements respiratoires
sur le système CV
Chute de la
SpO2
Swings négatifs
de pression
intra thoracique
Augmentation
de la TA
Morgan et al. Sleep 1996
AAppnnééee
Brusque activité
du SNS
37. Un risque de décès de cause CV x 3
Décès de cause CV
Accidents CV
• Augmentation de la morbimortalité
cardiovasculaire pour des SAOS sévères non
traités par rapport aux sujets sains :
- Risque relatif de décès de 2,87
- Risque relatif d’accident CV de 3,17
• Patients non traités :
- 264 Contrôles
- 377 Ronfleurs
- 403 SAOS de légers à modérés (IAH inf 30)
- 235 SAOS sévères (IAH > 30)
• Patients traités (CPAP)
372 SAOS (IAH > 30 ou IAH 5 à 30 avec
somnolence diurne excessive)
Etude prospective avec suivi > 10 ans
Jose M Marin, Lancet 2005
38. SAOS et hypertension
Le SAOS est un facteur de risque indépendant dd’’iinncciiddeennccee dd’’HHTTAA
O’Connor et al, Am J Respir Crit Care Med 2009 (SHHS n = 2470, population générale)
Le SAOS a été ajouté à la liste des causes identifiables d’hypertension dans le rapport du JNC7
(Chobanian AV, JAMA 2003)
39. Pression artérielle : effet du traitement par PPC
• Meta-analyse sur 12 études randomisées
contrôlées ayant étudié l’effet du traitement
par PPC sur la pression artérielle
• 572 patients apnéiques, hypertendus ou non
• Résultats :
- Baisse de la pression artérielle moyenne sur
24 h de 1,69 mmHg
- Effet dépendant de la sévérité initiale du
SAS : une augmentation de 1 point de l’IAH
initial entraine une baisse supplémentaire
de 0,89 mmHg de la PAM
- Effet dépendant de l’observance au
traitement par PPC : chaque heure
supplémentaire d’utilisation effective de la
machine entraine une baisse
supplémentaire de la PAM de 1,39 mmHg
Haentjens P et al. Arch Intern Med 2007
40. SAOS et hypertension résistante
• Prévalence de 83 % du SAOS dans l’HTA
résistante Logan et al. J Hypertens.2001
• Le SAOS est un facteur de risque
d’hypertension non contrôlée
- Etude de cohorte transversale,
n = 599 patients
- Le SAOS est un facteur prédictif
indépendant d’HTA résistante
(p = 0,006) chez les patients âgés de 50
ans ou moins.
Grote L et al. J Hypertens 2001
• Le SAOS associé de manière
indépendante à l’hypertension
résistante
- Etude-cas contrôle :
126 patients (63 HTA contrôlés/63
HTA résistante)
- Odds ratio de 4,8 (IC 95 %, 2,0 à
11,7).
Goncalves SD et al. CHEST 2007
41. Le SAOS chez le coronarien
• Prévalence du SAOS chez le coronarien = 30 %
• L’existence d’un SAOS est associée à une moindre
récupération du VG après un infarctus(1)
• Le SAOS, et en particulier la désaturation, est un
facteur de risque d’accident cardiovasculaire
indépendant pour le coronarien(2)
• Chez les patients atteints de cardiopathie ischémique
(infarctus du myocarde, angor), le traitement par PPC
diviserait par 4 le risque total d’événements
cardiovasculaires et chaque risque séparément dont
la mortalité (HR = 0,24 ; IC95 % = 0,09-0,62 ; p < 0,01)3
1- Nakashima H et al, Eur H Journal 2008
2- Mooe T et al. Am J Respir Crit Care Med 2001;164:1910-3
3- Milleron O et al. European Heart Journal (2004) 25,728–734
42. SAOS et survenue d’une fibrillation auriculaire
Méthode
Etude prospective sur 3542 patients
n’ayant pas de FA ni d’antécédent
de FA à l’inclusion
Résultats
• Chez les patients < 65 ans, une
baisse de la saturation nocturne en
O2 est un facteur prédictif
indépendant d’occurrence d’un
premier épisode de FA
• Chez les patients > 65 ans, seule
l’Insuffisance Cardiaque est un
facteur prédictif indépendant
Gami A. J Am Coll Cardiol 2007;49:565-71
44. TME : test de maintien d’éveil
• Débute 2 heures après le réveil de la nuit
- Répété 4 à 6 fois toutes les 2 heures
• Sujet assis confortablement appareillé (EEG + EOG + EMG)
- Lit + oreillers ou fauteuil avec appuie-tête
- Lumière faible intensité derrière le sujet
- Température 22°C
• Consigne : ne pas dormir sans faire de manoeuvre particulière
• Test arrêté si endormissement (normes entre 11 et 20 min selon la
définition du sommeil)
- 1 époque de stade 2, 3, 4 ou REM
- 3 époques de stade 1
• Test normal si pas d’endormissement après 20 minutes
Arrêté du 21/12/2005 : TME chez le conducteur pro avant reprise et pour travail posté
45. Traitement : généralités
Approche pluridisciplinaire : - Cardiologue
- Pneumologue
- Neurologue
- ORL
-
Nutritionniste
1- Eliminer : alcool, tabac, sédatifs
2- Traiter : problèmes hormonaux (hypothyroïdie, acromégalie)
3- Maigrir : les obèses qui retrouvent leur poids idéal peuvent s’améliorer
4- Position dans le lit : éviter de dormir sur le dos (balle de baseball)
Conduite Automobile
46. CPAP : Continuous Positive Airway Pressure
Collapsus des VAS
à l’inspiration
Attelle pneumatique par pression
positive : 4 à 12 cm d’H2O
51. Conclusion :
SAOS en CRC - Dépistage ++
• Tous coronariens ? (30 % des patients)
• Surtout si :
- HTA difficile à contrôler
- FA
- Obésité
- Demande de l’entourage (ronflements, pauses)
- Questionnaires d’Epworth ou de Berlin anormaux
53. Prévalence des troubles respiratoires du sommeil dans
l’insuffisance cardiaque chronique
5500 %%
PPaass ddee SSAASS
2200 %% SSAAOOSS
3300 %% SSAASS cceennttrraall
Absence de signes cliniques
prédictifs clairs des apnées
centrales :
- Pas de ronflement
- Pas de somnolence
- Un BMI normal
Javaheri Int J Cardio 2005 . Oldenburg, Eur J Heart Fail 2006. Schulz ERJ 2007. Wang, Chin Med J. 2009 . Yumino J Card Fail 2009 . Hittinger, Paulino, Arch
Cardio Vasc Diseases, 2009
54. Avec hypercapnie
• Hypoventilation
alvéolaire centrale
primitive (congénital)
• Tumeur/AVC
• Utilisation chronique
de sédatifs (morphine..)
• Syndrome obésité
hypoventilation
• Neuromusculaires :
SLA, polio, etc.
• Cyphoscoliose
Sans hypercapnie
Respiration de
Cheyne-Stokes
• Insuffisance Cardiaque,
AVC
• Crescendo/decrescendo :
- cycles : 60-90s
- éveil en milieu du cycle
au pic de l’effort
respiratoire
Apnées
centrales
idiopathiques
• Cycle : 20-40s
• Micro éveil en
fin d’apnée
• Insomnie ou
hypersomnie
Apnées
complexes
• Diagnostic initial
SAOS
• Traitement PPC
supprime les
apnées obstructives
mais persistance
d’un taux élevé
d’apnées résiduelles
centrales
L’apnée centrale du sommeil
55.
56. Mécanisme de l’apnée centrale dans l’IC
Hyperventilation
Par :
• Étirement/stimulation des récepteurs intrapulmonaires (par
congestion)
• Stimulation des chémorécepteurs sensibles à l’hypoxie
Responsable de :
• Baisse de PaCO2 sous le seuil apnéique
Apnée
Élévation de la PaCO2 au dessus du seuil respiratoire
Reprise respiratoire
L’oscillation du système est favorisé par l’allongement du temps de circulation :
transmission avec retard des modifications de PaCO2 aux chémorécepteurs carotidiens
-réponse accrue en hyperventilation
60. Troubles respiratoires du sommeil centraux et
insuffisance cardiaque : marqueur pronostic
• Chez les patients atteints d’IC systolique,
la présence d’un SAS central est corrélé
de façon indépendante avec une
diminution de la survie avec un Hazard
Ratio de 2,14 (p = 0,02)
• La survie moyenne dans le groupe SASC
était divisée par 2 (45 mois contre 90
mois dans le groupe contrôle).
Javaheri et al. JACC 2007
61. 133 pts IC suivi après exclusion de 30 pts avec SAOS :
recherche d’EOV (Exercise oscillatory Ventilation)
et d’apnée centrale
Les oscillations ventilatoires et le SAS sont fréquents…
– 45 % des Pts Iah > 30
– 21 % des pts EOV
…Et Liés : 78 % des EOV ont un IAH > 30, 36 % des IAH > 30 ont des EOV
Corra. Circulation 2006;113:44-50
62. EOV et SAS : complémentarité pronostique
Evénement : mort + greffe en urgence
Corra. Circulation 2006;113:44-50
Suivi moyen : 3,2 ans
63. Mécanismes physiopathologiques TRS
dans l’insuffisance cardiaque
Apnée du sommeil
avec désaturation en
O2
AOS
ACS
Insuffisance
cardiaque
Variations des
pressions intra
thoracique
Arythmies
(fibrillation
auriculaire)
Ischémie du
myocarde
Activation
sympathique
(micro éveils)
Inflammation
stress
oxydatif
Dyspnée
Hyperventilation Temps circulatoire
Hypocapnie
passage sous
seuil apnéique
allongé
Susanne Brenner TCM Vol 18, n°7,2008
67. CANPAP post-hoc analysis
Survie hors transplantation selon l’efficacité de la PPC
Arzt et al, Circulation 2007
68. AutoSet CS2
Les principes de fonctionnement
• Traitement de la composante obstructive des apnées par la
Pression Expiratoire Positive : EPAP: 4 à 12 cm d’H2O
• Réponse à la composante centrale des apnées/hypopnées par une
ventilation adaptée (aide inspiratoire variable permettant
d’atteindre automatiquement la ventilation cible) : IPAP= EPAP +
2 cm d’H2O
et une fréquence respiratoire de sécurité automatique basée sur la
fréquence respiratoire propre du patient
• Stabilisation de la respiration des patients et normalisation des
phénomènes de Respiration de Cheyne-Stokes
69. AutoSet CS2
ASV : adaptative servo-ventilation
Une aide inspiratoire variable, qui s’adapte aux besoins du patient
respiration après respiration
• Calcul automatique de la ventilation cible (90 % de la ventilation moyenne récente
du patient)
• Aide inspiratoire minimale quand la ventilation minute > ventilation cible ; limite les
risques de surventilation et d’hypocapnie
• Augmentation progressive de l’AI pour compenser une hypopnée ou une apnée
(ventilation minute du patient < ventilation cible), afin d’atteindre la ventilation
cible.
Débit d’air
patient
AutoSet CS2
70. Bénéfices du traitement par AutoSet CS2
dans l’ICC
• Normalisation du sommeil et des paramètres
respiratoires (IAH, IDO, Index de microéveils)
• Amélioration des paramètres fonctionnels
cardiaques
- Augmentation de la FEVG
- Baisse du taux de BNP
- Diminution de l’activation du système
sympathique
- Amélioration de la Qualité de vie / Test Minesotta
- Meilleure Tolérance à l’exercice / Augmentation
du périmètre de marche en 6 minutes
- Augmentation de la capacité à l’exercice
IAH
Qualité de vie
* p <0.05
71. n = 14
H. Teschler et al., AJRCCM 2001;164:614-9
Effet sur l’IAH
72. Efficacité de l’ACS2 vs la PPC
C. Philippe et al., Heart 2006;92:337
* p <0.05
*
*
*
*
73. Il y a aussi des SAOS chez les
insuffisants cardiaques
74. SAOS et insuffisance cardiaque
La mortalité est plus élevée chez les
insuffisants cardiaques apnéiques
(8,7 vs 4,2 décès pour 100
patients/année, p = 0,029)1.
(1) Wang H. et al; J Am Coll Cardiol 2007;49:1625–31
75. Effet du traitement par PPC du SAOS dans l’ICC
• Etude rétrospective portant sur 88 patients IC avec un IAH ≥ 15
- 23 patients non traités
- 65 patients traités par PPC
• Critère d’analyse : fréquence d’hospitalisation et décès
• Résultat : risque de décès ou d’hospitalisation divisé par 2
Kasai T et al. Chest 2008;133;690-696
76. Effet du traitement par PPC du SAOS dans l’ICC :
importance de l’observance
Pour le groupe des 65 patients traités par PPC, analyse en sous-groupes
- 32 patients observants avec 6 heures/nuit en moyenne d’utilisation
- 33 patients peu observants avec 3,5 heures/nuit en moyenne d’utilisation
Kasai T et al. Chest 2008;133;690-696
80. La CPAP comme traitement du sous
entrainement ? But de l’étude SATELLIT
• Objectif principal :
Évaluer l’amélioration de la capacité d’effort par le traitement
des troubles respiratoires du sommeil au cours du séjour en
réadaptation cardiaque
• Critère de jugement :
Modifications du pic VO2
81. Insuffisants cardiaques
Examens cardiologiques
IAH apnéa link
Patients éligibles
Consentement
Inclusion
Randomisation
Registre
non éligibles
Ventilation nocturne
Réadaptation
Contrôle : pas de ventilation
VO2 ? ; W ?
Temps effort?
82. Conclusion : SAS central chez l’IC
• Dépistage +++ en réadaptation (malade stabilisé)
• Si SAS central :
– Traitement par ventilation nocturne ASV
Mais pas de preuve de morbimortalité pour l’instant
Attention à l’instauration du traitement (chute de PA)
sous surveillance
– Ou inclusion dans SERV-HF : étude de morbimortalité
– Ou inclusion dans SATELLIT-HF : étude de réadaptation
cardiaque
Notes de l'éditeur
Chez tous la monde la respiration diminue pendant la sommeil. La respiration change par ce que on est allongé/coucher et en fonction des stades de sommeil.
On voir ici un hypnograme normal avec les cycles de sommeil de 90 à 110 minutes. Chaques cycles ce termine par une phase de REM.
Phase 1 : endormissement ou pré-réveil
Phase 2 : sommeil léger
Phase 3 et 4 : sommeil lent et profond
=&gt; Récupération de la fatigue physique, Sécrétion hormonal, Régénération cellulaire
Phase V : Sommeil paradoxal (REM)
=&gt; Récupération de la fatigue nerveuse, Organisation des informations, Mémorisation
As AHI (or RDI increases, so does the severity of symptoms
As AHI (or RDI increases, so does the severity of symptoms
Interruption du flux aérien naso-buccal pendant au moins 10 secondes, avec persistance des efforts respiratoires en opposition de phase
Increased Negative INTRTHOR PRESSURE:
RA pressure drops, venous return increases, RV over distends, IV septum shifts
impairs LV filling
reduces stroke volume
decreases cardiac output
Increase in transmural pressure for both ventricles
increases afterload
increases LV wall tension
decreased LV compliance
LV hypertrophy
elevated wedge pressure
These apneas in this graph actually depict mixed apneas (central component first, f/b obstructive component).
SNA increases due to hypoxia (asphyxia), and arousals.
HYPOXIA:
Asphyxia, arousal and hypoxia associated with autonomic nervous system activation
Catecholamine (norepinephrine) levels rise and systemic BP ’s
Directly impairs myocardial contractility
Reduces cardiac output
Produces peripheral vasoconstriction and bradycardia
Compromises cardiac output
Negative intrathoracic pressure generated by inspiratory efforts against a closed airway (Mueller maneuver)
Causes:
Increased transmural pressure (difference between intra-cardiac and intra-thoracic pressure) resulting in increased afterloadBradley et al. Chest 2001
Increased venous return to RV with shift of the interventricular septum causing reduced preload
Together they result in reduced stroke volume and a fall in BP
Long-term effects of nasal continuous positive airway pressure therapy on cardiovascular outcomes in sleep apnea syndrome.
Doherty Liam S; Kiely John L; Swan Valerie; McNicholas Walter T
Respiratory Sleep Disorders Unit, St. Vincent&apos;s University Hospital, Elm Park, Dublin 4, Ireland.
Chest. 2005 Jun;127(6):2076-84.
BACKGROUND: Obstructive sleep apnea syndrome (OSAS) has been associated with increased morbidity and mortality, principally from cardiovascular disease, but the impact of nasal continuous positive airway pressure (CPAP) therapy is unclear. METHODS: We performed a long-term follow-up study of 168 patients with OSAS who had begun receiving CPAP therapy at least 5 years previously, most of whom had been prospectively followed up, having been the subject of an earlier report on cardiovascular risk factors in OSAS patients. The average follow-up period was 7.5 years. We compared the cardiovascular outcomes of those patients who were intolerant of CPAP (untreated group, 61 patients) with those continuing CPAP therapy (107 patients). RESULTS: CPAP-treated patients had a higher median apnea-hypopnea index score than the untreated group (48.3 [interquartile range (IQR), 33.6 to 66.4] vs 36.7 [IQR, 27.4 to 55], respectively; p = 0.02), but age, body mass index, and time since diagnosis were similar. Deaths from cardiovascular disease were more common in the untreated group than in the CPAP-treated group during follow-up (14.8% vs 1.9%, respectively; p = 0.009 [log rank test]), but no significant differences were found in the development of new cases of hypertension, cardiac disorder, or stroke. Total cardiovascular events (ie, death and new cardiovascular disease combined) were more common in the untreated group than in the CPAP-treated group (31% vs 18%, respectively; p &lt; 0.05). CONCLUSIONS: The data support a protective effect of CPAP therapy against death from cardiovascular disease in patients with OSAS.
Etude de PEppard : suivi à 4 ans. IAH&gt;15 à l’inclusion =&gt; fully adjusted odds ratio for hypertension = 2.89 (1.46–5.64). P=0,002
Night-time and diastolic hypertension are common and underestimated conditions in newly diagnosed apnoeic patients.
Baguet Jean-Philippe; Hammer Laure; Levy Patrick; Pierre Helene; Rossini Eliane; Mouret Sandrine; Ormezzano Olivier; Mallion Jean-Michel; Pepin Jean-Louis (University Hospital, Grenoble, France)
Journal of hypertension (England) Mar 2005, 23 (3) p521-7
BACKGROUND: In newly diagnosed apnoeic patients without a history of hypertension, clinical hypertension is underdiagnosed in at least 40% of the cases. An increase in diastolic blood pressure is the most frequent pattern encountered.
OBJECTIVE: To assess clinic and 24-h blood pressure, baroreflex sensitivity and left ventricular mass for identifying the prevalence, the type and the consequences of hypertension in newly diagnosed apnoeic patients.
PATIENTS AND METHODS: Fifty-nine unselected patients (age = 48 +/- 12 years, body mass index = 28.1 +/- 4.5 kg/m2) referred to a university hospital sleep laboratory for symptoms suggesting obstructive sleep apnoea were included. Diagnosis of apnoea was accepted when respiratory disturbance index was &gt; or = 15/h of sleep. Blood pressure was considered as normal by their general practitioner and all of them were free of any medication for hypertension. Echocardiography, 24-hour ambulatory blood pressure monitoring and assessment of the baroreflex sensitivity were performed.
RESULTS: Forty-two percent of the apnoeic patients demonstrated a clinical hypertension, 34 subjects (58%) had a daytime hypertension, and 45 patients (76%) had a night-time hypertension, using 24-h monitoring. All the daytime hypertensives also had night-time hypertension. Forty-seven of the 59 patients (80%) were hypertensive either in the clinic or using 24-h recording. Diastolic and systolo-diastolic hypertension were the prominent types of hypertension observed both by clinic or ambulatory measurements. Respiratory disturbance index was significantly higher in apnoeic patients suffering isolated diastolic hypertension than in the normotensives (50.9 +/- 26.5/h versus 36.0 +/- 12.3/h, respectively; P = 0.02). The prevalence rate of left ventricular hypertrophy was high (between 15 and 20%) and occurred independently of associated hypertension. Baroreflex sensitivity was altered whatever the type of hypertension and decreased with the severity of obstructive sleep apnoea.
CONCLUSION: Hypertension is hugely underdiagnosed in apnoeic patients unknown to be hypertensive. Use of 24-h blood pressure monitoring allowed the diagnosis of twice as much hypertension than did clinical measurement. Even at the beginning of their history of hypertension, apnoeic patients exhibited chronic adaptations of their cardiovascular system, as shown by early changes in baroreflex sensitivity and an increased prevalence of left ventricular hypertrophy.
Night-time and diastolic hypertension are common and underestimated conditions in newly diagnosed apnoeic patients.
Baguet Jean-Philippe; Hammer Laure; Levy Patrick; Pierre Helene; Rossini Eliane; Mouret Sandrine; Ormezzano Olivier; Mallion Jean-Michel; Pepin Jean-Louis (University Hospital, Grenoble, France)
Journal of hypertension (England) Mar 2005, 23 (3) p521-7
BACKGROUND: In newly diagnosed apnoeic patients without a history of hypertension, clinical hypertension is underdiagnosed in at least 40% of the cases. An increase in diastolic blood pressure is the most frequent pattern encountered.
OBJECTIVE: To assess clinic and 24-h blood pressure, baroreflex sensitivity and left ventricular mass for identifying the prevalence, the type and the consequences of hypertension in newly diagnosed apnoeic patients.
PATIENTS AND METHODS: Fifty-nine unselected patients (age = 48 +/- 12 years, body mass index = 28.1 +/- 4.5 kg/m2) referred to a university hospital sleep laboratory for symptoms suggesting obstructive sleep apnoea were included. Diagnosis of apnoea was accepted when respiratory disturbance index was &gt; or = 15/h of sleep. Blood pressure was considered as normal by their general practitioner and all of them were free of any medication for hypertension. Echocardiography, 24-hour ambulatory blood pressure monitoring and assessment of the baroreflex sensitivity were performed.
RESULTS: Forty-two percent of the apnoeic patients demonstrated a clinical hypertension, 34 subjects (58%) had a daytime hypertension, and 45 patients (76%) had a night-time hypertension, using 24-h monitoring. All the daytime hypertensives also had night-time hypertension. Forty-seven of the 59 patients (80%) were hypertensive either in the clinic or using 24-h recording. Diastolic and systolo-diastolic hypertension were the prominent types of hypertension observed both by clinic or ambulatory measurements. Respiratory disturbance index was significantly higher in apnoeic patients suffering isolated diastolic hypertension than in the normotensives (50.9 +/- 26.5/h versus 36.0 +/- 12.3/h, respectively; P = 0.02). The prevalence rate of left ventricular hypertrophy was high (between 15 and 20%) and occurred independently of associated hypertension. Baroreflex sensitivity was altered whatever the type of hypertension and decreased with the severity of obstructive sleep apnoea.
CONCLUSION: Hypertension is hugely underdiagnosed in apnoeic patients unknown to be hypertensive. Use of 24-h blood pressure monitoring allowed the diagnosis of twice as much hypertension than did clinical measurement. Even at the beginning of their history of hypertension, apnoeic patients exhibited chronic adaptations of their cardiovascular system, as shown by early changes in baroreflex sensitivity and an increased prevalence of left ventricular hypertrophy.
Malformation du coeur, les cardiopathies se divisent en deux grands groupes, selon qu’elles sont congénitales ou acquise.
La Cardiopathie ischémique correspont au groupe des cardiopathies acquises, apparaissant au cours de la vie.
La cardiopathie ischémique correspond à une ischémie, insuffisance d’oxygénation du muscle cardiaque, par rétrécissement des artères coronaires irrigant le coeur ; Les formes les plus caractèristiques en sont l’angor (angine de poitrine) et surtout l’infarctus du myocarde.
Toutes les études montrent qu’il y a une forte prévalence du SAS dans l’insuffisance cardiaque.
Les différences entre ces études peuvent être expliquées par :
la différence entre les populations d’insuffisants cardiaques
La différence entre le seuil d’AHI utilisé pour définir la présence d’un SAS
La variabilité du SAS chez l’insuffisant cardiaque, intra nuit, inter nuit, et au cours de l’évolution de l’insuffisance (diapo suivante)
Impaired Chemosensitivity:
During sleep respiration isn‘t under patient‘s control and/ or dependent on respiratory muscles. Gas excanchge isn‘t sufficient and CO2 rises. Hypercapnic hypoventilation during sleep mainly occurs due to point 1.
Due to insufficiency or failure of the ventilatory pump, e.g. in COPD, neuromuscular diseases or chest wall deformity
Central alveolar hypoventilation syndrome “Ondine’s syndrome” :
loss of central respiratory regulation during sleep (unknown cause, probably failure of central chemoreceptors)
Very rare!
Increased chemosensitivity
Due to several factors the ventilatory response to CO2 is increased. This leads to some overshooting respiratory reaction.
CSR in CHF
CSR in high altidude
Reason: Different air pressure
Even healthy people may develop CSR in high altitude
Can be dangerous as „high altitude disease“ with occuring pulmonary edema
3. Idiopathic CSR
Please note that ASV – CS is validated only for non-hypercapnic Central Sleep Apnea ( CSR) !
Interruption du flux aérien naso-buccal pendant au moins 10 secondes, avec absence d’efforts respiratoires (attention aux oscillations cardiogéniques pendant l’apnée centrale)
Caractérisée par des variations cycliques de la respiration en crescendo/décrescendo en alternance avec des apnées ou hypopnées centrales
3 études ont montré que la RCS est un facteur de risque de mortalité dans l’IC : Hanly, Lanfranchi, Corra
L’étude de U.Corra (2006) a montré que la présence d’une réponse ventiltoire périodique à l’exercice et d’un TRS augmentaient encore le risque mais que ces 2 troubles, bien qu’ayant physiopathologie proche, n’étaient pas toujours trouvé chez les mêmes patients
Etudes sur l’efficacité et les bénéfices fonctionnels de l’AutoSet CS : Teschler, Schädlich, Peperell, Philippe, Zhang, Töpfer
Résumé en une phrase :
Plusieurs études montrent que le SAS central (Respiration de Cheyne Stokes) est un facteur de risque de mortalité chez l’insuffisant cardiaque et que le fait de traiter par ventilation auto-asservie améliore la fonction cardiaque et la qualité de vie
Valeur max de PEP = 10 cm H20 (par défaut 5)
Question : comment la machine fonctionne-t-elle si ?
Elle n’a pas de référence de freq respir moyenne récente (ex : cas d’une apnée en tout début de traitement, après 2 respirations)
Le patient fait une apnée prolongée (surtout une apnée centrale…)
Au cours d’un événement long (apnée/hypopnée), malgré une AI max, la ventilation cible ne peut pas être atteinte avec la fréquence respiratoire moyenne récente
La CS2 n’arrive pas à atteindre la ventilation cible sur la base de la freq respiratoire de sécurité…
Dans tous ces cas, la machine utilise une fréquence de sécurité de 15 cycles/min
Cet article est essentiel
Le groupe des 403 SAOS légers à modérés non traité est un « mix » de nombreux cas :
Des patients non éligibles au traitement (SAOS léger à modéré sans somnolence)
des patients éligibles au traitement (SAOS léger à modéré avec somnolence diurne sévère) ayant refusé le traitement
Wang - 164 insuffisants cardiaques suivi pendant 2,9 ans en moyenne
Kasai T: 88 insuffisants cardiaques avec un SAOS - Suivi pendant 25,3 +/- 15,3 mois en moyenne
Toutes les études montrent qu’il y a une forte prévalence du SAS dans l’insuffisance cardiaque.
Les différences entre ces études peuvent être expliquées par :
la différence entre les populations d’insuffisants cardiaques
La différence entre le seuil d’AHI utilisé pour définir la présence d’un SAS
La variabilité du SAS chez l’insuffisant cardiaque, intra nuit, inter nuit, et au cours de l’évolution de l’insuffisance (diapo suivante)
Brochure distribuée en juillet.
Question : qui a déjà utilisé ou diffusé cette brochure? Vers qui?
Le livret peut également être diffusé à des prestataires qui veulent avoir une démarche pro-active sur la cardio
Page de couv : avec réf bibliographiques associées
1 article par thème
CSA-CSR : abbréviation anglaise désignant le Syndrome d’Apnée Centrale – Respiration de Cheyne Stokes
Reprend les recommandations de Mme D Ortho.
Pour les SAOS pur: du fait de leur pathologie il ne faut pas que la pression monte trop haut et le seul moyen de s’en assurer est de mettre une ppc cte. L’ autre point qui est important est que la pathologie cardiaques est évolutive et peut au cours du temps faire apparaître des apnées centrales qui n’étaient pas présentes lors du diagnostique.
Pour les CSA pur: pas de question il faut mettre un Autoset CS
Pour les patients mixtes: l’expérience montre qu si on met une ppc constante, ils ne sont pas observant. Il vaut mieux mettre un Autoset CS dès l’initialisation du traitement et jouer sur le niveau de PEP pour enlever la composante obstructive.
Bien insister sur le fait que l’Autoset CS est une 2 niveaux de pression automatique. Expliquer que le schéma de l’Autoset CS représente une pression expiratoire et une variation de la pression inspiratoire.
Niveau d’aide inspiratoire variable, qui s’adapte automatiquement au besoin du patient, respiration après respiration
Reprend les recommandations de Mme D Ortho.
Pour les SAOS pur: du fait de leur pathologie il ne faut pas que la pression monte trop haut et le seul moyen de s’en assurer est de mettre une ppc cte. L’ autre point qui est important est que la pathologie cardiaques est évolutive et peut au cours du temps faire apparaître des apnées centrales qui n’étaient pas présentes lors du diagnostique.
Pour les CSA pur: pas de question il faut mettre un Autoset CS
Pour les patients mixtes: l’expérience montre qu si on met une ppc constante, ils ne sont pas observant. Il vaut mieux mettre un Autoset CS dès l’initialisation du traitement et jouer sur le niveau de PEP pour enlever la composante obstructive.
Bien insister sur le fait que l’Autoset CS est une 2 niveaux de pression automatique. Expliquer que le schéma de l’Autoset CS représente une pression expiratoire et une variation de la pression inspiratoire.