LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE, UNE AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE AVEC NOTAM...
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1. Le kyste naso-labial : à propos de 22 cas
Hasnaoui M, Masmoudi M, Dgani I, Belaid T , Ben Hamida N, Mighri K, Driss N
Service ORL et CCF ; EPS Taher Sfar Mahdia
Résultat
15 femmes et 7 hommes
Age moyen: 38,2 ans avec des extrêmes de 15 à 61
ans.
Motif de consultation: présence d’une tuméfaction
du plancher narinaire avec gêne esthétique.
Le délai moyen de consultation:11 mois
Les signes fonctionnels rapportés étaient :
l’obstruction nasale chez 16 patients, une rhinorrhée
chez 3 patients et 3 cas étaient asymptomatiques.
L’examen physique a révélé une néoformation
rénitente du plancher narinaire. Celle-ci était droite
dans 9 cas et gauche dans 13 cas. Par ailleurs, 5
patients avaient un effacement du sillon nasogénien
et un patient avait des signes inflammatoires locaux.
Une radiographie en incidence Blondeau a été
réalisée pour 17 patients montrant une opacité juxta-
alaire unilatérale de tonalité tissulaire chez 7 patients.
Une tomodensitométrie du massif facial a été
réalisée chez 2 patients, elle a montré une masse
kystique sous cutanée de densité para-liquidienne
avec une empreinte sur l’os alvéolaire sans lyse
osseuse.
Tous nos patients ont été opérés par voie vestibulaire.
Cet acte a été réalisé sous anesthésie générale pour
20 patients et sous anesthésie locale pour 2 patients.
L’examen anatomopathologique a confirmé le
diagnostic dans tous les cas.
Aucune récidive n’a été notée avec un recul moyen
de 1 an.
Discussion
*Les KNL représentent de 0,01 % à` 0,7 % des kystes
maxillaires.
*Le KNL survient entre la quatrième et la cinquième
décennie, avec une prépondérance féminine.
*Cette lésion serait liée à une prolifération des vestiges
épithéliaux de la partie inférieure du canal lacrymo-nasal.
*signes cliniques: une obstruction nasale , une
tuméfaction de la base d’implantation de l’aile narinaire.
La douleur est un signe inhabituel stigmatisant la
surinfection .
*La radiographie standard ne détecte pas les kystes
simples sauf en cas d’érosion osseuse.
*La TDM permet d’évoquer le diagnostic et de préciser
les rapports avec les structures osseuses environnantes.
*L’examen histologique confirme le diagnostic et permet
d’identifier les exceptionnels signes de dégénérescence
maligne .
*Le traitement est chirurgical.
*La cautérisation, la sclérothérapie et l’incision-drainage
exposent à`un risque plus élevé de récidive .
*La voie vestibulaire est l’abord privilégié qui permet
l’exérèse totale du kyste avec peu de récidive.
*La marsupialisation par voie endoscopique endonasale
est alternative simple et efficace. Elle raccourcit la durée
d’hospitalisation et diminue le taux de complications
postopératoires.
*Le taux de récidive après traitement par voie
endonasale est comparable à celui des voies
vestibulaires.
Matériels et méthodes
Etude rétrospective à propos de 22 patients opérés d’un
kyste naso-labial au service ORL de Mahdia sur une période
de 23 ans de 1991 à 2017.
Introduction
Le kyste nasolabial (KNL) ou kyste du seuil narinaire est une
lésion d’origine épithéliale non odontogénique des
maxillaires.C’est une entité rare dont l’étiopathogenie est
controversée.
But
Identifier les particularités épidémio-cliniques et
thérapeutiques du kyste naso-labial.
conclusion
Les kystes du seuil narinaire sont des tumeurs bénignes rares de l’adulte avec une légère prédominance féminine .Les
circonstances de découverte sont variables, allant de la simple gêne esthétique à l’obstruction nasale voire même aux
complications comme la surinfection. La radiologie n’est pas spécifique et le scanner peut être utile. Le traitement de choix
est chirurgical, reposant sur la dissection et l’ablation du kyste par voie vestibulaire. La voie endonasale semble être une
nouvelle alternative thérapeutique intéressante.