4èmes rencontre nationale Travail en Elevage - Atelier 5 a -
Dr Laplante JJ (MSAFC), Pr Jacques Jouvenot Dominique (Université BFC), Pr Droz Yvan (IHEID Genève), Mieville Ott Valérie (Agridea), Lafleur Ginette (Uqam Montreal)
3. 4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
Hommes Femmes
Sexe 85,9% 94,1% 80,9% 14,1% 5,9% 19,1%
Âge moyen 45 ans 47 ans 47 ans 47 ans 46 ans 47 ans
Vit seul-e 13,2% 7,8% 8,9% 8,4% 5,4% 6,1%
Célibataire 16,9% 10,8% 9,5% 7,1% 10,8% 2,6%
Hres travail min 51 h 57 h 55 h 37 h 39 h 42 h
Hres travail max 77 h 80 h 88 h 56 h 58 h 69 h
Emploi extérieur 5,5% 30,7% 9,1% 1,2% 32,4% 12,4%
Hommes Femmes
Sexe 85,9% 94,1% 80,9% 14,1% 5,9% 19,1%
Âge moyen 45 ans 47 ans 47 ans 47 ans 46 ans 47 ans
Vit seul-e 13,2% 7,8% 8,9% 8,4% 5,4% 6,1%
Célibataire 16,9% 10,8% 9,5% 7,1% 10,8% 2,6%
Hres travail min 51 h 57 h 55 h 37 h 39 h 42 h
Hres travail max 77 h 80 h 88 h 56 h 58 h 69 h
Emploi extérieur 5,5% 30,7% 9,1% 1,2% 32,4% 12,4%
4. Ensemble des répondant-e-s
Type de lait:
Lait d’industrie 7 % 46 % 92 %
Lait fromage AOC/AOP 84 % 46 %
Autres 9 % 8% 8 %
N. moyen vaches laitières 41
(10-115)
32
(3-200)
57
(15-310)
Vol. prod./jr (litres) 699
(100-3 000)
593
(20-3 300)
1 375
(225-6 600)
Ensemble des répondant-e-s
Type de lait:
Lait d’industrie 7 % 46 % 92 %
Lait fromage AOC/AOP 84 % 46 %
Autres 9 % 8% 8 %
N. moyen vaches laitières 41
(10-115)
32
(3-200)
57
(15-310)
Vol. prod./jr (litres) 699
(100-3 000)
593
(20-3 300)
1 375
(225-6 600)
4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
6. Commentaires d’éleveurs
« …la situation peut changer rapidement, surtout
dans le négatif, au vu de la politique agricole.
Le plus stressant, c'est de ne pas pouvoir
investir à long terme dans la production
laitière, car la situation du marché est trop
incertaine ».
« Un facteur de stress important est dû aux
contradictions entre les lois du marché et les
exigences de la politique agricole suisse et qui,
en plus, changent tous les 3 ou 4 ans ».
8
4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
7. « Le stress et la pression de la société sur le
métier d'agriculteur sont de plus en plus
importants. »
« Le métier d'agriculteur a beaucoup changé.
Aujourd'hui le stress en agriculture provient
essentiellement du respect des normes et mise
en conformité des exploitations de plus en plus
strictes et nombreuses. »
Commentaires d’éleveurs
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4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
8. Commentaires d’éleveurs
« J'aurais une question à poser à nos gouvernements
agricoles. La ferme familiale a-t-elle encore sa
place en région rurale, où il fait bon de vivre sans
être trop endetté et obligé d'engager de la main-
d’œuvre à l'année ? »
«En 2010, être agriculteur se résume en plusieurs
points : beaucoup de travail, heures +++,
paperasse +++, incertitude augmentent le
stress… »
«Même avec un endettement raisonnable, c'est
toujours un stress de tous les jours. On ne sait
jamais, d'un jour à l'autre, comment ça va virer.
La santé du troupeau, la régie, la machinerie, les
équipements, etc. » 11
4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
9. « Vive le quota, c'est un très bon système de mise en
marché du lait. Les revenus réguliers baissent le
niveau de stress. »
« Le plus grand stress vécu par moi est la pensée de
perdre nos quotas laitiers et notre revenu assuré
sans subvention. »
« L’attente d’une tempête est souvent pire que la
tempête elle-même »
Témoignage d’un producteur laitier québécois en 2006
Commentaires d’éleveurs
12
4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
10. Niveau de stress selon le pays et
le type de lait
13« AOC Comté = prix du lait stable »
4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
12. Niveau de stress selon le pays et
le sexe
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13. Bris des machines 18,2% 45,0% 27,7%
Imprévisibilité de la météo 41,5% 66,4% 38,7%
Instabilité des marchés 50,5% 34,9% 57,0%
Endettement 34,1% 49,0% 39,9%
Exigences de performance 19,4% 43,2% 31,4%
Accords libre-échange & mondialisation 32,7% 38,6% 59,5%
Diminution des revenus 56,0% 55,2% 72,5%
Exigences environnementales 40,8% 57,0% 40,9%
Charge de travail 47,5% 59,9% 61,3%
Rareté de la main-d’œuvre agricole 22,0% 50,5% 27,5%
Prix du lait 33,5% 21,7% 74,0%
Obligation d’agrandir l’exploitation 29,4% 24,3% 35,0%
% de producteurs de lait évaluant leur niveau de
stress comme élevé selon divers facteurs, par pays
(Différence statistiquement significative .001)
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4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
15. Idées suicidaires
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« Si le prix du lait n'augmente pas, je suis certain
que tous les agriculteurs penseront à se suicider ».
4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
18. Différences statistiques non significatives
Idées suicidaires
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4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
19. Ensemble des répondants des 3 pays
Détresse
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20. Détresse
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« Nous sommes dans une filière forte AOC Comté qu'il
faut préserver à tout prix, car elle est la pierre angulaire
de la santé des exploitations de notre région. »
4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015
21. a
Les politiques agricoles ont un effet sur les agriculteurs,
en terme économique et sur les représentations que les
agriculteurs se font de leur situation ou de leur avenir. la
situation socio psychologique des agriculteurs est grave
et il est urgent d'y pallier.
Il devient plus difficile de faire des choix raisonnés. Les
politiques agricoles introduisent de nouvelles exigences.
Les investissements connaissent des échéances dont la
temporalité n’est pas en accord avec celles des
politiques. Les exploitations agricoles travaillent avec le
“vivant “ sans lien avec les politiques. Les temps sociaux
de l’agriculture différent de ceux de la société. Nos
résultats montrent que les politiques publiques, familiales
ou de santé publique jouent un rôle très important sur
l'état de santé des agriculteurs.
4es rencontres nationales travail en élevage – Dijon – 5 et 6 novembre 2015