Thérapeutique le point sur les anticoagulants - entre nouveautés et médicam...Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°9" Juillet 2014
Les antivitamine K
Les antivitamine K sont les anticoagulants de référence depuis les années 1950. Ils sont utilisés pour le traitement ou la prévention des récidives des thromboses veineuses et des embolies pulmonaires et en prévention dans certaines situations à risque thrombotique élevé.
En France, on dispose de trois antivitamine K : l’acénocoumarol (Sintrom° ou Minisintrom°), la warfarine (Coumadine°) et la fluindione (Previscan°).
L’anticoagulant de référence est la warfarine, en effet, il s’agit de l’anticoagulant de loin le mieux évalué et le plus utilisé dans le monde. En l’absence de données solides sur les autres antivitamine K, les modalités pratiques d’utilisation sont calquées sur celles de la warfarine. Cependant, en France, c’est la fluindione qui est l’anticoagulant le pus prescrit, elle est utilisée par 80 % des patients sous antivitamine K.
La marge thérapeutique des antivitamine K est étroite, entre une efficacité insuffisante exposant à un risque de thrombose et un surdosage exposant à des hémorragies. En France, les hémorragies sous antivitamine K sont la première cause d’hospitalisation pour effets indésirables médicamenteux.
Leur effet anticoagulant est mesuré par l’INR. Pour chaque patient, l’INR cible correspond au niveau d’anticoagulation ayant la meilleure balance bénéfice-risque. L’instabilité de l’INR est connue pour être un facteur de risque d’hémorragies ou de thromboses.
En cas de surdosage ou d’hémorragie, la coagulation est à rétablir rapidement, pour cela, la vitamine K1 et des concentrés de complexe prothrombinique normalisent l’INR en quelques minutes.
reseauprosante.fr
Thérapeutique le point sur les anticoagulants - entre nouveautés et médicam...Réseau Pro Santé
Revue " Le Bulletin des Jeunes Médecins Généraliste n°9" Juillet 2014
Les antivitamine K
Les antivitamine K sont les anticoagulants de référence depuis les années 1950. Ils sont utilisés pour le traitement ou la prévention des récidives des thromboses veineuses et des embolies pulmonaires et en prévention dans certaines situations à risque thrombotique élevé.
En France, on dispose de trois antivitamine K : l’acénocoumarol (Sintrom° ou Minisintrom°), la warfarine (Coumadine°) et la fluindione (Previscan°).
L’anticoagulant de référence est la warfarine, en effet, il s’agit de l’anticoagulant de loin le mieux évalué et le plus utilisé dans le monde. En l’absence de données solides sur les autres antivitamine K, les modalités pratiques d’utilisation sont calquées sur celles de la warfarine. Cependant, en France, c’est la fluindione qui est l’anticoagulant le pus prescrit, elle est utilisée par 80 % des patients sous antivitamine K.
La marge thérapeutique des antivitamine K est étroite, entre une efficacité insuffisante exposant à un risque de thrombose et un surdosage exposant à des hémorragies. En France, les hémorragies sous antivitamine K sont la première cause d’hospitalisation pour effets indésirables médicamenteux.
Leur effet anticoagulant est mesuré par l’INR. Pour chaque patient, l’INR cible correspond au niveau d’anticoagulation ayant la meilleure balance bénéfice-risque. L’instabilité de l’INR est connue pour être un facteur de risque d’hémorragies ou de thromboses.
En cas de surdosage ou d’hémorragie, la coagulation est à rétablir rapidement, pour cela, la vitamine K1 et des concentrés de complexe prothrombinique normalisent l’INR en quelques minutes.
reseauprosante.fr
Stéphane Boulé - objets connectés en cardiologieStéphane Boulé
Place des objets connectés en rythmologie, pour la détection des troubles du rythme cardiaque.
Dépistage de la fibrillation atriale
Palpitations non documentées
Holter implantable (Reveal), applications smartphones (AliveCor Kardia Mobile, etc.)
Traitement de la FA vu par le chirurgien cardiaque : state of the art. (Dr J....Brussels Heart Center
This document summarizes a presentation given by Dr. Remes on the surgical treatment of atrial fibrillation. It discusses the pathophysiology of AF and reviews studies on the Cox Maze procedure. Dr. Remes presents data on success rates of different Cox Maze variations and predictors of recurrence. Minimally invasive surgical approaches for AF ablation including pulmonary vein isolation are discussed. Energy sources for ablation like bipolar radiofrequency are highlighted. Guidelines for lone AF surgery are reviewed. In conclusion, the document provides an overview of the state of the art in surgical treatment of AF.
la méthode MeSH Database + Lilmits appliquée à une recherche sur la prévention de la thrombose veineuse par les anticoagulants.
Un chapitre est consacré à MyNCBI
Pour résoudre la question de la omplexité des projets d'entreprise, le chef de projet efficace recours à un style de management "humain" et privilégie les relations entre les acteurs du projet, directs et indirects. Voyons comment...
Insuffisance cardiaque et fibrillation auriculaire - l'oeuf ou la poule (Pr L...Brussels Heart Center
1. Atrial fibrillation and congestive heart failure often occur together, but it is unclear which condition causes the other.
2. Studies show that developing atrial fibrillation after already having congestive heart failure carries a better prognosis than developing congestive heart failure after already having atrial fibrillation.
3. Upstream therapies like ACE inhibitors, statins, and omega-3 fatty acids may help prevent atrial fibrillation and improve outcomes, but data is primarily from retrospective studies. Maintaining sinus rhythm through drugs, cardioversion, or ablation can benefit patients with congestive heart failure, though cardioversion carries risks of embolism.
Stéphane Boulé - objets connectés en cardiologieStéphane Boulé
Place des objets connectés en rythmologie, pour la détection des troubles du rythme cardiaque.
Dépistage de la fibrillation atriale
Palpitations non documentées
Holter implantable (Reveal), applications smartphones (AliveCor Kardia Mobile, etc.)
Traitement de la FA vu par le chirurgien cardiaque : state of the art. (Dr J....Brussels Heart Center
This document summarizes a presentation given by Dr. Remes on the surgical treatment of atrial fibrillation. It discusses the pathophysiology of AF and reviews studies on the Cox Maze procedure. Dr. Remes presents data on success rates of different Cox Maze variations and predictors of recurrence. Minimally invasive surgical approaches for AF ablation including pulmonary vein isolation are discussed. Energy sources for ablation like bipolar radiofrequency are highlighted. Guidelines for lone AF surgery are reviewed. In conclusion, the document provides an overview of the state of the art in surgical treatment of AF.
la méthode MeSH Database + Lilmits appliquée à une recherche sur la prévention de la thrombose veineuse par les anticoagulants.
Un chapitre est consacré à MyNCBI
Pour résoudre la question de la omplexité des projets d'entreprise, le chef de projet efficace recours à un style de management "humain" et privilégie les relations entre les acteurs du projet, directs et indirects. Voyons comment...
Insuffisance cardiaque et fibrillation auriculaire - l'oeuf ou la poule (Pr L...Brussels Heart Center
1. Atrial fibrillation and congestive heart failure often occur together, but it is unclear which condition causes the other.
2. Studies show that developing atrial fibrillation after already having congestive heart failure carries a better prognosis than developing congestive heart failure after already having atrial fibrillation.
3. Upstream therapies like ACE inhibitors, statins, and omega-3 fatty acids may help prevent atrial fibrillation and improve outcomes, but data is primarily from retrospective studies. Maintaining sinus rhythm through drugs, cardioversion, or ablation can benefit patients with congestive heart failure, though cardioversion carries risks of embolism.
Présentation qui présente les fondamentaux du Management de Projet à connaitre comme : les composantes d’un projet, les différentes phases, les domaines de connaissance, les parties prenantes, les contraintes, les incertitudes et les risques, le cycle de vie d’un projet...
" Les 10 erreurs à ne pas commettre chez le patient insuffisant cardiaque "Pierre Troisfontaines
Exposé réalisé dans le cadre du 11e SYMPOSIUM DE SOINS INFIRMIERS EN PATHOLOGIES CARDIO-VASCULAIRES.
Symposium organisé par le Belgian Working Group on cardiovascular Nursing - LOUVAIN- LA - NEUVE ; jeudi 26 avril 2018.
Article informatif rédigé pour la revue du club de race des chats Norvégiens AIDS sur l'alimentation naturelle au cru pour les chats.
Article basé sur mon expérience de quelques mois au raw feedind.
The document discusses the certification process for a private hospital. It notes that while the hospital has strong potential, quality improvement efforts have relaxed in the past 1.5 years. However, medical staff are highly motivated to restart dynamics. The certification process demands high standards and consolidation of past gains with progress. Objectives are to ensure patient safety and maintain business activity. The methodology involves auditing processes, policies and organization as well as tracing patient experiences with 80% of audit time spent on wards with care teams and treating physicians. An action plan is outlined that involves risk mapping, quality improvement plans, an internal audit dry run and the final certification audit scheduled for November 2015.
3 guide bonnes pratiques de prescription des anticoag oraux sept 2013
1. Le prescripteur doit être un spécialiste :
Angéiologue, Anesthésiste ou Cardiologue
Prescriptions
- Bien préciser le dosage
- Bien préciser la durée du traitement
- Rester dans les recommandations du laboratoire
et les indications de l’AMM
- Avoir la clairance selon Cockroft avant la
prescription
CC : Clearance de la Créatinine (selon la formule de Cockroft) ;
FA : Fibrillation Auriculaire ;
TVP : Thrombose Veineuse Profonde ;
MTEV : Maladie Thromboembolique Veineuse.
REFERENCES :
- VIDAL – Am. J. Hematol. 87:S127-S132, 2012 – AM. J.
Hematol. 87:S141-S145, 2012.
Votre site internet
Guide
de bonnes pratiques
de prescriptions
des nouveaux
anticoagulants oraux
2. Anti-Xa oral
Rivaroxaban : XARELTO®
(10 mg ; 15 mg ; 20 mg)
Posologie et Indications :
Prévention de la MTEV en chirurgie orthopédique
Indications Posologie initiale Posologie
d’entretien
PTG
(Prothèse Totale
de Genou)
6 à 10h après la
chirurgie
10 mg / j
Pdt 2 à 4
semaines
10 mg / j
PTH
(Prothèse Totale
de Hanche)
6 à 10h après la
chirurgie
10 mg / j
Pdt 4 à 6
semaines
10 mg / j
Prévention des AVC dans le cas de FA non valvulaire
1 cp Xarelto® 20 mg / jour
ou
15 mg / jour si CC = 30 – 49 ml / min
Traitement des TVP – EP et prévention secondaire
de récidive de MTEV
Posologie initiale Posologie d’entretien
1 comprimé de 15 mg 2x /
jour pdt 3 semaines
1 comprimé de 20 mg / jour
Attention aux patients fragiles !
Précaution d’emploi si CC < 30 ml / min
Contre-indication si CC < 15 ml / min
Anti-Xa oral
Apixaban : ELIQUIS®
(2,5 mg ; 5 mg)
Posologie et Indications :
Prévention de la MTEV en chirurgie orthopédique
Posologie initiale : 1 comprimé de 2,5 mg 2x / jour
A débuter 12h – 14h post opératoire
Posologie d’entretien : 1 comprimé de 2,5 mg 2x / jour
Pendant 2 à 4 semaines en cas de PTG
Pendant 4 à 6 semaines en cas de PTH
Prévention des AVC en cas de FA non valvulaire
1 comprimé d’Eliquis® 5 mg 2x / jour
ou
2,5 mg 2x / jour si CC < 50 ml / min
Attention aux patients fragiles !
Précaution d’emploi si CC < 30 ml / min
Contre-indication si CC < 15 ml / min
Anti-IIa oral
Dabigatran : PRADAXA®
(75 mg ; 110 mg ; 150 mg)
Posologie et Indications :
Prévention de la MTEV en chirurgie orthopédique
Indications Conditions Posologie
initiale
Posologie
d’entretien
PTG
pdt 2 à 4
semaines
PTH
pdt 4 à 6
semaines
Fonction rénale
normale
110 mg
1h à 4h
après la
chirurgie
2 x 110 mg
en 1 seule
prise
PTG
Pdt 2 à 4
semaines
PTH
pdt 4 à 6
semaines
Insuffisance
rénale modérée
CC = 30-50 ml
/ min
75 mg
1h à 4h
après la
chirurgie
2 x 75 mg
en 1 seule
prise
Prévention des AVC en cas de FA non valvulaire
1 gélule Pradaxa® 110 mg 2x / jour
ou
150 mg 2x / jour en fonction de la CC
Attention aux patients fragiles !
Précaution d’emploi si CC < 50 ml / min et âgé de + de 75 ans
Contre-indication si CC < 30 ml / min