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• Echinococcose
kystique:
Echinococcose
hydatique = maladie
hydatique= kyste
hydatique =hydatidose
• Du grec : udro= eau,
kustis= vessie, poche
pleine d’eau,
• Zoonose,
• Due au développement
accidentel chez l’homme
de la larve d’un petit ver
plat « Echinococcus
granulosus » ,
• Parasite à l’état adulte de
l’intestin grêle du chien et
d’autres canidés,
• HI: mammifère herbivore,
mouton+++,
• Homme: « impasse
parasitaire ».
• Parasitose
cosmopolite,
• Problème de santé
publique dans les
pays d’élevage.
• Souvent
asymptomatique ,
• Complications
mortelles,
• Large éventail de
localisations avec une
prédominance
hépatique et
pulmonaire.
L’imagerie médicale (échographie et TDM): diagnostic,
• Détermination de la stratégie thérapeutique,
• Suivi post thérapeutique + sérologie.
• Traitement: Classiquement chirurgical,
• Apport du traitement percutané, associant
l’albendazole oral commencé la veille et éventuelle
alcoolisation en fin de procédure (APAIRA).
• Prophylaxie: limiter cette endémie.
Règne : Animalia
Groupe: Métazoaires.
Phylum : Plathelminthes (vers plats, hermaphrodites).
Classe : Cestoda (vers segmenté, aspect rubané).
Ordre : Cyclophyllidea (avec 4 ventouses et pores génitaux latéraux)
Famille : Taeniidae, Ludwing 1886
Genre : Taenia sp.,
Echinococcus spp., Rudolphi 1801
Ordre: Pseudophyllidea (avec deux bothridies
et pores génitaux médians et ventraux)
Famille : Diphyllobothridae
Genre: Spirometra sp.
• Génotypes d’E. granulosus (
Batsh, 1786)sens lato
beaucoup plus variées en
fonction de:
– Morphologie,
– Biochimie,
– Pathogénicité,
– Développement et infectiosité
pour l’homme et pour les
animaux.
• 5 espèces et10 génotypes
ont été identifiées par
séquençage de l’ADN
mitochodrial (mtADN):
Ancienne classification Génotypage mitochondrial Nouvelle classification
Souche ovine commune
G1
Echinococcus granulosus
(Batsh,1786) sensu stricto
Souche ovine de Tasmanie
G2
Souche de buffle
G3
Souche équine
G4
Echinococcus equinus
(Williams et Sweatman,
1963)
Souche bovine
G5
Echinococcus ortleppi
(Lopez_Neyra et Soler
Planas, 1943)
Souche cameline
G6
Echinococcus canadensis
(Webster, 1961)
Souche porcine
G7
Souche du cervidé
G8/G10
Souche de lion
G11
Echinococcus felidis
(Ortlepp, 1937)
Afrique Algérie
• Petit taenia du chien
• 3 à 7 mm
• Scolex muni de 4
ventouses et une
double couronne de
crochets.
• Cou.
• 3 à 4 anneaux
• Dernier anneau un
utérus gravide ramifié
rempli d’œufs+ pore
génital.
Œuf
45µm
Capsule proligère
(Vésicule proligère
in vitro)
Kyste fille (Vésicule
fille endogène in
vitro)
Couche stratifiée, ancien:
cuticule
Couche adventitielle, ancien:
Kyste fille:
Couche germinative, ancien:
Liquide kystique, fluide
kystique ancien: liquide
hydatique
Kyste
• Ingestion accidentelle des
œufs :
• Direct : œufs recueillis
sur le pelage du chien.
• Indirect : consommation
des aliments souillés par
les fèces de l’HD ou par
contact avec le sol.
• Professions exposées:
bergers, chasseurs,
vétérinaire, bouchers,
employés d’abattoirs.
• Affection cosmopolite, tous les
continent sauf l’antarctique.
• Prédomine dans les pays en
voie de développement pour
lesquels l’élevage est une
ressource importante.
• Rurale,
• Cohabitation avec le chien
infecté.
• Les grands pays d’élevage du
mouton, d’autant plus que le
chien garde les moutons et que
le niveau de vie est bas.
• « L’hydatidose suit le mouton
comme son ombre ».
• SELON L’OMS 2020:
• Zones de forte
endémie (Argentine,
Pérou, Afrique de
l’Est, Asie centrale et
la Chine):
– Incidence: 50 à 100 000
per/ année,
– 5 % à 10% de la
population .
• Problème majeure de
santé publique.
Amérique latine
Pourtour méditerranéen
Europe de l’est
Chine
Afrique de l’est
G1-3:
Cosmopolite,
Australie
G6/G7:
Cosmopolite
Sympatrie avec
G1-3
G5:
Cosmopolite, Sporadique
Sympatrie avec G1-3 ou
G6/G7
G8/10:
Holarctique
Répartition des cas d'hydatidose par wilaya en Algérie 2000
à 2004
• Phase initiale: toujours
asymptomatique et peut
persister pendant
plusieurs années.
• EK: souvent découvert
fortuitement (examens
radiologiques ou
intervention
chirurgicale).
• Manifestations
cliniques liées au
volume, à la localisation
des kystes.
• Signes cliniques
secondaires :
– Syndrome de masse
dans l’organe atteint ;
– Obstruction du flux
sanguin ou lymphatique ;
– Complication: rupture du
kyste avec surinfection
bactérienne.
• Signes cliniques:
– Souvent tardive,
– Sensation de
pesanteur de
l’hypocondre droit,
– Dyspepsie,
– Plénitude
postprandiale.
EK du foie (70%)
EK du foie (70%)
• Examen clinique:
– Hépatomégalie,
– Tuméfaction indolore
lisse déformant la
paroi, régulière,
légèrement rénitente
à la pression.
EK du foie (70%)
• Complication révélatrice :
– Compression des voies
biliaires, des vaisseaux
porte ou hépatiques ou de
la veine cave inférieure:
ictère, HTP.
– Fissuration du kyste:
réaction allergique.
– Rupture du kyste
intrapéritonéale ou
transdiaphragmatique:
péritonite, EK pulmonaire
ou fistule bronchique,
surinfection entraînant un
abcès du foie.
• Latence clinique moins
longue.
• Signes cliniques
variables :
– Toux chronique associée à
une hémoptysie,
– Vomique « eau de roche »,
– Dyspnée,
– Douleur thoracique.
• Abcès pulmonaire est
possible.
EK du poumon (20%)
EK du cœur (< 3%)
• Affection rare,
• Évolution lente.
• Sous-péricardique ou
sous-
endocardique:++
• Intrapariétal: --.
EK du cœur (< 3%)
• Rupture dans les
cavités cardiaques:
dissémination
catastrophique.
• Rupture dans le
péricarde :
tomponnade.
EK du cœur (< 3%)
• Décès:
– Choc anaphylactique
ou
– Hypertension
artérielle pulmonaire.
EK du cerveau (1 -2 %)
• Crises d’épilepsie,
• HIC.
• siège:
– Hémisphère
cérébral++,
– Fosse postérieure--.
EK médullaire
• Paraplègies,
• Compression
médullaire,
• Syndrome de queue
de cheval.
EK de l’os (0,5-2,5%)
• Asymptomatique sauf
en cas de fracture.
• Colonne vertébrale,
pelvis et os longs:+++
• Absence de couche
adventitielle
extension constante
des lésions 
prolongements dans
toutes directions.
EK de l’os (0,5-2,5%)
• Signes :
– Douleurs
rachidiennes,
– Compression
médullaire ,
– Fractures
spontanées.
• KH osseux ne se
calcifie jamais.
EK du rein
• Signes:
– Hématurie,
– Douleurs des flancs.
Autres localisations:
• Pancréatique, péritonéale, musculaire,
ovarienne, articulaires…
• Espèces et clinique :
– KH du foie:
• E. ganulosus s. s.: chez l’adulte, traité par
chirurgie,
• E. canadensis: forme grave mortelle chez l’enfant,
bénigne chez l’adulte,
• G8: dissémination péritonéale sévère (1 cas à
Alaska)
– KH du poumon:
• E. canadensis: bénigne, petit kyste à paroi fine,
guérison spontanée,
– KH du cerveau:
• E. canadensis
• Imagerie + examens de biologie
médicale.
• Imagerie: Echographie: 1ère intention, +
TDM et/ou IRM.
• Diagnostic biologique: rechercher puis
confirmer la présence d’Ac sériques
anti- E. granulosus.
Bilan biologique :
• Hyperéosinophilie inconstante, ++:
fissuration.
• Taux élevé d’Ac: IgG et IgE +++.
Imagerie médicale :
Radiographie de l’abdomen sans
préparation :
• Surélévation de la coupole
diaphragmatique.
• Calcifications au niveau de la paroi du
kyste, de type arciforme ou annulaire.
Imagerie médicale :
Echographie :
• Examen clé: simple d’exécution,
disponible, examens de dépistage sans
irradiation.
• Meilleur examen pour le dépistage en
zone d’endémie.
Imagerie médicale :
Echographie :
• Classification de Gharbi (1981): 1ère et la
plus utilisée.
• 5 types de kystes hydatiques du foie:
Classification échographique de Gharbi
Type I : image liquide pure, anéchogène, bien
limitée,
Kyste univésiculaire.
Type II : décollement total ou parcellaire des
membranes (signe de fistule kysto-billiaire).
Type III : image multivésiculaire (présence de
vésicules endocavitaires),
Aspect en « nid d’abeille ».
Type IV : lésion focale solide, hétérogène, à
contours irréguliers, pas de vésicules filles,
Aspect « pseudotumorale ».
Type V : formation à paroi hyperéchogène,
Lésion calcifiée.
Imagerie médicale :
Echographie :
• Classification de Gharbi: 1ère et la plus utilisée.
• 5 types de kystes hydatiques :
• Actuellement supplantée, revue et corrigée par
la classification rapportée par l’OMS en 2001et
utilisée depuis 2016:
Classification échographique du kyste hydatique par l’OMS
Lésion
kystique,
Uniloculaire
anéchogène
À paroi fine
Stade active Stade transitoire Stade inactive
K simple,
anéchogène
Contenu liquide
K multivésiculaire
aspect en « rayon
de roue » ou en «
nid d’abeille ».
Aspect de flottement,
diminution de la
pression
intrakystique
K
hypoéchogène
ou
hyperéchogène
et hétérogène,
pas de K fille,
aspect en «
boule de laine
». K stérile
paroi épaisse, en
forme d'arche,
partiellement ou
complètement
calcifiée
3A: K filles
ont une
membrane
détachée
«signe
nénuphar»
3B: K filles
au sein
d’une
matrice
solide
Type I Type III Type II Type III Type IV Type V
Imagerie médicale :
Tomodensitométrie (TDM):
• Apprécier: localisation, taille et structure du KH.
• Suivre l’évolution des lésions sous traitement et détecter
les récidives.
• Meilleur examen pour déterminer les localisations, le
nombre, la taille des kystes extra-hépatiques.
• Supérieure pour les complications intrabiliaires
(infection, rupture).
Imagerie médicale :
Imagerie par résonance magnétique (IRM):
• Très performante pour la recherche de
complications biliaires et du bilan
étiologique d’un kyste n’ayant pas fait sa
preuve.
Diagnostic parasitologique direct :
• MEE les scolex et/ou les crochets sur
les prélèvements peropératoires
(biopsies, liquide hydatique ou
vomique hydatique),
• Seul diagnostic de certitude.
Protoscolex invaginés
Coloration PAP
Protoscolex invaginés
Et dévaginés
Coloration PAP
Crochets colorés par PAP
Diagnostic parasitologique direct :
Ponction ou biopsie est proscrite:
risque élevé de propagation secondaire
de l'infection et du choc anaphylaxique.
Diagnostic indirect :
• Affirmer la nature hydatique d’un kyste.
• HAS: dépistage par 2 techniques Elisa et HAI et confirmation western
blot.
• Sensibilité dépend de:
– Ag utilisé: brut et purifié
– Statut immunitaire du sujet,
– Stade de développement du kyste (intégrité de la paroi du
kyste).
– Localisation du kyste: sanctuaires immunitaire, ex: œil et
cerveau,
Diagnostic indirect :
• Faux négatifs:
– Kystes précoces:CE1, Ag séquestrés à l’abri du SI,
– Kystes inactives:CE4 et CE5, non immunogène.
– DI humoral
• Faux positifs:
– Rares,
– Réactions croisées: cysticercose, échinococcose
alvéolaire ou distomatose.
Diagnostic indirect :
Antigènes utilisés :
• Antigène B (AgB) : partiellement purifié,
lipoprotéine thermostable de 120-160 kDa
composée de sous-unités de 8 kDa;
• Antigène 5 (Ag5) : partiellement purifié, une des
parties les plus immunogènes et abondantes du
fluide hydatique; constitué de composants de 57
et 67 kDa.
Diagnostic indirect :
Hémagglutination indirecte (HAI) :
• Utilise des globules rouges
sensibilisés par un mélange
d’antigènes d’E. granulosus
(liquide hydatique).
• Technique semi-quantitative
• Résultat exprimé sous forme de
« dilution » du sérum, à partir
de laquelle un test positif est
observé.
Diagnostic indirect :
Technique immunoenzymatique (ELISA) :
• Visualiser une réaction antigène-anticorps grâce à une réaction
colorée produite par l’action sur un substrat d’une enzyme
préalablement fixée à l’anticorps.
• Technique quantitative,
• Résultat exprimé sous forme de DO convertie en UI rapport à des
sérums témoins (+) et (-).
Diagnostic indirect :
Immunoempreinte IE (technique du Western Blot) :
• Méthode qualitative.
• Résultat exprimé sous forme de « bandes »
désignées par leur poids moléculaire, en relation
avec une échelle de référence ;
• Interprétation du test à partir de la combinaison
des bandes positives observées.
Echinococcose
kystique
Echinococcose
alvéolaire
Bande spécifique
Bandes communes
Bande spécifique
Bandes communes
Bande commune Bande commune
Bande spécifique
Diagnostic indirect :
Immunoelectrophorèse :
• Méthode qualitative.
• Résultat exprimé sous forme de « arc
de précipitation».
Diagnostic indirect :
Suivi sérologique :
• Contrôler l’efficacité thérapeutique.
•  du titre des Ac puis lente jusqu’à la
négativation qui survient entre 1 à 5 ans.
• Réascension du taux des Ac: KH secondaire.
Stratégie thérapeutique:
• Type de kyste (classification de l’OMS),
• Taille,
• Localisation,
• Nombre,
• Complications.
Traitement médical:
• Albendazole (Zentel® ou Eskazole®): 12–15 mg/kg,+++
• Mébendazole (Vermox®): 30–70 mg/kg/j, -
• Chimiothérapie périopératoire: 14 - 20 j avant + 2 - 24
mois (3 - 6 mois) après, réduire le risque de récidive.
• Transaminases (hépatotoxicité)+ hémogramme
(leucopénie).
• TRT continu sans intervalle libre: + efficace et bien toléré
que TRT discontinu.
Traitement percutané:
• Ancienne: Ponction-aspiration-
injection- réaspiration (PAIR),
• Nouvelle: APAIRA= chimiothérapie
périopératoire par albendazole +
alcoolisation en fin de procédure.
Traitement percutané:
Indication :
• Kyste anéchogène ou contenant peu de
matériel hydatique.
• Chez :femme enceinte, enfant et patients
ne répondant pas au TRT médical seul.
• Contre-indication chirurgicale
• Patients refusent la chirurgie.
• Récidive hydatique après TRT chirurgical.
Traitement percutané:
Technique :
1. Ponction initiale du LH « eau de roche » confirme DGC
et recherche une fistule kystobiliaire (contre-indication).
2. Aspiration la + complète possible du LH.
3. Injection de scolicide (détruire la couche proligère et les
kystes filles): Le sérum hypertonique à 30 %, V injecté =
1/3 – 2/3 V aspiré, 20 mn.
4. Réaspiration de toute la solution scolicide sous écho.
5. Alcoolisation: injection d’alcool à 95◦, stérile
compléter l’action scolicide et rétraction de la cavité
résiduelle.
Traitement chirurgical:
• TRT de choix.
• Guérison dans 90% des cas.
Traitement chirurgical:
Objectifs :
• Stérilisation et ablation du parasite ;
• Suppression de la cavité résiduelle:
partielle/méthodes conservatrices ou
complète/méthodes radicales ;
• Identification, traitement des fistules biliaires
et contrôle de la vacuité de la voie biliaire
principale.
Traitement chirurgical:
Indication :
• KHF du diamètre supérieur de 10 cm;
• Kyste infecté ;
• Kyste de localisation : pulmonaire, rénale,
osseuse, intracérébrale ou autres
organes.
Traitement chirurgical:
Contre-indication :
• Mauvais état général ;
• Âge avancé ;
• Grossesse ;
• Multikystose ;
• K d’accès difficile ;
• K calcifiés.
Traitement chirurgical:
Les techniques :
– Chirurgie radicale: périkystectomie totale,
– Chirurgie conservatrice: périkystectomie
partielle.
• Choix: siège du K, taille, nombre ,
rapports anatomiques et volume.
• Toujours+ TRT médical.
Traitement chirurgical:
Périkystectomie subtotale ou partielle :
• Laisse en place une large portion de
périkyste
• Éviter l’hémorragie cataclysmique.
• Risque de récidive par vésiculisation
exogène au niveau du foie.
Traitement chirurgical:
Périkystectomie totale :
• Emporte le K+ le périkyste, tout en respectant
le parenchyme hépatique.
• Supprimer tout risque de vésiculisation
exogène et toute contamination peropératoire.
• Laisse une cavité hépatique à paroi souple et
saine prête à se régénérer.
• Risque de fistule biliaire et surtout
d’hémorragie.
Prophylaxie individuelle:
• Bien laver les mains après contacts
avec le chien et lors des caresses.
• Bien laver les crudités.
Prophylaxie collective:
• Éducation sanitaire.
• Vermifuger les chiens domestiques par
praziquantel.
• Abattage des chiens errants.
• Contrôle vétérinaire de l’abattage du bétail .
• Destruction des viscères parasités du mouton:
chaux vive ou incinération.
• Dépistage chez les sujets à risque : bergers,
chasseurs, vétérinaires, agriculteurs…
Bibliographie :
1.Bastid C. Kyste hydatique du foie. EMC - Hépatologie 2020;35(4):1-15 [Article 7-023-A-10].
2.Actualisation des actes de biologie médicale relatifs au diagnostic des échinococcoses. Haute Autorité de santé
juillet 2017 – N° ISBN 978-2-11-15 1493-5.
3.ANOFEL. Parasitoses et mycoses des régions tempérées et tropicales. 5ème édition. 2016 Elsevier Masson SAS.
ISBN : 978-294-74839-4.
4.Moulinier C. Elément de biologie et de morphologie, parasitologie et mycologie médicale. Lavoisier,2003. ISBN : 2-
7430-0488-6.
5.A. Ito, M. Nakao, A. Lavikainen, E. Hoberg. Cystic echinococcosis: Future perspectives of molecular epidemiology.
Acta Tropica 165 (2017) 3–9.
6.http://dx.doi.org/10.1016/S1155-1976(20)42252-1. EMC – Hépatologie 2021;36(4):1-22, [7-023-A-20]
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  • 1.
  • 2. • Echinococcose kystique: Echinococcose hydatique = maladie hydatique= kyste hydatique =hydatidose • Du grec : udro= eau, kustis= vessie, poche pleine d’eau, • Zoonose,
  • 3. • Due au développement accidentel chez l’homme de la larve d’un petit ver plat « Echinococcus granulosus » , • Parasite à l’état adulte de l’intestin grêle du chien et d’autres canidés, • HI: mammifère herbivore, mouton+++, • Homme: « impasse parasitaire ».
  • 4. • Parasitose cosmopolite, • Problème de santé publique dans les pays d’élevage.
  • 5. • Souvent asymptomatique , • Complications mortelles, • Large éventail de localisations avec une prédominance hépatique et pulmonaire.
  • 6. L’imagerie médicale (échographie et TDM): diagnostic, • Détermination de la stratégie thérapeutique, • Suivi post thérapeutique + sérologie.
  • 7. • Traitement: Classiquement chirurgical, • Apport du traitement percutané, associant l’albendazole oral commencé la veille et éventuelle alcoolisation en fin de procédure (APAIRA). • Prophylaxie: limiter cette endémie.
  • 8. Règne : Animalia Groupe: Métazoaires. Phylum : Plathelminthes (vers plats, hermaphrodites). Classe : Cestoda (vers segmenté, aspect rubané). Ordre : Cyclophyllidea (avec 4 ventouses et pores génitaux latéraux) Famille : Taeniidae, Ludwing 1886 Genre : Taenia sp., Echinococcus spp., Rudolphi 1801 Ordre: Pseudophyllidea (avec deux bothridies et pores génitaux médians et ventraux) Famille : Diphyllobothridae Genre: Spirometra sp.
  • 9. • Génotypes d’E. granulosus ( Batsh, 1786)sens lato beaucoup plus variées en fonction de: – Morphologie, – Biochimie, – Pathogénicité, – Développement et infectiosité pour l’homme et pour les animaux. • 5 espèces et10 génotypes ont été identifiées par séquençage de l’ADN mitochodrial (mtADN):
  • 10. Ancienne classification Génotypage mitochondrial Nouvelle classification Souche ovine commune G1 Echinococcus granulosus (Batsh,1786) sensu stricto Souche ovine de Tasmanie G2 Souche de buffle G3 Souche équine G4 Echinococcus equinus (Williams et Sweatman, 1963) Souche bovine G5 Echinococcus ortleppi (Lopez_Neyra et Soler Planas, 1943) Souche cameline G6 Echinococcus canadensis (Webster, 1961) Souche porcine G7 Souche du cervidé G8/G10 Souche de lion G11 Echinococcus felidis (Ortlepp, 1937) Afrique Algérie
  • 11. • Petit taenia du chien • 3 à 7 mm • Scolex muni de 4 ventouses et une double couronne de crochets. • Cou. • 3 à 4 anneaux • Dernier anneau un utérus gravide ramifié rempli d’œufs+ pore génital.
  • 13. Capsule proligère (Vésicule proligère in vitro) Kyste fille (Vésicule fille endogène in vitro) Couche stratifiée, ancien: cuticule Couche adventitielle, ancien: Kyste fille: Couche germinative, ancien: Liquide kystique, fluide kystique ancien: liquide hydatique Kyste
  • 14. • Ingestion accidentelle des œufs : • Direct : œufs recueillis sur le pelage du chien. • Indirect : consommation des aliments souillés par les fèces de l’HD ou par contact avec le sol. • Professions exposées: bergers, chasseurs, vétérinaire, bouchers, employés d’abattoirs.
  • 15.
  • 16.
  • 17.
  • 18. • Affection cosmopolite, tous les continent sauf l’antarctique. • Prédomine dans les pays en voie de développement pour lesquels l’élevage est une ressource importante. • Rurale, • Cohabitation avec le chien infecté. • Les grands pays d’élevage du mouton, d’autant plus que le chien garde les moutons et que le niveau de vie est bas. • « L’hydatidose suit le mouton comme son ombre ».
  • 19. • SELON L’OMS 2020: • Zones de forte endémie (Argentine, Pérou, Afrique de l’Est, Asie centrale et la Chine): – Incidence: 50 à 100 000 per/ année, – 5 % à 10% de la population . • Problème majeure de santé publique.
  • 20. Amérique latine Pourtour méditerranéen Europe de l’est Chine Afrique de l’est
  • 22.
  • 23. Répartition des cas d'hydatidose par wilaya en Algérie 2000 à 2004
  • 24. • Phase initiale: toujours asymptomatique et peut persister pendant plusieurs années. • EK: souvent découvert fortuitement (examens radiologiques ou intervention chirurgicale).
  • 25. • Manifestations cliniques liées au volume, à la localisation des kystes. • Signes cliniques secondaires : – Syndrome de masse dans l’organe atteint ; – Obstruction du flux sanguin ou lymphatique ; – Complication: rupture du kyste avec surinfection bactérienne.
  • 26. • Signes cliniques: – Souvent tardive, – Sensation de pesanteur de l’hypocondre droit, – Dyspepsie, – Plénitude postprandiale. EK du foie (70%)
  • 27. EK du foie (70%) • Examen clinique: – Hépatomégalie, – Tuméfaction indolore lisse déformant la paroi, régulière, légèrement rénitente à la pression.
  • 28. EK du foie (70%) • Complication révélatrice : – Compression des voies biliaires, des vaisseaux porte ou hépatiques ou de la veine cave inférieure: ictère, HTP. – Fissuration du kyste: réaction allergique. – Rupture du kyste intrapéritonéale ou transdiaphragmatique: péritonite, EK pulmonaire ou fistule bronchique, surinfection entraînant un abcès du foie.
  • 29. • Latence clinique moins longue. • Signes cliniques variables : – Toux chronique associée à une hémoptysie, – Vomique « eau de roche », – Dyspnée, – Douleur thoracique. • Abcès pulmonaire est possible. EK du poumon (20%)
  • 30. EK du cœur (< 3%) • Affection rare, • Évolution lente. • Sous-péricardique ou sous- endocardique:++ • Intrapariétal: --.
  • 31. EK du cœur (< 3%) • Rupture dans les cavités cardiaques: dissémination catastrophique. • Rupture dans le péricarde : tomponnade.
  • 32. EK du cœur (< 3%) • Décès: – Choc anaphylactique ou – Hypertension artérielle pulmonaire.
  • 33. EK du cerveau (1 -2 %) • Crises d’épilepsie, • HIC. • siège: – Hémisphère cérébral++, – Fosse postérieure--.
  • 34. EK médullaire • Paraplègies, • Compression médullaire, • Syndrome de queue de cheval.
  • 35. EK de l’os (0,5-2,5%) • Asymptomatique sauf en cas de fracture. • Colonne vertébrale, pelvis et os longs:+++ • Absence de couche adventitielle extension constante des lésions  prolongements dans toutes directions.
  • 36. EK de l’os (0,5-2,5%) • Signes : – Douleurs rachidiennes, – Compression médullaire , – Fractures spontanées. • KH osseux ne se calcifie jamais.
  • 37. EK du rein • Signes: – Hématurie, – Douleurs des flancs.
  • 38. Autres localisations: • Pancréatique, péritonéale, musculaire, ovarienne, articulaires…
  • 39. • Espèces et clinique : – KH du foie: • E. ganulosus s. s.: chez l’adulte, traité par chirurgie, • E. canadensis: forme grave mortelle chez l’enfant, bénigne chez l’adulte, • G8: dissémination péritonéale sévère (1 cas à Alaska) – KH du poumon: • E. canadensis: bénigne, petit kyste à paroi fine, guérison spontanée, – KH du cerveau: • E. canadensis
  • 40. • Imagerie + examens de biologie médicale. • Imagerie: Echographie: 1ère intention, + TDM et/ou IRM. • Diagnostic biologique: rechercher puis confirmer la présence d’Ac sériques anti- E. granulosus.
  • 41. Bilan biologique : • Hyperéosinophilie inconstante, ++: fissuration. • Taux élevé d’Ac: IgG et IgE +++.
  • 42. Imagerie médicale : Radiographie de l’abdomen sans préparation : • Surélévation de la coupole diaphragmatique. • Calcifications au niveau de la paroi du kyste, de type arciforme ou annulaire.
  • 43. Imagerie médicale : Echographie : • Examen clé: simple d’exécution, disponible, examens de dépistage sans irradiation. • Meilleur examen pour le dépistage en zone d’endémie.
  • 44. Imagerie médicale : Echographie : • Classification de Gharbi (1981): 1ère et la plus utilisée. • 5 types de kystes hydatiques du foie:
  • 45. Classification échographique de Gharbi Type I : image liquide pure, anéchogène, bien limitée, Kyste univésiculaire. Type II : décollement total ou parcellaire des membranes (signe de fistule kysto-billiaire). Type III : image multivésiculaire (présence de vésicules endocavitaires), Aspect en « nid d’abeille ». Type IV : lésion focale solide, hétérogène, à contours irréguliers, pas de vésicules filles, Aspect « pseudotumorale ». Type V : formation à paroi hyperéchogène, Lésion calcifiée.
  • 46. Imagerie médicale : Echographie : • Classification de Gharbi: 1ère et la plus utilisée. • 5 types de kystes hydatiques : • Actuellement supplantée, revue et corrigée par la classification rapportée par l’OMS en 2001et utilisée depuis 2016:
  • 47. Classification échographique du kyste hydatique par l’OMS Lésion kystique, Uniloculaire anéchogène À paroi fine Stade active Stade transitoire Stade inactive K simple, anéchogène Contenu liquide K multivésiculaire aspect en « rayon de roue » ou en « nid d’abeille ». Aspect de flottement, diminution de la pression intrakystique K hypoéchogène ou hyperéchogène et hétérogène, pas de K fille, aspect en « boule de laine ». K stérile paroi épaisse, en forme d'arche, partiellement ou complètement calcifiée 3A: K filles ont une membrane détachée «signe nénuphar» 3B: K filles au sein d’une matrice solide Type I Type III Type II Type III Type IV Type V
  • 48. Imagerie médicale : Tomodensitométrie (TDM): • Apprécier: localisation, taille et structure du KH. • Suivre l’évolution des lésions sous traitement et détecter les récidives. • Meilleur examen pour déterminer les localisations, le nombre, la taille des kystes extra-hépatiques. • Supérieure pour les complications intrabiliaires (infection, rupture).
  • 49. Imagerie médicale : Imagerie par résonance magnétique (IRM): • Très performante pour la recherche de complications biliaires et du bilan étiologique d’un kyste n’ayant pas fait sa preuve.
  • 50. Diagnostic parasitologique direct : • MEE les scolex et/ou les crochets sur les prélèvements peropératoires (biopsies, liquide hydatique ou vomique hydatique), • Seul diagnostic de certitude.
  • 51.
  • 52.
  • 53. Protoscolex invaginés Coloration PAP Protoscolex invaginés Et dévaginés Coloration PAP
  • 55. Diagnostic parasitologique direct : Ponction ou biopsie est proscrite: risque élevé de propagation secondaire de l'infection et du choc anaphylaxique.
  • 56. Diagnostic indirect : • Affirmer la nature hydatique d’un kyste. • HAS: dépistage par 2 techniques Elisa et HAI et confirmation western blot. • Sensibilité dépend de: – Ag utilisé: brut et purifié – Statut immunitaire du sujet, – Stade de développement du kyste (intégrité de la paroi du kyste). – Localisation du kyste: sanctuaires immunitaire, ex: œil et cerveau,
  • 57. Diagnostic indirect : • Faux négatifs: – Kystes précoces:CE1, Ag séquestrés à l’abri du SI, – Kystes inactives:CE4 et CE5, non immunogène. – DI humoral • Faux positifs: – Rares, – Réactions croisées: cysticercose, échinococcose alvéolaire ou distomatose.
  • 58. Diagnostic indirect : Antigènes utilisés : • Antigène B (AgB) : partiellement purifié, lipoprotéine thermostable de 120-160 kDa composée de sous-unités de 8 kDa; • Antigène 5 (Ag5) : partiellement purifié, une des parties les plus immunogènes et abondantes du fluide hydatique; constitué de composants de 57 et 67 kDa.
  • 59. Diagnostic indirect : Hémagglutination indirecte (HAI) : • Utilise des globules rouges sensibilisés par un mélange d’antigènes d’E. granulosus (liquide hydatique). • Technique semi-quantitative • Résultat exprimé sous forme de « dilution » du sérum, à partir de laquelle un test positif est observé.
  • 60. Diagnostic indirect : Technique immunoenzymatique (ELISA) : • Visualiser une réaction antigène-anticorps grâce à une réaction colorée produite par l’action sur un substrat d’une enzyme préalablement fixée à l’anticorps. • Technique quantitative, • Résultat exprimé sous forme de DO convertie en UI rapport à des sérums témoins (+) et (-).
  • 61. Diagnostic indirect : Immunoempreinte IE (technique du Western Blot) : • Méthode qualitative. • Résultat exprimé sous forme de « bandes » désignées par leur poids moléculaire, en relation avec une échelle de référence ; • Interprétation du test à partir de la combinaison des bandes positives observées.
  • 62. Echinococcose kystique Echinococcose alvéolaire Bande spécifique Bandes communes Bande spécifique Bandes communes Bande commune Bande commune Bande spécifique
  • 63. Diagnostic indirect : Immunoelectrophorèse : • Méthode qualitative. • Résultat exprimé sous forme de « arc de précipitation».
  • 64.
  • 65. Diagnostic indirect : Suivi sérologique : • Contrôler l’efficacité thérapeutique. •  du titre des Ac puis lente jusqu’à la négativation qui survient entre 1 à 5 ans. • Réascension du taux des Ac: KH secondaire.
  • 66. Stratégie thérapeutique: • Type de kyste (classification de l’OMS), • Taille, • Localisation, • Nombre, • Complications.
  • 67. Traitement médical: • Albendazole (Zentel® ou Eskazole®): 12–15 mg/kg,+++ • Mébendazole (Vermox®): 30–70 mg/kg/j, - • Chimiothérapie périopératoire: 14 - 20 j avant + 2 - 24 mois (3 - 6 mois) après, réduire le risque de récidive. • Transaminases (hépatotoxicité)+ hémogramme (leucopénie). • TRT continu sans intervalle libre: + efficace et bien toléré que TRT discontinu.
  • 68. Traitement percutané: • Ancienne: Ponction-aspiration- injection- réaspiration (PAIR), • Nouvelle: APAIRA= chimiothérapie périopératoire par albendazole + alcoolisation en fin de procédure.
  • 69. Traitement percutané: Indication : • Kyste anéchogène ou contenant peu de matériel hydatique. • Chez :femme enceinte, enfant et patients ne répondant pas au TRT médical seul. • Contre-indication chirurgicale • Patients refusent la chirurgie. • Récidive hydatique après TRT chirurgical.
  • 70. Traitement percutané: Technique : 1. Ponction initiale du LH « eau de roche » confirme DGC et recherche une fistule kystobiliaire (contre-indication). 2. Aspiration la + complète possible du LH. 3. Injection de scolicide (détruire la couche proligère et les kystes filles): Le sérum hypertonique à 30 %, V injecté = 1/3 – 2/3 V aspiré, 20 mn. 4. Réaspiration de toute la solution scolicide sous écho. 5. Alcoolisation: injection d’alcool à 95◦, stérile compléter l’action scolicide et rétraction de la cavité résiduelle.
  • 71.
  • 72. Traitement chirurgical: • TRT de choix. • Guérison dans 90% des cas.
  • 73. Traitement chirurgical: Objectifs : • Stérilisation et ablation du parasite ; • Suppression de la cavité résiduelle: partielle/méthodes conservatrices ou complète/méthodes radicales ; • Identification, traitement des fistules biliaires et contrôle de la vacuité de la voie biliaire principale.
  • 74. Traitement chirurgical: Indication : • KHF du diamètre supérieur de 10 cm; • Kyste infecté ; • Kyste de localisation : pulmonaire, rénale, osseuse, intracérébrale ou autres organes.
  • 75. Traitement chirurgical: Contre-indication : • Mauvais état général ; • Âge avancé ; • Grossesse ; • Multikystose ; • K d’accès difficile ; • K calcifiés.
  • 76. Traitement chirurgical: Les techniques : – Chirurgie radicale: périkystectomie totale, – Chirurgie conservatrice: périkystectomie partielle. • Choix: siège du K, taille, nombre , rapports anatomiques et volume. • Toujours+ TRT médical.
  • 77.
  • 78. Traitement chirurgical: Périkystectomie subtotale ou partielle : • Laisse en place une large portion de périkyste • Éviter l’hémorragie cataclysmique. • Risque de récidive par vésiculisation exogène au niveau du foie.
  • 79. Traitement chirurgical: Périkystectomie totale : • Emporte le K+ le périkyste, tout en respectant le parenchyme hépatique. • Supprimer tout risque de vésiculisation exogène et toute contamination peropératoire. • Laisse une cavité hépatique à paroi souple et saine prête à se régénérer. • Risque de fistule biliaire et surtout d’hémorragie.
  • 80. Prophylaxie individuelle: • Bien laver les mains après contacts avec le chien et lors des caresses. • Bien laver les crudités.
  • 81. Prophylaxie collective: • Éducation sanitaire. • Vermifuger les chiens domestiques par praziquantel. • Abattage des chiens errants. • Contrôle vétérinaire de l’abattage du bétail . • Destruction des viscères parasités du mouton: chaux vive ou incinération. • Dépistage chez les sujets à risque : bergers, chasseurs, vétérinaires, agriculteurs…
  • 82. Bibliographie : 1.Bastid C. Kyste hydatique du foie. EMC - Hépatologie 2020;35(4):1-15 [Article 7-023-A-10]. 2.Actualisation des actes de biologie médicale relatifs au diagnostic des échinococcoses. Haute Autorité de santé juillet 2017 – N° ISBN 978-2-11-15 1493-5. 3.ANOFEL. Parasitoses et mycoses des régions tempérées et tropicales. 5ème édition. 2016 Elsevier Masson SAS. ISBN : 978-294-74839-4. 4.Moulinier C. Elément de biologie et de morphologie, parasitologie et mycologie médicale. Lavoisier,2003. ISBN : 2- 7430-0488-6. 5.A. Ito, M. Nakao, A. Lavikainen, E. Hoberg. Cystic echinococcosis: Future perspectives of molecular epidemiology. Acta Tropica 165 (2017) 3–9. 6.http://dx.doi.org/10.1016/S1155-1976(20)42252-1. EMC – Hépatologie 2021;36(4):1-22, [7-023-A-20]

Notes de l'éditeur

  1. Génotype: peut être utilisé pour différencier les séquences moléculaires au sein d’une espèce.
  2. G9 E, canadensis souche porcine: douteux
  3. Global distribution of the genotypes of Echinococcus canadensis and Echinococcus granulosus sensu stricto, based on molecular identification including areas of confirmed sympatry for E. ortleppi , Closely related genotypes G6/7 of E. canadensis are shown with a single symbol. Records of E. granulosus s.s. (G1-3), which has a broad cosmopolitan distribution, are shown only when found in areas of sympatry with E. canadensis except Australia, Additional records of E. ortleppi (G5) are also shown on this map only where it has been recorded sympatrically with E. granulosus s.s. or E. canadensis (G6/7) Sympatrie: 2espèces phylogénitiquement proches sans s’hybrisées entre eux, elles n’ont pas une descendence,
  4. hypertension portale.
  5. L’hypertension pulmonaire ou hypertension artérielle pulmonaire ( HTAP ) est une maladie caractérisée par un rétrécissement progressif des vaisseaux pulmonaires. Cette obstruction partielle amène une élévation de la pression dans les vaisseaux pulmonaires. Le coeur, qui doit propulser le sang à travers les poumons pour l’oxygéner, se fatigue progressivement (insuffisance cardiaque droite) en raison de cette élévation marquée de la pression des vaisseaux pulmonaires.
  6. Hypertension intracranienne
  7. hypertension portale.
  8. 3A : les kystes filles ont des membranes laminées détachées (signe nénuphar) 3B : kystes filles au sein d’une matrice solide
  9. PAP Papanicolaou