Sommet2016 _ Quels marchés pour les races allaitantes ?

Sommetdel’Elevage2016-Lesconférencesdel’Institutdel’Elevage
Quels marchés pour
les races allaitantes ?
sous la présidence d’Emmanuel BERNARD
Bernard Bonnefoy, Président Association Fin gras de Mézenc
Gilles Cubizolles, éleveur reproducteur de vaches limousines en Haute Loire
Florian Bessonies,du GAEC des prairies, naisseur engraisseur de Salers
Philippe Halter (CA43)
Caroline Monniot et Christèle Pineau (Institut de l’élevage)
1

Déroulé de l’intervention
• Introduction par Emmanuel Bernard
• « Où va le bœuf ? » par Caroline Monniot
• Table ronde animée par Philippe Halter et Christèle Pineau :
Travailler à valoriser ses produits en les démarquant
Avec les témoignages de Bernard Bonnefoy
de Gilles Cubizolles
Et de Florian Bessonies
2

Session Résultats de l’étude « Des leviers pour améliorer la rentabilité des élevages bovins viande du
bassin rustique » conduite par l’équipe Inosys Réseaux d’élevage Bovins viande du Sud Massif central (Aveyron,
Cantal, Lozère et Haute Loire)
Les principaux leviers pour améliorer
la rémunération en élevage allaitant
Des
performances
techniques
Une bonne
productivité
de la main d’oeuvre
Des prix
rémunérateurs Des soutiens
publics
Des choix stratégiques autour de :
L’autonomie alimentaire
La conduite du troupeau
La finition des produits
Veiller à la cohérence
des systèmes
(en lien avec les filières
et les territoires)
Faire reconnaitre et valoir les qualités « agro-
écologiques » de ces systèmes
- Démarches collectives

Scénario Résultat
Gestion des surfaces
Cheptel non autonome -
Optimisation pâturage de
printemps
Optimisation du chargement
Chargement accessible et plus de
VA
Autonomie en grain (moins de
VA)
Autonomie en paille (moins de
VA)
Gestion du troupeau
Vêlage à 2 ans (2/3 des
primipares)
Vendre des Génisses grasses plus
jeunes (à 28 mois)
Remplacer des UGB génisses par
des vêlages
Engraisser des génisses
Produire des Génisses de moins
Les leviers à garder à l’esprit
Session Résultats de l’étude « Des leviers pour améliorer la rentabilité des élevages bovins viande du bassin
rustique » conduite par l’équipe Inosys Réseaux d’élevage Bovins viande du Sud Massif central (Aveyron, Cantal, Lozère et Haute
Loire)

+ =
=> à l’échelle des exploitations
des filières
des territoires
Toutes ces échelles doivent être intégrées
dans la réflexion
Finition du produit
(filière qualité, atout race
rustique..)
Céréales
autoconsommées
=> nécessité de préserver ou développer les filières
et/ou diversifier les produits
De « petits « effets »…qui
peuvent se cumuler
Session Résultats de l’étude « Des leviers pour améliorer la rentabilité des élevages bovins viande du bassin
rustique » conduite par l’équipe Inosys Réseaux d’élevage Bovins viande du Sud Massif central (Aveyron, Cantal, Lozère et Haute
Loire)

Travailler à valoriser ses
produits en les démarquant
Avec les témoignages de :
Bernard Bonnefoy
Gilles Cubizolles
Et de Florian Bessonies

Bernard Bonnefoy :
GAEC à la bonne fourche »
7
Exploitation bovins
Viande
Améliorer le revenu = valoriser ses prairies
naturellement diversifiées, respecter le
rythme de production des animaux,
maîtriser son prix de vente • Mont du Mézenc (Haute Loire)
• AOP Fin Gras du Mézenc
• Altitude : 1 300 m
• Accueil à la ferme (Ferme pédagogique, gîte)
• 55 vêlages en race Aubrac, 96 UGB
• 164 ha dont 100 % en prairies permanentes
• 2,8 UMO dont 0,47 salarié (apprentissage)
• 0,6 UGB/ha SFP, 312 kgv/UGB
soit 12 082 kgvv/UMO
• 268 kg de concentré/UGB
• Pas de fertilisation minérale
• EBE/PB* = 33%;
• Revenu disponible* = 18 100 €/UMO
Améliorer le revenu
Valoriser ses prairies naturellement
diversifiées,
Respecter le rythme de production
des animaux,
Maîtriser son prix de vente
Finalités
Carte de visite

Bernard Bonnefoy :
GAEC à la bonne fourche »
8
Fonctionnement du système
• « Etre en accord avec son milieu » : connaissance des
espèces prairiales
et valorisation de cette diversité : 107 plantes recensées.
• Gestion de ces différents types de foin récoltés (qualité,
quantité).
• Production de génisses et de bœufs en AOP Fin gras du
Mézenc : être acteur de la commercialisation (négociation
de gré à gré avec les acheteurs)
et de la promotion de ses produits (Bœuf de Pâques).
• Santé animale : basée sur l’alimentation et la qualité de
l’eau,
• ne « pousse » pas trop les croissances des animaux,
préventif plutôt que curatif.
• Limitation au maximum des intrants et de l’utilisation du
tracteur.
• L’agrotourisme sur la ferme amène une ouverture sur
l’extérieur et une sécurité financière.
Biodiversité
Réduction
d’intrants
Santé
Diversité /
résilience
Réduction
de
polllutions

Génisse +24 mois, carcasse +280 kg
bœuf +30 mois (castré < 15 mois), carcasse +320 kg
 inscription filière avant 15 mois
Conformation E-U-R,
mais grille spécifique FGM
chargement 0,7-1,4 UGB/ha SFP
Finition individuelle au foin du Mézenc
( 4 distributions/jour) au moins 110 jours
+ concentrés agréés (4-5 kg/j maxi)
Pas d’ensilage ni enrubannage.
Abattage saisonnier du
1er Février au 31 Mai
Le
Monastier
surGazeille
Laussonne
Présailles
Freycenet
laCuche
Les
Estables
FreycenetlaTour
Moudeyres
StFront
Montusclat
Chaudeyrolles
Faysur
Lignon
Les
Vastres
Champclause
Araules
LeMazet
StVoy
15 communes de Haute-Loire
concernées par
la zone AOC
Prix moyen stable entre 2007 (AOC)
et 2010, puis en hausse depuis 2011
 En 2015 écart/cotation nat.R :
+1,95 €/kg carc.
L ’A.O.P. Fin Gras du Mézenc :
une forte valeur ajoutée
Source : Association FGM

L’AOP Fin gras du Mézenc au
GAEC « à la bonne fourche » :
10
Quels animaux engagés ?
Quelle relation particulière avec les bouchers?
 Qu’en est-il des animaux non commercialisés en
Fin gras du Mézenc?
Label Rouge Bœuf Fermier Aubrac
Génisses reproductrices
 Vaches plus âgées

« En zone de montagne, faire de
ses contraintes, des atouts »
11
POINTS FORTS POINTS DE VIGILANCE
• Autonomie alimentaire (100% en
fourrages)
• Valorisation économique du foin (cahier
des charges AOP) et des animaux vendus
• Adaptation des périodes de récoltes en
fonction de la composition et l’exposition
des prairies
• Raisonnement de tout investissement, peu
d’emprunts
• Ancrage dans la vie locale (municipalité,
station de ski, manifestations autour du
Massif du Mézenc)
• Achats des concentrés (100%
prairies)
• Bâtiment peu modernisé par
souhait (« risque de perdre le
contact avec les animaux si trop
de mécanisation »)
• Dégradation des prairies par les
rats taupiers
• Hiver long et rude : sélection de
vaches supportant l’attache

Gilles Cubizolles
12

Valorisation des produits
Tous vos animaux ne sont pas vendus
comme reproducteurs,
comment essayez vous de les valoriser
au mieux ?
13

Cohérence d’exploitation
Est-ce que la valorisation des produits
est le seul atout de votre exploitation
qui vous permet de dégager un revenu ?
14

Florian Bessonies
GAEC DES PRAIRIES
• Film
16

Valorisation des produits
17
quels conseils donneriez vous à un jeune qui veut s’installer
hors cadre familial ?
75% de viande finie : peu commun en race
rustique,
Pouvez vous nous expliquer pourquoi ?
Vaches de réformes
Génisses reproductrices ?
 TJB Salers (très jeune bovin)

Cohérence d’exploitation
Est-ce que la valorisation des produits
est le seul atout de votre exploitation
qui vous permet de dégager un revenu ?
18

Comment venir au Sommet ?
Cecartond’invitationnetientpaslieud’entréegratuiteauSommetdel’Elevage
GAEC DES PRAIRIES
Efficience économique
Temps libre et qualité de vie
Valorisation des
compétences
Collectif (GAEC, CUMA,…)
Productivité du troupeau
Progrès génétique et
valorisation des produits
Maîtrise des charges
Finalités Leviers de réussite
Pierre AMADIEU, Alex SEYROLLES et Florian BESSONIES
Maurs– Cantal

Merci de votre attention
Venez échanger avec nos
ingénieurs
Hall 1, stand C77
Retrouvez les diaporamas de nos
conférences sur
idele.fr
21

Les a« à la bonne fourche »:
• Est-ce que la valorisation des produits est le seul
atout de votre exploitation qui vous permet de
dégager un revenu ? ( gite, étude prairiale…)
23

Une forte variabilité dans les coûts de production …
et encore plus pour les rémunérations permises
(SMIC / UMO)
Echantillon de 36
fermes - 2012

Session de la Chambre d’Agriculture du 12/09/2014
Leviers pour améliorer
Améliorer les
performances
techniques
+/- 5% de productivité numérique
=
+/- 10% du revenu

Plus de productivité
Exemple: en système naisseur alourdisseur
« classique »
1,5 SMIC / UMO rémunérée
= 28 tonnes de viande vive
= (60 vaches allaitantes)
Améliorer les
performances
techniques

Plus de
performances
techniques
Des prix
rémunérateurs
2,97 €
3,53 €
3,27 € 3,15 € 3,12 €
3,18 € 3,24 €
3,15 €
2,99 €
0,0 €
0,5 €
1,0 €
1,5 €
2,0 €
2,5 €
3,0 €
3,5 €
4,0 €
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Valoriser l’image et la qualité du produit
- Démarches individuelles

Plus de
performances
techniques
Des prix
rémunérateurs
Plus de
soutiens
publics
Faire reconnaitre et valoir les qualités « agro-
écologiques » de ces systèmes

Sommet2016 _ Quels marchés pour les races allaitantes ?

Recommandé

Recommandé

Contenu connexe

Tendances

Tendances (20)

Similaire à Sommet2016 _ Quels marchés pour les races allaitantes ?

Similaire à Sommet2016 _ Quels marchés pour les races allaitantes ? (20)

Plus de Institut de l'Elevage - Idele

Plus de Institut de l'Elevage - Idele (20)

Sommet2016 _ Quels marchés pour les races allaitantes ?