2. AGENDA
PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION EN ALGERIE
REPERES SUR LES MALADIES CIBLES DU NOUVEAU CALENDRIER NATIONAL
DE VACCINATION
NOUVEAU CALENDRIER NATIONAL DE VACCINATION
LA CHAINE DE FROID
PLANIFICATION DES SEANCES DE VACCINATION
4. INTRODUCTION
• Le PEV s’inscrit dans le programme national de lutte
contre la mortalité infantile, mis en place en 1984
5. UNE PRIORITE CONSTANTE
• La protection de la mère et de l’enfant
– a toujours constitué une priorité de santé publique
appuyée par une volonté politique soutenue
traduisant l’engagement résolu de l’Algérie.
• Les programmes de vaccination
– ont toujours constitué une option stratégique dans
la politique nationale de santé
6. OBJECTIF PRINCIPAL
Réduire la morbidité et la mortalité des maladies
contrôlables par la vaccination
Inscrit dans les engagements internationaux cibles
(OMD) :
Objectif 4= Réduire de 2/3 la mortalité des
enfants de moins de cinq ans entre 1990 et 2015
7. HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés
l’indépendance
1966 :Une première mesure d’envergure nationale a
été prise avec la généralisation de la vaccination par le
BCG
1969: Promulgation du décret n°69 -88 rendant
obligatoire et gratuite la vaccination contre certaines
maladies infectieuses dont la poliomyélite tuberculose,
diphtérie, tétanos, coqueluche, variole
8. HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés
l’indépendance
1968 à 1970: organisation de campagnes de masses de
vaccination DTC Polio à l’échelle nationale
1973 : organisation des campagnes de vaccination
nationales massives avec l’utilisation pour la 1ère fois du
VPO et son intégration dans le calendrier national de
vaccination.
9. HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés
l’indépendance
1985: introduction du vaccin anti rougeoleux (près de 1
million d’enfants < 4 ans ont été vaccinés contre la
rougeole)
1985, 1986 et 1987: Journées vaccination au vaccin DTC-
Polio
1987- 1988 : organisation des journées de rattrapage au
vaccin DTC-Polio et antirougeoleux
Puis le système de campagne fait place
10. HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés
l’indépendance
• 1990 : intégration des maladies évitables (du PEV) par la
vaccination dans l’arrêté fixant la liste des maladies à
déclaration obligatoire
• 1993 : mis en œuvre le Programme National
d’Eradication de la Poliomyélite
• 2000 : accréditation du Laboratoire National de Virologie
de référence par l’OMS pour la Polio
• 2013 : intégration de la rubéole et de la PFA dans
l’arrêté portant liste des MDO
11. Un effor et un investissement de plus en plus important
• En matière de vaccination de routine:
• plus d’un million d’enfants de moins d’un an et plus de deux millions
d’enfants en milieu scolaire sont vaccinés chaque année
• En matière de vaccination supplémentaire:
• de 1993 à 2014 38 millions d’enfants de moins d’un an ont été vaccinés par
le VPO (soit 76 millions de doses de VPO administrées sans compter les
doses reçues dans le calendrier de routine
• En matière d’activités de soutien
• Formations
• Mobilisation sociale: affiches, dépliants, supports…
• Information, Education, Communication
• En matière de financement
• Financement garanti par l’Etat de par la Constitution : GRATUITE POUR
TOUS
12. Une action de santé de proximité fondamentale
• Intégration de la vaccination aux activités de soins de santé
primaires comme élément fondamental de la politique de
santé
• Pour le suivi complet de la vaccination au niveau des 7000
structures sanitaires de proximité et du privé
• Pour les vaccins à la naissance au niveau de 195 EPH, 16
CHUet 32 complexes mères et enfants et du privé
• Fondement
Constitution Algérienne
obligatoire et gratuite
13. Une actualisation régulière du calendrier vaccinal conformément aux
recommandations internationales et aux exigences de l’épidémiologie
nationale
• 1997 : introduction de rappels vaccinaux contre la
rougeole, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite
• 2000: Introduction du vaccin contre l’hépatite virale B
• 2007: Introduction du vaccin contre l’Hémoephilus
influenzae b
• 2011: Organisation d’un 1er Workshop avec la collaboration
de l’OMS portant sur l’actualisation du calendrier vaccinal
• 2013: Organisation d’un 2ème Workshop avec la
collaboration de l’OMS et l’UNICEF portant sur
l’actualisation du calendrier vaccinal
14. Une actualisation régulière du calendrier vaccinal conformément aux
recommandations internationales et aux égiences de l’épidémiologie
vaccinale
• 2014:Actualisation du calendrier vaccinal en avec traduite
par l’introduction de quatre nouveaux vaccins contre :la
rubéole, les oreillons, les infections à pneumocoque et
celui de la poliomyélite inactivé
15.
16. DES OBJECTIFS AMBITIEUX ET DES RESULTATS
ENCOURAGEANTS
Objectifs fixés:
Eradication de la poliomyélite par l’atteinte des objectifs de
surveillance dans le but de la certification de l’éradication
Elimination de la rougeole et la rubéole
Validation de l’élimination du tétanos néonatal
Elimination de la diphtérie
Atteinte des taux de couvertures vaccinales d’au moins
95%Résultats acquis:
Pays polio free depuis 1997
Atteinte des TCV ≥ 90%
17. UN PANEL D’ACTIVITES ELARGI
En matière de vaccination:
• Organisation des campagnes de vaccination, i) nationales (de masse) et sub
nationales, ii) au profit des enfants issus des wilayas frontalières et des
populations migrantes, iii) de rattrapages (journées de vaccination maghrébine,
semaine africaine de la vaccination…), vi) mopping up,
En matière de formation et de supervision
• Organisation des sessions de formation, de sensibilisation et d’information et de
rétro information au profit des acteurs du terrain concernés par la surveillance des
maladies évitables par la vaccination
En matière de mobilisation sociale
• Affiches , dépliants …..régulièrement actualisés et diffusés
18. UN DEFI PERMANENT
• Renforcement et adaptation de la stratégie vaccinale de
routine et de rattrapage conformément au plan de l’OMS
• Surveillance renforcée des maladies du PEV: Situation
épidémiologique satisfaisante
• Maintien de l’Algérie polio free
• Renforcement de la surveillance au niveau des frontières
en prévision du risque d’importation du PVS
Poursuite des campagnes de vaccination au niveau des
wilayas frontalières intégrant les populations mobiles et
migrantes
Réalisation d’une enquête portant sur la circulation des
poliovirus au niveau des wilayas frontalières chez les
enfants et dans l’environnement
19. LES PERSPECTIVES
• Application effective du nouveau calendrier national de
vaccination
• Passage du vaccin VPOt au VPOb
• Renforcer la surveillance des cas de PFA pour atteindre
les indicateurs de performance et procéder à la
certification de l’éradication de la poliomyélite
• Finaliser les travaux de l’enquête portant sur la
recherche de la circulation du PVS dans les wilayas
frontalières partager les résultats avec la région
AFRO/OMS
20. CONCLUSION
L’expérience a montré la nécessité de
réajuster et d’adapter sans cesse la stratégie
vaccinale et la surveillance
demeurer vigilant
21. CHAPITRE 2
REPERES SUR LES MALADIES CIBLES DU
NOUVEAU CALENDRIER NATIONAL DE
VACCINATION
22.
23. • Toxi-infection: due Corynebacterium diphteriae (ulcerans*)
• Réservoir : homme (malade ou porteur asymptomatique )
• Transmission:
– directe : gouttelettes salivaires +++
– indirecte: objets ; environnement…
• Contagiosité +++
• Données épidémiologiques:
– Avant 1980 incidence de prés
de 4/100 000 un net recul
– 1994: flambées épidémiques
– 1997: rares cas sporadiques (nomades)
– Depuis 2007: aucun cas.
*voir guide
DIPHTERIE
24. • Clinique:
– Signes locaux régionaux:
angine à fausses membranes +++
– Signes à distance : la myocardite;
les paralysies périphériques
(paralysies vélo-palatines…)
• Double urgence:+++
– thérapeutique
– santé publique
DIPHTERIE
26. • Repose sur la vaccination qui est obligatoire et gratuite.
– La circulaire ministérielle n°017 MSPRH/MIN du 13
février 2007 actualisée rappelle les modalités pratiques de
la conduite à tenir devant un cas de diphtérie décrites dans
la circulaire ministérielle °755MSP/DP/SDPG du 31
octobre 1994.
• 2 types de vaccin antidiphtérique (anatoxine) :
– un vaccin pédiatrique (DTC) très immunisant mais souvent
responsable de réactions fébriles.
– un vaccin pour grand enfant et adulte: (dT) moins
concentré (1/10 de la dose ) et mieux toléré chez les sujets
déjà immunisés.
LA PREVENTION
27. • Maladie éruptive due à un paramyxovirus (genre morbillivirus)
• Réservoir est strictement humain
• Transmission interhumaine.
– par voie aérienne
– Avant la phase éruptive (4 jours avant)
• Contagiosité +++ (10 à 20 cas II aires)
• Donnée épidémiologiques:
– 1980 : Incidence : 153,8 cas/100 000 habitants
– 1986 vaccination obligatoire net recul
< 100 cas/an = Incidence : 0,07/100 000 habitants.
Cependant, la survenue de flambées dans les pays limitrophes du
Sud notamment impose la vigilance.
1986 vaccin Oblig
ROUGEOLE
28. • Incubation: 10 à 14 jours.
• Invasion = phase pré-éruptive (2 à 4 jours) :
– fièvre élevée, un catarrhe oculo-respiratoire (conjonctivite,
rhinite, toux).
– Etat: apparait 3 à 4 jours après le début, éruption
morbiliforme: maculo-papuleuse avec des espaces
de peau saine
– signe KOPLIK pathognomonique
• Complications:
– Surinfections bactériennes :
otite moyenne aiguë, de laryngite ou de pneumopathie bactérienne (60
% des causes de décès).
– Complications neurologiques :
encéphalite aiguë post-éruptive (5ème j)
encéphalite à inclusion (chez l’immunodéprimé, entre 2 et 6 mois)
panencéphalite sclérosante subaiguë ( en moyenne dans les 8
ROUGEOLE : CLINIQUE
29. • Surveillance:
– 1997 : mise en place d’un programme de surveillance renforcé en
2001.
– 2009: mise en place d’un plan de surveillance au cas par cas suspect
de rougeole (instruction ministérielle n°654DP/MSPRH)
conformément aux recommandations de l’OMS.
• Prévention:
– Vaccination nourrisson (vaccin vivant atténué) est très efficace
une injection offre une protection de 90 à 95 %.
une deuxième injection est recommandée au cours de ladeuxième
année.
ROR: 11 mois et 18 mois
– Autour d’un cas de rougeole: vaccination post-exposition dans les
72 heures chez les contacts non immunisés.
– éviction scolaire doit être réalisée jusqu’à 5 jours après le début de
l’éruption.
SURVEILLANCE & PREVENTION
30. • Maladie contagieuse et épidémique, due à un paramyxovirus à
tropisme glandulaire (parotides +++) et neuro-méningé
• Réservoir est strictement humain
• Transmission interhumaine.
– par voie aérienne
– 3 à 7 jours avant et jusqu’à 7 jours après les premiers
symptômes.
• Contagiosité +++
• Dans les pays où la vaccination a été introduite, elle est
devenue rare
OREILLONS
31. • Complications: Rares, mais peuvent être graves :
– L’orchite : (sujet pubère) , généralement unilatérale, bilatérale (25%).
évolution est favorable en 8 à 10 jours
l’atrophie testiculaire est rare (5 pour 1000 orchites) ainsi que
azoospermie.
– La pancréatite aiguë (0,4‰) d’évolution est en règle bénigne en
quelques jours.
– La méningite lymphocytaire aiguë et encéphalite.
• Inapparente dans environ 30 % des cas.
• Incubation: 18 à 21 jours
• Invasion : 24 à 48 heures:
une fièvre modérée, une otalgie, un gêne à la mastication.
• État: parotidite +++ d’abord unilatérale puis bilatérale
turgescence de l’orifice du canal de Sténon
OREILLONS : CLINIQUE
32. • Repose sur la vaccination anti-ourlienne qui
vient d’être introduite dans le nouveau calendrier
vaccinal.
• Rougeole – Oreillons – Rubéole (ROR).
11 mois et rappel au 18 mois
OREILLONS : LA PREVENTION
33. • Toxi-infection des voies respiratoires
Due à des coccobacilles à Gram négatif, principalement
Bordetella pertusis
• Réservoir : homme (malade ou porteur asymptomatique
)
• Transmission:
– directe : gouttelettes salivaires +++
– indirecte: objets ; environnement…
• Contagiosité +++ (taux d’attaque 70%)
• Données épidémiologiques:
COQUELUCHE
34. • Pas d’immunité materno-foetale passive
• Touche surtout nourrissons < 03 mois avec mortalité de 2à3%
• Dans 50% avant un an
• Incubation : 5 à 21 jours
– 1ère phase: catarrhale (1 à 2 semaines)
rhume banal, éternuement et fébricule
toux devenant progressivement émétisante avec prédominance
nocturne.
– 2ème phase= paroxystique (4 à 6 semaines)
quintes émétisantes, asphyxiante
chant de coq
– 3ème Phase = déclin progressif
convalescence marquée par un espacement des quintes durant 1 à 2
semaines.
Parfois la toux quinteuse dure plusieurs semaines .
tic coqueluchoide prolongé (<5 mois)
COQUELUCHE : CLINIQUE
35. • Complications:
– apnées syncopales
– mécaniques : ulcération du frein de la langue,
hémorragies sous conjonctivales
emphysème médiastinal, voire hernie ;
– infectieuses à type d'otite suppurée, de surinfection
broncho-pulmonaires, pneumonie de déglutition,
pleurésie ;
– neurologiques à type de convulsions, de séquelles
neurologiques consécutives à l’anoxie cérébrale
COQUELUCHE : CLINIQUE
36. • Évoquer devant toute toux persistante (2 semaines)
inexpliquée
– Chez le nouveau-né et nourrisson non encore vacciné
– Adultes et sujets âgés dans le dernier rappel remonte
à plus de 10 ans.
• Examen bactériologique
• PCR
COQUELUCHE : DIAGNOSTIC
37. • Repose sur le vaccin anticoquelucheux (DTC).
• On distingue :
– le vaccin coquelucheux classique dit “à germes
entiers”, destiné aux enfants (suspension de Bordetella
pertussis tuées, inactivées par la chaleur )
– les vaccins acellulaires composés d’un ou plusieurs
antigènes purifiés
La protection vaccinale diminue avec le temps en
l’absence de rappel vaccinal ou naturel d’où la nécessité
des rappels
LA PREVENTION DE LA COQUELUCHE
38. • La Poliomyélite ou maladie de HEINE-MEDIN:
– due aux poliovirus de sérotype 1, 2 et 3. très résistant dans le milieu
extérieur
– Atteinte neurologique à type de paralysie flasqueet invalidante,
– Réservoir est strictement humain
– Transmission interhumaine: oro-fécale
• Données épidémilogiques
– 4 pays endémiques : Afghanistan, Inde, Nigeria ,Pakistan
– Algérie:
zero cas de poliomyélite à virus sauvage
depuis 1997
objectif de l’Algérie :
certification de l’éradication+++ .
POLIOMYELITE AIGUË
39. • Jusqu’à ce jour on utilise dans le PEV le vaccin vivant oral
(VPO); trivalente (1, 2, 3) ou bivalente (1et 3).
Il confère une immunité à la fois systémique et locale,
proche de l’infection naturelle.
• Nouveau calendrier vaccinal introduction du vaccin
Poliomyélitique injectable (VPI)
Il confère une réponse immunitaire systémique
protectrice plus de 90 % des vaccinés.
dans le but: d’éradication définitive de la poliomyélite,
afin d’éviter toute possibilité de réversion des souches
vaccinales dans le milieu naturel.
PREVENTION
40. • Infection virale aiguë contagieuse due à un Rubivirus de la
famille des Togaviridae.
• Réservoir : homme (malade ou porteur asymptomatique )
• Transmission:
– directe : gouttelettes salivaires +++
– indirecte: contact des muqueuses, objets ;
environnement, urines d’un nouveau-né …
– par voie transplacentaire
• Contagiosité +++ ( 1 semaine avant l’éruption et 1
semaine après)
• chez les nouveaux-nés l’excrétion du virus se prolonge au
moins 6 mois (notamment dans les urines).
RUBEOLE
41. • Souvent bénigne chez l’enfant
• Peu être grave la femme enceinte:
– risque de mort du fœtus
– Malformations congénitales; le syndrome de
rubéole congénitale
• Incubation: 2 semaines
• Les formes inapparentes ou frustes, limitées
à une éruption fugace , peu visible sont
fréquentes.
RUBEOLE : CLINIQUE
42. • Forme symptomatique:
la phase d’invasion (adolescent et l’adulte) :
syndrome pseudo-grippal avec douleurs pharyngées
éruption morbilliforme le 1er jour (visage), elle devient
parfois scarlatiniforme le 2ème jour (fesses et cuisses) et
disparaît au 3ème jour, généralement sans
desquamation. adénopathies cervicales constantes, peu
douloureuses, rétro-auriculaires, cervicales postérieures
et surtout sous occipitales.
RUBEOLE : CLINIQUE
43. • Avant la 20ème semaine d’aménorrhée: graves
Embryopathie avec malformations définitives.
Elle comporte de manière isolée ou associée les séquelles définitives de
la triade de Gregg :
surdité de perception : 80% uni ou bilatérale, modérée ou profonde.
malformations oculaires : essentiellement une cataracte uni ou
bilatérale, microphtalmie, rétinopathie, glaucome ou opacités
cornéennes.
retard mental.
• Après la 20ème semaine d’aménorrhée: moins graves
lésions viscérales transitoires : la fœtopathie.
Les signes sont soit isolés, soit associés aux signes de l’embryopathie :
lésions cérébrales : méningo-encéphalite ou un retard psychomoteur.
retard de croissance intra-utérin.
purpura thrombopénique.
hépatomégalie.
RUBEOLE : CHEZ LA FEMME ENCEINTE
44. • Rares, à type de :
– polyarthrites contemporaines de l’éruption chez l’adolescent ou l’adulte,
– purpura thrombopénique post éruptif chez l’enfant (1/3 000),
– méningo-encéphalite plus rare que celle de la rougeole (1/5 000 à 1/25
000)
– Le devenir des enfants contaminés est dominé par la
• Mortalité +++ 30% des cas (avant l’âge d’un an).
• Séquelles: +++
– retard de croissance somatique
– complications oculaires aboutissant à une cécité
– baisse de l’acuité auditive
– neurologiques.
RUBEOLE : COMPLICATIONS
45. • Repose sur la vaccination anti-rubéolique
vient d’être introduit dans le nouveau calendrier vaccinal.
• Rougeole – Oreillons – Rubéole (ROR).
11 mois et rappel au 18 mois
c’est un vaccin est sûr et efficace (réponse immunitaire
estimée à 95%).
RUBEOLE : PREVENTION
46. • Toxi-infection due à un bacille tellurique anaérobie strict: au
Clostridium tetani (spores) ou bacille de Nicolaïer
maladie grave malgré les progrès de la réanimation
mortalité: 25%
• Cette maladie peut sévir à tout âge, mais elle affecte
particulièrement les enfants de bas âges ou les nouveaux
nés (tétanos néonatal).
• Portes d’entrée sont multiples
(plaies accidentelles, chroniques,
ombilicales…)
plaie minime passée inaperçue +++
TETANOS
47. • Incubation: 3 à 10 jours ( 3 semaines)
– Plus elle est courte, plus le risque de décès est élevé.
• 1er signe est le trismus+++
• Contractures généralisées
TETANOS : CLINIQUE
48. • Vaccination +++ obligatoire et gratuite
– des nourrissons et des enfants par le DTC ou le DT
– des adultes dT (maladie non immunisante)
– des femmes enceintes
• Le respect des règles d’hygiène et d’aseptise lors des
soins médicaux et lors de l’accouchement est de
rigueur
même si la mère est vaccinée.
• Respect stricte des directives portant conduite à tenir
devant une plaie tétanigène.
TETANOS : PREVENTION
49. • Maladie à déclaration obligatoire, due à Mycobacterium tuberculosis,
• Peut toucher tous les organes.
• Réservoir : homme et les animaux (bovins)
• Contamination:
– Aérienne +++
– Digestive : lait non pasteurisé de vache
• Contagieuse : forme pulmonaire bacillifère
• Données épidémiologiques:
– Pays d’incidence élevée ( dans les années soixante)
• 300 cas/100 000 habitants (180/100 000 pour la tuberculose
pulmonaire et 50/100 000 pour la tuberculose
extrapulmonaire
– Pays d’incidence modérée depuis années 1980 (programme
national de lutte contre la Tbc)
TUBERCULOSE
50. Incidence de la tuberculose en Algérie de 2000 à 2014
Année 2000 2002 2004 2006 2009 2010 2012 2014
Incidence de la tuberculose toutes
formes
59 60,9 63,2 65,2 63,3 60,7 56,7 57
Incidence de la tuberculose
pulmonaire contagieuse
27 26,9 26 26,2 24,5 23,1 19,4 17,6
*Incidence de la tuberculose extra
pulmonaire
25 28,1 29,7 31,4 35,4 32,7 32,7 35,4
*Les cas de tuberculose extra pulmonaire plus souvent présumés que prouvés.
TUBERCULOSE
51. • La vaccination par le Bacille de Calmette et Guérin (BCG)
– nouveaux nés et des enfants d’âge préscolaires
• bien pratiquée, protège efficacement contre toutes les
formes de tuberculose infantile et spécialement contre
les formes graves et parfois mortelles de la maladie :
méningite ou miliaire tuberculeuse +++
TUBERCULOSE : PREVENTION
52. • Maladie systémique atteignant préférentiellement le foie
due au virus B.
• Virus à ADN de la famille des Hépadnaviridae
• Problème majeur de santé publique mondial.
• Prévalence dans le monde:
- 2,5 milliards personnes exposés
- 240 millions porteurs chroniques
-780 000 décès/ an
-2ème cause de cancer après le tabac
• Première cause de cirrhose et de CHC (75%)
Première cause de cirrhose et de CHC en Algérie
Pr Blumberg BS.
HEPATITE VIRALE B
53. PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE PLANETAIRE
INFECTION PAR VHB 2 milliards
PORTEURS CHRONIQUES Ag HBs 350 – 400 millions
DECES 0.5 - 1.2 million/an
DECES PAR CIRRHOSE OU CHC 75 – 160 millions
2,15 %
54. • Malgré une sous déclaration
• Le nombre de nouveaux cas notifiés chaque année varie
de 1300 à 1500 cas avec un taux d’incidence moyen
de 4 / 100 000 habitants.
HEPATITE VIRALE B
55. Incubation: 40- 180j
Risque lié à l’âge de la
contamination:
90% à la naissance
30% avant l’âge de 5ans
2 à 10% par la suite
HISTOIRE NATURELLE
57. • Vaccination +++
– Vaccin* efficace à 95 %
– Disponible en Algérie depuis 1982
– Protège aussi contre l’hépatite delta.
• Respect des mesures d’hygiène universelles
• Application de la vaccination des professionnels de la santé
*L’OMS ainsi que toutes les études n’a montré aucun lien de
causalité entre le vaccin de l’hépatite virale B et la sclérose en
plaques.
HEPATITE B : PREVENTION
58. Statut sérologique des enfants de 5 ans
CV
(%)
HBsAg+ Anti-HBc
1984 (Taïpei) - 10.6 -
1984: nouveaux-nés / mères HBsAg+ 1989 (Taïwan) 22.4 10.5 25.0
1986: tous les nouveaux-nés 1991 (Taïwan) 57.1 6.3 15.9
1988: tous les enfants 1993 (Taiwan) 87.2 1.7 4.3
1994 (Taïpei) 97.0 0.8 -
Incidence des hépatocarcinomes parmi les enfants de 6 à 9 ans
Nés en 1974-1984 5.2 par million
Nés en 1984-1986 1.3 par million
EVALUATION DU PROGRAMME DE VACCINATION A LA
NAISSANCE A TAIWAN
59. • B Gram N : 06 souches capsulaires (a, b, c, d, e, f )
séro-type: b +++
• Enfant : 3 mois à 3 ans
• Réservoir: sphère ORL.
• Transmission : aérienne par les gouttelettes
• Clinique:
– incubation: 2 à 4 j (10j)
– Début insidieux; syndrome grippal
– Méningite, pneumonie, épiglottite
• Méningite:
– Mortalité : 5 à10 %
– Séquelles : 5 à 30 %:
• surdité (20%), troubles du langage (15%), retard mental
(11%) retard du développement psychomoteur (7%).
HAEMOPHILUS INFLUENZAE B
60. • Vaccination: Vaccin efficace et bien toléré.
– Disparue dans les pays où la vaccination a été généralisée
HAEMOPHILUS INFLUENZAE : PREVENTION
61. • Cocci à Gram + avec plus de 90 sérotypes
• 2 extrêmes d’âge
• Terrain : immunodépression, splénectomie, asplénie fonctionnelle ,
VIH, diabète, néoplasie…
• Prévalence variable selon les régions géographiques
• Problème de santé publique mondiale= Grande morbidité et mortalité
• Clinique:
– Invasives : méningite, pneumonie, pleurésie, bactériémie
– non invasives : otite, sinusite et bronchite
• Méningite:
– mortalité 25 à 30% des cas
– complications: épanchement pleural( 20 à 40%) ;
empyème dans 2 à 3 % des cas.
– séquelles lourdes et fréquentes (de 20 à 30 %)
– risque de récidive (otite ou de brèche ostéoméningée)
STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE = PNEUMOCOQUE
62. • Vaccination des nourrissons (nouveau calendrier
national de vaccination).
– Elle est obligatoire et gratuite.
• Vaccin anti-pneumococcique conjugué
(polysaccharides)
– Sûr et bien toléré et les effets secondaires
– protège les enfants âgés de moins de 2 ans.
– Il est efficace contre : les formes invasives
(méningites, les pneumonies et les bactériémies).
STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE : PREVENTION
65. • Avant toute administration de
vaccin au bébé, il est primordial
d’adapter au préalable la
position adéquate pour recevoir
son vaccin afin d’éviter tout
effet ou réaction indésirable, lié
à sa vaccination, et ce, quel que
soit le type de vaccin à
administrer
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS
66. Enfant de moins de 2 ans
Injection à faire
préférentiellement dans la
partie antérolatérale
de la cuisse de l’enfant
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS :
VOIE INTRAMUSCULAIRE
67. Enfant de plus de 2 ans :
• Injection à faire
préférentiellement dans le
muscle deltoïde
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS :
VOIE INTRAMUSCULAIRE
68. • Matériel : seringue graduée
• Dose:
-Jusqu’à 12 mois: 0,05 ml de vaccin
reconstitué
-Enfant de plus de 1 an : 0,1 ml
• Technique: Piquer tangentiellement
à la peau, dans la direction de
l’épaule, biseau de l’aiguille vers le
haut, de façon à former une papule
blanche en peau d’orange de 0,5 cm
environ (taille d’une lentille)
• Lieu: face antéroexterne de l’avant-
bras gauche.
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS :
VOIE INTRADERMIQUE
69. • Désinfecter, la peau à l’alcool et
piquer en pinçant la peau, et
pousser l’aiguille de biais sous la
peau pincée.
• Ne jamais pointer l’aiguille
perpendiculairement à la peau.
• Pratiquer l’injection sous cutanée
au niveau de la fosse sous épineuse
ou au niveau de la face externe du
bras.
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS :
VOIE SOUS CUTANEE
70. • Description :Vaccin BCG (Bacille de Calmette et Guérin):vaccin
vivant atténué
• Présentation: forme lyophilisée (desséchée) en flacons
multidoses (10 et 20 doses) accompagné d’une ampoule de
solvant permettant la reconstitution du vaccin.
• Conservation:
- Sous forme lyophilisée, le vaccin se conserve à + 4° et +8°C, à l’abri
de la lumière.
- Une fois reconstitué ,le vaccin doit être utilisé dans les deux
heures qui suivent sa reconstitution. Au delà de deux heures, le
vaccin reconstitué doit être détruit.
LE VACCIN CONTRE LA TUBERCULOSE BCG
71. • Age de la vaccination :
- Tous les nouveaux nés viables quel que soit leur poids de
naissance avant la sortie de la maternité.
- Tous les enfants nés à domicile durant le premier mois qui suit
la naissance
- Tous les enfants de 0 à 14 ans révolus, non porteurs de cicatrice
vaccinale
- Tous les enfants en première année de scolarisation, non
porteurs d’une cicatrice vaccinale, au cours des examens
systématiques par les services de la santé scolaire.
DANS TOUS LES CAS, LA VACCINATION EST FAITE SANS TESTS
TUBERCULINIQUES PRÉALABLE.
LE VACCIN CONTRE LA TUBERCULOSE BCG
72. Préparation de l’acte vaccinal
• Vérifier que le vaccin n’est pas périmé ;
• Reconstituer le vaccin en introduisant le solvant qui l’accompagne
(qui doit être utilisé froid, à sa sortie du réfrigérateur) dans le flacon
de vaccin et mélanger en le roulant entre les paumes des mains, en
vérifiant que toute la poudre a été bien réhydratée.
• Utiliser pour la vaccination, de préférence une seringue OMEGA de 1
ml montée d’une aiguille intradermique à biseau court, c’est-à-dire et
courte (diamètre 0,45,longueur 10mm)
• Remplir la seringue avec le vaccin reconstitué
• Disposer le biseau de l’aiguille face aux graduations de la seringue
puis chasser les bulles d’air collées à la paroi en tapotant le corps de la
seringue et pousser le
piston jusqu’à ce qu’une goutte de vaccin apparaisse à la pointe de
l’aiguille .
• Ne jamais utiliser l’alcool.
BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE
D’ADMINISTRATION
73. Voie d’administration
• Vacciner par voie intradermique stricte, au niveau de la face
antéro-externe de l’avant bras gauche
• Injecter 0,05ml de vaccin reconstitué avant 12 mois et 0,1 ml
après 1an
• Piquer tangentiellement à la peau, dans la direction de l’épaule,
biseau de l’aiguille vers le haut, de façon à former une papule
blanche en peau d’orange de 0,5 cm environ (taille d’une lentille)
• Retirer doucement l’aiguille et sans désinfecter la peau
• Placer la seringue au frais (sur une boite à glaçons) à l’abri de la
lumière
• Changer obligatoirement d’aiguille pour la vaccination suivante
BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE
D’ADMINISTRATION
74. Evolution de la lésion vaccinale
• La papule : disparait en moins d’une demi-heure dans la majorité
des cas
• Formation d’ un petit nodule rouge: fin de la 3e semaine, qui
s’ulcère vers la 6e semaine.
• Ulcération qui doit être maintenue à l’air ou recouverte d’un
pansement sec
• Cicatrice entre la huitième et la douzième semaine,
• Si un enfant est déjà immunisé (par une primo-infection
ou une vaccination antérieure) l’évolution de la lésion
vaccinale est plus précoce et plus rapide.
BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE
D’ADMINISTRATION
75. Contrôle de la cicatrice vaccinale
• Dès la vaccination suivante ou dans les 2 mois
• Cicatrice présente : le vaccin BCG a « pris » ;
• Cicatrice absente : revacciner, sans test à la tuberculine ,une
seconde et dernière fois
Incidents de la vaccination au BCG : (1 à 3% des cas)
• Surinfection de la lésion vaccinale par défaut d’hygiène
• Abcès sous cutané ou d’adénite axillaire suppurée
Contre-indications : rares
• Affections malignes, traitement immunosuppresseur
• Déficits immunitaires congénitaux ou acquis
BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE
D’ADMINISTRATION
76. Modalités
• VPO :un vaccin trivalent (contient les 3 types de virus polio), vivant
atténué donc fragile à conserver entre 0°et +4°C, à la partie haute du
réfrigérateur et à l’abri de la lumière y compris durant la séance de
vaccination
• VPO sous forme liquide en flacons de 10 et 20 doses.
• VPO : 5 doses successives : naissance puis rappels à 2, 4 , 12 mois ; 6ans
et entre 11-13 ans.
• Si rejet par l’enfant : redonner 2 gouttes de vaccin
Réactions post vaccinales
• Le VPO est un vaccin très bien toléré:(< 1%) maux de tête, une diarrhée
ou des douleurs musculaires.
• Le risque de poliomyélite paralytique post vaccinale:2 à 4 cas / million
enfants vaccinés.
Contre-indications
• Déficit immunitaire congénital ou acquis, grossesse
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE ORAL (VPO)
77. Dans le cadre de l’éradication de la poliomyélite plusieurs actions conjointes
sont nécessaires:
-Maintenir le VPO: principale mesure préventive pour dans le monde
-Introduire le VPI en association au VPO
Description
• VPI : vaccin inactivé trivalent ( types 1,2, 3 du virus )
Présentation
• VPI :sous forme liquide en flacons unidose et multidoses (2 , 5 et 10
doses).
Conservation
• VPI seul contient un , le 2-phénoxyéthanol,jeter les flacons entamés 6
heures après ouverture et à la fin de la séance de vaccination
• Stocké entre + 2°C et + 8°C et à l’abri de la lumière. Ne pas congeler.
Age de la vaccination
• Une seule dose qui doit être administrée à l’âge de 3 mois
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE INJECTABLE (VPI)
78. Technique de vaccination et voie d’administration
• Préparation de l’acte vaccinal
• Injecter par voie intramusculaire (de préférence) ou voie
souscutanée dans la cuisse
• Le VPI ne doit pas être mélangé à d’autres vaccins dans le même
flacon ou la même seringue.
• Si plusieurs vaccins sont prévus au cours de la même visite , les
administrés sur des sites d’injection différents,espacés d’au moins 2,5
cm.
Réactions indésirables
• Parfois : rougeur, tuméfaction, douleur sur le site d’injection, fièvre
passagère
Contre-indications
• Allergie connue à la streptomycine, la néomycine ou la polymyxine B
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE INJECTABLE (VPI)
79. Technique de vaccination et voie
d’administration
• Voie IM (de préférence) ou voie SC
• Ne pas mélanger à d’autres vaccins
dans le même flacon ou la même
seringue.
• Si plusieurs vaccins sont prévus au
cours de la même visite , les
administrés sur des sites
d’injection différents , espacés d’au
moins 2,5 cm.
Réactions indésirables
Parfois : rougeur, tuméfaction, douleur sur le
site d’injection, fièvre passagère
Contre-indications
Allergie connue à la streptomycine, la
néomycine ou la polymyxine B
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE INJECTABLE (VPI)
80. Vaccin obtenu par des techniques de recombinaison génétique,il protège
contre l’infection par le virus de l’hépatite virale B
Présentation et Conservation
• Monovalent ou combiné (DTC-Hib-HVB),ne pas congeler.
Age et techniques de la vaccination
• Naissance :1ere dose de vaccin seul (monovalent)
• 2 , 4 et 12 mois : vaccin combiné DTC-Hib-HVB en IM
• En cas de stockage prolongé ,le vaccin peut se dissocier,secouer le flacon
ou agiter la seringue avant l'emploi pour remettre le vaccin en
suspension.
Réactions indésirables bénignes
• Douleur, rougeur et/ou tuméfaction légère au point
d’injection ; fièvre bénigne durant un ou deux jours après la vaccination.
Contre-indications
• ATCD d’ anaphylactie lors de l’injection précédente du vaccin
VACCIN CONTRE L’HEPATITE VIRALE B
81. • Vaccin combiné contenant les anatoxines diphtérique et tétanique et une
souche de bacille Bordet-Gengou tué ,adsorbé, à germes entiers, pour le vaccin
anticoquelucheux.
Présentation
• Le DTC pédiatrique : vaccin liquide, existe en ampoule unidose et multidoses
(10 doses par flacon) dans ce cas utiliser une seringue de 2 ml, prélever 0.5 ml
de vaccin, changer de seringue et d’aiguille pour chaque vaccination
• Vaccin le plus stable, il peut être placé à la partie haute du réfrigérateur ;ne pas
congeler
• Détruire le vaccin en cas de présence de particules floconneuses ou de
sédiments au fond du flacon témoins d’une congélation antérieure.
Age et voie d’administration
• A l’âge de 6ans (à la rentrée scolaire) en IM ou SC
• Réactions plus graves : convulsions et des épisodes hypotoniques-hypo
réactionnels .Réactions anaphylactiques , troubles neurologiques de
somnolence ou d’hyperthermie graves pourra éventuellement faire appel au dT
seul après avis médical
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, TETANOS &
COQUELUCHE PEDIATRIQUE
82. Réactions indésirables
• Bénignes : hyperthermie avec ou sans céphalées ,troubles digestifs
pendant 24 à 48 heures; nodule généralement indolore au point
d’injection ,disparait sans laisser de traces en quelques semaines.
• Réactions plus graves : convulsions, épisodes hypotonies-hypo
réactivités , réactions anaphylactiques.
La survenue de troubles neurologiques de somnolence ou
d’hyperthermie graves dans les jours qui suivent une
vaccination DTC pédiatrique est rare. Elle doit conduire à la
suppression du vaccin contre la coqueluche lors des
vaccinations ultérieures. Dans ce cas, on pourra
éventuellement faire appel au dT seul après avis médical.
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, TETANOS &
COQUELUCHE PEDIATRIQUE
83. • Le vaccin dT adulte est un vaccin combiné.
Présentation et conservation
• Vaccin en ampoule unidose de 0.5 ml, stable;il peut être placé à la partie
haute du réfrigérateur. Ne pas congeler.
Age de la vaccination
• Une 1re dose , entre 11-13 ans (1ère AM), rappel entre 16-18 ans (1ère AS)
puis tous les 10 ans à partir de 18 ans .
• IM ou SC
Réactions indésirables
• Réactions bénignes qui peuvent être : douleur , rougeur, sensation de
chaleur voire tuméfaction au point d’injection pendant un à trois jours à la
suite de la vaccination, une fièvre légère.
Contre indication
• Réaction anaphylactique à une dose antérieure
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, TETANOS ADULTE (dT)
84. Présentation
• Vaccin ROR,combiné,lyophilisé accompagnée d’une ampoule de 5ml de
solvant. Il est capital de n’utiliser que le solvant fourni avec le vaccin.
• Deux formes : en unidose et multi doses (flacons de 2,5 et 10 doses).
• Vaccin ROR à conserver +4°C et +8°C à la partie haute du
réfrigérateur.Après reconstitution, utiliser dans les 6 heures suivant
sa reconstitution, au delà il doit être détruit.
Age de la vaccination
• 1re dose du vaccin à 11mois et rappel à 18mois en SC
• Après reconstitution ,prélever 0.5 ml de vaccin et mettre le flacon
dans le porte vaccin ou dans le bac à glaçons.
• Utiliser une aiguille et une autre seringue pour chaque
vaccination.
VACCIN COMBINE CONTRE LA ROUGEOLE, LES
OREILLONS & LA RUBEOLE (ROR)
85. Réactions indésirables
• Réactions bénignes : fièvre , éruption cutanée.
• Le vaccin antirubéoleux peut provoquer une forme d’arthrite
transitoire dans les une à trois semaines suivantes (chez 25 % des
filles pubères).
• Le vaccin antiourlien entraîne dans de rares cas une
• parotidite et parfois une méningite à liquide clair.
Contre-indications
• Réaction grave à une dose antérieure, grossesse, déficits
immunitaires congénitaux ou acquis
• Réaction grave à une dose antérieure, grossesse, déficits
immunitaires congénitaux ou acquis
VACCIN COMBINE CONTRE LA ROUGEOLE, LES
OREILLONS & LA RUBEOLE (ROR)
86. Ce vaccin est dit combiné, il protège contre cinq maladies :
la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite virale B
et l’infection à Haemophilus influenzæ b.
Présentation : deux formes
• Lyophilisée : La composante Hib lyophilisée,elle est reconstituée avec la
composante liquide DTC HvB
• Liquide
• Ce vaccin se présente en flacons de 2 doses, 10 doses.
Age et dose de la vaccination
• 1re dose à 2 mois, rappels à 4 et 12 mois en IM
• Injecter 0.5ml
• Le flacon entamé doit être détruit en fin de séance de vaccination.
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, LE TETANOS, LA COQUELUCHE,
L’HEPATITE VIRALE B, L’HAEMOPHILUS INFUENZAE b (DTC-Hib-
HIB)
87. Réactions indésirables
• Réactions locales ou générales bénignes sont fréquentes
• Réactions plus graves : convulsions (en général liées à la fièvre,1cas/ 12
500),des épisodes hypotoniques-hyporéactivité (1cas / 1 750doses).
• Si CI au vaccin coquelucheux :on pourra éventuellement faire appel au dT
seul ; au Hib seul et au HVB seul après avis médical.
Contre-indications
• Réaction anaphylactique à une dose antérieure.
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, LE TETANOS, LA COQUELUCHE,
L’HEPATITE VIRALE B, L’HAEMOPHILUS INFUENZAE b (DTC-Hib-
HIB)
88. • Vaccin polyosidique conjugué à 13 valences 1, 3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 9V, 14,
18C,19A, 19F et 23F.
Présentation
• Seringue préremplie de 0,5 ml ou de flacon unidose de 0,5 ml.
• A conserver entre + 2 °C et + 8 °C. Ne doit pas être congelé.
Age de la vaccination
• A 2 puis 4 mois avec rappel à 12 mois en IM dans la cuisse.
Réactions indésirables
• Diminution de l’appétit et une augmentation ou une réduction du temps de
sommeil (10% des personnes vaccinées).
• Fièvre > 39°C, vomissements et diarrhée, réactions d’hypersensibilité ,
convulsions et hypotonie-hyporéactivité
Contre-indications
• Hypersensibilité connue aux substances actives, aux
excipients ou à la protéine porteuse
LE VACCIN ANTI-PNEUMOCOCCIQUE
90. 1. Les vaccins doivent être gardés tout le temps entre +2 et +8° C :
Conservation et Transport.
2. On considère qu’un Vaccin est détérioré s’il est exposé à 0° C.
3. La rupture de la chaine du froid :
- Réduit l’efficacité des vaccins: Permanente et Irréversible.
- Nuit à la protection contre les maladies pouvant être prévenues.
- Peut induire une réaction locale plus prononcée.
- Augmentation des Coûts du programme d’immunisation.
90
IMPORTANCE
91. Les vaccins exposés (ou périmés) sont perdus:
Augmentation des coûts:
- Remplacés
- Frais du personnel .
- Transport spécialisé.
Les personnes ayant reçu le vaccin exposé: Revaccinées
91
92. • Un vaccin qui a perdu son activité suite à l'exposition à
la chaleur ou à la congélation ne la retrouve pas quand
la température correcte est rétablie. Il doit être détruit.
• ATTENTION : Lorsque cette perte d'activité est
consécutive à la chaleur, le vaccin ne change pas
d'apparence. Il est donc impossible de distinguer un
flacon de vaccin actif d'un flacon de vaccin inactif sans
un contrôle complet.
INTRODUCTION
93. • Le BCG, le vaccin antirougeoleux, le RR et le ROR sont
tous sensibles à la lumière (et à la chaleur), il convient
de les garder constamment à l'abri de toute lumière
vive.
AUTRES CAUSES D’INACTIVATION DES VACCINS
94. La chaine du froid désigne l’ensemble:
- du matériel,
- de l’équipement
- et des méthodes utilisées
Pour conserver les vaccins dans la plage de T° 2 à 8°C
depuis leur fabrication jusqu’à leur administration.
94
DEFINITION
95. 95
Centre de santé
Acte vaccinal
DEPOT NATIONAL: IPA
Région sanitaire
Fabricant
Un système composé d’agents
et d’équipements qui assurent
la qualité
des vaccins depuis la
fabrication, pendant le
stockage et la distribution
jusqu’à leur administration
97. o N° de vol, date d'arrivée que l'IPA au responsable de la wilaya + vehicule aménagé
(frigorifique)
o Documents nécessaires à la réception des vaccins: Débarquement rapide.
o Autorités aéroportuaires: chambre froide (si l'aéroport en dispose) dans l'attente de leur
retrait.
AEROPORT
98. EN CAS DE TRANSPORT PAR UN VÉHICULE SIMPLE
• Se doter, OBLIGATOIREMENT, de glacières et d'accumulateurs de froid en nombre suffisant
pour enlever la totalité de la commande auprès de l'IPA.
• Procéder au retrait des vaccins en dernier et dans les conditions requises si d'autres
activités sont programmées lors du déplacement du véhicule.
EN CAS DE TRANSPORT DE TRANSPORT PAR UN VÉHICULE FRIGORIFIQUE
Il y a lieu de veiller à ce que le véhicule frigorifique soit fonctionnel et dispose d'un volume de
conservation appréciable pour contenir tous les colis des vaccins.
WILAYA / CENTRE VACCINAL
99. Tout arrivage de vaccins doit être examiné et réfrigéré immédiatement. Pour cela,
il y a lieu de:
Ouvrir et examiner le paquet et son contenu et prendre note de tout signe de
dommage matériel ou de non respect delà chaîne du froid,
Vérifier les dates de péremption des vaccins et s'assurer qu'il n'y a pas de
vaccin arrivé à date de péremption où dont la date de péremption est proche,
Regrouper les vacci ns pa r type et pa r date de péremption,
Disposer dans le réfrigérateur les vaccins nouvellement reçu derrière les
anciens sans que les boîtes touchent la paroi du fond car la congélation
inactive la plupart des vaccins.
LA RECEPTON DES VACCINS
100. Vérifier les dates de péremption des vaccins et ranger les plus récents à
l'arrière.
Ajuster les commandes en fonction des capacités du réfrigérateur.
Ne pas sortir du réfrigérateur de grandes quantités de vaccins « à l'avance ».
Contrôler la chambre froide :soumise à des contrôles réguliers de
température et pourvue:
Afficheur électronique externe de température
soit obligatoirement pourvue d'un groupe électrogène à déclenchement
automatique
fasse l'objet d'une maintenance préventive
PRECAUTIONS
101. EXIGENCES GÉNÉRALES
Pouvoir maintenir les températures requises pour la conservation des vaccins
Être doté d'un thermomètre maxima-minima
RÈGLES GÉNÉRALES À RESPECTER
• Afficher les instructions concernant l'entreposage et la conservation sur le réfrigérateur.
• Entreposer les vaccins dans la partie centrale du réfrigérateur pour éviter les parties les plus
froides et les plus chaudes de l'appareil ;
•Placer un thermomètre maxima-minima sur la tablette centrale du réfrigérateur et un autre
dans le compartiment congélateur.
• Veilleràcequelecordon d'alimentation du réfrigérateur ne puisse pas être débranché de la prise
électrique.
•Ne pas placer des aliments ou des échantillons biologiques dans le même réfrigérateur que les
vaccins.
•Éviter d'ouvrir inutilement la porte du réfrigérateur : l'OMS recommande de ne pas ouvrir les
portes des réfrigérateurs plus de quatre fois par jour.
•Vérifier deux fois parjour la température et la noter sur une feuille accrochée à la partie externe
de la porte du réfrigérateur.
REFREGIRATEUR
104. Garder les vaccins dans leur boite (Boite du fabricant).
Les ranger dans l’aire centrale du réfrigérateur.
Laisser de l’espace entre les boites: circulation d’air adéquate.
Regrouper les vaccins identiques. Séparer nettement les
différents types de vaccins
Les vaccins dont la date de péremption est proche doivent
être utilisés en premier.
Ne jamais placer de vaccins dans la porte du réfrigérateur.
Placer les vaccins dT etDTCdans les étagères plus basses.
Disposer les solvants dans le bas du réfrigérateur. Ne pas
les congeler.
104
ENTREPOSAGE DES VACCINS
105. Faire inspecter annuellement le réfrigérateur
par une personne qualifiée.
Dégivrer régulièrement :
si givre = 1 cm ou 1/4 de pouce.
105
ENTRETIEN
106. Maintenir les vaccins entre 2° et 8° C:
- Glacière avec des accumulateurs.
- Autre Réfrigérateur répondant aux normes.
Stabiliser la Température du réfrigérateur
entre 2 et 8° C avant d’y remettre les vaccins.
106
AU COURS DU NETTOYAGE, DEGIVRAGE OU
INSPECTION
107. Placer des contenants remplis d’eau /des accumulateurs
de froid non congelés dans la porte du réfrigérateur et
sur les tablettes du haut et du bas.
Réserver le réfrigérateur exclusivement aux vaccins .
Apposer l’autocollant « Ne pas ouvrir et ne pas
débrancher ».
107
MESURES PREVENTIVES
108. Toujours garder en réserve un contenant isolant : glacière
avec accumulateurs de froid dans le congélateur.
- Panne électrique ou défectuosité technique du réfrigé.
- Procéder à une séance de vaccination dans un lieu pas
d’ accès à un réfrigérateur.
- Pour le transport des vaccins.
Brancher le réfrigérateur sur une alarme thermique et sur
une génératrice si la quantité de vaccins le justifie.
108
MESURES PREVENTIVES
109. Sortir le vaccin du réfrigérateur seulement pour
son utilisation immédiate.
Replacer immédiatement après chaque utilisation.
S’assurer que la porte du réfrigérateur est toujours
maintenue hermétiquement fermée.
109
PREPARATION & MANIPULATIONS
110. Quelle que soit la distance ou la saison
Toujours utiliser un contenant isolant:
Glacière avec des
accumulateurs de froid (Ice Packs)
Réduire la durée du transport au minimum.
110
TRANSPORT DES VACCINS
111. El le sert pour le transport des vaccins ou pou r la
conservation en cas de panne ou de dégivrage du
réfrigérateur. Pour cela, il y a lieu de veiller à :
• disposer de glacières avec des capacités de stockage
suffisantes,
• remplir les glacières avec des accumulateurs defroid
congelés compatibles,
• assurer une durée de conservation suffisante
(capacité,
nombred'accumulateurs,qualitédujointd'étanchéité) selon
les durées probables de transport, de panne ou de
dégivrage.
LA GLACIERE
112. Ce sont des boites isothermes de petite taille qui servent au
transport et/ou à la conservation de petites quantités de
vaccins lors de séances de vaccination.
Pour cela, il y a lieu de veiller à ce que :
Leur durée de conservation du froid soit supérieure à la
durée du transport et de la séance de vaccination,
ils soient remplis d'accumulateurs defroid.
Les accumulateurs de froid
• Ce sont des récipients (poches de plastique) vides à
remplir d'eau ou contenant un liquide qui se congèle à -
8°C environ. Ils ne sont efficaces que s'ils ont été
préalablement congelés.
• Chaque structure de santé devrait disposer au minimum
de deuxjeux d'accumulateurs defroid pour chacune de
leurs glacières et chacun de leurs porte-vaccins : l'un en
cours de congélation, l'autre en usage dans la glacière ou
le porte-vaccins.
LE PORTE-VACCINS
113. Noter le début et la fin de toute panne, ainsi que les
températures en début et en fin de cette panne.
S'il y a de la glace dans le compartiment de congélation et Si la
température dans l'enceinte est < +8°c
Panne n'excédant pas quatre (04) heures
Garder les vaccins dans le réfrigérateur.
Maintenir le réfrigérateur fermé durant toute la durée de la
panne
Panne dépassant les quatre (04) heures
Transférer rapidement les vaccins dans une boîte isotherme
en respectant les règles de son utilisation.
Après la panne, les vaccins neserontremisau réfrigérateur que
lorsque la température dans l'enceinte aura atteint +4°C soit
2 à 3 heures après la mise en marche.
CONDUITE A TENIR EN CAS DE PANNE D’ELECTRICITE
114. Panne excédant douze (12) heures
Transférer les vaccins dans un autre réfrigérateur non
touché par la panne ou dans la chambre froide.
Panne survenue durant votre absence
Vérifier la température dans le réfrigérateur ou la chambre
froide.
• Contrôler l’épaisseur de la glace dans le compartiment
congélation.
• Transférer les vaccins dans un autre réfrigérateur si cela
est possible. En absence d'un autre réfrigérateur, il y a
lieu de suivre les indications figurant dans le tableau, ci
aprés :
CONDUITE A TENIR EN CAS DE PANNE D’ELECTRICITE
115.
116. • Une PCV est une étiquette contenant un matériel thermo
sensible, apposée sur le flacon du vaccin, qui enregistre
les expositions thermiques cumulées dans le temps. Le
changement de couleur de la pastille est irréversible, plus
la température esG élevée, plus le changement de couleur
est important et rapide. La thermo sensibilité de la PCV
est propre à chaque vaccin étant donné que chaque
vaccin a sa propre thermo sensibilité.
MODALITE DE LECTURE DE LA PASTILLE DE CONTRÔLE
DU VACCIN (PCV)
117.
118. La congélation : Altération de l’efficacité des vaccins
contre:
l’Hépatite Virale B, DTC, DTC-Hib-HVB, VPI, dT.
• Inspecter régulièrement le réfrigérateur de vaccins
afin de voir s’il présente des signes de congélation.
• Faire l'épreuve d'agitation (Shake Test) si l’on
soupçonne
CONDUITE A TENIR EN CAS DE SUSPICISION DE
CONGELATION
119. |Un indicateur de congélation est un indicateur de
température irréversible qui montre si un vaccin a été
exposé à des températures de congélation. Il est constitué
d’une carte blanche sur laquelle est fixé un petit flacon de
liquide coloré, le tout étant enrobé de plastique.
Si l’indicateur de congélation (Freeze Watch™) est exposé à
des températures inférieures à 0°C pendant plus d’une
heure, le flacon se brise libérant le liquide coloré qui tache la
carte blanche.
INDICATEURS DE CONGELATION
121. Permet de savoir si les vaccins adsorbés (DTC, DT, Td, AT
ou anti-hépatite B) ont été soumis à des températures de
congélation ayant pu les endommager.
Après congélation, le vaccin n’a plus l’aspect d’un liquide
trouble et homogène, mais a tendance à former des flocons
qui se déposent au fond du flacon après agitation. La
sédimentation est plus rapide dans un flacon qui a été
congelé que dans un flacon (du même fabricant) qui ne
l’a pas été.
Le test doit être effectué pour toutes les glacières dans
lesquelles les indicateurs de congélation ont été activés ou
dans lesquelles les diagrammes de température montrent
des températures négatives.
TEST D’AGITATION
125. VACCINS : Substances biologiques sensibles:
- Exposés à T° Hors【2 - 8°C】: Perte de l’Efficacité.
- Exposés à T° 0°: Détériorés
Rupture de la chaine du froid:
- Réduction de l’efficacité : Irréversible.
- Perte protection.
- Réaction locale ++ ?
IMPACT SUR LA MORBIDITE
CONCLUSION
126. Faut il congeler les vaccins au niveau du centre vaccinateur?
CONSERVATION DES VACCINS
127. 1. OUI
2. NON
3. EN PERIODE DE CANICULE
FAUT-IL CONGELER LES VACCINS ?
128. 1. OUI
2. NON
3. EN PERIODE DE CANICULE
FAUT-IL CONGELER LES VACCINS ?
129. • Certains vaccins doivent être conservé à l’abri de la lumière.
• Les vaccins et les solvants doivent être transportés et conservés à
une température comprise entre +2°C et +8°C à tous les échelons
depuis l’aéroport jusqu’à la séance de vaccination
• Les vaccins ne doivent pas être stockés dans la porte du
réfrigérateur et doivent être rangés selon la date de péremption.
CONSRVATION
133. 1. OUI
2. NON
Les adjuvants servent à maintenir la qualité biologique des vaccins et
pour les rendre aptes à supporter des variations physiques (par
exemple thermiques)
134. 1. OUI
2. NON
Les adjuvants servent à maintenir la qualité biologique des vaccins et
pour les rendre aptes à supporter des variations physiques (par
exemple thermiques)
135. La tenue d’une séance de vaccination comporte :
• la préparation du matériel nécessaire
• l’enregistrement des actes vaccinaux
• l’administration du vaccin
• le rangement en fin de séance
• l’évaluation de la journée
TENUE D’UNE SEANCE DE VACCINATION
136. Matériels et fournitures nécessaires
• Pour les mensurations : Table Pèse-bébé Pèse-
personne Mètre-ruban Thermomètre Toise
• Pour l’enregistrement
Carnets de santé - Registre de captation des naissances
et des vaccinations - Feuilles d’activité journalière
(pour inscrire au fur et à mesure les enfants et les
femmes vaccinées et pour comptabiliser le nombre de
flacons utilisés pour chaque type de vaccin). Stylos -
Tampon encreur - Cachet de la structure
PREPARATION DU MATERIEL
137.
138.
139.
140. Matériels et fournitures nécessaires
• Pour les mensurations
• Pour l’enregistrement
• Pour la séance de vaccination
Table pour le matériel de vaccination – Chaises - Vaccins mis
dans un porte vaccin ou une boite isotherme Garnie
d’accumulateurs de froid
Plateaux, compresses stériles, coton,
Seringues jetables, seringues intradermiques pour BCG
Haricots, alcooL
Sachets poubelle et poubelle pour les déchets
Mini-collecteurs (boîtes jaunes) pour les déchets d’activités
de soins à risques infectieux (DASRI) perforants (aiguilles,
seringues),
Solution hydro-alcoolique.
PREPARATION DU MATERIEL
141.
142. • Préparation des vaccins à administrer
• Déterminer le nombre exact de flacons de chaque vaccin
nécessaire pour la séance avant d'ouvrir le réfrigérateur
• Retirer les vaccins et solvants du réfrigérateur
• Commencer par utiliser les vaccins sortis du réfrigérateur lors
d'une séance antérieure qui n’ont pas été ouverts
• Puis les vaccins dont les PCV ont commencé à changer de
couleur
• Enfin, les vaccins les plus anciens mais qui n’ont
• pas encore atteint leur date limite d’utilisation
ADMINISTRATION DU VACCIN
143. • Préparation des vaccins à administrer : Vérifier si les
vaccins sont utilisables :
• Si la date limite d’utilisation est dépassée : les flacons et
solvants doivent être jetés,
• Si la pastille de contrôle du vaccin (PCV) indique que le vaccin a
dépassé le point limite, le jeter
• Immédiatement
• Si l’indicateur de congélation présent dans le réfrigérateur
indique un risque de congélation
• ou si l'on soupçonne qu’un vaccin a été exposé au gel le test
d’agitation doit être effectué ;
• • Disposer les flacons de vaccin et les solvants dans une boite
isotherme ou un porte vaccin muni d’accumulateurs de froid
ADMINISTRATION DU VACCIN
144.
145. • Préparation des vaccins à administrer :
• Disposer les flacons de vaccin et les solvants dans une boite
isotherme ou un porte vaccin muni d’accumulateurs de froid
• Sortir de la boite isotherme un seul flacon de chaque
type de vaccin et les déposer dans les accumulateurs
de froid ; renouveler les sorties des flacons en fonction de
leur utilisation au cours de la séance de vaccination
• Reconstituer les vaccins lyophilisés ;
• Administrer le vaccin
ADMINISTRATION DU VACCIN
146. • Vérifier l'âge, Le statut vaccinal et administrer tous
les vaccins qu’ils sont en droit de recevoir.
• Interrogatoire et vérification du carnet de santé
pour déterminer quels sont les vaccins que l’ enfant
peut recevoir conformément au nouveau calendrier
national de vaccination.
DETERMINATION DES VACCINS A ADMINISTRER
147. • Suivre les lignes directrices générales suivantes :
- Si le nourrisson peut recevoir plus d’un type de vaccin :lui
administrer au cours de la même séance, mais en pratiquant les
injections en des points différents séparés de 2,5cm
- Ne jamais administrer plus d’une dose d’un même vaccin ;
- Si l’intervalle entre les doses dépasse l’intervalle minimum:
ne pas refaire toute la vaccination et administrer simplement la
dose suivante à partir de laquelle le calendrier national de
vaccination a été interrompu
- Si la primo-vaccination a été différée : vacciner le nourrisson tout
en conservant les intervalles recommandés entre les doses qui est
de quatre semaines au minimum.
DETERMINATION DES VACCINS A ADMINISTRER
148. • Tous les nourrissons devraient être vaccinés sauf
dans les situations rares qui suivent :
L’anaphylaxie ou la réaction d’hypersensibilité grave
est une contre-indication absolue à la poursuite de
la vaccination par le type de vaccin incriminé
Les personnes qui présentent une allergie connue à
l’un des constituants du vaccin ne doivent pas être
vaccinées
RECHERCHE DE CONTRE-INDICATION A LA
VACCINATION,
RARES
149. • Allergie ou asthme (à l’exception d’une allergie connue un
constituant spécifique du vaccin) ;
• Toute maladie bénigne, comme une infection des voies
respiratoires ou une diarrhée avec une température inférieure à
38, 5°C ;
• Antécédents familiaux de réactions indésirables à la vaccination
• Antécédents familiaux de convulsions ou de crises convulsives
• Traitement par les antibiotiques
• Maladies chroniques : cardiaques, pulmonaires, rénales ou
hépatiques
• Affections neurologiques stables, comme l’infirmité motrice
cérébrale ou la trisomie 21
• Prématurité ou faible poids de naissance (la vaccination ne doit
pas être remise à plus tard) ;
• Intervention chirurgicale récente ou imminente
• Malnutrition
• Antécédents d’ictère à la naissance.
LES CAS DE FIGURE QUI SUIVENT NE CONSTITUENT
PAS DES CONTRE-INDICATION
150. • Devant un prématuré et/ou un petit poids de naissance :
Appliquer le calendrier national de vaccination au même titre que les enfants nés à terme et/ ou ayant un poids de naissance
normal.
• Devant un enfant atteint d’une malnutrition protéino-énergétique
Appliquer le calendrier national de vaccination . Pas de contre-indications à leur vaccination
• Devant un enfant atteint d’hémophilie
Appliquer le calendrier national de vaccination aux enfants atteints d’hémophilie car aucune vaccination n’est contre
indiquée .
Respecter strictement directives note n° 07 du 19 février 2013 relative à la vaccination des sujets atteints d’hémophilie.
Ne pas administrer de vaccin par voie intramusculaire, administrer les vaccins par voie sous cutanée stricte au niveau de la
face externe du bras : utiliser l’aiguille du plus petit calibre possible , maintenir une compression locale manuelle pendant
5 à 10 minutes puis mettre en place un pansement semi-compressif
• Devant un enfant atteint de diabète : Appliquer le calendrier national de vaccination aux enfants atteints de diabète
lorsque celui-ci est équilibré.
• Devant un enfant atteint d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance respiratoire
Appliquer le calendrier national de vaccination aux enfants .Ces maladies ne constituent pas une contre-indication à la
vaccination.
• Devant un enfant présentant une affection dermatologique
Appliquer le calendrier national de vaccination en cas d’affection dermatologique y compris l’eczéma en dehors de la
période de poussée de la maladie. L’eczéma ne constitue pas une contre-indication à la vaccination.
SITUATIONS PARTICULIERES
151. Devant un enfant présentant une protéinurie
Appliquer le calendrier national de vaccination à tout enfant atteint de
protéinurie minime. Une protéinurie minime ne contre indique aucune
vaccination.
Devant un enfant allergique
Appliquer le calendrier national de vaccination à tout enfant atteint
d’une affection allergique (asthme, coryza spasmodique) : éviter la
vaccination en période de poussée, mettre sous surveillance médicale
les sujets vaccinés, demander un avis médical spécialisé pour la
conduite ultérieure.
Devant un enfant né de mère porteuse du virus de l’hépatite virale
B (HBS positif)
Administrer dès la naissance ou dans les 12 heures qui suivent, au
nouveau-né de mère HBs positif, la sérovaccination classique qui
associe : Immunoglobulines humaines anti-HBs : 30 UI/Kg (IM)et
Vaccin anti HVB dans un site différent.
SITUATIONS PARTICULIERES
152. • Devant un enfant sous corticoïdes
Différer la vaccination en cas de prise de traitement corticoïde prolongée de
plus de deux semaines : attendre au moins trois mois après l’arrêt du
traitement avant d’administrer les vaccins.
Vaccinez l’enfant sur avis médical en cas de corticothérapie à faible dose et de
courte durée.
• Devant un enfant sous immunosuppresseurs
Les vaccins inactivés «ou tués» (anticoquelucheux, polio injectable, hépatite
B) peuvent être administrés aux immunodéprimés, quoique la réponse ne soit
pas optimale.
Les vaccins vivants atténués (BCG, polio oral, anti rougeoleux) ne doivent pas
être administrés aux immunodéprimés (maladies ou traitement
immunosuppresseur).
Les enfants ayant reçu une vaccination pendant une thérapie
immunosuppressive ou deux semaines auparavant doivent être considérés
comme non immunisés.
La vaccination de l’enfant doit être reprise trois mois après l’arrêt du
traitement immunosuppresseur.
SITUATIONS PARTICULIERES
153. • L’enregistrement de l’acte vaccinal permet de savoir si les
enfants ont tous été vaccinés.
• C’est une tâche qui permet de calculer la couverture
vaccinale, le taux d’abandon,
• d’identifier les personnes en retard de vaccination et ainsi
de les convoquer.
L’enregistrement de l’acte vaccinal se fait sur
Le registre de vaccination de la structure de vaccination
Le registre du centre de coordination de la commune et
de l’EPSP,
Le carnet de santé.
ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
154. • Sur le carnet de santé
Lors de chaque vaccination : porter la date de vaccination dans les
cases correspondants aux vaccins reçus ainsi que leur numéro du
lot et leur date de péremption .
Noter la date de la prochaine vaccination sur le carnet après
chaque vaccination et indiquer aux parents où et quand ils doivent
revenir pour la prochaine dose de vaccin .
Demander à voir le carnet de santé des nourrissons chaque fois
qu’ils se présentent dans votre centre de santé afin de vérifier s’ils
peuvent recevoir un vaccin afin de ne pas manquer une occasion de
les vacciner.
ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
155.
156. • Sur le registre de vaccination de la structure de san
Le registre de vaccination de la structure de santé doit :
être mis à jour conformément aux différents vaccins
contenus dans le nouveau calendrier vaccinal, être tenu à
jour et bien entretenu.
Lors de chaque séance de vaccination, il est impératif de
porter les mêmes indications que celles mentionnées sur le
carnet de santé (date de la vaccination dans la case
correspondante… ) et ce pour chaque enfant .
ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
157.
158. • Sur le registre de vaccination du Centre de
Coordination
- Chaque structure de vaccination établit régulièrement
un état des enfants qui ont bénéficié de la vaccination
et le fera parvenir au coordinateur de la commune dont
il dépend.
- Le Responsable du Centre de Coordination procèdera à
son tour, à l’enregistrement sur le registre de vaccination
de la commune des actes vaccinaux effectués au niveau
des différentes structures de santé.
ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
159.
160. • Rangement en fin de séance : A la fin de chaque séance de vaccination, il y a lieu de
• Détruire tous les flacons entamés en vidant le contenu dans de l’eau javellisée .
• Collecter les flacons vides et les flacons vidés, le coton qui a servi ainsi que les ampoules de
solvant vides et les seringues utilisées et les acheminer dans la filière des DASRI pour leur
élimination
• Remettre au réfrigérateur les ampoules de solvants non utilisées .
• Remettre au réfrigérateur les flacons de vaccin non entamés en les marquant d’une croix pour
qu’ils soient utilisés en premier lors de la prochaine séance de vaccination.
• S’assurer cependant, que ces flacons ont bien été conservés c’est-à-dire que les accumulateurs mis
dans la glacière ou le porte vaccin sont encore congelés .
• Ranger tout le matériel et les fournitures
• Nettoyer la glacière et le porte vaccin et les laisser ouverts
• Essuyer les accumulateurs de froid et les remettre dans le compartiment congélateur du
réfrigérateur.
CLÔTURE DE LA SEANCE
161.
162. • Évaluation journalière en fin de séance
A la fin de chaque séance, le responsable de l’équipe
vaccinatrice doit comptabiliser :
Les actes vaccinaux pratiqués quotidiennement et
les reporter sur la fiche de dépouillement .
Le nombre de flacons utilisés durant la séance de
vaccination.
CLÔTURE DE LA SEANCE
163. • Cette évaluation doit être :
Permanente : c’est-à-dire durant tout le programme,
Régulière : c’est-à-dire périodique : tous les jours,
toutes les semaines, chaque mois, trimestriellement,
annuellement, selon chaque niveau d’exécution du PEV.
Rétro-informative : c’est-à-dire informer tous les
personnels des structures sanitaires.
EVALUATION DES ACTIVITES DE VACCINATION
164. • Analyser et traiter toutes les informations
contenues dans les différents supports du PEV :
Le registre de vaccination
Le relevé des maladies à déclaration obligatoire
Les supports de l’évaluation de la couverture vaccinale
(Cf. 7.6.2. Evaluation de la couverture vaccinale)
Le support de la consommation des vaccins,
Les supports d’évaluation des manifestations Post
vaccinales indésirables
EVALUATION DES ACTIVITES DE VACCINATION
165. • L’évaluation du programme de vaccination se base
essentiellement sur deux paramètres :
La surveillance épidémiologique des maladies cibles,
à savoir l’analyse de la morbidité et de la mortalité à
partir des cas notifiés.
Le calcul de la couverture vaccinale pour chaque
antigène pour la cohorte considérée.
EVALUATION DES ACTIVITES DE VACCINATION
166. • Le but de la surveillance épidémiologique, à travers la notification des
maladies cibles du programme de vaccination est de :
Permettre une détection précoce et une riposte rapide à la survenue de cas
Evaluer l’efficacité du programme de vaccination.
Basée sur la déclaration obligatoire des maladies contrôlables par la
vaccination ( Arrêté n°133 du 30 décembre 2013 modifiant et complétant la liste
des maladies à déclaration obligatoire et à la circulaire N°1126 MS/DP/SDPG du
17 novembre 1990 relative au système de surveillance des maladies
transmissibles).
SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE
167. • L’évaluation de la couverture vaccinale doit être
trimestrielle et annuelle et se fait à partir des
supports suivants :
• Le registre de captation des naissances et des vaccinations,
• L’état des naissances et des décès
• L’état des vaccinations
• La fiche de dépouillement
• Le rapport mensuel
EVALUATION DE LA COUVERTURE VACCINALE
168.
169. 1. OUI
2. NON
INFECTIONS MINEURES : RHINOPHARYNGITES, OTITES
FAUT IL RETARDER UNE VACCINATION ?
170. 1. OUI
2. NON
INFECTIONS MINEURES : RHINOPHARYNGITES, OTITES
FAUT IL RETARDER UNE VACCINATION ?
171. • L’acte vaccinal :Interrogatoire + examen clinique Affections
pouvant différer ou contre indiquer une vaccination.
• Infections mineures : rhinopharyngites, otites ne sont pas
une contre indication de la vaccination.
• Maladies aigues moyennes ou sévères : vaccin retardé
jusqu’à la guérison de l’enfant.
• Rechercher allergie sévère à un composant du vaccin.
• Antécédents de déficit Immunitaire.
• Transfusions ou d’injection d’immunoglobulines
172. VACCINS CONTRE INDICATIONS
VACCINS BACTERIENS
1/ VIVANTS ATTENUES
BCG Déficit immunitaire (cong ou acquis)
TrT immunisuppresseur
2/ INACTIVES
ANTICOQUELUCHEUX Encéphalopathie évolutive convulsivante ou non
survenue 48h après inection:
Forte réaction post vaccinale, T°>40°,
choc,convulsion
3/ ANATOXINES
TETANIQUE Aucune
DIPHTERIQUE Aucune
VACCINS VIRAUX
1/ VIVANTS ATTENUES
POLIO ORALE Déficit immunitaire, grossesse
ANTIROUGEOLEUX
2/INACTIVES
POLIO INJECTABLE Aucune
ANTIHEPATITEB Aucune
173. 1. 2 heures
2. 4 à 6 heures
3. Pendant toute la séance maximum
12heures
COMBIEN DE TEMPS APRES OUVERTURE D’UN FLACON DE
VACCIN MULTIDOSES PEUT ETRE UTILISE APRES SA
RECONSITUTION ?
174. 1. 2 heures
2. 4 à 6 heures
Pendant toute la séance maximum
12heures
COMBIEN DE TEMPS APRES OUVERTURE D’UN FLACON DE
VACCIN MULTIDOSES PEUT ETRE UTILISE APRES SA
RECONSITUTION ?
175. • Vaccin lyophilisés monodoses doivent être utilisés
immédiatement après reconstitution.
• Vaccin multidoses peuvent être utilisés après
reconstitution pour plusieurs enfant (BCG), mais ils
doivent être conservés au froid entre chaque utilisation.
Ils ne doivent plus être utilisés 4 heures après la
reconstitution.
• Toute vaccination doit être notée dans le carnet de santé
en précisant la date et le numéro du lot.
LES CONDITIONS D’UTILISATIONS
176. 1. Intra musculaire
2. Sous cutanée
3. Pas de différences entre les deux voies
QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION
POUR LES VACCINS AVEC ADJUVANTS ?
177. 1. Intra musculaire
2. Sous cutanée
3. Pas de différences entre les deux voies
QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION
POUR LES VACCINS AVEC ADJUVANTS ?
178. • La majorité des vaccins inactivés pédiatriques sont adjuvantés
(DTCoq et autres combinaisons) .
• La réponse immunitaire des vaccins inactivés est meilleure par
voie intra musculaire que par voie sous cutanée.
• Les effets secondaires locaux sont plus importants par voie
sous cutanée que par voie intra musculaire.
• l’hépatite B :meilleure réponse immunitaire pour le vaccin
contre par voie IM que S/C.
VACCINS AVEC ADJUVANTS : VOIE IM
179. • L’injection intra musculaire se fait au niveau du deltoïde chez
l’enfant, l’adolescent et l’adulte, ou de la face antérolatérale
de la cuisse chez le nourrisson.
• L’injection dans la fesse n’est pas recommandée, même chez
le nourrisson, car le tissu graisseux y est épais et l’aiguille est
courte : l’injection est très souvent intra graisseuse et non
intra musculaire, ce qui peut réduire l’efficacité de certains
vaccins.
VACCINS AVEC ADJUVANTS : VOIE IM
180. 1. Intra musculaire
2. Sous cutanée
3. Pas de différences entre les deux voies
QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION
POUR LES VACCINS NON ADJUVANTES ?
181. 1. Intra musculaire
2. Sous cutanée
3. Pas de différences entre les deux voies
QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION
POUR LES VACCINS NON ADJUVANTES ?
182. • La voie S/C est recommandée pour les vaccins viraux (rougeole,
oreillons, rubéole, fièvre, fièvre jaune….).
• Les vaccins inactives non absorbés comme les vaccins
polysaccaridiques capsulaires (méningocoque, typhoïde) sont
bien tolérés quelque soit la voie d’administration
VACCINS NON ADJUVANTES : VOIE SOUS CUTANEE OU
INTRA MUSCULAIRE
183. • Peut on mélanger des vaccins différents
dans la même seringue
1. OUI
2. NON
RATTRAPAGE VACCINAL
184. • Peut on mélanger des vaccins différents
dans la même seringue
1. OUI
2. NON
RATTRAPAGE VACCINAL
185. • Il n’existe pas de délai maximum entre deux vaccinations,
en cas de rattrapage il faut uniquement mettre à jour le
nombre de doses nécessaires, lors de rattrapage vaccinal
• on peut être amené à utiliser des associations de vaccin (non
prévu par le calendrier vaccinal pour cela il est nécessaire
de :
RATTRAPAGE VACCINAL
186. • Ne jamais mélanger dans la même seringue des vaccins
différents.
RATTRAPAGE VACCINAL
187. • Faut il faire l’injection dans un site différent?
1. OUI
1. NON
RATTRAPAGE VACCINAL
188. • Faut il faire l’injection dans un site différent?
1. OUI
1. NON
RATTRAPAGE VACCINAL
189. 1.
1. OUI
2. NON
Un vaccin vivant peut il être administré en même temps que
des vaccins inactivés dans n’importe quel intervalle de jours ?
190. 1.
1. OUI
2. NON
Un vaccin vivant peut il être administré en même temps que
des vaccins inactivés dans n’importe quel intervalle de jours ?
191. • Tous les vaccins inactivés peut être administrés en même
temps ou dans n’importe quel intervalle de jours.
• Un vaccin vivant peut être administré en même temps que des
vaccins inactivé ou dans n’importe qu’intervalle de jours.
• Par contre si plusieurs vaccins vivants doivent être administrés,
ils doivent l’être le même jour ou dans un intervalle minimum
d’un mois.
VACCINS INACTIVES / VACCINS VIVANTS
192. Pour un enfant pesant 15kg recevant 30 mg pendant plus de 14
jours qui doit recevoir une dose de vaccin antirougeoleux on
doit:
1. Vacciner l’enfant immédiatement
2. Attendre la fin du trt corticoide
3. Reporter l’administration du vaccin au moins un mois après
la fin du traitement.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES ?
193. • Pour un enfant pesant 15kg recevant 30 mg pendant plus de 14
jours qui doit recevoir une dose de vaccin antirougeoleux on
doit:
1. Vacciner l’enfant immédiatement
2. Attendre la fin du trt corticoide
3. Reporter l’administration du vaccin au moins un mois après
la fin du traitement.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES ?
194. • Immunosuppression variables selon:
La dose
La durée du traitement
Le mode d’administration.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES ?
195. • Traitement cutanée ou par aérosol, oculaires, articulaires:
Pas d’immunosuppression suffisante pour contre indiquer
l’administration de vaccins viraux vivants.
• Les enfants recevant une dose physiologique, ou des doses faibles ou
modérées (hyperplasie congénitale des surrénales) peuvent recevoir des
vaccins viraux vivants.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES (I)?
196. • Prednisone2 mg/kg par jour ou équivalant à un total ≥ 20 mg /
jour pour un enfant de plus de 10 kg ou un adulte moins 14
jours, l’enfant peut recevoir des vaccins viraux vivants.
• Prednisone2 mg/kg ou dose ≥ 20 mg/ jour pour un enfant de
plus de 10 kg ou un adulte pendant plus de 14 jours doit
reporter l’administration du vaccin au moins un mois après la
fin du traitement.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES (II)?
197. • Les personnes qui souffrent d’une immunodéficience ou
d’une maladie potentiellement immunosuppressive et qui
reçoivent des corticoïdes locaux ou systématiques ne doivent
pas recevoir de vaccins viraux vivants.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES (III)?
198. • Les enfants immunodéprimés, ou dont le statut
immunitaire est douteux, ne doivent pas recevoir de
vaccins vivants, viraux ou bactériens.
1. OUI
2. NON
VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
199. • Les enfants immunodéprimés, ou dont le statut
immunitaire est douteux, ne doivent pas recevoir de
vaccins vivants, viraux ou bactériens.
1. OUI
2. NON
VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
200. • Les enfants immunodéprimés, ou dont le statut immunitaire
est douteux, ne doivent pas recevoir de vaccins vivants,
viraux ou bactériens.
• Les vaccins inactivés peuvent être administrés lorsqu’ils sont
nécessaires, le seul risque est celui d’une réponse
immunitaire variable ou diminuée.
VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
201. • Après l’arrêt d’un traitement immunosuppresseur, la réponse
immunitaire est correcte entre trois mois et un ans après l’arrêt
du traitement.
• La vaccination contre les infections invasives à pneumocoque,
à méningocoques et à Hib avant l’âge de 5 ans est
recommandée.
VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
202. • Avec quel vaccin y a-t-il interférence avec les
immunoglobulines
1. Polio orale
2. Anti rougeoleux
3. Les deux
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
203. • Avec quel vaccin y a-t-il interférence avec les
immunoglobulines
1. Polio orale
2. Anti rougeoleux
3. Les deux
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
204. Il n’y a pas d’interférence entre le
vaccin polio oral et les
immunoglobulines.
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
205. • Chez un enfant ayant reçu une vaccination antirougeoleuse le
1 mai 2012 doit après une hémorragie se faire transfuser le 10
mai.
La vaccination doit elle être refaite.
1. OUI
2. NON
DELAI Ig / VACCIN
206. • Chez un enfant ayant reçu une vaccination anti rougeoleuse le
1 mai 2012 doit après une hémorragie se faire transfuser le 10
mai.
La vaccination doit elle être refaite?
1. OUI
2. NON
DELAI VACCIN / Ig
207. • Vaccin anti rougeoleux :
Lorsque le vaccin est fait en premier :
Vaccination
15 jours
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
208. • Vaccin anti rougeoleux :
Lorsque le vaccin est fait en premier : il faut un délai minimum
de 15 jours entre la date de la vaccination et la transfusion
Vaccination
15 jours
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
209. • Vaccin anti rougeoleux :
Lorsque le vaccin est fait en premier : il faut un délai
minimum de 15 jours entre la date de la vaccination et la
transfusion ou l’injection d’immunoglobulines pour que la
vaccination soit efficace.
Vaccination
15 jours
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
210. • Chez un enfant ayant reçu une transfusion en mai 2012
peut-il recevoir une dose d’anti rougeoleux en septembre
2012
1. OUI
2. NON
DELAI Ig / Vaccin
211. • Vaccin anti rougeoleux :
Si la transfusion ou les immunoglobulines sont faites en
premier.
Vaccination
06 Mois
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
212. • Vaccin anti rougeoleux :
Si la transfusion ou les immunoglobulines sont faites en
premier, il faut un délai de 6 mois avant de vacciner l’enfant.
Vaccination
06 Mois
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
213. • Vaccin anti rougeoleux :
Si la transfusion ou les immunoglobulines sont faites en
premier, il faut un délai de 6 mois avant de vacciner l’enfant.
Vaccination
06 Mois
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
214. • Aucune vaccination n’est CI.
• La voie intra musculaire est interdite sauf cas exceptionnels
toujours en milieu médicalisé.
• Le BCG peut être administré par voie intra dermique.
• Le DTCoq et l’anti rougeoleux:
Région deltoïde par voie sous cutanée avec une aiguille fine. Une
compression digitale de 5 minutes est nécessaire.
VACCINATION DE L’ENFANT HEMOPHILE
215. • Lorsque la voie intra musculaire est obligatoire (vaccin anti
hépatite B) la vaccination doit se faire par voie sous cutanée
stricte au niveau de la face externe du bras(Note N°07du 19 fév
2014relative à la vaccination des sujets atteints d’hémophilie)
• Si l’enfant a reçu une transfusion ou une dose
d’immunoglobulines en premier, il faut attendre 6 mois avant de
pratiquer une vaccination anti rougeoleuse.
VACCINATION DE L’ENFANT HEMOPHILE
216. • Les nouveaux nés de mère porteuse de l’AgHBs (la vaccination
au vaccin contre l’HVB doit être obligatoirement associés aux
immunoglobulines anti Hbs) :
Vaccinations :Naissance, 2m, 4m, 12m
Dose d’immunoglobulines spécifiques à la naissance (injection
IM de 30 UI/kg par voie intra musculaire).
Les immunoglobulines doivent être administrées dès la naissance
ou dans les 12 heures suivant la naissance.(Note N°22du 24
juillet 2013)
VACCINATION DES ENFANTS DE MERE PORTEUSES DE
L’AgHBs
217. La vaccination de routine doit débuter
selon l’âge chronologique, quelque soit
le degré initial de prématurité
VACCINATION DES PREMATURES
219. 1.Planification à l’échelon de l’EPSP avec la
participation de toutes les structures de
vaccination
Etape 1 :Planification initiale par l’EPSP
Etape 2:Planification conjointe du personnel de l’EPSP et du
personnel des structures de vaccination
Etape 3 :Révision régulière des plans
2.Planification en situation
particulière
Planification propre aux équipes mobiles dans les
zones éparses et/ou enclavées
Planification propre aux structures fixes de
vaccination
3.Estimation des besoins en vaccins et
fournitures
estimer la population générale de la commune en utilisant les
estimations démographiques les plus précises ;
recenser les enfants à vacciner chaque année
calculer le nombre de doses à administrer pour chaque vaccin c’est-à-
dire le nombre de contact pour chaque vaccin ;
calculer les pertes en vaccins ou taux d’utilisation du flacon de vaccin
;
prévoir un stock de réserve
Gestion des stocks à l’échelon de l’EPSP et des
structures de vaccination
Modalités de réduction des pertes de vaccins
4.Gestion des stocks en vaccins et
fournitures
220. a) Etablir une carte opérationnelle
pour chaque EPSP +++
Comment atteindre les nourrissons?
Déterminer populations desservies par
les stratégies de vaccinations séances fixes,
les stratégies avancées et/ou autres,
Important de disposer pour chaque
structure vaccinale
Nb total habitants et population cible de la commune
ou zone desservie
Zones prioritaires ou à haut risque connues
Type de stratégie convenant à chaque commune (
fixe, avancée, mobile)
b) Etablir un plan des séances de l’EPSP
comprenant toutes les structures de
vaccination et toutes les populations de
l’EPSP
Déterminer le type de séances nécessaires et
la structure de vaccination qui va desservir la
commune
Estimer le nb de doses nécessaires /enfant/an
en fonction population cible et nouveau
calendrier vaccinal
Estimer nb injections nécessaires/mois
Estimer nb séances nécessaires /enfant /poste
Estimer nb séances/semaine
Estimer besoins en consommables
c) Planifier un plan de séances pour chaque centre de vaccination à partir du plan des séances de l’EPSP
Fournir à chaque centre de vaccination un plan des séances pour la zone à desservir
Chapitre 6 : Planification des seances de vaccination
ETAPE 1 : Planification à l’échelon de l’EPSP avec la participation de
toutes les structures de vaccination
221. Travailler en commun
Etablir carte et plans des séances pour
chaque zone et population desservie par
les structures de vaccination
Mettre en commun les informations pour
adapter le plan de l’EPSP à partir des
détails pratiques fournis par les plans des
séances de chaque structure sanitaire
Permettre à chaque structure de
vaccination de réaliser son plan de travail
basé sur celui des séances de chaque
structure sanitaire
Finalisation par l’EPSP de la
carte opérationnelle et le
projet de plan des séances
Réaliser des cartes et des plans des
séances avec chaque structure de
vaccination
Etablir une carte opérationnelle pour
chaque zone desservie par la structure
de vaccination
Examiner et réviser des séances en cas
de besoin en fonction informations
provenant de la structure
Réaliser un plan de travail pour chaque
structure de vaccination
Regrouper les plans de travail des
structures en un plan de travail de EPSP
Chapitre 6 : Planification des seances de vaccination
ETAPE 2 : Planification conjointe du personnel de l’EPSP et du personnel
des structures de vaccination
222. Planifier les visites de
supervision (1)
Rajouter des visites de supervision au plan
EPSP :
Visites hebdomadaires au niveau des
centres de vaccination
Visites hebdomadaires des séances de
vaccination (fixe ou mobile)
Trimestriellement être prêt à prendre des
mesures correctives en fonction de
l’analyse des données : exemples
Difficultés d’accès
Qualité des prestations
Planification et gestion des stocks
Qualité des données ….
Planifier les visites de
supervision (2)
Tous les 3 – 6 mois réexaminer et
ajuster les plans des séances
Séances fixes , avancées , mobiles de chaque
centre de vaccination de EPSP
Éventuellement porter des améliorations
Chapitre 6 : Planification des seances de vaccination
ETAPE 3 : Révision régulière des plans
223. 1.Communication sociale
avant les séances de vaccination
Elaboration et la mise en œuvre d’un
plan de communication associant les
autorités locales et les leaders locaux
qui peuvent aider à:
Faciliter organisation de la
vaccination au niveau des postes
fixes ou mobiles
Déterminer endroit et moment
pour organisation des séances
Identifier les personnes relais qui
peuvent aider à la mobilisation des
communautés (milieu
urbain/social/zone éparse ou
enclavée)
2.Communication avec les parents
pendant et après les S. vaccination
(1)
Avant l’acte vaccinal
Expliquer les maladies contre
lesquelles les vaccins protègent
Informer sur le nb de doses
nécessaires pour une bonne
protection
Informer sur les effets
indésirables possibles mais
souvent bénins et quand
consulter
Indiquer où et quand la
prochaine injection vaccinale ?
les leaders locaux jouent un rôle important dans leur communauté des lors qu’
ils peuvent aider à lever les résistances, lutter contre les rumeurs et gérer
d’autres situations pouvant affecter la réussite des séances de vaccination
MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA
VACCINATION
224. Avant l’acte vaccinal (2)
Rapporter carnet de vaccinal à
chaque fois
Ne pas réprimander si manquement
à certaines séances /plutôt
expliquer ,,,
Informer sur les campagnes de
vaccination futures
Pour finir : Y a-t-il des questions ?
Essentiel de considérer
Hantise de la peur / de la douleur
3. Gestion des rumeurs (1)
Essentiel de
Créer et maintenir des canaux
permanents de relations
publiques agents de
santé/communauté
Diffuser sans relâches des
informations pour
- lutter contre les rumeurs
- informer sur les
investigations et mesures
correctives
2.Communication avec les parents
pendant et après les S.de
vaccination(2)
MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA
VACCINATION
225. Essentiel de Rassurer la population
sur caractère exceptionnel des effets
indésirables de la vaccination
(MAPI)
Importance de la qualité de
l’information délivrée
- Si l’on a pas trouvé la cause de
MAPI le reconnaitre franchement
- Si MAPI est due à une erreur de
programmation :expliquer les solutions
à enteprendre
3. Gestion des rumeurs (3)
Si réticence
Procéder à une analyse
précise de la situation
Organiser aussitôt des
actions de communication
d’envergure :
- Conférence de presse
- Émissions,radiophoniques
- interviews télévisées
3.Gestion des rumeurs (2)
La confiance de la population dans les services sanitaires dépend
de la qualité de l’information , qui doit être transparente ,ouverte et
honnête.
MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA
VACCINATION
226. 1. Effets locaux au point d’injection Effets Fréquents
Effet généraux, systémiques
3. Effets liés à l’inefficacité : immédiiats ,retardés
4. Effets liés au mésusage, surdosage, grossesse, aux interactions
5. MSIN : mort subite inexpliqué du nourrisson
www.cnpm.org.dz
MAPI/ Manifestation Post-vaccinale Indésirable Ou Réaction Indésirable OV
Post-vaccinale « Incident médical inquiétant qui se produit à la suite d’une
vaccination et dont on pense qu’il est dû à la vaccination »
La science et les activités en rapport avec la détection ,l’évaluation , la compréhension et la prévention
et la communication des effets indésirables ou autres questions concernant les vaccins et la vaccination.
VACCINOVIGILANCE
227. Tout vaccin: réactions locales ,
fièvre , myalgies…..
réactionsallergiques
Vaccin adjuvés:
nodules au point d’injection
Vaccin vivant atténués :
ex. parotidite (vaccin Oreillon),
lymphadenite (BCG)
Fréquence, mécanisme
physiopatholoque connu
Rapportés lors des essais
cliniques avant l’AMM
www.cnpm.org.dz
Essentiel de Rassurer la population
sur caractère exceptionnel des
effets indésirables de la vaccination
(MAPI)
Importance de la qualité de
l’information délivrée
- Si l’on a pas trouvé la cause de
MAPI le reconnaitre franchement
- Si MAPI est due à une erreur de
programmation :expliquer les solutions
à enteprendre
TYPE D’EFFETS INDESIRABLES … (SUITE)
228. • La notification de cas de MPVI est obligatoire conformément à
l’instruction ministérielle N°01/MSP/09 avril 2001 et doit se
faire sur les supports habituels figurant en annexe de cette
même instruction.
• En cas de MPVI grave, notifier immédiatement par fax, par
téléphone, par mail (pev.algerie@gmail.com) à la
DGPPS/MSPRH
NOTIFICATION DE CAS MANIFESTATIONS POST
VACCINALES (MPV1) (1)
229. • Le circuit de notification:
Centre de vaccination
EPSP(SEMEP)
DSP
DGPPS/MSPRH INSP
CNPM www.cnpm.org.dz
NOTIFICATION DE CAS MANIFESTATIONS POST
VACCINALES (MPVI) (2)
230. • Il est Indispensable d’avoir le soutien des
médias
Leaders d’opinion
Chefs religieux
• Il est Essentiel
d’impliquer ces relais pendant la préparation de la campagne de la
vaccination
de solliciter ces relais pour les activités de mobilisation sociale
• Il est Primordial de veiller à ce que la coordination activités de
communication soit coordonnée et organisée par
- spécialistes de la communication
- spécialistes de la vaccination
MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA
VACCINATION