SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  231
‫الجمهورية‬‫الجزائرية‬‫الديمقراطية‬‫الشعبية‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
‫وزارة‬‫الصحة‬ , ‫السكان‬‫وإصالح‬‫المستشفيات‬
MINISTERE DE LA SANTE, DE LA POPULATION ET DE LA REFORME
HOSPITALIERE
PROGRAMME ELARGI DE
VACCINATION EN ALGERIE
Décembre 2015, Alger
AGENDA
PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION EN ALGERIE
REPERES SUR LES MALADIES CIBLES DU NOUVEAU CALENDRIER NATIONAL
DE VACCINATION
NOUVEAU CALENDRIER NATIONAL DE VACCINATION
LA CHAINE DE FROID
PLANIFICATION DES SEANCES DE VACCINATION
CHAPITRE 1
PROGRAMME ELARGI
DE VACCINATION EN ALGERIE
INTRODUCTION
• Le PEV s’inscrit dans le programme national de lutte
contre la mortalité infantile, mis en place en 1984
UNE PRIORITE CONSTANTE
• La protection de la mère et de l’enfant
– a toujours constitué une priorité de santé publique
appuyée par une volonté politique soutenue
traduisant l’engagement résolu de l’Algérie.
• Les programmes de vaccination
– ont toujours constitué une option stratégique dans
la politique nationale de santé
OBJECTIF PRINCIPAL
Réduire la morbidité et la mortalité des maladies
contrôlables par la vaccination
Inscrit dans les engagements internationaux cibles
(OMD) :
Objectif 4= Réduire de 2/3 la mortalité des
enfants de moins de cinq ans entre 1990 et 2015
HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés
l’indépendance
1966 :Une première mesure d’envergure nationale a
été prise avec la généralisation de la vaccination par le
BCG
1969: Promulgation du décret n°69 -88 rendant
obligatoire et gratuite la vaccination contre certaines
maladies infectieuses dont la poliomyélite tuberculose,
diphtérie, tétanos, coqueluche, variole
HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés
l’indépendance
1968 à 1970: organisation de campagnes de masses de
vaccination DTC Polio à l’échelle nationale
1973 : organisation des campagnes de vaccination
nationales massives avec l’utilisation pour la 1ère fois du
VPO et son intégration dans le calendrier national de
vaccination.
HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés
l’indépendance
1985: introduction du vaccin anti rougeoleux (près de 1
million d’enfants < 4 ans ont été vaccinés contre la
rougeole)
1985, 1986 et 1987: Journées vaccination au vaccin DTC-
Polio
1987- 1988 : organisation des journées de rattrapage au
vaccin DTC-Polio et antirougeoleux
Puis le système de campagne fait place
HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés
l’indépendance
• 1990 : intégration des maladies évitables (du PEV) par la
vaccination dans l’arrêté fixant la liste des maladies à
déclaration obligatoire
• 1993 : mis en œuvre le Programme National
d’Eradication de la Poliomyélite
• 2000 : accréditation du Laboratoire National de Virologie
de référence par l’OMS pour la Polio
• 2013 : intégration de la rubéole et de la PFA dans
l’arrêté portant liste des MDO
Un effor et un investissement de plus en plus important
• En matière de vaccination de routine:
• plus d’un million d’enfants de moins d’un an et plus de deux millions
d’enfants en milieu scolaire sont vaccinés chaque année
• En matière de vaccination supplémentaire:
• de 1993 à 2014 38 millions d’enfants de moins d’un an ont été vaccinés par
le VPO (soit 76 millions de doses de VPO administrées sans compter les
doses reçues dans le calendrier de routine
• En matière d’activités de soutien
• Formations
• Mobilisation sociale: affiches, dépliants, supports…
• Information, Education, Communication
• En matière de financement
• Financement garanti par l’Etat de par la Constitution : GRATUITE POUR
TOUS
Une action de santé de proximité fondamentale
• Intégration de la vaccination aux activités de soins de santé
primaires comme élément fondamental de la politique de
santé
• Pour le suivi complet de la vaccination au niveau des 7000
structures sanitaires de proximité et du privé
• Pour les vaccins à la naissance au niveau de 195 EPH, 16
CHUet 32 complexes mères et enfants et du privé
• Fondement
Constitution Algérienne
obligatoire et gratuite
Une actualisation régulière du calendrier vaccinal conformément aux
recommandations internationales et aux exigences de l’épidémiologie
nationale
• 1997 : introduction de rappels vaccinaux contre la
rougeole, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite
• 2000: Introduction du vaccin contre l’hépatite virale B
• 2007: Introduction du vaccin contre l’Hémoephilus
influenzae b
• 2011: Organisation d’un 1er Workshop avec la collaboration
de l’OMS portant sur l’actualisation du calendrier vaccinal
• 2013: Organisation d’un 2ème Workshop avec la
collaboration de l’OMS et l’UNICEF portant sur
l’actualisation du calendrier vaccinal
Une actualisation régulière du calendrier vaccinal conformément aux
recommandations internationales et aux égiences de l’épidémiologie
vaccinale
• 2014:Actualisation du calendrier vaccinal en avec traduite
par l’introduction de quatre nouveaux vaccins contre :la
rubéole, les oreillons, les infections à pneumocoque et
celui de la poliomyélite inactivé
DES OBJECTIFS AMBITIEUX ET DES RESULTATS
ENCOURAGEANTS
Objectifs fixés:
 Eradication de la poliomyélite par l’atteinte des objectifs de
surveillance dans le but de la certification de l’éradication
 Elimination de la rougeole et la rubéole
 Validation de l’élimination du tétanos néonatal
 Elimination de la diphtérie
 Atteinte des taux de couvertures vaccinales d’au moins
95%Résultats acquis:
 Pays polio free depuis 1997
 Atteinte des TCV ≥ 90%
UN PANEL D’ACTIVITES ELARGI
 En matière de vaccination:
• Organisation des campagnes de vaccination, i) nationales (de masse) et sub
nationales, ii) au profit des enfants issus des wilayas frontalières et des
populations migrantes, iii) de rattrapages (journées de vaccination maghrébine,
semaine africaine de la vaccination…), vi) mopping up,
 En matière de formation et de supervision
• Organisation des sessions de formation, de sensibilisation et d’information et de
rétro information au profit des acteurs du terrain concernés par la surveillance des
maladies évitables par la vaccination
 En matière de mobilisation sociale
• Affiches , dépliants …..régulièrement actualisés et diffusés
UN DEFI PERMANENT
• Renforcement et adaptation de la stratégie vaccinale de
routine et de rattrapage conformément au plan de l’OMS
• Surveillance renforcée des maladies du PEV: Situation
épidémiologique satisfaisante
• Maintien de l’Algérie polio free
• Renforcement de la surveillance au niveau des frontières
en prévision du risque d’importation du PVS
Poursuite des campagnes de vaccination au niveau des
wilayas frontalières intégrant les populations mobiles et
migrantes
Réalisation d’une enquête portant sur la circulation des
poliovirus au niveau des wilayas frontalières chez les
enfants et dans l’environnement
LES PERSPECTIVES
• Application effective du nouveau calendrier national de
vaccination
• Passage du vaccin VPOt au VPOb
• Renforcer la surveillance des cas de PFA pour atteindre
les indicateurs de performance et procéder à la
certification de l’éradication de la poliomyélite
• Finaliser les travaux de l’enquête portant sur la
recherche de la circulation du PVS dans les wilayas
frontalières partager les résultats avec la région
AFRO/OMS
CONCLUSION
L’expérience a montré la nécessité de
réajuster et d’adapter sans cesse la stratégie
vaccinale et la surveillance
demeurer vigilant
CHAPITRE 2
REPERES SUR LES MALADIES CIBLES DU
NOUVEAU CALENDRIER NATIONAL DE
VACCINATION
• Toxi-infection: due Corynebacterium diphteriae (ulcerans*)
• Réservoir : homme (malade ou porteur asymptomatique )
• Transmission:
– directe : gouttelettes salivaires +++
– indirecte: objets ; environnement…
• Contagiosité +++
• Données épidémiologiques:
– Avant 1980 incidence de prés
de 4/100 000 un net recul
– 1994: flambées épidémiques
– 1997: rares cas sporadiques (nomades)
– Depuis 2007: aucun cas.
*voir guide
DIPHTERIE
• Clinique:
– Signes locaux régionaux:
angine à fausses membranes +++
– Signes à distance : la myocardite;
les paralysies périphériques
(paralysies vélo-palatines…)
• Double urgence:+++
– thérapeutique
– santé publique
DIPHTERIE
DEFINITION DES CAS PROPOSEES PAR L’OMS
• Repose sur la vaccination qui est obligatoire et gratuite.
– La circulaire ministérielle n°017 MSPRH/MIN du 13
février 2007 actualisée rappelle les modalités pratiques de
la conduite à tenir devant un cas de diphtérie décrites dans
la circulaire ministérielle °755MSP/DP/SDPG du 31
octobre 1994.
• 2 types de vaccin antidiphtérique (anatoxine) :
– un vaccin pédiatrique (DTC) très immunisant mais souvent
responsable de réactions fébriles.
– un vaccin pour grand enfant et adulte: (dT) moins
concentré (1/10 de la dose ) et mieux toléré chez les sujets
déjà immunisés.
LA PREVENTION
• Maladie éruptive due à un paramyxovirus (genre morbillivirus)
• Réservoir est strictement humain
• Transmission interhumaine.
– par voie aérienne
– Avant la phase éruptive (4 jours avant)
• Contagiosité +++ (10 à 20 cas II aires)
• Donnée épidémiologiques:
– 1980 : Incidence : 153,8 cas/100 000 habitants
– 1986 vaccination obligatoire net recul
< 100 cas/an = Incidence : 0,07/100 000 habitants.
Cependant, la survenue de flambées dans les pays limitrophes du
Sud notamment impose la vigilance.
1986 vaccin Oblig
ROUGEOLE
• Incubation: 10 à 14 jours.
• Invasion = phase pré-éruptive (2 à 4 jours) :
– fièvre élevée, un catarrhe oculo-respiratoire (conjonctivite,
rhinite, toux).
– Etat: apparait 3 à 4 jours après le début, éruption
morbiliforme: maculo-papuleuse avec des espaces
de peau saine
– signe KOPLIK pathognomonique
• Complications:
– Surinfections bactériennes :
otite moyenne aiguë, de laryngite ou de pneumopathie bactérienne (60
% des causes de décès).
– Complications neurologiques :
encéphalite aiguë post-éruptive (5ème j)
encéphalite à inclusion (chez l’immunodéprimé, entre 2 et 6 mois)
panencéphalite sclérosante subaiguë ( en moyenne dans les 8
ROUGEOLE : CLINIQUE
• Surveillance:
– 1997 : mise en place d’un programme de surveillance renforcé en
2001.
– 2009: mise en place d’un plan de surveillance au cas par cas suspect
de rougeole (instruction ministérielle n°654DP/MSPRH)
conformément aux recommandations de l’OMS.
• Prévention:
– Vaccination nourrisson (vaccin vivant atténué) est très efficace
une injection offre une protection de 90 à 95 %.
une deuxième injection est recommandée au cours de ladeuxième
année.
ROR: 11 mois et 18 mois
– Autour d’un cas de rougeole: vaccination post-exposition dans les
72 heures chez les contacts non immunisés.
– éviction scolaire doit être réalisée jusqu’à 5 jours après le début de
l’éruption.
SURVEILLANCE & PREVENTION
• Maladie contagieuse et épidémique, due à un paramyxovirus à
tropisme glandulaire (parotides +++) et neuro-méningé
• Réservoir est strictement humain
• Transmission interhumaine.
– par voie aérienne
– 3 à 7 jours avant et jusqu’à 7 jours après les premiers
symptômes.
• Contagiosité +++
• Dans les pays où la vaccination a été introduite, elle est
devenue rare
OREILLONS
• Complications: Rares, mais peuvent être graves :
– L’orchite : (sujet pubère) , généralement unilatérale, bilatérale (25%).
évolution est favorable en 8 à 10 jours
l’atrophie testiculaire est rare (5 pour 1000 orchites) ainsi que
azoospermie.
– La pancréatite aiguë (0,4‰) d’évolution est en règle bénigne en
quelques jours.
– La méningite lymphocytaire aiguë et encéphalite.
• Inapparente dans environ 30 % des cas.
• Incubation: 18 à 21 jours
• Invasion : 24 à 48 heures:
une fièvre modérée, une otalgie, un gêne à la mastication.
• État: parotidite +++ d’abord unilatérale puis bilatérale
turgescence de l’orifice du canal de Sténon
OREILLONS : CLINIQUE
• Repose sur la vaccination anti-ourlienne qui
vient d’être introduite dans le nouveau calendrier
vaccinal.
• Rougeole – Oreillons – Rubéole (ROR).
11 mois et rappel au 18 mois
OREILLONS : LA PREVENTION
• Toxi-infection des voies respiratoires
Due à des coccobacilles à Gram négatif, principalement
Bordetella pertusis
• Réservoir : homme (malade ou porteur asymptomatique
)
• Transmission:
– directe : gouttelettes salivaires +++
– indirecte: objets ; environnement…
• Contagiosité +++ (taux d’attaque 70%)
• Données épidémiologiques:
COQUELUCHE
• Pas d’immunité materno-foetale passive
• Touche surtout nourrissons < 03 mois avec mortalité de 2à3%
• Dans 50% avant un an
• Incubation : 5 à 21 jours
– 1ère phase: catarrhale (1 à 2 semaines)
rhume banal, éternuement et fébricule
toux devenant progressivement émétisante avec prédominance
nocturne.
– 2ème phase= paroxystique (4 à 6 semaines)
quintes émétisantes, asphyxiante
chant de coq
– 3ème Phase = déclin progressif
convalescence marquée par un espacement des quintes durant 1 à 2
semaines.
Parfois la toux quinteuse dure plusieurs semaines .
tic coqueluchoide prolongé (<5 mois)
COQUELUCHE : CLINIQUE
• Complications:
– apnées syncopales
– mécaniques : ulcération du frein de la langue,
hémorragies sous conjonctivales
emphysème médiastinal, voire hernie ;
– infectieuses à type d'otite suppurée, de surinfection
broncho-pulmonaires, pneumonie de déglutition,
pleurésie ;
– neurologiques à type de convulsions, de séquelles
neurologiques consécutives à l’anoxie cérébrale
COQUELUCHE : CLINIQUE
• Évoquer devant toute toux persistante (2 semaines)
inexpliquée
– Chez le nouveau-né et nourrisson non encore vacciné
– Adultes et sujets âgés dans le dernier rappel remonte
à plus de 10 ans.
• Examen bactériologique
• PCR
COQUELUCHE : DIAGNOSTIC
• Repose sur le vaccin anticoquelucheux (DTC).
• On distingue :
– le vaccin coquelucheux classique dit “à germes
entiers”, destiné aux enfants (suspension de Bordetella
pertussis tuées, inactivées par la chaleur )
– les vaccins acellulaires composés d’un ou plusieurs
antigènes purifiés
La protection vaccinale diminue avec le temps en
l’absence de rappel vaccinal ou naturel d’où la nécessité
des rappels
LA PREVENTION DE LA COQUELUCHE
• La Poliomyélite ou maladie de HEINE-MEDIN:
– due aux poliovirus de sérotype 1, 2 et 3. très résistant dans le milieu
extérieur
– Atteinte neurologique à type de paralysie flasqueet invalidante,
– Réservoir est strictement humain
– Transmission interhumaine: oro-fécale
• Données épidémilogiques
– 4 pays endémiques : Afghanistan, Inde, Nigeria ,Pakistan
– Algérie:
zero cas de poliomyélite à virus sauvage
depuis 1997
objectif de l’Algérie :
certification de l’éradication+++ .
POLIOMYELITE AIGUË
• Jusqu’à ce jour on utilise dans le PEV le vaccin vivant oral
(VPO); trivalente (1, 2, 3) ou bivalente (1et 3).
Il confère une immunité à la fois systémique et locale,
proche de l’infection naturelle.
• Nouveau calendrier vaccinal introduction du vaccin
Poliomyélitique injectable (VPI)
Il confère une réponse immunitaire systémique
protectrice plus de 90 % des vaccinés.
dans le but: d’éradication définitive de la poliomyélite,
afin d’éviter toute possibilité de réversion des souches
vaccinales dans le milieu naturel.
PREVENTION
• Infection virale aiguë contagieuse due à un Rubivirus de la
famille des Togaviridae.
• Réservoir : homme (malade ou porteur asymptomatique )
• Transmission:
– directe : gouttelettes salivaires +++
– indirecte: contact des muqueuses, objets ;
environnement, urines d’un nouveau-né …
– par voie transplacentaire
• Contagiosité +++ ( 1 semaine avant l’éruption et 1
semaine après)
• chez les nouveaux-nés l’excrétion du virus se prolonge au
moins 6 mois (notamment dans les urines).
RUBEOLE
• Souvent bénigne chez l’enfant
• Peu être grave la femme enceinte:
– risque de mort du fœtus
– Malformations congénitales; le syndrome de
rubéole congénitale
• Incubation: 2 semaines
• Les formes inapparentes ou frustes, limitées
à une éruption fugace , peu visible sont
fréquentes.
RUBEOLE : CLINIQUE
• Forme symptomatique:
la phase d’invasion (adolescent et l’adulte) :
syndrome pseudo-grippal avec douleurs pharyngées
éruption morbilliforme le 1er jour (visage), elle devient
parfois scarlatiniforme le 2ème jour (fesses et cuisses) et
disparaît au 3ème jour, généralement sans
desquamation. adénopathies cervicales constantes, peu
douloureuses, rétro-auriculaires, cervicales postérieures
et surtout sous occipitales.
RUBEOLE : CLINIQUE
• Avant la 20ème semaine d’aménorrhée: graves
Embryopathie avec malformations définitives.
Elle comporte de manière isolée ou associée les séquelles définitives de
la triade de Gregg :
surdité de perception : 80% uni ou bilatérale, modérée ou profonde.
malformations oculaires : essentiellement une cataracte uni ou
bilatérale, microphtalmie, rétinopathie, glaucome ou opacités
cornéennes.
retard mental.
• Après la 20ème semaine d’aménorrhée: moins graves
lésions viscérales transitoires : la fœtopathie.
Les signes sont soit isolés, soit associés aux signes de l’embryopathie :
lésions cérébrales : méningo-encéphalite ou un retard psychomoteur.
retard de croissance intra-utérin.
purpura thrombopénique.
hépatomégalie.
RUBEOLE : CHEZ LA FEMME ENCEINTE
• Rares, à type de :
– polyarthrites contemporaines de l’éruption chez l’adolescent ou l’adulte,
– purpura thrombopénique post éruptif chez l’enfant (1/3 000),
– méningo-encéphalite plus rare que celle de la rougeole (1/5 000 à 1/25
000)
– Le devenir des enfants contaminés est dominé par la
• Mortalité +++ 30% des cas (avant l’âge d’un an).
• Séquelles: +++
– retard de croissance somatique
– complications oculaires aboutissant à une cécité
– baisse de l’acuité auditive
– neurologiques.
RUBEOLE : COMPLICATIONS
• Repose sur la vaccination anti-rubéolique
vient d’être introduit dans le nouveau calendrier vaccinal.
• Rougeole – Oreillons – Rubéole (ROR).
11 mois et rappel au 18 mois
c’est un vaccin est sûr et efficace (réponse immunitaire
estimée à 95%).
RUBEOLE : PREVENTION
• Toxi-infection due à un bacille tellurique anaérobie strict: au
Clostridium tetani (spores) ou bacille de Nicolaïer
maladie grave malgré les progrès de la réanimation
mortalité: 25%
• Cette maladie peut sévir à tout âge, mais elle affecte
particulièrement les enfants de bas âges ou les nouveaux
nés (tétanos néonatal).
• Portes d’entrée sont multiples
(plaies accidentelles, chroniques,
ombilicales…)
plaie minime passée inaperçue +++
TETANOS
• Incubation: 3 à 10 jours ( 3 semaines)
– Plus elle est courte, plus le risque de décès est élevé.
• 1er signe est le trismus+++
• Contractures généralisées
TETANOS : CLINIQUE
• Vaccination +++ obligatoire et gratuite
– des nourrissons et des enfants par le DTC ou le DT
– des adultes dT (maladie non immunisante)
– des femmes enceintes
• Le respect des règles d’hygiène et d’aseptise lors des
soins médicaux et lors de l’accouchement est de
rigueur
même si la mère est vaccinée.
• Respect stricte des directives portant conduite à tenir
devant une plaie tétanigène.
TETANOS : PREVENTION
• Maladie à déclaration obligatoire, due à Mycobacterium tuberculosis,
• Peut toucher tous les organes.
• Réservoir : homme et les animaux (bovins)
• Contamination:
– Aérienne +++
– Digestive : lait non pasteurisé de vache
• Contagieuse : forme pulmonaire bacillifère
• Données épidémiologiques:
– Pays d’incidence élevée ( dans les années soixante)
• 300 cas/100 000 habitants (180/100 000 pour la tuberculose
pulmonaire et 50/100 000 pour la tuberculose
extrapulmonaire
– Pays d’incidence modérée depuis années 1980 (programme
national de lutte contre la Tbc)
TUBERCULOSE
Incidence de la tuberculose en Algérie de 2000 à 2014
Année 2000 2002 2004 2006 2009 2010 2012 2014
Incidence de la tuberculose toutes
formes
59 60,9 63,2 65,2 63,3 60,7 56,7 57
Incidence de la tuberculose
pulmonaire contagieuse
27 26,9 26 26,2 24,5 23,1 19,4 17,6
*Incidence de la tuberculose extra
pulmonaire
25 28,1 29,7 31,4 35,4 32,7 32,7 35,4
*Les cas de tuberculose extra pulmonaire plus souvent présumés que prouvés.
TUBERCULOSE
• La vaccination par le Bacille de Calmette et Guérin (BCG)
– nouveaux nés et des enfants d’âge préscolaires
• bien pratiquée, protège efficacement contre toutes les
formes de tuberculose infantile et spécialement contre
les formes graves et parfois mortelles de la maladie :
méningite ou miliaire tuberculeuse +++
TUBERCULOSE : PREVENTION
• Maladie systémique atteignant préférentiellement le foie
due au virus B.
• Virus à ADN de la famille des Hépadnaviridae
• Problème majeur de santé publique mondial.
• Prévalence dans le monde:
- 2,5 milliards personnes exposés
- 240 millions porteurs chroniques
-780 000 décès/ an
-2ème cause de cancer après le tabac
• Première cause de cirrhose et de CHC (75%)
Première cause de cirrhose et de CHC en Algérie
Pr Blumberg BS.
HEPATITE VIRALE B
PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE PLANETAIRE
INFECTION PAR VHB 2 milliards
PORTEURS CHRONIQUES Ag HBs 350 – 400 millions
DECES 0.5 - 1.2 million/an
DECES PAR CIRRHOSE OU CHC 75 – 160 millions
2,15 %
• Malgré une sous déclaration
• Le nombre de nouveaux cas notifiés chaque année varie
de 1300 à 1500 cas avec un taux d’incidence moyen
de 4 / 100 000 habitants.
HEPATITE VIRALE B
Incubation: 40- 180j
Risque lié à l’âge de la
contamination:
90% à la naissance
30% avant l’âge de 5ans
2 à 10% par la suite
HISTOIRE NATURELLE
HEPATITE B : RISQUE DE PASSAGE A LA CHRONICITE
• Vaccination +++
– Vaccin* efficace à 95 %
– Disponible en Algérie depuis 1982
– Protège aussi contre l’hépatite delta.
• Respect des mesures d’hygiène universelles
• Application de la vaccination des professionnels de la santé
*L’OMS ainsi que toutes les études n’a montré aucun lien de
causalité entre le vaccin de l’hépatite virale B et la sclérose en
plaques.
HEPATITE B : PREVENTION
Statut sérologique des enfants de 5 ans
CV
(%)
HBsAg+ Anti-HBc
1984 (Taïpei) - 10.6 -
1984: nouveaux-nés / mères HBsAg+ 1989 (Taïwan) 22.4 10.5 25.0
1986: tous les nouveaux-nés 1991 (Taïwan) 57.1 6.3 15.9
1988: tous les enfants 1993 (Taiwan) 87.2 1.7 4.3
1994 (Taïpei) 97.0 0.8 -
Incidence des hépatocarcinomes parmi les enfants de 6 à 9 ans
Nés en 1974-1984 5.2 par million
Nés en 1984-1986 1.3 par million
EVALUATION DU PROGRAMME DE VACCINATION A LA
NAISSANCE A TAIWAN
• B Gram N : 06 souches capsulaires (a, b, c, d, e, f )
séro-type: b +++
• Enfant : 3 mois à 3 ans
• Réservoir: sphère ORL.
• Transmission : aérienne par les gouttelettes
• Clinique:
– incubation: 2 à 4 j (10j)
– Début insidieux; syndrome grippal
– Méningite, pneumonie, épiglottite
• Méningite:
– Mortalité : 5 à10 %
– Séquelles : 5 à 30 %:
• surdité (20%), troubles du langage (15%), retard mental
(11%) retard du développement psychomoteur (7%).
HAEMOPHILUS INFLUENZAE B
• Vaccination: Vaccin efficace et bien toléré.
– Disparue dans les pays où la vaccination a été généralisée
HAEMOPHILUS INFLUENZAE : PREVENTION
• Cocci à Gram + avec plus de 90 sérotypes
• 2 extrêmes d’âge
• Terrain : immunodépression, splénectomie, asplénie fonctionnelle ,
VIH, diabète, néoplasie…
• Prévalence variable selon les régions géographiques
• Problème de santé publique mondiale= Grande morbidité et mortalité
• Clinique:
– Invasives : méningite, pneumonie, pleurésie, bactériémie
– non invasives : otite, sinusite et bronchite
• Méningite:
– mortalité 25 à 30% des cas
– complications: épanchement pleural( 20 à 40%) ;
empyème dans 2 à 3 % des cas.
– séquelles lourdes et fréquentes (de 20 à 30 %)
– risque de récidive (otite ou de brèche ostéoméningée)
STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE = PNEUMOCOQUE
• Vaccination des nourrissons (nouveau calendrier
national de vaccination).
– Elle est obligatoire et gratuite.
• Vaccin anti-pneumococcique conjugué
(polysaccharides)
– Sûr et bien toléré et les effets secondaires
– protège les enfants âgés de moins de 2 ans.
– Il est efficace contre : les formes invasives
(méningites, les pneumonies et les bactériémies).
STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE : PREVENTION
CHAPITRE 3
NOUVEAU CALENDRIER
NATIONAL DE VACCINATION
• Avant toute administration de
vaccin au bébé, il est primordial
d’adapter au préalable la
position adéquate pour recevoir
son vaccin afin d’éviter tout
effet ou réaction indésirable, lié
à sa vaccination, et ce, quel que
soit le type de vaccin à
administrer
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS
Enfant de moins de 2 ans
Injection à faire
préférentiellement dans la
partie antérolatérale
de la cuisse de l’enfant
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS :
VOIE INTRAMUSCULAIRE
Enfant de plus de 2 ans :
• Injection à faire
préférentiellement dans le
muscle deltoïde
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS :
VOIE INTRAMUSCULAIRE
• Matériel : seringue graduée
• Dose:
-Jusqu’à 12 mois: 0,05 ml de vaccin
reconstitué
-Enfant de plus de 1 an : 0,1 ml
• Technique: Piquer tangentiellement
à la peau, dans la direction de
l’épaule, biseau de l’aiguille vers le
haut, de façon à former une papule
blanche en peau d’orange de 0,5 cm
environ (taille d’une lentille)
• Lieu: face antéroexterne de l’avant-
bras gauche.
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS :
VOIE INTRADERMIQUE
• Désinfecter, la peau à l’alcool et
piquer en pinçant la peau, et
pousser l’aiguille de biais sous la
peau pincée.
• Ne jamais pointer l’aiguille
perpendiculairement à la peau.
• Pratiquer l’injection sous cutanée
au niveau de la fosse sous épineuse
ou au niveau de la face externe du
bras.
VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS :
VOIE SOUS CUTANEE
• Description :Vaccin BCG (Bacille de Calmette et Guérin):vaccin
vivant atténué
• Présentation: forme lyophilisée (desséchée) en flacons
multidoses (10 et 20 doses) accompagné d’une ampoule de
solvant permettant la reconstitution du vaccin.
• Conservation:
- Sous forme lyophilisée, le vaccin se conserve à + 4° et +8°C, à l’abri
de la lumière.
- Une fois reconstitué ,le vaccin doit être utilisé dans les deux
heures qui suivent sa reconstitution. Au delà de deux heures, le
vaccin reconstitué doit être détruit.
LE VACCIN CONTRE LA TUBERCULOSE BCG
• Age de la vaccination :
- Tous les nouveaux nés viables quel que soit leur poids de
naissance avant la sortie de la maternité.
- Tous les enfants nés à domicile durant le premier mois qui suit
la naissance
- Tous les enfants de 0 à 14 ans révolus, non porteurs de cicatrice
vaccinale
- Tous les enfants en première année de scolarisation, non
porteurs d’une cicatrice vaccinale, au cours des examens
systématiques par les services de la santé scolaire.
DANS TOUS LES CAS, LA VACCINATION EST FAITE SANS TESTS
TUBERCULINIQUES PRÉALABLE.
LE VACCIN CONTRE LA TUBERCULOSE BCG
Préparation de l’acte vaccinal
• Vérifier que le vaccin n’est pas périmé ;
• Reconstituer le vaccin en introduisant le solvant qui l’accompagne
(qui doit être utilisé froid, à sa sortie du réfrigérateur) dans le flacon
de vaccin et mélanger en le roulant entre les paumes des mains, en
vérifiant que toute la poudre a été bien réhydratée.
• Utiliser pour la vaccination, de préférence une seringue OMEGA de 1
ml montée d’une aiguille intradermique à biseau court, c’est-à-dire et
courte (diamètre 0,45,longueur 10mm)
• Remplir la seringue avec le vaccin reconstitué
• Disposer le biseau de l’aiguille face aux graduations de la seringue
puis chasser les bulles d’air collées à la paroi en tapotant le corps de la
seringue et pousser le
piston jusqu’à ce qu’une goutte de vaccin apparaisse à la pointe de
l’aiguille .
• Ne jamais utiliser l’alcool.
BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE
D’ADMINISTRATION
Voie d’administration
• Vacciner par voie intradermique stricte, au niveau de la face
antéro-externe de l’avant bras gauche
• Injecter 0,05ml de vaccin reconstitué avant 12 mois et 0,1 ml
après 1an
• Piquer tangentiellement à la peau, dans la direction de l’épaule,
biseau de l’aiguille vers le haut, de façon à former une papule
blanche en peau d’orange de 0,5 cm environ (taille d’une lentille)
• Retirer doucement l’aiguille et sans désinfecter la peau
• Placer la seringue au frais (sur une boite à glaçons) à l’abri de la
lumière
• Changer obligatoirement d’aiguille pour la vaccination suivante
BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE
D’ADMINISTRATION
Evolution de la lésion vaccinale
• La papule : disparait en moins d’une demi-heure dans la majorité
des cas
• Formation d’ un petit nodule rouge: fin de la 3e semaine, qui
s’ulcère vers la 6e semaine.
• Ulcération qui doit être maintenue à l’air ou recouverte d’un
pansement sec
• Cicatrice entre la huitième et la douzième semaine,
• Si un enfant est déjà immunisé (par une primo-infection
ou une vaccination antérieure) l’évolution de la lésion
vaccinale est plus précoce et plus rapide.
BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE
D’ADMINISTRATION
Contrôle de la cicatrice vaccinale
• Dès la vaccination suivante ou dans les 2 mois
• Cicatrice présente : le vaccin BCG a « pris » ;
• Cicatrice absente : revacciner, sans test à la tuberculine ,une
seconde et dernière fois
Incidents de la vaccination au BCG : (1 à 3% des cas)
• Surinfection de la lésion vaccinale par défaut d’hygiène
• Abcès sous cutané ou d’adénite axillaire suppurée
Contre-indications : rares
• Affections malignes, traitement immunosuppresseur
• Déficits immunitaires congénitaux ou acquis
BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE
D’ADMINISTRATION
Modalités
• VPO :un vaccin trivalent (contient les 3 types de virus polio), vivant
atténué donc fragile à conserver entre 0°et +4°C, à la partie haute du
réfrigérateur et à l’abri de la lumière y compris durant la séance de
vaccination
• VPO sous forme liquide en flacons de 10 et 20 doses.
• VPO : 5 doses successives : naissance puis rappels à 2, 4 , 12 mois ; 6ans
et entre 11-13 ans.
• Si rejet par l’enfant : redonner 2 gouttes de vaccin
Réactions post vaccinales
• Le VPO est un vaccin très bien toléré:(< 1%) maux de tête, une diarrhée
ou des douleurs musculaires.
• Le risque de poliomyélite paralytique post vaccinale:2 à 4 cas / million
enfants vaccinés.
Contre-indications
• Déficit immunitaire congénital ou acquis, grossesse
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE ORAL (VPO)
Dans le cadre de l’éradication de la poliomyélite plusieurs actions conjointes
sont nécessaires:
-Maintenir le VPO: principale mesure préventive pour dans le monde
-Introduire le VPI en association au VPO
Description
• VPI : vaccin inactivé trivalent ( types 1,2, 3 du virus )
Présentation
• VPI :sous forme liquide en flacons unidose et multidoses (2 , 5 et 10
doses).
Conservation
• VPI seul contient un , le 2-phénoxyéthanol,jeter les flacons entamés 6
heures après ouverture et à la fin de la séance de vaccination
• Stocké entre + 2°C et + 8°C et à l’abri de la lumière. Ne pas congeler.
Age de la vaccination
• Une seule dose qui doit être administrée à l’âge de 3 mois
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE INJECTABLE (VPI)
Technique de vaccination et voie d’administration
• Préparation de l’acte vaccinal
• Injecter par voie intramusculaire (de préférence) ou voie
souscutanée dans la cuisse
• Le VPI ne doit pas être mélangé à d’autres vaccins dans le même
flacon ou la même seringue.
• Si plusieurs vaccins sont prévus au cours de la même visite , les
administrés sur des sites d’injection différents,espacés d’au moins 2,5
cm.
Réactions indésirables
• Parfois : rougeur, tuméfaction, douleur sur le site d’injection, fièvre
passagère
Contre-indications
• Allergie connue à la streptomycine, la néomycine ou la polymyxine B
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE INJECTABLE (VPI)
Technique de vaccination et voie
d’administration
• Voie IM (de préférence) ou voie SC
• Ne pas mélanger à d’autres vaccins
dans le même flacon ou la même
seringue.
• Si plusieurs vaccins sont prévus au
cours de la même visite , les
administrés sur des sites
d’injection différents , espacés d’au
moins 2,5 cm.
Réactions indésirables
Parfois : rougeur, tuméfaction, douleur sur le
site d’injection, fièvre passagère
Contre-indications
Allergie connue à la streptomycine, la
néomycine ou la polymyxine B
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE INJECTABLE (VPI)
Vaccin obtenu par des techniques de recombinaison génétique,il protège
contre l’infection par le virus de l’hépatite virale B
Présentation et Conservation
• Monovalent ou combiné (DTC-Hib-HVB),ne pas congeler.
Age et techniques de la vaccination
• Naissance :1ere dose de vaccin seul (monovalent)
• 2 , 4 et 12 mois : vaccin combiné DTC-Hib-HVB en IM
• En cas de stockage prolongé ,le vaccin peut se dissocier,secouer le flacon
ou agiter la seringue avant l'emploi pour remettre le vaccin en
suspension.
Réactions indésirables bénignes
• Douleur, rougeur et/ou tuméfaction légère au point
d’injection ; fièvre bénigne durant un ou deux jours après la vaccination.
Contre-indications
• ATCD d’ anaphylactie lors de l’injection précédente du vaccin
VACCIN CONTRE L’HEPATITE VIRALE B
• Vaccin combiné contenant les anatoxines diphtérique et tétanique et une
souche de bacille Bordet-Gengou tué ,adsorbé, à germes entiers, pour le vaccin
anticoquelucheux.
Présentation
• Le DTC pédiatrique : vaccin liquide, existe en ampoule unidose et multidoses
(10 doses par flacon) dans ce cas utiliser une seringue de 2 ml, prélever 0.5 ml
de vaccin, changer de seringue et d’aiguille pour chaque vaccination
• Vaccin le plus stable, il peut être placé à la partie haute du réfrigérateur ;ne pas
congeler
• Détruire le vaccin en cas de présence de particules floconneuses ou de
sédiments au fond du flacon témoins d’une congélation antérieure.
Age et voie d’administration
• A l’âge de 6ans (à la rentrée scolaire) en IM ou SC
• Réactions plus graves : convulsions et des épisodes hypotoniques-hypo
réactionnels .Réactions anaphylactiques , troubles neurologiques de
somnolence ou d’hyperthermie graves pourra éventuellement faire appel au dT
seul après avis médical
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, TETANOS &
COQUELUCHE PEDIATRIQUE
Réactions indésirables
• Bénignes : hyperthermie avec ou sans céphalées ,troubles digestifs
pendant 24 à 48 heures; nodule généralement indolore au point
d’injection ,disparait sans laisser de traces en quelques semaines.
• Réactions plus graves : convulsions, épisodes hypotonies-hypo
réactivités , réactions anaphylactiques.
La survenue de troubles neurologiques de somnolence ou
d’hyperthermie graves dans les jours qui suivent une
vaccination DTC pédiatrique est rare. Elle doit conduire à la
suppression du vaccin contre la coqueluche lors des
vaccinations ultérieures. Dans ce cas, on pourra
éventuellement faire appel au dT seul après avis médical.
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, TETANOS &
COQUELUCHE PEDIATRIQUE
• Le vaccin dT adulte est un vaccin combiné.
Présentation et conservation
• Vaccin en ampoule unidose de 0.5 ml, stable;il peut être placé à la partie
haute du réfrigérateur. Ne pas congeler.
Age de la vaccination
• Une 1re dose , entre 11-13 ans (1ère AM), rappel entre 16-18 ans (1ère AS)
puis tous les 10 ans à partir de 18 ans .
• IM ou SC
Réactions indésirables
• Réactions bénignes qui peuvent être : douleur , rougeur, sensation de
chaleur voire tuméfaction au point d’injection pendant un à trois jours à la
suite de la vaccination, une fièvre légère.
Contre indication
• Réaction anaphylactique à une dose antérieure
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, TETANOS ADULTE (dT)
Présentation
• Vaccin ROR,combiné,lyophilisé accompagnée d’une ampoule de 5ml de
solvant. Il est capital de n’utiliser que le solvant fourni avec le vaccin.
• Deux formes : en unidose et multi doses (flacons de 2,5 et 10 doses).
• Vaccin ROR à conserver +4°C et +8°C à la partie haute du
réfrigérateur.Après reconstitution, utiliser dans les 6 heures suivant
sa reconstitution, au delà il doit être détruit.
Age de la vaccination
• 1re dose du vaccin à 11mois et rappel à 18mois en SC
• Après reconstitution ,prélever 0.5 ml de vaccin et mettre le flacon
dans le porte vaccin ou dans le bac à glaçons.
• Utiliser une aiguille et une autre seringue pour chaque
vaccination.
VACCIN COMBINE CONTRE LA ROUGEOLE, LES
OREILLONS & LA RUBEOLE (ROR)
Réactions indésirables
• Réactions bénignes : fièvre , éruption cutanée.
• Le vaccin antirubéoleux peut provoquer une forme d’arthrite
transitoire dans les une à trois semaines suivantes (chez 25 % des
filles pubères).
• Le vaccin antiourlien entraîne dans de rares cas une
• parotidite et parfois une méningite à liquide clair.
Contre-indications
• Réaction grave à une dose antérieure, grossesse, déficits
immunitaires congénitaux ou acquis
• Réaction grave à une dose antérieure, grossesse, déficits
immunitaires congénitaux ou acquis
VACCIN COMBINE CONTRE LA ROUGEOLE, LES
OREILLONS & LA RUBEOLE (ROR)
Ce vaccin est dit combiné, il protège contre cinq maladies :
la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite virale B
et l’infection à Haemophilus influenzæ b.
Présentation : deux formes
• Lyophilisée : La composante Hib lyophilisée,elle est reconstituée avec la
composante liquide DTC HvB
• Liquide
• Ce vaccin se présente en flacons de 2 doses, 10 doses.
Age et dose de la vaccination
• 1re dose à 2 mois, rappels à 4 et 12 mois en IM
• Injecter 0.5ml
• Le flacon entamé doit être détruit en fin de séance de vaccination.
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, LE TETANOS, LA COQUELUCHE,
L’HEPATITE VIRALE B, L’HAEMOPHILUS INFUENZAE b (DTC-Hib-
HIB)
Réactions indésirables
• Réactions locales ou générales bénignes sont fréquentes
• Réactions plus graves : convulsions (en général liées à la fièvre,1cas/ 12
500),des épisodes hypotoniques-hyporéactivité (1cas / 1 750doses).
• Si CI au vaccin coquelucheux :on pourra éventuellement faire appel au dT
seul ; au Hib seul et au HVB seul après avis médical.
Contre-indications
• Réaction anaphylactique à une dose antérieure.
VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, LE TETANOS, LA COQUELUCHE,
L’HEPATITE VIRALE B, L’HAEMOPHILUS INFUENZAE b (DTC-Hib-
HIB)
• Vaccin polyosidique conjugué à 13 valences 1, 3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 9V, 14,
18C,19A, 19F et 23F.
Présentation
• Seringue préremplie de 0,5 ml ou de flacon unidose de 0,5 ml.
• A conserver entre + 2 °C et + 8 °C. Ne doit pas être congelé.
Age de la vaccination
• A 2 puis 4 mois avec rappel à 12 mois en IM dans la cuisse.
Réactions indésirables
• Diminution de l’appétit et une augmentation ou une réduction du temps de
sommeil (10% des personnes vaccinées).
• Fièvre > 39°C, vomissements et diarrhée, réactions d’hypersensibilité ,
convulsions et hypotonie-hyporéactivité
Contre-indications
• Hypersensibilité connue aux substances actives, aux
excipients ou à la protéine porteuse
LE VACCIN ANTI-PNEUMOCOCCIQUE
CHAPITRE 4
LA CHAINE DE FROID
1. Les vaccins doivent être gardés tout le temps entre +2 et +8° C :
Conservation et Transport.
2. On considère qu’un Vaccin est détérioré s’il est exposé à 0° C.
3. La rupture de la chaine du froid :
- Réduit l’efficacité des vaccins: Permanente et Irréversible.
- Nuit à la protection contre les maladies pouvant être prévenues.
- Peut induire une réaction locale plus prononcée.
- Augmentation des Coûts du programme d’immunisation.
90
IMPORTANCE
Les vaccins exposés (ou périmés) sont perdus:
Augmentation des coûts:
- Remplacés
- Frais du personnel .
- Transport spécialisé.
Les personnes ayant reçu le vaccin exposé: Revaccinées
91
• Un vaccin qui a perdu son activité suite à l'exposition à
la chaleur ou à la congélation ne la retrouve pas quand
la température correcte est rétablie. Il doit être détruit.
• ATTENTION : Lorsque cette perte d'activité est
consécutive à la chaleur, le vaccin ne change pas
d'apparence. Il est donc impossible de distinguer un
flacon de vaccin actif d'un flacon de vaccin inactif sans
un contrôle complet.
INTRODUCTION
• Le BCG, le vaccin antirougeoleux, le RR et le ROR sont
tous sensibles à la lumière (et à la chaleur), il convient
de les garder constamment à l'abri de toute lumière
vive.
AUTRES CAUSES D’INACTIVATION DES VACCINS
La chaine du froid désigne l’ensemble:
- du matériel,
- de l’équipement
- et des méthodes utilisées
Pour conserver les vaccins dans la plage de T° 2 à 8°C
depuis leur fabrication jusqu’à leur administration.
94
DEFINITION
95
Centre de santé
Acte vaccinal
DEPOT NATIONAL: IPA
Région sanitaire
Fabricant
Un système composé d’agents
et d’équipements qui assurent
la qualité
des vaccins depuis la
fabrication, pendant le
stockage et la distribution
jusqu’à leur administration
VACCINS VACCINS
96
Qualité Biologique
Efficacité
Couverture Vaccinale élevée
Niveau
StockPertes
réduites Bon
stockage
Bonne
prévision
Bonne Maintenance
Fabricant PMI
OBJECTIF
o N° de vol, date d'arrivée que l'IPA au responsable de la wilaya + vehicule aménagé
(frigorifique)
o Documents nécessaires à la réception des vaccins: Débarquement rapide.
o Autorités aéroportuaires: chambre froide (si l'aéroport en dispose) dans l'attente de leur
retrait.
AEROPORT
 EN CAS DE TRANSPORT PAR UN VÉHICULE SIMPLE
• Se doter, OBLIGATOIREMENT, de glacières et d'accumulateurs de froid en nombre suffisant
pour enlever la totalité de la commande auprès de l'IPA.
• Procéder au retrait des vaccins en dernier et dans les conditions requises si d'autres
activités sont programmées lors du déplacement du véhicule.
 EN CAS DE TRANSPORT DE TRANSPORT PAR UN VÉHICULE FRIGORIFIQUE
Il y a lieu de veiller à ce que le véhicule frigorifique soit fonctionnel et dispose d'un volume de
conservation appréciable pour contenir tous les colis des vaccins.
WILAYA / CENTRE VACCINAL
Tout arrivage de vaccins doit être examiné et réfrigéré immédiatement. Pour cela,
il y a lieu de:
 Ouvrir et examiner le paquet et son contenu et prendre note de tout signe de
dommage matériel ou de non respect delà chaîne du froid,
 Vérifier les dates de péremption des vaccins et s'assurer qu'il n'y a pas de
vaccin arrivé à date de péremption où dont la date de péremption est proche,
 Regrouper les vacci ns pa r type et pa r date de péremption,
 Disposer dans le réfrigérateur les vaccins nouvellement reçu derrière les
anciens sans que les boîtes touchent la paroi du fond car la congélation
inactive la plupart des vaccins.
LA RECEPTON DES VACCINS
 Vérifier les dates de péremption des vaccins et ranger les plus récents à
l'arrière.
 Ajuster les commandes en fonction des capacités du réfrigérateur.
 Ne pas sortir du réfrigérateur de grandes quantités de vaccins « à l'avance ».
 Contrôler la chambre froide :soumise à des contrôles réguliers de
température et pourvue:
 Afficheur électronique externe de température
 soit obligatoirement pourvue d'un groupe électrogène à déclenchement
automatique
fasse l'objet d'une maintenance préventive
PRECAUTIONS
EXIGENCES GÉNÉRALES
Pouvoir maintenir les températures requises pour la conservation des vaccins
Être doté d'un thermomètre maxima-minima
RÈGLES GÉNÉRALES À RESPECTER
• Afficher les instructions concernant l'entreposage et la conservation sur le réfrigérateur.
• Entreposer les vaccins dans la partie centrale du réfrigérateur pour éviter les parties les plus
froides et les plus chaudes de l'appareil ;
•Placer un thermomètre maxima-minima sur la tablette centrale du réfrigérateur et un autre
dans le compartiment congélateur.
• Veilleràcequelecordon d'alimentation du réfrigérateur ne puisse pas être débranché de la prise
électrique.
•Ne pas placer des aliments ou des échantillons biologiques dans le même réfrigérateur que les
vaccins.
•Éviter d'ouvrir inutilement la porte du réfrigérateur : l'OMS recommande de ne pas ouvrir les
portes des réfrigérateurs plus de quatre fois par jour.
•Vérifier deux fois parjour la température et la noter sur une feuille accrochée à la partie externe
de la porte du réfrigérateur.
REFREGIRATEUR
102
LA CHAINE DE FROID
103
LA CHAINE DE FROID
Garder les vaccins dans leur boite (Boite du fabricant).
Les ranger dans l’aire centrale du réfrigérateur.
Laisser de l’espace entre les boites: circulation d’air adéquate.
Regrouper les vaccins identiques. Séparer nettement les
différents types de vaccins
Les vaccins dont la date de péremption est proche doivent
être utilisés en premier.
Ne jamais placer de vaccins dans la porte du réfrigérateur.
Placer les vaccins dT etDTCdans les étagères plus basses.
Disposer les solvants dans le bas du réfrigérateur. Ne pas
les congeler.
104
ENTREPOSAGE DES VACCINS
Faire inspecter annuellement le réfrigérateur
par une personne qualifiée.
Dégivrer régulièrement :
si givre = 1 cm ou 1/4 de pouce.
105
ENTRETIEN
Maintenir les vaccins entre 2° et 8° C:
- Glacière avec des accumulateurs.
- Autre Réfrigérateur répondant aux normes.
Stabiliser la Température du réfrigérateur
entre 2 et 8° C avant d’y remettre les vaccins.
106
AU COURS DU NETTOYAGE, DEGIVRAGE OU
INSPECTION
Placer des contenants remplis d’eau /des accumulateurs
de froid non congelés dans la porte du réfrigérateur et
sur les tablettes du haut et du bas.
Réserver le réfrigérateur exclusivement aux vaccins .
Apposer l’autocollant « Ne pas ouvrir et ne pas
débrancher ».
107
MESURES PREVENTIVES
Toujours garder en réserve un contenant isolant : glacière
avec accumulateurs de froid dans le congélateur.
- Panne électrique ou défectuosité technique du réfrigé.
- Procéder à une séance de vaccination dans un lieu pas
d’ accès à un réfrigérateur.
- Pour le transport des vaccins.
 Brancher le réfrigérateur sur une alarme thermique et sur
une génératrice si la quantité de vaccins le justifie.
108
MESURES PREVENTIVES
Sortir le vaccin du réfrigérateur seulement pour
son utilisation immédiate.
Replacer immédiatement après chaque utilisation.
S’assurer que la porte du réfrigérateur est toujours
maintenue hermétiquement fermée.
109
PREPARATION & MANIPULATIONS
Quelle que soit la distance ou la saison
Toujours utiliser un contenant isolant:
Glacière avec des
accumulateurs de froid (Ice Packs)
Réduire la durée du transport au minimum.
110
TRANSPORT DES VACCINS
El le sert pour le transport des vaccins ou pou r la
conservation en cas de panne ou de dégivrage du
réfrigérateur. Pour cela, il y a lieu de veiller à :
• disposer de glacières avec des capacités de stockage
suffisantes,
• remplir les glacières avec des accumulateurs defroid
congelés compatibles,
• assurer une durée de conservation suffisante
(capacité,
nombred'accumulateurs,qualitédujointd'étanchéité) selon
les durées probables de transport, de panne ou de
dégivrage.
LA GLACIERE
Ce sont des boites isothermes de petite taille qui servent au
transport et/ou à la conservation de petites quantités de
vaccins lors de séances de vaccination.
Pour cela, il y a lieu de veiller à ce que :
Leur durée de conservation du froid soit supérieure à la
durée du transport et de la séance de vaccination,
ils soient remplis d'accumulateurs defroid.
Les accumulateurs de froid
• Ce sont des récipients (poches de plastique) vides à
remplir d'eau ou contenant un liquide qui se congèle à -
8°C environ. Ils ne sont efficaces que s'ils ont été
préalablement congelés.
• Chaque structure de santé devrait disposer au minimum
de deuxjeux d'accumulateurs defroid pour chacune de
leurs glacières et chacun de leurs porte-vaccins : l'un en
cours de congélation, l'autre en usage dans la glacière ou
le porte-vaccins.
LE PORTE-VACCINS
Noter le début et la fin de toute panne, ainsi que les
températures en début et en fin de cette panne.
S'il y a de la glace dans le compartiment de congélation et Si la
température dans l'enceinte est < +8°c
Panne n'excédant pas quatre (04) heures
Garder les vaccins dans le réfrigérateur.
Maintenir le réfrigérateur fermé durant toute la durée de la
panne
Panne dépassant les quatre (04) heures
Transférer rapidement les vaccins dans une boîte isotherme
en respectant les règles de son utilisation.
Après la panne, les vaccins neserontremisau réfrigérateur que
lorsque la température dans l'enceinte aura atteint +4°C soit
2 à 3 heures après la mise en marche.
CONDUITE A TENIR EN CAS DE PANNE D’ELECTRICITE
Panne excédant douze (12) heures
Transférer les vaccins dans un autre réfrigérateur non
touché par la panne ou dans la chambre froide.
Panne survenue durant votre absence
Vérifier la température dans le réfrigérateur ou la chambre
froide.
• Contrôler l’épaisseur de la glace dans le compartiment
congélation.
• Transférer les vaccins dans un autre réfrigérateur si cela
est possible. En absence d'un autre réfrigérateur, il y a
lieu de suivre les indications figurant dans le tableau, ci
aprés :
CONDUITE A TENIR EN CAS DE PANNE D’ELECTRICITE
• Une PCV est une étiquette contenant un matériel thermo
sensible, apposée sur le flacon du vaccin, qui enregistre
les expositions thermiques cumulées dans le temps. Le
changement de couleur de la pastille est irréversible, plus
la température esG élevée, plus le changement de couleur
est important et rapide. La thermo sensibilité de la PCV
est propre à chaque vaccin étant donné que chaque
vaccin a sa propre thermo sensibilité.
MODALITE DE LECTURE DE LA PASTILLE DE CONTRÔLE
DU VACCIN (PCV)
La congélation : Altération de l’efficacité des vaccins
contre:
l’Hépatite Virale B, DTC, DTC-Hib-HVB, VPI, dT.
• Inspecter régulièrement le réfrigérateur de vaccins
afin de voir s’il présente des signes de congélation.
• Faire l'épreuve d'agitation (Shake Test) si l’on
soupçonne
CONDUITE A TENIR EN CAS DE SUSPICISION DE
CONGELATION
|Un indicateur de congélation est un indicateur de
température irréversible qui montre si un vaccin a été
exposé à des températures de congélation. Il est constitué
d’une carte blanche sur laquelle est fixé un petit flacon de
liquide coloré, le tout étant enrobé de plastique.
Si l’indicateur de congélation (Freeze Watch™) est exposé à
des températures inférieures à 0°C pendant plus d’une
heure, le flacon se brise libérant le liquide coloré qui tache la
carte blanche.
INDICATEURS DE CONGELATION
INDICATEURS DE CONGELATION
Permet de savoir si les vaccins adsorbés (DTC, DT, Td, AT
ou anti-hépatite B) ont été soumis à des températures de
congélation ayant pu les endommager.
Après congélation, le vaccin n’a plus l’aspect d’un liquide
trouble et homogène, mais a tendance à former des flocons
qui se déposent au fond du flacon après agitation. La
sédimentation est plus rapide dans un flacon qui a été
congelé que dans un flacon (du même fabricant) qui ne
l’a pas été.
Le test doit être effectué pour toutes les glacières dans
lesquelles les indicateurs de congélation ont été activés ou
dans lesquelles les diagrammes de température montrent
des températures négatives.
TEST D’AGITATION
122
Importance
LA CHAINE DU FROID
VACCINS : Substances biologiques sensibles:
- Exposés à T° Hors【2 - 8°C】: Perte de l’Efficacité.
- Exposés à T° 0°: Détériorés
Rupture de la chaine du froid:
- Réduction de l’efficacité : Irréversible.
- Perte protection.
- Réaction locale ++ ?
IMPACT SUR LA MORBIDITE
CONCLUSION
Faut il congeler les vaccins au niveau du centre vaccinateur?
CONSERVATION DES VACCINS
1. OUI
2. NON
3. EN PERIODE DE CANICULE
FAUT-IL CONGELER LES VACCINS ?
1. OUI
2. NON
3. EN PERIODE DE CANICULE
FAUT-IL CONGELER LES VACCINS ?
• Certains vaccins doivent être conservé à l’abri de la lumière.
• Les vaccins et les solvants doivent être transportés et conservés à
une température comprise entre +2°C et +8°C à tous les échelons
depuis l’aéroport jusqu’à la séance de vaccination
• Les vaccins ne doivent pas être stockés dans la porte du
réfrigérateur et doivent être rangés selon la date de péremption.
CONSRVATION
PCV
MODALITES DE LECTURE DE LA PASTILLE DE
CONTROLE DES VACCINS (PCV)
1. OUI
2. NON
Les adjuvants servent à maintenir la qualité biologique des vaccins et
pour les rendre aptes à supporter des variations physiques (par
exemple thermiques)
1. OUI
2. NON
Les adjuvants servent à maintenir la qualité biologique des vaccins et
pour les rendre aptes à supporter des variations physiques (par
exemple thermiques)
La tenue d’une séance de vaccination comporte :
• la préparation du matériel nécessaire
• l’enregistrement des actes vaccinaux
• l’administration du vaccin
• le rangement en fin de séance
• l’évaluation de la journée
TENUE D’UNE SEANCE DE VACCINATION
Matériels et fournitures nécessaires
• Pour les mensurations : Table Pèse-bébé Pèse-
personne Mètre-ruban Thermomètre Toise
• Pour l’enregistrement
Carnets de santé - Registre de captation des naissances
et des vaccinations - Feuilles d’activité journalière
(pour inscrire au fur et à mesure les enfants et les
femmes vaccinées et pour comptabiliser le nombre de
flacons utilisés pour chaque type de vaccin). Stylos -
Tampon encreur - Cachet de la structure
PREPARATION DU MATERIEL
Matériels et fournitures nécessaires
• Pour les mensurations
• Pour l’enregistrement
• Pour la séance de vaccination
Table pour le matériel de vaccination – Chaises - Vaccins mis
dans un porte vaccin ou une boite isotherme Garnie
d’accumulateurs de froid
Plateaux, compresses stériles, coton,
Seringues jetables, seringues intradermiques pour BCG
Haricots, alcooL
Sachets poubelle et poubelle pour les déchets
Mini-collecteurs (boîtes jaunes) pour les déchets d’activités
de soins à risques infectieux (DASRI) perforants (aiguilles,
seringues),
Solution hydro-alcoolique.
PREPARATION DU MATERIEL
• Préparation des vaccins à administrer
• Déterminer le nombre exact de flacons de chaque vaccin
nécessaire pour la séance avant d'ouvrir le réfrigérateur
• Retirer les vaccins et solvants du réfrigérateur
• Commencer par utiliser les vaccins sortis du réfrigérateur lors
d'une séance antérieure qui n’ont pas été ouverts
• Puis les vaccins dont les PCV ont commencé à changer de
couleur
• Enfin, les vaccins les plus anciens mais qui n’ont
• pas encore atteint leur date limite d’utilisation
ADMINISTRATION DU VACCIN
• Préparation des vaccins à administrer : Vérifier si les
vaccins sont utilisables :
• Si la date limite d’utilisation est dépassée : les flacons et
solvants doivent être jetés,
• Si la pastille de contrôle du vaccin (PCV) indique que le vaccin a
dépassé le point limite, le jeter
• Immédiatement
• Si l’indicateur de congélation présent dans le réfrigérateur
indique un risque de congélation
• ou si l'on soupçonne qu’un vaccin a été exposé au gel le test
d’agitation doit être effectué ;
• • Disposer les flacons de vaccin et les solvants dans une boite
isotherme ou un porte vaccin muni d’accumulateurs de froid
ADMINISTRATION DU VACCIN
• Préparation des vaccins à administrer :
• Disposer les flacons de vaccin et les solvants dans une boite
isotherme ou un porte vaccin muni d’accumulateurs de froid
• Sortir de la boite isotherme un seul flacon de chaque
type de vaccin et les déposer dans les accumulateurs
de froid ; renouveler les sorties des flacons en fonction de
leur utilisation au cours de la séance de vaccination
• Reconstituer les vaccins lyophilisés ;
• Administrer le vaccin
ADMINISTRATION DU VACCIN
• Vérifier l'âge, Le statut vaccinal et administrer tous
les vaccins qu’ils sont en droit de recevoir.
• Interrogatoire et vérification du carnet de santé
pour déterminer quels sont les vaccins que l’ enfant
peut recevoir conformément au nouveau calendrier
national de vaccination.
DETERMINATION DES VACCINS A ADMINISTRER
• Suivre les lignes directrices générales suivantes :
- Si le nourrisson peut recevoir plus d’un type de vaccin :lui
administrer au cours de la même séance, mais en pratiquant les
injections en des points différents séparés de 2,5cm
- Ne jamais administrer plus d’une dose d’un même vaccin ;
- Si l’intervalle entre les doses dépasse l’intervalle minimum:
ne pas refaire toute la vaccination et administrer simplement la
dose suivante à partir de laquelle le calendrier national de
vaccination a été interrompu
- Si la primo-vaccination a été différée : vacciner le nourrisson tout
en conservant les intervalles recommandés entre les doses qui est
de quatre semaines au minimum.
DETERMINATION DES VACCINS A ADMINISTRER
• Tous les nourrissons devraient être vaccinés sauf
dans les situations rares qui suivent :
L’anaphylaxie ou la réaction d’hypersensibilité grave
est une contre-indication absolue à la poursuite de
la vaccination par le type de vaccin incriminé
Les personnes qui présentent une allergie connue à
l’un des constituants du vaccin ne doivent pas être
vaccinées
RECHERCHE DE CONTRE-INDICATION A LA
VACCINATION,
RARES
• Allergie ou asthme (à l’exception d’une allergie connue un
constituant spécifique du vaccin) ;
• Toute maladie bénigne, comme une infection des voies
respiratoires ou une diarrhée avec une température inférieure à
38, 5°C ;
• Antécédents familiaux de réactions indésirables à la vaccination
• Antécédents familiaux de convulsions ou de crises convulsives
• Traitement par les antibiotiques
• Maladies chroniques : cardiaques, pulmonaires, rénales ou
hépatiques
• Affections neurologiques stables, comme l’infirmité motrice
cérébrale ou la trisomie 21
• Prématurité ou faible poids de naissance (la vaccination ne doit
pas être remise à plus tard) ;
• Intervention chirurgicale récente ou imminente
• Malnutrition
• Antécédents d’ictère à la naissance.
LES CAS DE FIGURE QUI SUIVENT NE CONSTITUENT
PAS DES CONTRE-INDICATION
• Devant un prématuré et/ou un petit poids de naissance :
Appliquer le calendrier national de vaccination au même titre que les enfants nés à terme et/ ou ayant un poids de naissance
normal.
• Devant un enfant atteint d’une malnutrition protéino-énergétique
Appliquer le calendrier national de vaccination . Pas de contre-indications à leur vaccination
• Devant un enfant atteint d’hémophilie
Appliquer le calendrier national de vaccination aux enfants atteints d’hémophilie car aucune vaccination n’est contre
indiquée .
Respecter strictement directives note n° 07 du 19 février 2013 relative à la vaccination des sujets atteints d’hémophilie.
Ne pas administrer de vaccin par voie intramusculaire, administrer les vaccins par voie sous cutanée stricte au niveau de la
face externe du bras : utiliser l’aiguille du plus petit calibre possible , maintenir une compression locale manuelle pendant
5 à 10 minutes puis mettre en place un pansement semi-compressif
• Devant un enfant atteint de diabète : Appliquer le calendrier national de vaccination aux enfants atteints de diabète
lorsque celui-ci est équilibré.
• Devant un enfant atteint d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance respiratoire
Appliquer le calendrier national de vaccination aux enfants .Ces maladies ne constituent pas une contre-indication à la
vaccination.
• Devant un enfant présentant une affection dermatologique
Appliquer le calendrier national de vaccination en cas d’affection dermatologique y compris l’eczéma en dehors de la
période de poussée de la maladie. L’eczéma ne constitue pas une contre-indication à la vaccination.
SITUATIONS PARTICULIERES
Devant un enfant présentant une protéinurie
Appliquer le calendrier national de vaccination à tout enfant atteint de
protéinurie minime. Une protéinurie minime ne contre indique aucune
vaccination.
Devant un enfant allergique
Appliquer le calendrier national de vaccination à tout enfant atteint
d’une affection allergique (asthme, coryza spasmodique) : éviter la
vaccination en période de poussée, mettre sous surveillance médicale
les sujets vaccinés, demander un avis médical spécialisé pour la
conduite ultérieure.
Devant un enfant né de mère porteuse du virus de l’hépatite virale
B (HBS positif)
Administrer dès la naissance ou dans les 12 heures qui suivent, au
nouveau-né de mère HBs positif, la sérovaccination classique qui
associe : Immunoglobulines humaines anti-HBs : 30 UI/Kg (IM)et
Vaccin anti HVB dans un site différent.
SITUATIONS PARTICULIERES
• Devant un enfant sous corticoïdes
Différer la vaccination en cas de prise de traitement corticoïde prolongée de
plus de deux semaines : attendre au moins trois mois après l’arrêt du
traitement avant d’administrer les vaccins.
Vaccinez l’enfant sur avis médical en cas de corticothérapie à faible dose et de
courte durée.
• Devant un enfant sous immunosuppresseurs
Les vaccins inactivés «ou tués» (anticoquelucheux, polio injectable, hépatite
B) peuvent être administrés aux immunodéprimés, quoique la réponse ne soit
pas optimale.
Les vaccins vivants atténués (BCG, polio oral, anti rougeoleux) ne doivent pas
être administrés aux immunodéprimés (maladies ou traitement
immunosuppresseur).
Les enfants ayant reçu une vaccination pendant une thérapie
immunosuppressive ou deux semaines auparavant doivent être considérés
comme non immunisés.
La vaccination de l’enfant doit être reprise trois mois après l’arrêt du
traitement immunosuppresseur.
SITUATIONS PARTICULIERES
• L’enregistrement de l’acte vaccinal permet de savoir si les
enfants ont tous été vaccinés.
• C’est une tâche qui permet de calculer la couverture
vaccinale, le taux d’abandon,
• d’identifier les personnes en retard de vaccination et ainsi
de les convoquer.
L’enregistrement de l’acte vaccinal se fait sur
Le registre de vaccination de la structure de vaccination
Le registre du centre de coordination de la commune et
de l’EPSP,
Le carnet de santé.
ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
• Sur le carnet de santé
Lors de chaque vaccination : porter la date de vaccination dans les
cases correspondants aux vaccins reçus ainsi que leur numéro du
lot et leur date de péremption .
Noter la date de la prochaine vaccination sur le carnet après
chaque vaccination et indiquer aux parents où et quand ils doivent
revenir pour la prochaine dose de vaccin .
Demander à voir le carnet de santé des nourrissons chaque fois
qu’ils se présentent dans votre centre de santé afin de vérifier s’ils
peuvent recevoir un vaccin afin de ne pas manquer une occasion de
les vacciner.
ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
• Sur le registre de vaccination de la structure de san
Le registre de vaccination de la structure de santé doit :
être mis à jour conformément aux différents vaccins
contenus dans le nouveau calendrier vaccinal, être tenu à
jour et bien entretenu.
Lors de chaque séance de vaccination, il est impératif de
porter les mêmes indications que celles mentionnées sur le
carnet de santé (date de la vaccination dans la case
correspondante… ) et ce pour chaque enfant .
ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
• Sur le registre de vaccination du Centre de
Coordination
- Chaque structure de vaccination établit régulièrement
un état des enfants qui ont bénéficié de la vaccination
et le fera parvenir au coordinateur de la commune dont
il dépend.
- Le Responsable du Centre de Coordination procèdera à
son tour, à l’enregistrement sur le registre de vaccination
de la commune des actes vaccinaux effectués au niveau
des différentes structures de santé.
ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
• Rangement en fin de séance : A la fin de chaque séance de vaccination, il y a lieu de
• Détruire tous les flacons entamés en vidant le contenu dans de l’eau javellisée .
• Collecter les flacons vides et les flacons vidés, le coton qui a servi ainsi que les ampoules de
solvant vides et les seringues utilisées et les acheminer dans la filière des DASRI pour leur
élimination
• Remettre au réfrigérateur les ampoules de solvants non utilisées .
• Remettre au réfrigérateur les flacons de vaccin non entamés en les marquant d’une croix pour
qu’ils soient utilisés en premier lors de la prochaine séance de vaccination.
• S’assurer cependant, que ces flacons ont bien été conservés c’est-à-dire que les accumulateurs mis
dans la glacière ou le porte vaccin sont encore congelés .
• Ranger tout le matériel et les fournitures
• Nettoyer la glacière et le porte vaccin et les laisser ouverts
• Essuyer les accumulateurs de froid et les remettre dans le compartiment congélateur du
réfrigérateur.
CLÔTURE DE LA SEANCE
• Évaluation journalière en fin de séance
A la fin de chaque séance, le responsable de l’équipe
vaccinatrice doit comptabiliser :
Les actes vaccinaux pratiqués quotidiennement et
les reporter sur la fiche de dépouillement .
Le nombre de flacons utilisés durant la séance de
vaccination.
CLÔTURE DE LA SEANCE
• Cette évaluation doit être :
Permanente : c’est-à-dire durant tout le programme,
Régulière : c’est-à-dire périodique : tous les jours,
toutes les semaines, chaque mois, trimestriellement,
annuellement, selon chaque niveau d’exécution du PEV.
Rétro-informative : c’est-à-dire informer tous les
personnels des structures sanitaires.
EVALUATION DES ACTIVITES DE VACCINATION
• Analyser et traiter toutes les informations
contenues dans les différents supports du PEV :
 Le registre de vaccination
 Le relevé des maladies à déclaration obligatoire
 Les supports de l’évaluation de la couverture vaccinale
(Cf. 7.6.2. Evaluation de la couverture vaccinale)
 Le support de la consommation des vaccins,
 Les supports d’évaluation des manifestations Post
vaccinales indésirables
EVALUATION DES ACTIVITES DE VACCINATION
• L’évaluation du programme de vaccination se base
essentiellement sur deux paramètres :
La surveillance épidémiologique des maladies cibles,
à savoir l’analyse de la morbidité et de la mortalité à
partir des cas notifiés.
Le calcul de la couverture vaccinale pour chaque
antigène pour la cohorte considérée.
EVALUATION DES ACTIVITES DE VACCINATION
• Le but de la surveillance épidémiologique, à travers la notification des
maladies cibles du programme de vaccination est de :
 Permettre une détection précoce et une riposte rapide à la survenue de cas
 Evaluer l’efficacité du programme de vaccination.
Basée sur la déclaration obligatoire des maladies contrôlables par la
vaccination ( Arrêté n°133 du 30 décembre 2013 modifiant et complétant la liste
des maladies à déclaration obligatoire et à la circulaire N°1126 MS/DP/SDPG du
17 novembre 1990 relative au système de surveillance des maladies
transmissibles).
SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE
• L’évaluation de la couverture vaccinale doit être
trimestrielle et annuelle et se fait à partir des
supports suivants :
• Le registre de captation des naissances et des vaccinations,
• L’état des naissances et des décès
• L’état des vaccinations
• La fiche de dépouillement
• Le rapport mensuel
EVALUATION DE LA COUVERTURE VACCINALE
1. OUI
2. NON
INFECTIONS MINEURES : RHINOPHARYNGITES, OTITES
FAUT IL RETARDER UNE VACCINATION ?
1. OUI
2. NON
INFECTIONS MINEURES : RHINOPHARYNGITES, OTITES
FAUT IL RETARDER UNE VACCINATION ?
• L’acte vaccinal :Interrogatoire + examen clinique Affections
pouvant différer ou contre indiquer une vaccination.
• Infections mineures : rhinopharyngites, otites ne sont pas
une contre indication de la vaccination.
• Maladies aigues moyennes ou sévères : vaccin retardé
jusqu’à la guérison de l’enfant.
• Rechercher allergie sévère à un composant du vaccin.
• Antécédents de déficit Immunitaire.
• Transfusions ou d’injection d’immunoglobulines
VACCINS CONTRE INDICATIONS
VACCINS BACTERIENS
1/ VIVANTS ATTENUES
BCG Déficit immunitaire (cong ou acquis)
TrT immunisuppresseur
2/ INACTIVES
ANTICOQUELUCHEUX Encéphalopathie évolutive convulsivante ou non
survenue 48h après inection:
Forte réaction post vaccinale, T°>40°,
choc,convulsion
3/ ANATOXINES
TETANIQUE Aucune
DIPHTERIQUE Aucune
VACCINS VIRAUX
1/ VIVANTS ATTENUES
POLIO ORALE Déficit immunitaire, grossesse
ANTIROUGEOLEUX
2/INACTIVES
POLIO INJECTABLE Aucune
ANTIHEPATITEB Aucune
1. 2 heures
2. 4 à 6 heures
3. Pendant toute la séance maximum
12heures
COMBIEN DE TEMPS APRES OUVERTURE D’UN FLACON DE
VACCIN MULTIDOSES PEUT ETRE UTILISE APRES SA
RECONSITUTION ?
1. 2 heures
2. 4 à 6 heures
Pendant toute la séance maximum
12heures
COMBIEN DE TEMPS APRES OUVERTURE D’UN FLACON DE
VACCIN MULTIDOSES PEUT ETRE UTILISE APRES SA
RECONSITUTION ?
• Vaccin lyophilisés monodoses doivent être utilisés
immédiatement après reconstitution.
• Vaccin multidoses peuvent être utilisés après
reconstitution pour plusieurs enfant (BCG), mais ils
doivent être conservés au froid entre chaque utilisation.
Ils ne doivent plus être utilisés 4 heures après la
reconstitution.
• Toute vaccination doit être notée dans le carnet de santé
en précisant la date et le numéro du lot.
LES CONDITIONS D’UTILISATIONS
1. Intra musculaire
2. Sous cutanée
3. Pas de différences entre les deux voies
QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION
POUR LES VACCINS AVEC ADJUVANTS ?
1. Intra musculaire
2. Sous cutanée
3. Pas de différences entre les deux voies
QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION
POUR LES VACCINS AVEC ADJUVANTS ?
• La majorité des vaccins inactivés pédiatriques sont adjuvantés
(DTCoq et autres combinaisons) .
• La réponse immunitaire des vaccins inactivés est meilleure par
voie intra musculaire que par voie sous cutanée.
• Les effets secondaires locaux sont plus importants par voie
sous cutanée que par voie intra musculaire.
• l’hépatite B :meilleure réponse immunitaire pour le vaccin
contre par voie IM que S/C.
VACCINS AVEC ADJUVANTS : VOIE IM
• L’injection intra musculaire se fait au niveau du deltoïde chez
l’enfant, l’adolescent et l’adulte, ou de la face antérolatérale
de la cuisse chez le nourrisson.
• L’injection dans la fesse n’est pas recommandée, même chez
le nourrisson, car le tissu graisseux y est épais et l’aiguille est
courte : l’injection est très souvent intra graisseuse et non
intra musculaire, ce qui peut réduire l’efficacité de certains
vaccins.
VACCINS AVEC ADJUVANTS : VOIE IM
1. Intra musculaire
2. Sous cutanée
3. Pas de différences entre les deux voies
QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION
POUR LES VACCINS NON ADJUVANTES ?
1. Intra musculaire
2. Sous cutanée
3. Pas de différences entre les deux voies
QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION
POUR LES VACCINS NON ADJUVANTES ?
• La voie S/C est recommandée pour les vaccins viraux (rougeole,
oreillons, rubéole, fièvre, fièvre jaune….).
• Les vaccins inactives non absorbés comme les vaccins
polysaccaridiques capsulaires (méningocoque, typhoïde) sont
bien tolérés quelque soit la voie d’administration
VACCINS NON ADJUVANTES : VOIE SOUS CUTANEE OU
INTRA MUSCULAIRE
• Peut on mélanger des vaccins différents
dans la même seringue
1. OUI
2. NON
RATTRAPAGE VACCINAL
• Peut on mélanger des vaccins différents
dans la même seringue
1. OUI
2. NON
RATTRAPAGE VACCINAL
• Il n’existe pas de délai maximum entre deux vaccinations,
en cas de rattrapage il faut uniquement mettre à jour le
nombre de doses nécessaires, lors de rattrapage vaccinal
• on peut être amené à utiliser des associations de vaccin (non
prévu par le calendrier vaccinal pour cela il est nécessaire
de :
RATTRAPAGE VACCINAL
• Ne jamais mélanger dans la même seringue des vaccins
différents.
RATTRAPAGE VACCINAL
• Faut il faire l’injection dans un site différent?
1. OUI
1. NON
RATTRAPAGE VACCINAL
• Faut il faire l’injection dans un site différent?
1. OUI
1. NON
RATTRAPAGE VACCINAL
1.
1. OUI
2. NON
Un vaccin vivant peut il être administré en même temps que
des vaccins inactivés dans n’importe quel intervalle de jours ?
1.
1. OUI
2. NON
Un vaccin vivant peut il être administré en même temps que
des vaccins inactivés dans n’importe quel intervalle de jours ?
• Tous les vaccins inactivés peut être administrés en même
temps ou dans n’importe quel intervalle de jours.
• Un vaccin vivant peut être administré en même temps que des
vaccins inactivé ou dans n’importe qu’intervalle de jours.
• Par contre si plusieurs vaccins vivants doivent être administrés,
ils doivent l’être le même jour ou dans un intervalle minimum
d’un mois.
VACCINS INACTIVES / VACCINS VIVANTS
Pour un enfant pesant 15kg recevant 30 mg pendant plus de 14
jours qui doit recevoir une dose de vaccin antirougeoleux on
doit:
1. Vacciner l’enfant immédiatement
2. Attendre la fin du trt corticoide
3. Reporter l’administration du vaccin au moins un mois après
la fin du traitement.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES ?
• Pour un enfant pesant 15kg recevant 30 mg pendant plus de 14
jours qui doit recevoir une dose de vaccin antirougeoleux on
doit:
1. Vacciner l’enfant immédiatement
2. Attendre la fin du trt corticoide
3. Reporter l’administration du vaccin au moins un mois après
la fin du traitement.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES ?
• Immunosuppression variables selon:
La dose
La durée du traitement
Le mode d’administration.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES ?
• Traitement cutanée ou par aérosol, oculaires, articulaires:
Pas d’immunosuppression suffisante pour contre indiquer
l’administration de vaccins viraux vivants.
• Les enfants recevant une dose physiologique, ou des doses faibles ou
modérées (hyperplasie congénitale des surrénales) peuvent recevoir des
vaccins viraux vivants.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES (I)?
• Prednisone2 mg/kg par jour ou équivalant à un total ≥ 20 mg /
jour pour un enfant de plus de 10 kg ou un adulte moins 14
jours, l’enfant peut recevoir des vaccins viraux vivants.
• Prednisone2 mg/kg ou dose ≥ 20 mg/ jour pour un enfant de
plus de 10 kg ou un adulte pendant plus de 14 jours doit
reporter l’administration du vaccin au moins un mois après la
fin du traitement.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES (II)?
• Les personnes qui souffrent d’une immunodéficience ou
d’une maladie potentiellement immunosuppressive et qui
reçoivent des corticoïdes locaux ou systématiques ne doivent
pas recevoir de vaccins viraux vivants.
TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES (III)?
• Les enfants immunodéprimés, ou dont le statut
immunitaire est douteux, ne doivent pas recevoir de
vaccins vivants, viraux ou bactériens.
1. OUI
2. NON
VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
• Les enfants immunodéprimés, ou dont le statut
immunitaire est douteux, ne doivent pas recevoir de
vaccins vivants, viraux ou bactériens.
1. OUI
2. NON
VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
• Les enfants immunodéprimés, ou dont le statut immunitaire
est douteux, ne doivent pas recevoir de vaccins vivants,
viraux ou bactériens.
• Les vaccins inactivés peuvent être administrés lorsqu’ils sont
nécessaires, le seul risque est celui d’une réponse
immunitaire variable ou diminuée.
VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
• Après l’arrêt d’un traitement immunosuppresseur, la réponse
immunitaire est correcte entre trois mois et un ans après l’arrêt
du traitement.
• La vaccination contre les infections invasives à pneumocoque,
à méningocoques et à Hib avant l’âge de 5 ans est
recommandée.
VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
• Avec quel vaccin y a-t-il interférence avec les
immunoglobulines
1. Polio orale
2. Anti rougeoleux
3. Les deux
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
• Avec quel vaccin y a-t-il interférence avec les
immunoglobulines
1. Polio orale
2. Anti rougeoleux
3. Les deux
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
Il n’y a pas d’interférence entre le
vaccin polio oral et les
immunoglobulines.
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
• Chez un enfant ayant reçu une vaccination antirougeoleuse le
1 mai 2012 doit après une hémorragie se faire transfuser le 10
mai.
La vaccination doit elle être refaite.
1. OUI
2. NON
DELAI Ig / VACCIN
• Chez un enfant ayant reçu une vaccination anti rougeoleuse le
1 mai 2012 doit après une hémorragie se faire transfuser le 10
mai.
La vaccination doit elle être refaite?
1. OUI
2. NON
DELAI VACCIN / Ig
• Vaccin anti rougeoleux :
Lorsque le vaccin est fait en premier :
Vaccination
15 jours
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
• Vaccin anti rougeoleux :
Lorsque le vaccin est fait en premier : il faut un délai minimum
de 15 jours entre la date de la vaccination et la transfusion
Vaccination
15 jours
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
• Vaccin anti rougeoleux :
Lorsque le vaccin est fait en premier : il faut un délai
minimum de 15 jours entre la date de la vaccination et la
transfusion ou l’injection d’immunoglobulines pour que la
vaccination soit efficace.
Vaccination
15 jours
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
• Chez un enfant ayant reçu une transfusion en mai 2012
peut-il recevoir une dose d’anti rougeoleux en septembre
2012
1. OUI
2. NON
DELAI Ig / Vaccin
• Vaccin anti rougeoleux :
Si la transfusion ou les immunoglobulines sont faites en
premier.
Vaccination
06 Mois
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
• Vaccin anti rougeoleux :
Si la transfusion ou les immunoglobulines sont faites en
premier, il faut un délai de 6 mois avant de vacciner l’enfant.
Vaccination
06 Mois
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
• Vaccin anti rougeoleux :
Si la transfusion ou les immunoglobulines sont faites en
premier, il faut un délai de 6 mois avant de vacciner l’enfant.
Vaccination
06 Mois
Transfusion
PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS
IMMUNOGLOBULINES?
• Aucune vaccination n’est CI.
• La voie intra musculaire est interdite sauf cas exceptionnels
toujours en milieu médicalisé.
• Le BCG peut être administré par voie intra dermique.
• Le DTCoq et l’anti rougeoleux:
Région deltoïde par voie sous cutanée avec une aiguille fine. Une
compression digitale de 5 minutes est nécessaire.
VACCINATION DE L’ENFANT HEMOPHILE
• Lorsque la voie intra musculaire est obligatoire (vaccin anti
hépatite B) la vaccination doit se faire par voie sous cutanée
stricte au niveau de la face externe du bras(Note N°07du 19 fév
2014relative à la vaccination des sujets atteints d’hémophilie)
• Si l’enfant a reçu une transfusion ou une dose
d’immunoglobulines en premier, il faut attendre 6 mois avant de
pratiquer une vaccination anti rougeoleuse.
VACCINATION DE L’ENFANT HEMOPHILE
• Les nouveaux nés de mère porteuse de l’AgHBs (la vaccination
au vaccin contre l’HVB doit être obligatoirement associés aux
immunoglobulines anti Hbs) :
 Vaccinations :Naissance, 2m, 4m, 12m
Dose d’immunoglobulines spécifiques à la naissance (injection
IM de 30 UI/kg par voie intra musculaire).
Les immunoglobulines doivent être administrées dès la naissance
ou dans les 12 heures suivant la naissance.(Note N°22du 24
juillet 2013)
VACCINATION DES ENFANTS DE MERE PORTEUSES DE
L’AgHBs
La vaccination de routine doit débuter
selon l’âge chronologique, quelque soit
le degré initial de prématurité
VACCINATION DES PREMATURES
CHAPITRE 5
PLANIFICATION DES SEANCES DE VACCINATION
1.Planification à l’échelon de l’EPSP avec la
participation de toutes les structures de
vaccination
Etape 1 :Planification initiale par l’EPSP
Etape 2:Planification conjointe du personnel de l’EPSP et du
personnel des structures de vaccination
Etape 3 :Révision régulière des plans
2.Planification en situation
particulière
Planification propre aux équipes mobiles dans les
zones éparses et/ou enclavées
Planification propre aux structures fixes de
vaccination
3.Estimation des besoins en vaccins et
fournitures
estimer la population générale de la commune en utilisant les
estimations démographiques les plus précises ;
recenser les enfants à vacciner chaque année
calculer le nombre de doses à administrer pour chaque vaccin c’est-à-
dire le nombre de contact pour chaque vaccin ;
calculer les pertes en vaccins ou taux d’utilisation du flacon de vaccin
;
prévoir un stock de réserve
Gestion des stocks à l’échelon de l’EPSP et des
structures de vaccination
Modalités de réduction des pertes de vaccins
4.Gestion des stocks en vaccins et
fournitures
a) Etablir une carte opérationnelle
pour chaque EPSP +++
Comment atteindre les nourrissons?
Déterminer populations desservies par
les stratégies de vaccinations séances fixes,
les stratégies avancées et/ou autres,
Important de disposer pour chaque
structure vaccinale
Nb total habitants et population cible de la commune
ou zone desservie
Zones prioritaires ou à haut risque connues
Type de stratégie convenant à chaque commune (
fixe, avancée, mobile)
b) Etablir un plan des séances de l’EPSP
comprenant toutes les structures de
vaccination et toutes les populations de
l’EPSP
Déterminer le type de séances nécessaires et
la structure de vaccination qui va desservir la
commune
Estimer le nb de doses nécessaires /enfant/an
en fonction population cible et nouveau
calendrier vaccinal
Estimer nb injections nécessaires/mois
Estimer nb séances nécessaires /enfant /poste
Estimer nb séances/semaine
Estimer besoins en consommables
c) Planifier un plan de séances pour chaque centre de vaccination à partir du plan des séances de l’EPSP
Fournir à chaque centre de vaccination un plan des séances pour la zone à desservir
Chapitre 6 : Planification des seances de vaccination
ETAPE 1 : Planification à l’échelon de l’EPSP avec la participation de
toutes les structures de vaccination
 Travailler en commun
Etablir carte et plans des séances pour
chaque zone et population desservie par
les structures de vaccination
Mettre en commun les informations pour
adapter le plan de l’EPSP à partir des
détails pratiques fournis par les plans des
séances de chaque structure sanitaire
Permettre à chaque structure de
vaccination de réaliser son plan de travail
basé sur celui des séances de chaque
structure sanitaire
 Finalisation par l’EPSP de la
carte opérationnelle et le
projet de plan des séances
Réaliser des cartes et des plans des
séances avec chaque structure de
vaccination
Etablir une carte opérationnelle pour
chaque zone desservie par la structure
de vaccination
Examiner et réviser des séances en cas
de besoin en fonction informations
provenant de la structure
Réaliser un plan de travail pour chaque
structure de vaccination
Regrouper les plans de travail des
structures en un plan de travail de EPSP
Chapitre 6 : Planification des seances de vaccination
ETAPE 2 : Planification conjointe du personnel de l’EPSP et du personnel
des structures de vaccination
 Planifier les visites de
supervision (1)
Rajouter des visites de supervision au plan
EPSP :
Visites hebdomadaires au niveau des
centres de vaccination
Visites hebdomadaires des séances de
vaccination (fixe ou mobile)
Trimestriellement être prêt à prendre des
mesures correctives en fonction de
l’analyse des données : exemples
Difficultés d’accès
Qualité des prestations
Planification et gestion des stocks
Qualité des données ….
 Planifier les visites de
supervision (2)
Tous les 3 – 6 mois réexaminer et
ajuster les plans des séances
Séances fixes , avancées , mobiles de chaque
centre de vaccination de EPSP
Éventuellement porter des améliorations
Chapitre 6 : Planification des seances de vaccination
ETAPE 3 : Révision régulière des plans
1.Communication sociale
avant les séances de vaccination
Elaboration et la mise en œuvre d’un
plan de communication associant les
autorités locales et les leaders locaux
qui peuvent aider à:
Faciliter organisation de la
vaccination au niveau des postes
fixes ou mobiles
Déterminer endroit et moment
pour organisation des séances
Identifier les personnes relais qui
peuvent aider à la mobilisation des
communautés (milieu
urbain/social/zone éparse ou
enclavée)
2.Communication avec les parents
pendant et après les S. vaccination
(1)
 Avant l’acte vaccinal
Expliquer les maladies contre
lesquelles les vaccins protègent
Informer sur le nb de doses
nécessaires pour une bonne
protection
Informer sur les effets
indésirables possibles mais
souvent bénins et quand
consulter
Indiquer où et quand la
prochaine injection vaccinale ?
les leaders locaux jouent un rôle important dans leur communauté des lors qu’
ils peuvent aider à lever les résistances, lutter contre les rumeurs et gérer
d’autres situations pouvant affecter la réussite des séances de vaccination
MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA
VACCINATION
 Avant l’acte vaccinal (2)
Rapporter carnet de vaccinal à
chaque fois
Ne pas réprimander si manquement
à certaines séances /plutôt
expliquer ,,,
Informer sur les campagnes de
vaccination futures
Pour finir : Y a-t-il des questions ?
Essentiel de considérer
 Hantise de la peur / de la douleur
3. Gestion des rumeurs (1)
 Essentiel de
Créer et maintenir des canaux
permanents de relations
publiques agents de
santé/communauté
Diffuser sans relâches des
informations pour
- lutter contre les rumeurs
- informer sur les
investigations et mesures
correctives
2.Communication avec les parents
pendant et après les S.de
vaccination(2)
MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA
VACCINATION
 Essentiel de Rassurer la population
sur caractère exceptionnel des effets
indésirables de la vaccination
(MAPI)
 Importance de la qualité de
l’information délivrée
- Si l’on a pas trouvé la cause de
MAPI le reconnaitre franchement
- Si MAPI est due à une erreur de
programmation :expliquer les solutions
à enteprendre
3. Gestion des rumeurs (3)
Si réticence
Procéder à une analyse
précise de la situation
Organiser aussitôt des
actions de communication
d’envergure :
- Conférence de presse
- Émissions,radiophoniques
- interviews télévisées
3.Gestion des rumeurs (2)
La confiance de la population dans les services sanitaires dépend
de la qualité de l’information , qui doit être transparente ,ouverte et
honnête.
MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA
VACCINATION
1. Effets locaux au point d’injection Effets Fréquents
Effet généraux, systémiques
3. Effets liés à l’inefficacité : immédiiats ,retardés
4. Effets liés au mésusage, surdosage, grossesse, aux interactions
5. MSIN : mort subite inexpliqué du nourrisson
www.cnpm.org.dz
MAPI/ Manifestation Post-vaccinale Indésirable Ou Réaction Indésirable OV
Post-vaccinale « Incident médical inquiétant qui se produit à la suite d’une
vaccination et dont on pense qu’il est dû à la vaccination »
La science et les activités en rapport avec la détection ,l’évaluation , la compréhension et la prévention
et la communication des effets indésirables ou autres questions concernant les vaccins et la vaccination.
VACCINOVIGILANCE
Tout vaccin: réactions locales ,
fièvre , myalgies…..
réactionsallergiques
Vaccin adjuvés:
nodules au point d’injection
Vaccin vivant atténués :
ex. parotidite (vaccin Oreillon),
lymphadenite (BCG)
Fréquence, mécanisme
physiopatholoque connu
Rapportés lors des essais
cliniques avant l’AMM
www.cnpm.org.dz
 Essentiel de Rassurer la population
sur caractère exceptionnel des
effets indésirables de la vaccination
(MAPI)
 Importance de la qualité de
l’information délivrée
- Si l’on a pas trouvé la cause de
MAPI le reconnaitre franchement
- Si MAPI est due à une erreur de
programmation :expliquer les solutions
à enteprendre
TYPE D’EFFETS INDESIRABLES … (SUITE)
• La notification de cas de MPVI est obligatoire conformément à
l’instruction ministérielle N°01/MSP/09 avril 2001 et doit se
faire sur les supports habituels figurant en annexe de cette
même instruction.
• En cas de MPVI grave, notifier immédiatement par fax, par
téléphone, par mail (pev.algerie@gmail.com) à la
DGPPS/MSPRH
NOTIFICATION DE CAS MANIFESTATIONS POST
VACCINALES (MPV1) (1)
• Le circuit de notification:
Centre de vaccination
EPSP(SEMEP)
DSP
DGPPS/MSPRH INSP
CNPM www.cnpm.org.dz
NOTIFICATION DE CAS MANIFESTATIONS POST
VACCINALES (MPVI) (2)
• Il est Indispensable d’avoir le soutien des
médias
Leaders d’opinion
Chefs religieux
• Il est Essentiel
d’impliquer ces relais pendant la préparation de la campagne de la
vaccination
de solliciter ces relais pour les activités de mobilisation sociale
• Il est Primordial de veiller à ce que la coordination activités de
communication soit coordonnée et organisée par
- spécialistes de la communication
- spécialistes de la vaccination
MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA
VACCINATION
MERCI

Contenu connexe

Tendances

Programme national de lutte contre les maladies de carences
Programme national de lutte contre les maladies de carencesProgramme national de lutte contre les maladies de carences
Programme national de lutte contre les maladies de carencesMehdi Razzok
 
La santé au Maroc, réalités et enjeux
La santé au Maroc, réalités et enjeuxLa santé au Maroc, réalités et enjeux
La santé au Maroc, réalités et enjeuxعمر الكرماط
 
Traitement anti-tuberculeux
Traitement anti-tuberculeuxTraitement anti-tuberculeux
Traitement anti-tuberculeuxbelaibzino
 
Les manifestations de la maladie coeliaque
Les manifestations de la maladie coeliaqueLes manifestations de la maladie coeliaque
Les manifestations de la maladie coeliaqueKhadija Moussayer
 
Traitement de la tuberculose
Traitement de la tuberculose Traitement de la tuberculose
Traitement de la tuberculose hind henzazi
 
épidémiologie 2013
épidémiologie 2013épidémiologie 2013
épidémiologie 2013Mehdi Razzok
 
Programme national d'immunisation
Programme national d'immunisationProgramme national d'immunisation
Programme national d'immunisationMehdi Razzok
 
HEPATITES A VIRUS EBV, CMV, HERPES ET QUELQUES AUTRES...
HEPATITES A VIRUS EBV, CMV, HERPES ET QUELQUES AUTRES...HEPATITES A VIRUS EBV, CMV, HERPES ET QUELQUES AUTRES...
HEPATITES A VIRUS EBV, CMV, HERPES ET QUELQUES AUTRES...Claude EUGENE
 
Organisation des prestations de soins
Organisation des prestations de soinsOrganisation des prestations de soins
Organisation des prestations de soinsJamal Ti
 
Le reseau hospitalier maroc et rih
Le reseau hospitalier maroc et rihLe reseau hospitalier maroc et rih
Le reseau hospitalier maroc et rihmoha coursante
 
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfantsModule 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfantsNutrition Resource Centre
 
Alimentation du nourrisson
Alimentation du nourrissonAlimentation du nourrisson
Alimentation du nourrissonDr Riyadh Essefi
 
VACCIN ANTIPOLIO INACTIVE VPI/MAROC
VACCIN ANTIPOLIO INACTIVE VPI/MAROCVACCIN ANTIPOLIO INACTIVE VPI/MAROC
VACCIN ANTIPOLIO INACTIVE VPI/MAROCEl Mostafa Makani
 
Hygiène hospitalière enjeux_d'aujourd'hui_et_demain
Hygiène hospitalière enjeux_d'aujourd'hui_et_demainHygiène hospitalière enjeux_d'aujourd'hui_et_demain
Hygiène hospitalière enjeux_d'aujourd'hui_et_demainDr Taoufik Djerboua
 
Biochimie clinique
Biochimie clinique Biochimie clinique
Biochimie clinique S/Abdessemed
 
Programme national de lutte contre la Rage
Programme national de lutte contre la RageProgramme national de lutte contre la Rage
Programme national de lutte contre la RageMehdi Razzok
 

Tendances (20)

Programme national de lutte contre les maladies de carences
Programme national de lutte contre les maladies de carencesProgramme national de lutte contre les maladies de carences
Programme national de lutte contre les maladies de carences
 
La santé au Maroc, réalités et enjeux
La santé au Maroc, réalités et enjeuxLa santé au Maroc, réalités et enjeux
La santé au Maroc, réalités et enjeux
 
Traitement anti-tuberculeux
Traitement anti-tuberculeuxTraitement anti-tuberculeux
Traitement anti-tuberculeux
 
Les manifestations de la maladie coeliaque
Les manifestations de la maladie coeliaqueLes manifestations de la maladie coeliaque
Les manifestations de la maladie coeliaque
 
Traitement de la tuberculose
Traitement de la tuberculose Traitement de la tuberculose
Traitement de la tuberculose
 
épidémiologie 2013
épidémiologie 2013épidémiologie 2013
épidémiologie 2013
 
Programme national d'immunisation
Programme national d'immunisationProgramme national d'immunisation
Programme national d'immunisation
 
HEPATITES A VIRUS EBV, CMV, HERPES ET QUELQUES AUTRES...
HEPATITES A VIRUS EBV, CMV, HERPES ET QUELQUES AUTRES...HEPATITES A VIRUS EBV, CMV, HERPES ET QUELQUES AUTRES...
HEPATITES A VIRUS EBV, CMV, HERPES ET QUELQUES AUTRES...
 
Co infection vih tuberculose
Co infection vih   tuberculoseCo infection vih   tuberculose
Co infection vih tuberculose
 
Organisation des prestations de soins
Organisation des prestations de soinsOrganisation des prestations de soins
Organisation des prestations de soins
 
Le reseau hospitalier maroc et rih
Le reseau hospitalier maroc et rihLe reseau hospitalier maroc et rih
Le reseau hospitalier maroc et rih
 
Les systèmes de sante dans le monde [mode de compatibilité]
Les systèmes de sante dans le monde [mode de compatibilité]Les systèmes de sante dans le monde [mode de compatibilité]
Les systèmes de sante dans le monde [mode de compatibilité]
 
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfantsModule 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
Module 3. Évaluation nutritionnelle des enfants
 
Sns
SnsSns
Sns
 
Alimentation du nourrisson
Alimentation du nourrissonAlimentation du nourrisson
Alimentation du nourrisson
 
VACCIN ANTIPOLIO INACTIVE VPI/MAROC
VACCIN ANTIPOLIO INACTIVE VPI/MAROCVACCIN ANTIPOLIO INACTIVE VPI/MAROC
VACCIN ANTIPOLIO INACTIVE VPI/MAROC
 
Hygiène hospitalière enjeux_d'aujourd'hui_et_demain
Hygiène hospitalière enjeux_d'aujourd'hui_et_demainHygiène hospitalière enjeux_d'aujourd'hui_et_demain
Hygiène hospitalière enjeux_d'aujourd'hui_et_demain
 
Biochimie clinique
Biochimie clinique Biochimie clinique
Biochimie clinique
 
Programme national de lutte contre la Rage
Programme national de lutte contre la RageProgramme national de lutte contre la Rage
Programme national de lutte contre la Rage
 
Financement de la santé p
Financement de la santé pFinancement de la santé p
Financement de la santé p
 

Similaire à Pev _algerie _2015_final

La vaccination midi santé
La vaccination midi santéLa vaccination midi santé
La vaccination midi santéPaul Daval
 
Plateforme vaccins LEEM 2024
Plateforme vaccins LEEM 2024Plateforme vaccins LEEM 2024
Plateforme vaccins LEEM 2024benj_2
 
note_de_cadrage_elargissement_des_competences_en_matiere_de_vaccination_des_i...
note_de_cadrage_elargissement_des_competences_en_matiere_de_vaccination_des_i...note_de_cadrage_elargissement_des_competences_en_matiere_de_vaccination_des_i...
note_de_cadrage_elargissement_des_competences_en_matiere_de_vaccination_des_i...Société Tripalio
 
Présentation sur le VIH en Algérie- French
Présentation sur le VIH en Algérie- FrenchPrésentation sur le VIH en Algérie- French
Présentation sur le VIH en Algérie- FrenchM-Coalition - MENA region
 
Calendrier Vaccinal De L Enfant Jb 10 03 09
Calendrier Vaccinal De L Enfant Jb 10 03 09Calendrier Vaccinal De L Enfant Jb 10 03 09
Calendrier Vaccinal De L Enfant Jb 10 03 09raymondteyrouz
 
Vaccination de l'enfant et de l'adolescent
Vaccination de l'enfant et de l'adolescentVaccination de l'enfant et de l'adolescent
Vaccination de l'enfant et de l'adolescentJoris Fagbemiro
 
Covid-19 : Quelle stratégie de déconfinement ?
Covid-19 : Quelle stratégie de déconfinement ? Covid-19 : Quelle stratégie de déconfinement ?
Covid-19 : Quelle stratégie de déconfinement ? Khelil Belkhodja
 
Gaudelus:degos vaccination-1
Gaudelus:degos vaccination-1Gaudelus:degos vaccination-1
Gaudelus:degos vaccination-1odeckmyn
 
Hépatite B la vaccination.ppt
Hépatite B  la vaccination.pptHépatite B  la vaccination.ppt
Hépatite B la vaccination.pptodeckmyn
 
Communiqué de presse du 26/07/21_ renforcement vaccination nièvre
Communiqué de presse du 26/07/21_ renforcement vaccination nièvreCommuniqué de presse du 26/07/21_ renforcement vaccination nièvre
Communiqué de presse du 26/07/21_ renforcement vaccination nièvreDircomARSBFC
 
Programme national de lutte contre la tuberculose
Programme national de lutte contre la tuberculoseProgramme national de lutte contre la tuberculose
Programme national de lutte contre la tuberculosebelaibzino
 
La vaccination contre l’hépatite B
La vaccination contre l’hépatite BLa vaccination contre l’hépatite B
La vaccination contre l’hépatite BCripsIDF
 
Éliminer l’hépatite B
Éliminer l’hépatite BÉliminer l’hépatite B
Éliminer l’hépatite Bsoshepatites
 
Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...
 Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p... Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...
Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...soshepatites
 
Point ebola sfmc ooas strat adviser 23012015
Point ebola sfmc ooas strat adviser 23012015Point ebola sfmc ooas strat adviser 23012015
Point ebola sfmc ooas strat adviser 23012015Jan-Cedric Hansen
 
Point ebola SFMC OOAS StratAdviser 23012015
Point ebola SFMC OOAS StratAdviser 23012015Point ebola SFMC OOAS StratAdviser 23012015
Point ebola SFMC OOAS StratAdviser 23012015Jan-Cedric Hansen
 
Thérapeutiques rougeole rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.
Thérapeutiques   rougeole   rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.Thérapeutiques   rougeole   rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.
Thérapeutiques rougeole rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.Réseau Pro Santé
 
Degos Du Poynard 2009
Degos Du Poynard 2009Degos Du Poynard 2009
Degos Du Poynard 2009odeckmyn
 

Similaire à Pev _algerie _2015_final (20)

La vaccination midi santé
La vaccination midi santéLa vaccination midi santé
La vaccination midi santé
 
Plateforme vaccins LEEM 2024
Plateforme vaccins LEEM 2024Plateforme vaccins LEEM 2024
Plateforme vaccins LEEM 2024
 
note_de_cadrage_elargissement_des_competences_en_matiere_de_vaccination_des_i...
note_de_cadrage_elargissement_des_competences_en_matiere_de_vaccination_des_i...note_de_cadrage_elargissement_des_competences_en_matiere_de_vaccination_des_i...
note_de_cadrage_elargissement_des_competences_en_matiere_de_vaccination_des_i...
 
Ebola - épidémie en Afrique de l'Ouest
Ebola - épidémie en Afrique de l'OuestEbola - épidémie en Afrique de l'Ouest
Ebola - épidémie en Afrique de l'Ouest
 
Présentation sur le VIH en Algérie- French
Présentation sur le VIH en Algérie- FrenchPrésentation sur le VIH en Algérie- French
Présentation sur le VIH en Algérie- French
 
Calendrier Vaccinal De L Enfant Jb 10 03 09
Calendrier Vaccinal De L Enfant Jb 10 03 09Calendrier Vaccinal De L Enfant Jb 10 03 09
Calendrier Vaccinal De L Enfant Jb 10 03 09
 
Vaccination de l'enfant et de l'adolescent
Vaccination de l'enfant et de l'adolescentVaccination de l'enfant et de l'adolescent
Vaccination de l'enfant et de l'adolescent
 
Vaccination
Vaccination Vaccination
Vaccination
 
Covid-19 : Quelle stratégie de déconfinement ?
Covid-19 : Quelle stratégie de déconfinement ? Covid-19 : Quelle stratégie de déconfinement ?
Covid-19 : Quelle stratégie de déconfinement ?
 
Gaudelus:degos vaccination-1
Gaudelus:degos vaccination-1Gaudelus:degos vaccination-1
Gaudelus:degos vaccination-1
 
Hépatite B la vaccination.ppt
Hépatite B  la vaccination.pptHépatite B  la vaccination.ppt
Hépatite B la vaccination.ppt
 
Communiqué de presse du 26/07/21_ renforcement vaccination nièvre
Communiqué de presse du 26/07/21_ renforcement vaccination nièvreCommuniqué de presse du 26/07/21_ renforcement vaccination nièvre
Communiqué de presse du 26/07/21_ renforcement vaccination nièvre
 
Programme national de lutte contre la tuberculose
Programme national de lutte contre la tuberculoseProgramme national de lutte contre la tuberculose
Programme national de lutte contre la tuberculose
 
La vaccination contre l’hépatite B
La vaccination contre l’hépatite BLa vaccination contre l’hépatite B
La vaccination contre l’hépatite B
 
Éliminer l’hépatite B
Éliminer l’hépatite BÉliminer l’hépatite B
Éliminer l’hépatite B
 
Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...
 Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p... Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...
Brochure "Infections virales et bactériennes, mieux les connaître pour les p...
 
Point ebola sfmc ooas strat adviser 23012015
Point ebola sfmc ooas strat adviser 23012015Point ebola sfmc ooas strat adviser 23012015
Point ebola sfmc ooas strat adviser 23012015
 
Point ebola SFMC OOAS StratAdviser 23012015
Point ebola SFMC OOAS StratAdviser 23012015Point ebola SFMC OOAS StratAdviser 23012015
Point ebola SFMC OOAS StratAdviser 23012015
 
Thérapeutiques rougeole rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.
Thérapeutiques   rougeole   rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.Thérapeutiques   rougeole   rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.
Thérapeutiques rougeole rattrapage de vaccination pour les jeunes adultes.
 
Degos Du Poynard 2009
Degos Du Poynard 2009Degos Du Poynard 2009
Degos Du Poynard 2009
 

Plus de Faculté de médecine de Tizi-Ouzou

Indicateurs de santé, cours pour pharmaciens cinquième année 2017
Indicateurs de santé, cours pour pharmaciens cinquième année 2017Indicateurs de santé, cours pour pharmaciens cinquième année 2017
Indicateurs de santé, cours pour pharmaciens cinquième année 2017Faculté de médecine de Tizi-Ouzou
 

Plus de Faculté de médecine de Tizi-Ouzou (16)

La rédaction du certificat médical dedécès
La rédaction du certificat médical dedécèsLa rédaction du certificat médical dedécès
La rédaction du certificat médical dedécès
 
1-Protocole-reherche-07-09-2023.pdf
1-Protocole-reherche-07-09-2023.pdf1-Protocole-reherche-07-09-2023.pdf
1-Protocole-reherche-07-09-2023.pdf
 
Comment presenter vos données pour une analyse statistique
Comment presenter vos données pour une analyse statistiqueComment presenter vos données pour une analyse statistique
Comment presenter vos données pour une analyse statistique
 
Protocole de recherche
Protocole de rechercheProtocole de recherche
Protocole de recherche
 
Variabilité en biologie_07_07_2021
Variabilité en biologie_07_07_2021Variabilité en biologie_07_07_2021
Variabilité en biologie_07_07_2021
 
TD étudiants cmdc_2021
TD étudiants cmdc_2021TD étudiants cmdc_2021
TD étudiants cmdc_2021
 
Le certificat médical de DC étudiants 2021
Le certificat médical de DC étudiants 2021Le certificat médical de DC étudiants 2021
Le certificat médical de DC étudiants 2021
 
Comment presenter vos données pour une analyse statistique
Comment presenter vos données pour une analyse statistiqueComment presenter vos données pour une analyse statistique
Comment presenter vos données pour une analyse statistique
 
Instructions pour remplir cd mars 2019
Instructions pour remplir cd mars 2019Instructions pour remplir cd mars 2019
Instructions pour remplir cd mars 2019
 
Les enquetes epidémiologiques
Les enquetes epidémiologiques Les enquetes epidémiologiques
Les enquetes epidémiologiques
 
Indicateurs de santé, cours pour pharmaciens cinquième année 2017
Indicateurs de santé, cours pour pharmaciens cinquième année 2017Indicateurs de santé, cours pour pharmaciens cinquième année 2017
Indicateurs de santé, cours pour pharmaciens cinquième année 2017
 
Réalisation d'une etude épidémiologique animé janvier 2017
Réalisation d'une etude épidémiologique animé janvier 2017Réalisation d'une etude épidémiologique animé janvier 2017
Réalisation d'une etude épidémiologique animé janvier 2017
 
Mesures d'association épidémiologique_15 01 2017
Mesures d'association épidémiologique_15 01 2017Mesures d'association épidémiologique_15 01 2017
Mesures d'association épidémiologique_15 01 2017
 
Investigation des épidemies en milieu hospitalier
Investigation des épidemies en milieu hospitalierInvestigation des épidemies en milieu hospitalier
Investigation des épidemies en milieu hospitalier
 
Epidémie de choléra secteur sanitaire_béjaia_octobre_1990
Epidémie de choléra secteur sanitaire_béjaia_octobre_1990Epidémie de choléra secteur sanitaire_béjaia_octobre_1990
Epidémie de choléra secteur sanitaire_béjaia_octobre_1990
 
Epidemiologie de la brucellose wilaya de guelma
Epidemiologie de la brucellose wilaya de guelmaEpidemiologie de la brucellose wilaya de guelma
Epidemiologie de la brucellose wilaya de guelma
 

Dernier

Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.pptPlanification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.pptOuedraogoSoumaila3
 
Brevets et innovation contre le cancer -
Brevets et innovation contre le cancer -Brevets et innovation contre le cancer -
Brevets et innovation contre le cancer -benj_2
 
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxBiologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxrababouerdighi
 
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...Université de Montréal
 
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptxBiologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptxrababouerdighi
 
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Khadija Moussayer
 
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptxCAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptxsilinianfel
 
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptxcardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptxsilinianfel
 
MYCOBACTERIES 2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
MYCOBACTERIES  2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhMYCOBACTERIES  2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
MYCOBACTERIES 2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhorthopediedentofacia
 
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdfSargata SIN
 
les Concepts clés en santé : La santé est un état de complet bien-être physi...
les Concepts clés en santé : La santé est un état de complet bien-être physi...les Concepts clés en santé : La santé est un état de complet bien-être physi...
les Concepts clés en santé : La santé est un état de complet bien-être physi...khalidbarkat2
 
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...khalidbarkat2
 
Dénutrition de la personne âgée Dénutrition de la personne âgée
Dénutrition de la personne âgée Dénutrition de la personne âgéeDénutrition de la personne âgée Dénutrition de la personne âgée
Dénutrition de la personne âgée Dénutrition de la personne âgéekhalidbarkat2
 

Dernier (14)

Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.pptPlanification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
 
Brevets et innovation contre le cancer -
Brevets et innovation contre le cancer -Brevets et innovation contre le cancer -
Brevets et innovation contre le cancer -
 
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxBiologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
 
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
 
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptxBiologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
 
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
 
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptxCAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
CAT devant une Thrombose veineuse superficielle .pptx
 
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptxcardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
 
MYCOBACTERIES 2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
MYCOBACTERIES  2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhMYCOBACTERIES  2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
MYCOBACTERIES 2019hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
 
CAT devant un ictère .pptx
CAT devant un ictère               .pptxCAT devant un ictère               .pptx
CAT devant un ictère .pptx
 
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
 
les Concepts clés en santé : La santé est un état de complet bien-être physi...
les Concepts clés en santé : La santé est un état de complet bien-être physi...les Concepts clés en santé : La santé est un état de complet bien-être physi...
les Concepts clés en santé : La santé est un état de complet bien-être physi...
 
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
 
Dénutrition de la personne âgée Dénutrition de la personne âgée
Dénutrition de la personne âgée Dénutrition de la personne âgéeDénutrition de la personne âgée Dénutrition de la personne âgée
Dénutrition de la personne âgée Dénutrition de la personne âgée
 

Pev _algerie _2015_final

  • 1. ‫الجمهورية‬‫الجزائرية‬‫الديمقراطية‬‫الشعبية‬ REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE ‫وزارة‬‫الصحة‬ , ‫السكان‬‫وإصالح‬‫المستشفيات‬ MINISTERE DE LA SANTE, DE LA POPULATION ET DE LA REFORME HOSPITALIERE PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION EN ALGERIE Décembre 2015, Alger
  • 2. AGENDA PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION EN ALGERIE REPERES SUR LES MALADIES CIBLES DU NOUVEAU CALENDRIER NATIONAL DE VACCINATION NOUVEAU CALENDRIER NATIONAL DE VACCINATION LA CHAINE DE FROID PLANIFICATION DES SEANCES DE VACCINATION
  • 3. CHAPITRE 1 PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION EN ALGERIE
  • 4. INTRODUCTION • Le PEV s’inscrit dans le programme national de lutte contre la mortalité infantile, mis en place en 1984
  • 5. UNE PRIORITE CONSTANTE • La protection de la mère et de l’enfant – a toujours constitué une priorité de santé publique appuyée par une volonté politique soutenue traduisant l’engagement résolu de l’Algérie. • Les programmes de vaccination – ont toujours constitué une option stratégique dans la politique nationale de santé
  • 6. OBJECTIF PRINCIPAL Réduire la morbidité et la mortalité des maladies contrôlables par la vaccination Inscrit dans les engagements internationaux cibles (OMD) : Objectif 4= Réduire de 2/3 la mortalité des enfants de moins de cinq ans entre 1990 et 2015
  • 7. HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés l’indépendance 1966 :Une première mesure d’envergure nationale a été prise avec la généralisation de la vaccination par le BCG 1969: Promulgation du décret n°69 -88 rendant obligatoire et gratuite la vaccination contre certaines maladies infectieuses dont la poliomyélite tuberculose, diphtérie, tétanos, coqueluche, variole
  • 8. HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés l’indépendance 1968 à 1970: organisation de campagnes de masses de vaccination DTC Polio à l’échelle nationale 1973 : organisation des campagnes de vaccination nationales massives avec l’utilisation pour la 1ère fois du VPO et son intégration dans le calendrier national de vaccination.
  • 9. HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés l’indépendance 1985: introduction du vaccin anti rougeoleux (près de 1 million d’enfants < 4 ans ont été vaccinés contre la rougeole) 1985, 1986 et 1987: Journées vaccination au vaccin DTC- Polio 1987- 1988 : organisation des journées de rattrapage au vaccin DTC-Polio et antirougeoleux Puis le système de campagne fait place
  • 10. HISTORIQUE : une action constante et soutenue dés l’indépendance • 1990 : intégration des maladies évitables (du PEV) par la vaccination dans l’arrêté fixant la liste des maladies à déclaration obligatoire • 1993 : mis en œuvre le Programme National d’Eradication de la Poliomyélite • 2000 : accréditation du Laboratoire National de Virologie de référence par l’OMS pour la Polio • 2013 : intégration de la rubéole et de la PFA dans l’arrêté portant liste des MDO
  • 11. Un effor et un investissement de plus en plus important • En matière de vaccination de routine: • plus d’un million d’enfants de moins d’un an et plus de deux millions d’enfants en milieu scolaire sont vaccinés chaque année • En matière de vaccination supplémentaire: • de 1993 à 2014 38 millions d’enfants de moins d’un an ont été vaccinés par le VPO (soit 76 millions de doses de VPO administrées sans compter les doses reçues dans le calendrier de routine • En matière d’activités de soutien • Formations • Mobilisation sociale: affiches, dépliants, supports… • Information, Education, Communication • En matière de financement • Financement garanti par l’Etat de par la Constitution : GRATUITE POUR TOUS
  • 12. Une action de santé de proximité fondamentale • Intégration de la vaccination aux activités de soins de santé primaires comme élément fondamental de la politique de santé • Pour le suivi complet de la vaccination au niveau des 7000 structures sanitaires de proximité et du privé • Pour les vaccins à la naissance au niveau de 195 EPH, 16 CHUet 32 complexes mères et enfants et du privé • Fondement Constitution Algérienne obligatoire et gratuite
  • 13. Une actualisation régulière du calendrier vaccinal conformément aux recommandations internationales et aux exigences de l’épidémiologie nationale • 1997 : introduction de rappels vaccinaux contre la rougeole, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite • 2000: Introduction du vaccin contre l’hépatite virale B • 2007: Introduction du vaccin contre l’Hémoephilus influenzae b • 2011: Organisation d’un 1er Workshop avec la collaboration de l’OMS portant sur l’actualisation du calendrier vaccinal • 2013: Organisation d’un 2ème Workshop avec la collaboration de l’OMS et l’UNICEF portant sur l’actualisation du calendrier vaccinal
  • 14. Une actualisation régulière du calendrier vaccinal conformément aux recommandations internationales et aux égiences de l’épidémiologie vaccinale • 2014:Actualisation du calendrier vaccinal en avec traduite par l’introduction de quatre nouveaux vaccins contre :la rubéole, les oreillons, les infections à pneumocoque et celui de la poliomyélite inactivé
  • 15.
  • 16. DES OBJECTIFS AMBITIEUX ET DES RESULTATS ENCOURAGEANTS Objectifs fixés:  Eradication de la poliomyélite par l’atteinte des objectifs de surveillance dans le but de la certification de l’éradication  Elimination de la rougeole et la rubéole  Validation de l’élimination du tétanos néonatal  Elimination de la diphtérie  Atteinte des taux de couvertures vaccinales d’au moins 95%Résultats acquis:  Pays polio free depuis 1997  Atteinte des TCV ≥ 90%
  • 17. UN PANEL D’ACTIVITES ELARGI  En matière de vaccination: • Organisation des campagnes de vaccination, i) nationales (de masse) et sub nationales, ii) au profit des enfants issus des wilayas frontalières et des populations migrantes, iii) de rattrapages (journées de vaccination maghrébine, semaine africaine de la vaccination…), vi) mopping up,  En matière de formation et de supervision • Organisation des sessions de formation, de sensibilisation et d’information et de rétro information au profit des acteurs du terrain concernés par la surveillance des maladies évitables par la vaccination  En matière de mobilisation sociale • Affiches , dépliants …..régulièrement actualisés et diffusés
  • 18. UN DEFI PERMANENT • Renforcement et adaptation de la stratégie vaccinale de routine et de rattrapage conformément au plan de l’OMS • Surveillance renforcée des maladies du PEV: Situation épidémiologique satisfaisante • Maintien de l’Algérie polio free • Renforcement de la surveillance au niveau des frontières en prévision du risque d’importation du PVS Poursuite des campagnes de vaccination au niveau des wilayas frontalières intégrant les populations mobiles et migrantes Réalisation d’une enquête portant sur la circulation des poliovirus au niveau des wilayas frontalières chez les enfants et dans l’environnement
  • 19. LES PERSPECTIVES • Application effective du nouveau calendrier national de vaccination • Passage du vaccin VPOt au VPOb • Renforcer la surveillance des cas de PFA pour atteindre les indicateurs de performance et procéder à la certification de l’éradication de la poliomyélite • Finaliser les travaux de l’enquête portant sur la recherche de la circulation du PVS dans les wilayas frontalières partager les résultats avec la région AFRO/OMS
  • 20. CONCLUSION L’expérience a montré la nécessité de réajuster et d’adapter sans cesse la stratégie vaccinale et la surveillance demeurer vigilant
  • 21. CHAPITRE 2 REPERES SUR LES MALADIES CIBLES DU NOUVEAU CALENDRIER NATIONAL DE VACCINATION
  • 22.
  • 23. • Toxi-infection: due Corynebacterium diphteriae (ulcerans*) • Réservoir : homme (malade ou porteur asymptomatique ) • Transmission: – directe : gouttelettes salivaires +++ – indirecte: objets ; environnement… • Contagiosité +++ • Données épidémiologiques: – Avant 1980 incidence de prés de 4/100 000 un net recul – 1994: flambées épidémiques – 1997: rares cas sporadiques (nomades) – Depuis 2007: aucun cas. *voir guide DIPHTERIE
  • 24. • Clinique: – Signes locaux régionaux: angine à fausses membranes +++ – Signes à distance : la myocardite; les paralysies périphériques (paralysies vélo-palatines…) • Double urgence:+++ – thérapeutique – santé publique DIPHTERIE
  • 25. DEFINITION DES CAS PROPOSEES PAR L’OMS
  • 26. • Repose sur la vaccination qui est obligatoire et gratuite. – La circulaire ministérielle n°017 MSPRH/MIN du 13 février 2007 actualisée rappelle les modalités pratiques de la conduite à tenir devant un cas de diphtérie décrites dans la circulaire ministérielle °755MSP/DP/SDPG du 31 octobre 1994. • 2 types de vaccin antidiphtérique (anatoxine) : – un vaccin pédiatrique (DTC) très immunisant mais souvent responsable de réactions fébriles. – un vaccin pour grand enfant et adulte: (dT) moins concentré (1/10 de la dose ) et mieux toléré chez les sujets déjà immunisés. LA PREVENTION
  • 27. • Maladie éruptive due à un paramyxovirus (genre morbillivirus) • Réservoir est strictement humain • Transmission interhumaine. – par voie aérienne – Avant la phase éruptive (4 jours avant) • Contagiosité +++ (10 à 20 cas II aires) • Donnée épidémiologiques: – 1980 : Incidence : 153,8 cas/100 000 habitants – 1986 vaccination obligatoire net recul < 100 cas/an = Incidence : 0,07/100 000 habitants. Cependant, la survenue de flambées dans les pays limitrophes du Sud notamment impose la vigilance. 1986 vaccin Oblig ROUGEOLE
  • 28. • Incubation: 10 à 14 jours. • Invasion = phase pré-éruptive (2 à 4 jours) : – fièvre élevée, un catarrhe oculo-respiratoire (conjonctivite, rhinite, toux). – Etat: apparait 3 à 4 jours après le début, éruption morbiliforme: maculo-papuleuse avec des espaces de peau saine – signe KOPLIK pathognomonique • Complications: – Surinfections bactériennes : otite moyenne aiguë, de laryngite ou de pneumopathie bactérienne (60 % des causes de décès). – Complications neurologiques : encéphalite aiguë post-éruptive (5ème j) encéphalite à inclusion (chez l’immunodéprimé, entre 2 et 6 mois) panencéphalite sclérosante subaiguë ( en moyenne dans les 8 ROUGEOLE : CLINIQUE
  • 29. • Surveillance: – 1997 : mise en place d’un programme de surveillance renforcé en 2001. – 2009: mise en place d’un plan de surveillance au cas par cas suspect de rougeole (instruction ministérielle n°654DP/MSPRH) conformément aux recommandations de l’OMS. • Prévention: – Vaccination nourrisson (vaccin vivant atténué) est très efficace une injection offre une protection de 90 à 95 %. une deuxième injection est recommandée au cours de ladeuxième année. ROR: 11 mois et 18 mois – Autour d’un cas de rougeole: vaccination post-exposition dans les 72 heures chez les contacts non immunisés. – éviction scolaire doit être réalisée jusqu’à 5 jours après le début de l’éruption. SURVEILLANCE & PREVENTION
  • 30. • Maladie contagieuse et épidémique, due à un paramyxovirus à tropisme glandulaire (parotides +++) et neuro-méningé • Réservoir est strictement humain • Transmission interhumaine. – par voie aérienne – 3 à 7 jours avant et jusqu’à 7 jours après les premiers symptômes. • Contagiosité +++ • Dans les pays où la vaccination a été introduite, elle est devenue rare OREILLONS
  • 31. • Complications: Rares, mais peuvent être graves : – L’orchite : (sujet pubère) , généralement unilatérale, bilatérale (25%). évolution est favorable en 8 à 10 jours l’atrophie testiculaire est rare (5 pour 1000 orchites) ainsi que azoospermie. – La pancréatite aiguë (0,4‰) d’évolution est en règle bénigne en quelques jours. – La méningite lymphocytaire aiguë et encéphalite. • Inapparente dans environ 30 % des cas. • Incubation: 18 à 21 jours • Invasion : 24 à 48 heures: une fièvre modérée, une otalgie, un gêne à la mastication. • État: parotidite +++ d’abord unilatérale puis bilatérale turgescence de l’orifice du canal de Sténon OREILLONS : CLINIQUE
  • 32. • Repose sur la vaccination anti-ourlienne qui vient d’être introduite dans le nouveau calendrier vaccinal. • Rougeole – Oreillons – Rubéole (ROR). 11 mois et rappel au 18 mois OREILLONS : LA PREVENTION
  • 33. • Toxi-infection des voies respiratoires Due à des coccobacilles à Gram négatif, principalement Bordetella pertusis • Réservoir : homme (malade ou porteur asymptomatique ) • Transmission: – directe : gouttelettes salivaires +++ – indirecte: objets ; environnement… • Contagiosité +++ (taux d’attaque 70%) • Données épidémiologiques: COQUELUCHE
  • 34. • Pas d’immunité materno-foetale passive • Touche surtout nourrissons < 03 mois avec mortalité de 2à3% • Dans 50% avant un an • Incubation : 5 à 21 jours – 1ère phase: catarrhale (1 à 2 semaines) rhume banal, éternuement et fébricule toux devenant progressivement émétisante avec prédominance nocturne. – 2ème phase= paroxystique (4 à 6 semaines) quintes émétisantes, asphyxiante chant de coq – 3ème Phase = déclin progressif convalescence marquée par un espacement des quintes durant 1 à 2 semaines. Parfois la toux quinteuse dure plusieurs semaines . tic coqueluchoide prolongé (<5 mois) COQUELUCHE : CLINIQUE
  • 35. • Complications: – apnées syncopales – mécaniques : ulcération du frein de la langue, hémorragies sous conjonctivales emphysème médiastinal, voire hernie ; – infectieuses à type d'otite suppurée, de surinfection broncho-pulmonaires, pneumonie de déglutition, pleurésie ; – neurologiques à type de convulsions, de séquelles neurologiques consécutives à l’anoxie cérébrale COQUELUCHE : CLINIQUE
  • 36. • Évoquer devant toute toux persistante (2 semaines) inexpliquée – Chez le nouveau-né et nourrisson non encore vacciné – Adultes et sujets âgés dans le dernier rappel remonte à plus de 10 ans. • Examen bactériologique • PCR COQUELUCHE : DIAGNOSTIC
  • 37. • Repose sur le vaccin anticoquelucheux (DTC). • On distingue : – le vaccin coquelucheux classique dit “à germes entiers”, destiné aux enfants (suspension de Bordetella pertussis tuées, inactivées par la chaleur ) – les vaccins acellulaires composés d’un ou plusieurs antigènes purifiés La protection vaccinale diminue avec le temps en l’absence de rappel vaccinal ou naturel d’où la nécessité des rappels LA PREVENTION DE LA COQUELUCHE
  • 38. • La Poliomyélite ou maladie de HEINE-MEDIN: – due aux poliovirus de sérotype 1, 2 et 3. très résistant dans le milieu extérieur – Atteinte neurologique à type de paralysie flasqueet invalidante, – Réservoir est strictement humain – Transmission interhumaine: oro-fécale • Données épidémilogiques – 4 pays endémiques : Afghanistan, Inde, Nigeria ,Pakistan – Algérie: zero cas de poliomyélite à virus sauvage depuis 1997 objectif de l’Algérie : certification de l’éradication+++ . POLIOMYELITE AIGUË
  • 39. • Jusqu’à ce jour on utilise dans le PEV le vaccin vivant oral (VPO); trivalente (1, 2, 3) ou bivalente (1et 3). Il confère une immunité à la fois systémique et locale, proche de l’infection naturelle. • Nouveau calendrier vaccinal introduction du vaccin Poliomyélitique injectable (VPI) Il confère une réponse immunitaire systémique protectrice plus de 90 % des vaccinés. dans le but: d’éradication définitive de la poliomyélite, afin d’éviter toute possibilité de réversion des souches vaccinales dans le milieu naturel. PREVENTION
  • 40. • Infection virale aiguë contagieuse due à un Rubivirus de la famille des Togaviridae. • Réservoir : homme (malade ou porteur asymptomatique ) • Transmission: – directe : gouttelettes salivaires +++ – indirecte: contact des muqueuses, objets ; environnement, urines d’un nouveau-né … – par voie transplacentaire • Contagiosité +++ ( 1 semaine avant l’éruption et 1 semaine après) • chez les nouveaux-nés l’excrétion du virus se prolonge au moins 6 mois (notamment dans les urines). RUBEOLE
  • 41. • Souvent bénigne chez l’enfant • Peu être grave la femme enceinte: – risque de mort du fœtus – Malformations congénitales; le syndrome de rubéole congénitale • Incubation: 2 semaines • Les formes inapparentes ou frustes, limitées à une éruption fugace , peu visible sont fréquentes. RUBEOLE : CLINIQUE
  • 42. • Forme symptomatique: la phase d’invasion (adolescent et l’adulte) : syndrome pseudo-grippal avec douleurs pharyngées éruption morbilliforme le 1er jour (visage), elle devient parfois scarlatiniforme le 2ème jour (fesses et cuisses) et disparaît au 3ème jour, généralement sans desquamation. adénopathies cervicales constantes, peu douloureuses, rétro-auriculaires, cervicales postérieures et surtout sous occipitales. RUBEOLE : CLINIQUE
  • 43. • Avant la 20ème semaine d’aménorrhée: graves Embryopathie avec malformations définitives. Elle comporte de manière isolée ou associée les séquelles définitives de la triade de Gregg : surdité de perception : 80% uni ou bilatérale, modérée ou profonde. malformations oculaires : essentiellement une cataracte uni ou bilatérale, microphtalmie, rétinopathie, glaucome ou opacités cornéennes. retard mental. • Après la 20ème semaine d’aménorrhée: moins graves lésions viscérales transitoires : la fœtopathie. Les signes sont soit isolés, soit associés aux signes de l’embryopathie : lésions cérébrales : méningo-encéphalite ou un retard psychomoteur. retard de croissance intra-utérin. purpura thrombopénique. hépatomégalie. RUBEOLE : CHEZ LA FEMME ENCEINTE
  • 44. • Rares, à type de : – polyarthrites contemporaines de l’éruption chez l’adolescent ou l’adulte, – purpura thrombopénique post éruptif chez l’enfant (1/3 000), – méningo-encéphalite plus rare que celle de la rougeole (1/5 000 à 1/25 000) – Le devenir des enfants contaminés est dominé par la • Mortalité +++ 30% des cas (avant l’âge d’un an). • Séquelles: +++ – retard de croissance somatique – complications oculaires aboutissant à une cécité – baisse de l’acuité auditive – neurologiques. RUBEOLE : COMPLICATIONS
  • 45. • Repose sur la vaccination anti-rubéolique vient d’être introduit dans le nouveau calendrier vaccinal. • Rougeole – Oreillons – Rubéole (ROR). 11 mois et rappel au 18 mois c’est un vaccin est sûr et efficace (réponse immunitaire estimée à 95%). RUBEOLE : PREVENTION
  • 46. • Toxi-infection due à un bacille tellurique anaérobie strict: au Clostridium tetani (spores) ou bacille de Nicolaïer maladie grave malgré les progrès de la réanimation mortalité: 25% • Cette maladie peut sévir à tout âge, mais elle affecte particulièrement les enfants de bas âges ou les nouveaux nés (tétanos néonatal). • Portes d’entrée sont multiples (plaies accidentelles, chroniques, ombilicales…) plaie minime passée inaperçue +++ TETANOS
  • 47. • Incubation: 3 à 10 jours ( 3 semaines) – Plus elle est courte, plus le risque de décès est élevé. • 1er signe est le trismus+++ • Contractures généralisées TETANOS : CLINIQUE
  • 48. • Vaccination +++ obligatoire et gratuite – des nourrissons et des enfants par le DTC ou le DT – des adultes dT (maladie non immunisante) – des femmes enceintes • Le respect des règles d’hygiène et d’aseptise lors des soins médicaux et lors de l’accouchement est de rigueur même si la mère est vaccinée. • Respect stricte des directives portant conduite à tenir devant une plaie tétanigène. TETANOS : PREVENTION
  • 49. • Maladie à déclaration obligatoire, due à Mycobacterium tuberculosis, • Peut toucher tous les organes. • Réservoir : homme et les animaux (bovins) • Contamination: – Aérienne +++ – Digestive : lait non pasteurisé de vache • Contagieuse : forme pulmonaire bacillifère • Données épidémiologiques: – Pays d’incidence élevée ( dans les années soixante) • 300 cas/100 000 habitants (180/100 000 pour la tuberculose pulmonaire et 50/100 000 pour la tuberculose extrapulmonaire – Pays d’incidence modérée depuis années 1980 (programme national de lutte contre la Tbc) TUBERCULOSE
  • 50. Incidence de la tuberculose en Algérie de 2000 à 2014 Année 2000 2002 2004 2006 2009 2010 2012 2014 Incidence de la tuberculose toutes formes 59 60,9 63,2 65,2 63,3 60,7 56,7 57 Incidence de la tuberculose pulmonaire contagieuse 27 26,9 26 26,2 24,5 23,1 19,4 17,6 *Incidence de la tuberculose extra pulmonaire 25 28,1 29,7 31,4 35,4 32,7 32,7 35,4 *Les cas de tuberculose extra pulmonaire plus souvent présumés que prouvés. TUBERCULOSE
  • 51. • La vaccination par le Bacille de Calmette et Guérin (BCG) – nouveaux nés et des enfants d’âge préscolaires • bien pratiquée, protège efficacement contre toutes les formes de tuberculose infantile et spécialement contre les formes graves et parfois mortelles de la maladie : méningite ou miliaire tuberculeuse +++ TUBERCULOSE : PREVENTION
  • 52. • Maladie systémique atteignant préférentiellement le foie due au virus B. • Virus à ADN de la famille des Hépadnaviridae • Problème majeur de santé publique mondial. • Prévalence dans le monde: - 2,5 milliards personnes exposés - 240 millions porteurs chroniques -780 000 décès/ an -2ème cause de cancer après le tabac • Première cause de cirrhose et de CHC (75%) Première cause de cirrhose et de CHC en Algérie Pr Blumberg BS. HEPATITE VIRALE B
  • 53. PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE PLANETAIRE INFECTION PAR VHB 2 milliards PORTEURS CHRONIQUES Ag HBs 350 – 400 millions DECES 0.5 - 1.2 million/an DECES PAR CIRRHOSE OU CHC 75 – 160 millions 2,15 %
  • 54. • Malgré une sous déclaration • Le nombre de nouveaux cas notifiés chaque année varie de 1300 à 1500 cas avec un taux d’incidence moyen de 4 / 100 000 habitants. HEPATITE VIRALE B
  • 55. Incubation: 40- 180j Risque lié à l’âge de la contamination: 90% à la naissance 30% avant l’âge de 5ans 2 à 10% par la suite HISTOIRE NATURELLE
  • 56. HEPATITE B : RISQUE DE PASSAGE A LA CHRONICITE
  • 57. • Vaccination +++ – Vaccin* efficace à 95 % – Disponible en Algérie depuis 1982 – Protège aussi contre l’hépatite delta. • Respect des mesures d’hygiène universelles • Application de la vaccination des professionnels de la santé *L’OMS ainsi que toutes les études n’a montré aucun lien de causalité entre le vaccin de l’hépatite virale B et la sclérose en plaques. HEPATITE B : PREVENTION
  • 58. Statut sérologique des enfants de 5 ans CV (%) HBsAg+ Anti-HBc 1984 (Taïpei) - 10.6 - 1984: nouveaux-nés / mères HBsAg+ 1989 (Taïwan) 22.4 10.5 25.0 1986: tous les nouveaux-nés 1991 (Taïwan) 57.1 6.3 15.9 1988: tous les enfants 1993 (Taiwan) 87.2 1.7 4.3 1994 (Taïpei) 97.0 0.8 - Incidence des hépatocarcinomes parmi les enfants de 6 à 9 ans Nés en 1974-1984 5.2 par million Nés en 1984-1986 1.3 par million EVALUATION DU PROGRAMME DE VACCINATION A LA NAISSANCE A TAIWAN
  • 59. • B Gram N : 06 souches capsulaires (a, b, c, d, e, f ) séro-type: b +++ • Enfant : 3 mois à 3 ans • Réservoir: sphère ORL. • Transmission : aérienne par les gouttelettes • Clinique: – incubation: 2 à 4 j (10j) – Début insidieux; syndrome grippal – Méningite, pneumonie, épiglottite • Méningite: – Mortalité : 5 à10 % – Séquelles : 5 à 30 %: • surdité (20%), troubles du langage (15%), retard mental (11%) retard du développement psychomoteur (7%). HAEMOPHILUS INFLUENZAE B
  • 60. • Vaccination: Vaccin efficace et bien toléré. – Disparue dans les pays où la vaccination a été généralisée HAEMOPHILUS INFLUENZAE : PREVENTION
  • 61. • Cocci à Gram + avec plus de 90 sérotypes • 2 extrêmes d’âge • Terrain : immunodépression, splénectomie, asplénie fonctionnelle , VIH, diabète, néoplasie… • Prévalence variable selon les régions géographiques • Problème de santé publique mondiale= Grande morbidité et mortalité • Clinique: – Invasives : méningite, pneumonie, pleurésie, bactériémie – non invasives : otite, sinusite et bronchite • Méningite: – mortalité 25 à 30% des cas – complications: épanchement pleural( 20 à 40%) ; empyème dans 2 à 3 % des cas. – séquelles lourdes et fréquentes (de 20 à 30 %) – risque de récidive (otite ou de brèche ostéoméningée) STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE = PNEUMOCOQUE
  • 62. • Vaccination des nourrissons (nouveau calendrier national de vaccination). – Elle est obligatoire et gratuite. • Vaccin anti-pneumococcique conjugué (polysaccharides) – Sûr et bien toléré et les effets secondaires – protège les enfants âgés de moins de 2 ans. – Il est efficace contre : les formes invasives (méningites, les pneumonies et les bactériémies). STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE : PREVENTION
  • 64.
  • 65. • Avant toute administration de vaccin au bébé, il est primordial d’adapter au préalable la position adéquate pour recevoir son vaccin afin d’éviter tout effet ou réaction indésirable, lié à sa vaccination, et ce, quel que soit le type de vaccin à administrer VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS
  • 66. Enfant de moins de 2 ans Injection à faire préférentiellement dans la partie antérolatérale de la cuisse de l’enfant VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS : VOIE INTRAMUSCULAIRE
  • 67. Enfant de plus de 2 ans : • Injection à faire préférentiellement dans le muscle deltoïde VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS : VOIE INTRAMUSCULAIRE
  • 68. • Matériel : seringue graduée • Dose: -Jusqu’à 12 mois: 0,05 ml de vaccin reconstitué -Enfant de plus de 1 an : 0,1 ml • Technique: Piquer tangentiellement à la peau, dans la direction de l’épaule, biseau de l’aiguille vers le haut, de façon à former une papule blanche en peau d’orange de 0,5 cm environ (taille d’une lentille) • Lieu: face antéroexterne de l’avant- bras gauche. VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS : VOIE INTRADERMIQUE
  • 69. • Désinfecter, la peau à l’alcool et piquer en pinçant la peau, et pousser l’aiguille de biais sous la peau pincée. • Ne jamais pointer l’aiguille perpendiculairement à la peau. • Pratiquer l’injection sous cutanée au niveau de la fosse sous épineuse ou au niveau de la face externe du bras. VOIE & METHODES D’ADMINISTRATION DES VACCINS : VOIE SOUS CUTANEE
  • 70. • Description :Vaccin BCG (Bacille de Calmette et Guérin):vaccin vivant atténué • Présentation: forme lyophilisée (desséchée) en flacons multidoses (10 et 20 doses) accompagné d’une ampoule de solvant permettant la reconstitution du vaccin. • Conservation: - Sous forme lyophilisée, le vaccin se conserve à + 4° et +8°C, à l’abri de la lumière. - Une fois reconstitué ,le vaccin doit être utilisé dans les deux heures qui suivent sa reconstitution. Au delà de deux heures, le vaccin reconstitué doit être détruit. LE VACCIN CONTRE LA TUBERCULOSE BCG
  • 71. • Age de la vaccination : - Tous les nouveaux nés viables quel que soit leur poids de naissance avant la sortie de la maternité. - Tous les enfants nés à domicile durant le premier mois qui suit la naissance - Tous les enfants de 0 à 14 ans révolus, non porteurs de cicatrice vaccinale - Tous les enfants en première année de scolarisation, non porteurs d’une cicatrice vaccinale, au cours des examens systématiques par les services de la santé scolaire. DANS TOUS LES CAS, LA VACCINATION EST FAITE SANS TESTS TUBERCULINIQUES PRÉALABLE. LE VACCIN CONTRE LA TUBERCULOSE BCG
  • 72. Préparation de l’acte vaccinal • Vérifier que le vaccin n’est pas périmé ; • Reconstituer le vaccin en introduisant le solvant qui l’accompagne (qui doit être utilisé froid, à sa sortie du réfrigérateur) dans le flacon de vaccin et mélanger en le roulant entre les paumes des mains, en vérifiant que toute la poudre a été bien réhydratée. • Utiliser pour la vaccination, de préférence une seringue OMEGA de 1 ml montée d’une aiguille intradermique à biseau court, c’est-à-dire et courte (diamètre 0,45,longueur 10mm) • Remplir la seringue avec le vaccin reconstitué • Disposer le biseau de l’aiguille face aux graduations de la seringue puis chasser les bulles d’air collées à la paroi en tapotant le corps de la seringue et pousser le piston jusqu’à ce qu’une goutte de vaccin apparaisse à la pointe de l’aiguille . • Ne jamais utiliser l’alcool. BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE D’ADMINISTRATION
  • 73. Voie d’administration • Vacciner par voie intradermique stricte, au niveau de la face antéro-externe de l’avant bras gauche • Injecter 0,05ml de vaccin reconstitué avant 12 mois et 0,1 ml après 1an • Piquer tangentiellement à la peau, dans la direction de l’épaule, biseau de l’aiguille vers le haut, de façon à former une papule blanche en peau d’orange de 0,5 cm environ (taille d’une lentille) • Retirer doucement l’aiguille et sans désinfecter la peau • Placer la seringue au frais (sur une boite à glaçons) à l’abri de la lumière • Changer obligatoirement d’aiguille pour la vaccination suivante BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE D’ADMINISTRATION
  • 74. Evolution de la lésion vaccinale • La papule : disparait en moins d’une demi-heure dans la majorité des cas • Formation d’ un petit nodule rouge: fin de la 3e semaine, qui s’ulcère vers la 6e semaine. • Ulcération qui doit être maintenue à l’air ou recouverte d’un pansement sec • Cicatrice entre la huitième et la douzième semaine, • Si un enfant est déjà immunisé (par une primo-infection ou une vaccination antérieure) l’évolution de la lésion vaccinale est plus précoce et plus rapide. BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE D’ADMINISTRATION
  • 75. Contrôle de la cicatrice vaccinale • Dès la vaccination suivante ou dans les 2 mois • Cicatrice présente : le vaccin BCG a « pris » ; • Cicatrice absente : revacciner, sans test à la tuberculine ,une seconde et dernière fois Incidents de la vaccination au BCG : (1 à 3% des cas) • Surinfection de la lésion vaccinale par défaut d’hygiène • Abcès sous cutané ou d’adénite axillaire suppurée Contre-indications : rares • Affections malignes, traitement immunosuppresseur • Déficits immunitaires congénitaux ou acquis BCG : TECHNIQUE DE VACCINATION & VOIE D’ADMINISTRATION
  • 76. Modalités • VPO :un vaccin trivalent (contient les 3 types de virus polio), vivant atténué donc fragile à conserver entre 0°et +4°C, à la partie haute du réfrigérateur et à l’abri de la lumière y compris durant la séance de vaccination • VPO sous forme liquide en flacons de 10 et 20 doses. • VPO : 5 doses successives : naissance puis rappels à 2, 4 , 12 mois ; 6ans et entre 11-13 ans. • Si rejet par l’enfant : redonner 2 gouttes de vaccin Réactions post vaccinales • Le VPO est un vaccin très bien toléré:(< 1%) maux de tête, une diarrhée ou des douleurs musculaires. • Le risque de poliomyélite paralytique post vaccinale:2 à 4 cas / million enfants vaccinés. Contre-indications • Déficit immunitaire congénital ou acquis, grossesse VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE ORAL (VPO)
  • 77. Dans le cadre de l’éradication de la poliomyélite plusieurs actions conjointes sont nécessaires: -Maintenir le VPO: principale mesure préventive pour dans le monde -Introduire le VPI en association au VPO Description • VPI : vaccin inactivé trivalent ( types 1,2, 3 du virus ) Présentation • VPI :sous forme liquide en flacons unidose et multidoses (2 , 5 et 10 doses). Conservation • VPI seul contient un , le 2-phénoxyéthanol,jeter les flacons entamés 6 heures après ouverture et à la fin de la séance de vaccination • Stocké entre + 2°C et + 8°C et à l’abri de la lumière. Ne pas congeler. Age de la vaccination • Une seule dose qui doit être administrée à l’âge de 3 mois VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE INJECTABLE (VPI)
  • 78. Technique de vaccination et voie d’administration • Préparation de l’acte vaccinal • Injecter par voie intramusculaire (de préférence) ou voie souscutanée dans la cuisse • Le VPI ne doit pas être mélangé à d’autres vaccins dans le même flacon ou la même seringue. • Si plusieurs vaccins sont prévus au cours de la même visite , les administrés sur des sites d’injection différents,espacés d’au moins 2,5 cm. Réactions indésirables • Parfois : rougeur, tuméfaction, douleur sur le site d’injection, fièvre passagère Contre-indications • Allergie connue à la streptomycine, la néomycine ou la polymyxine B VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE INJECTABLE (VPI)
  • 79. Technique de vaccination et voie d’administration • Voie IM (de préférence) ou voie SC • Ne pas mélanger à d’autres vaccins dans le même flacon ou la même seringue. • Si plusieurs vaccins sont prévus au cours de la même visite , les administrés sur des sites d’injection différents , espacés d’au moins 2,5 cm. Réactions indésirables Parfois : rougeur, tuméfaction, douleur sur le site d’injection, fièvre passagère Contre-indications Allergie connue à la streptomycine, la néomycine ou la polymyxine B VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE INJECTABLE (VPI)
  • 80. Vaccin obtenu par des techniques de recombinaison génétique,il protège contre l’infection par le virus de l’hépatite virale B Présentation et Conservation • Monovalent ou combiné (DTC-Hib-HVB),ne pas congeler. Age et techniques de la vaccination • Naissance :1ere dose de vaccin seul (monovalent) • 2 , 4 et 12 mois : vaccin combiné DTC-Hib-HVB en IM • En cas de stockage prolongé ,le vaccin peut se dissocier,secouer le flacon ou agiter la seringue avant l'emploi pour remettre le vaccin en suspension. Réactions indésirables bénignes • Douleur, rougeur et/ou tuméfaction légère au point d’injection ; fièvre bénigne durant un ou deux jours après la vaccination. Contre-indications • ATCD d’ anaphylactie lors de l’injection précédente du vaccin VACCIN CONTRE L’HEPATITE VIRALE B
  • 81. • Vaccin combiné contenant les anatoxines diphtérique et tétanique et une souche de bacille Bordet-Gengou tué ,adsorbé, à germes entiers, pour le vaccin anticoquelucheux. Présentation • Le DTC pédiatrique : vaccin liquide, existe en ampoule unidose et multidoses (10 doses par flacon) dans ce cas utiliser une seringue de 2 ml, prélever 0.5 ml de vaccin, changer de seringue et d’aiguille pour chaque vaccination • Vaccin le plus stable, il peut être placé à la partie haute du réfrigérateur ;ne pas congeler • Détruire le vaccin en cas de présence de particules floconneuses ou de sédiments au fond du flacon témoins d’une congélation antérieure. Age et voie d’administration • A l’âge de 6ans (à la rentrée scolaire) en IM ou SC • Réactions plus graves : convulsions et des épisodes hypotoniques-hypo réactionnels .Réactions anaphylactiques , troubles neurologiques de somnolence ou d’hyperthermie graves pourra éventuellement faire appel au dT seul après avis médical VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, TETANOS & COQUELUCHE PEDIATRIQUE
  • 82. Réactions indésirables • Bénignes : hyperthermie avec ou sans céphalées ,troubles digestifs pendant 24 à 48 heures; nodule généralement indolore au point d’injection ,disparait sans laisser de traces en quelques semaines. • Réactions plus graves : convulsions, épisodes hypotonies-hypo réactivités , réactions anaphylactiques. La survenue de troubles neurologiques de somnolence ou d’hyperthermie graves dans les jours qui suivent une vaccination DTC pédiatrique est rare. Elle doit conduire à la suppression du vaccin contre la coqueluche lors des vaccinations ultérieures. Dans ce cas, on pourra éventuellement faire appel au dT seul après avis médical. VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, TETANOS & COQUELUCHE PEDIATRIQUE
  • 83. • Le vaccin dT adulte est un vaccin combiné. Présentation et conservation • Vaccin en ampoule unidose de 0.5 ml, stable;il peut être placé à la partie haute du réfrigérateur. Ne pas congeler. Age de la vaccination • Une 1re dose , entre 11-13 ans (1ère AM), rappel entre 16-18 ans (1ère AS) puis tous les 10 ans à partir de 18 ans . • IM ou SC Réactions indésirables • Réactions bénignes qui peuvent être : douleur , rougeur, sensation de chaleur voire tuméfaction au point d’injection pendant un à trois jours à la suite de la vaccination, une fièvre légère. Contre indication • Réaction anaphylactique à une dose antérieure VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, TETANOS ADULTE (dT)
  • 84. Présentation • Vaccin ROR,combiné,lyophilisé accompagnée d’une ampoule de 5ml de solvant. Il est capital de n’utiliser que le solvant fourni avec le vaccin. • Deux formes : en unidose et multi doses (flacons de 2,5 et 10 doses). • Vaccin ROR à conserver +4°C et +8°C à la partie haute du réfrigérateur.Après reconstitution, utiliser dans les 6 heures suivant sa reconstitution, au delà il doit être détruit. Age de la vaccination • 1re dose du vaccin à 11mois et rappel à 18mois en SC • Après reconstitution ,prélever 0.5 ml de vaccin et mettre le flacon dans le porte vaccin ou dans le bac à glaçons. • Utiliser une aiguille et une autre seringue pour chaque vaccination. VACCIN COMBINE CONTRE LA ROUGEOLE, LES OREILLONS & LA RUBEOLE (ROR)
  • 85. Réactions indésirables • Réactions bénignes : fièvre , éruption cutanée. • Le vaccin antirubéoleux peut provoquer une forme d’arthrite transitoire dans les une à trois semaines suivantes (chez 25 % des filles pubères). • Le vaccin antiourlien entraîne dans de rares cas une • parotidite et parfois une méningite à liquide clair. Contre-indications • Réaction grave à une dose antérieure, grossesse, déficits immunitaires congénitaux ou acquis • Réaction grave à une dose antérieure, grossesse, déficits immunitaires congénitaux ou acquis VACCIN COMBINE CONTRE LA ROUGEOLE, LES OREILLONS & LA RUBEOLE (ROR)
  • 86. Ce vaccin est dit combiné, il protège contre cinq maladies : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite virale B et l’infection à Haemophilus influenzæ b. Présentation : deux formes • Lyophilisée : La composante Hib lyophilisée,elle est reconstituée avec la composante liquide DTC HvB • Liquide • Ce vaccin se présente en flacons de 2 doses, 10 doses. Age et dose de la vaccination • 1re dose à 2 mois, rappels à 4 et 12 mois en IM • Injecter 0.5ml • Le flacon entamé doit être détruit en fin de séance de vaccination. VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, LE TETANOS, LA COQUELUCHE, L’HEPATITE VIRALE B, L’HAEMOPHILUS INFUENZAE b (DTC-Hib- HIB)
  • 87. Réactions indésirables • Réactions locales ou générales bénignes sont fréquentes • Réactions plus graves : convulsions (en général liées à la fièvre,1cas/ 12 500),des épisodes hypotoniques-hyporéactivité (1cas / 1 750doses). • Si CI au vaccin coquelucheux :on pourra éventuellement faire appel au dT seul ; au Hib seul et au HVB seul après avis médical. Contre-indications • Réaction anaphylactique à une dose antérieure. VACCIN CONTRE LA DIPHTERIE, LE TETANOS, LA COQUELUCHE, L’HEPATITE VIRALE B, L’HAEMOPHILUS INFUENZAE b (DTC-Hib- HIB)
  • 88. • Vaccin polyosidique conjugué à 13 valences 1, 3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 9V, 14, 18C,19A, 19F et 23F. Présentation • Seringue préremplie de 0,5 ml ou de flacon unidose de 0,5 ml. • A conserver entre + 2 °C et + 8 °C. Ne doit pas être congelé. Age de la vaccination • A 2 puis 4 mois avec rappel à 12 mois en IM dans la cuisse. Réactions indésirables • Diminution de l’appétit et une augmentation ou une réduction du temps de sommeil (10% des personnes vaccinées). • Fièvre > 39°C, vomissements et diarrhée, réactions d’hypersensibilité , convulsions et hypotonie-hyporéactivité Contre-indications • Hypersensibilité connue aux substances actives, aux excipients ou à la protéine porteuse LE VACCIN ANTI-PNEUMOCOCCIQUE
  • 90. 1. Les vaccins doivent être gardés tout le temps entre +2 et +8° C : Conservation et Transport. 2. On considère qu’un Vaccin est détérioré s’il est exposé à 0° C. 3. La rupture de la chaine du froid : - Réduit l’efficacité des vaccins: Permanente et Irréversible. - Nuit à la protection contre les maladies pouvant être prévenues. - Peut induire une réaction locale plus prononcée. - Augmentation des Coûts du programme d’immunisation. 90 IMPORTANCE
  • 91. Les vaccins exposés (ou périmés) sont perdus: Augmentation des coûts: - Remplacés - Frais du personnel . - Transport spécialisé. Les personnes ayant reçu le vaccin exposé: Revaccinées 91
  • 92. • Un vaccin qui a perdu son activité suite à l'exposition à la chaleur ou à la congélation ne la retrouve pas quand la température correcte est rétablie. Il doit être détruit. • ATTENTION : Lorsque cette perte d'activité est consécutive à la chaleur, le vaccin ne change pas d'apparence. Il est donc impossible de distinguer un flacon de vaccin actif d'un flacon de vaccin inactif sans un contrôle complet. INTRODUCTION
  • 93. • Le BCG, le vaccin antirougeoleux, le RR et le ROR sont tous sensibles à la lumière (et à la chaleur), il convient de les garder constamment à l'abri de toute lumière vive. AUTRES CAUSES D’INACTIVATION DES VACCINS
  • 94. La chaine du froid désigne l’ensemble: - du matériel, - de l’équipement - et des méthodes utilisées Pour conserver les vaccins dans la plage de T° 2 à 8°C depuis leur fabrication jusqu’à leur administration. 94 DEFINITION
  • 95. 95 Centre de santé Acte vaccinal DEPOT NATIONAL: IPA Région sanitaire Fabricant Un système composé d’agents et d’équipements qui assurent la qualité des vaccins depuis la fabrication, pendant le stockage et la distribution jusqu’à leur administration
  • 96. VACCINS VACCINS 96 Qualité Biologique Efficacité Couverture Vaccinale élevée Niveau StockPertes réduites Bon stockage Bonne prévision Bonne Maintenance Fabricant PMI OBJECTIF
  • 97. o N° de vol, date d'arrivée que l'IPA au responsable de la wilaya + vehicule aménagé (frigorifique) o Documents nécessaires à la réception des vaccins: Débarquement rapide. o Autorités aéroportuaires: chambre froide (si l'aéroport en dispose) dans l'attente de leur retrait. AEROPORT
  • 98.  EN CAS DE TRANSPORT PAR UN VÉHICULE SIMPLE • Se doter, OBLIGATOIREMENT, de glacières et d'accumulateurs de froid en nombre suffisant pour enlever la totalité de la commande auprès de l'IPA. • Procéder au retrait des vaccins en dernier et dans les conditions requises si d'autres activités sont programmées lors du déplacement du véhicule.  EN CAS DE TRANSPORT DE TRANSPORT PAR UN VÉHICULE FRIGORIFIQUE Il y a lieu de veiller à ce que le véhicule frigorifique soit fonctionnel et dispose d'un volume de conservation appréciable pour contenir tous les colis des vaccins. WILAYA / CENTRE VACCINAL
  • 99. Tout arrivage de vaccins doit être examiné et réfrigéré immédiatement. Pour cela, il y a lieu de:  Ouvrir et examiner le paquet et son contenu et prendre note de tout signe de dommage matériel ou de non respect delà chaîne du froid,  Vérifier les dates de péremption des vaccins et s'assurer qu'il n'y a pas de vaccin arrivé à date de péremption où dont la date de péremption est proche,  Regrouper les vacci ns pa r type et pa r date de péremption,  Disposer dans le réfrigérateur les vaccins nouvellement reçu derrière les anciens sans que les boîtes touchent la paroi du fond car la congélation inactive la plupart des vaccins. LA RECEPTON DES VACCINS
  • 100.  Vérifier les dates de péremption des vaccins et ranger les plus récents à l'arrière.  Ajuster les commandes en fonction des capacités du réfrigérateur.  Ne pas sortir du réfrigérateur de grandes quantités de vaccins « à l'avance ».  Contrôler la chambre froide :soumise à des contrôles réguliers de température et pourvue:  Afficheur électronique externe de température  soit obligatoirement pourvue d'un groupe électrogène à déclenchement automatique fasse l'objet d'une maintenance préventive PRECAUTIONS
  • 101. EXIGENCES GÉNÉRALES Pouvoir maintenir les températures requises pour la conservation des vaccins Être doté d'un thermomètre maxima-minima RÈGLES GÉNÉRALES À RESPECTER • Afficher les instructions concernant l'entreposage et la conservation sur le réfrigérateur. • Entreposer les vaccins dans la partie centrale du réfrigérateur pour éviter les parties les plus froides et les plus chaudes de l'appareil ; •Placer un thermomètre maxima-minima sur la tablette centrale du réfrigérateur et un autre dans le compartiment congélateur. • Veilleràcequelecordon d'alimentation du réfrigérateur ne puisse pas être débranché de la prise électrique. •Ne pas placer des aliments ou des échantillons biologiques dans le même réfrigérateur que les vaccins. •Éviter d'ouvrir inutilement la porte du réfrigérateur : l'OMS recommande de ne pas ouvrir les portes des réfrigérateurs plus de quatre fois par jour. •Vérifier deux fois parjour la température et la noter sur une feuille accrochée à la partie externe de la porte du réfrigérateur. REFREGIRATEUR
  • 104. Garder les vaccins dans leur boite (Boite du fabricant). Les ranger dans l’aire centrale du réfrigérateur. Laisser de l’espace entre les boites: circulation d’air adéquate. Regrouper les vaccins identiques. Séparer nettement les différents types de vaccins Les vaccins dont la date de péremption est proche doivent être utilisés en premier. Ne jamais placer de vaccins dans la porte du réfrigérateur. Placer les vaccins dT etDTCdans les étagères plus basses. Disposer les solvants dans le bas du réfrigérateur. Ne pas les congeler. 104 ENTREPOSAGE DES VACCINS
  • 105. Faire inspecter annuellement le réfrigérateur par une personne qualifiée. Dégivrer régulièrement : si givre = 1 cm ou 1/4 de pouce. 105 ENTRETIEN
  • 106. Maintenir les vaccins entre 2° et 8° C: - Glacière avec des accumulateurs. - Autre Réfrigérateur répondant aux normes. Stabiliser la Température du réfrigérateur entre 2 et 8° C avant d’y remettre les vaccins. 106 AU COURS DU NETTOYAGE, DEGIVRAGE OU INSPECTION
  • 107. Placer des contenants remplis d’eau /des accumulateurs de froid non congelés dans la porte du réfrigérateur et sur les tablettes du haut et du bas. Réserver le réfrigérateur exclusivement aux vaccins . Apposer l’autocollant « Ne pas ouvrir et ne pas débrancher ». 107 MESURES PREVENTIVES
  • 108. Toujours garder en réserve un contenant isolant : glacière avec accumulateurs de froid dans le congélateur. - Panne électrique ou défectuosité technique du réfrigé. - Procéder à une séance de vaccination dans un lieu pas d’ accès à un réfrigérateur. - Pour le transport des vaccins.  Brancher le réfrigérateur sur une alarme thermique et sur une génératrice si la quantité de vaccins le justifie. 108 MESURES PREVENTIVES
  • 109. Sortir le vaccin du réfrigérateur seulement pour son utilisation immédiate. Replacer immédiatement après chaque utilisation. S’assurer que la porte du réfrigérateur est toujours maintenue hermétiquement fermée. 109 PREPARATION & MANIPULATIONS
  • 110. Quelle que soit la distance ou la saison Toujours utiliser un contenant isolant: Glacière avec des accumulateurs de froid (Ice Packs) Réduire la durée du transport au minimum. 110 TRANSPORT DES VACCINS
  • 111. El le sert pour le transport des vaccins ou pou r la conservation en cas de panne ou de dégivrage du réfrigérateur. Pour cela, il y a lieu de veiller à : • disposer de glacières avec des capacités de stockage suffisantes, • remplir les glacières avec des accumulateurs defroid congelés compatibles, • assurer une durée de conservation suffisante (capacité, nombred'accumulateurs,qualitédujointd'étanchéité) selon les durées probables de transport, de panne ou de dégivrage. LA GLACIERE
  • 112. Ce sont des boites isothermes de petite taille qui servent au transport et/ou à la conservation de petites quantités de vaccins lors de séances de vaccination. Pour cela, il y a lieu de veiller à ce que : Leur durée de conservation du froid soit supérieure à la durée du transport et de la séance de vaccination, ils soient remplis d'accumulateurs defroid. Les accumulateurs de froid • Ce sont des récipients (poches de plastique) vides à remplir d'eau ou contenant un liquide qui se congèle à - 8°C environ. Ils ne sont efficaces que s'ils ont été préalablement congelés. • Chaque structure de santé devrait disposer au minimum de deuxjeux d'accumulateurs defroid pour chacune de leurs glacières et chacun de leurs porte-vaccins : l'un en cours de congélation, l'autre en usage dans la glacière ou le porte-vaccins. LE PORTE-VACCINS
  • 113. Noter le début et la fin de toute panne, ainsi que les températures en début et en fin de cette panne. S'il y a de la glace dans le compartiment de congélation et Si la température dans l'enceinte est < +8°c Panne n'excédant pas quatre (04) heures Garder les vaccins dans le réfrigérateur. Maintenir le réfrigérateur fermé durant toute la durée de la panne Panne dépassant les quatre (04) heures Transférer rapidement les vaccins dans une boîte isotherme en respectant les règles de son utilisation. Après la panne, les vaccins neserontremisau réfrigérateur que lorsque la température dans l'enceinte aura atteint +4°C soit 2 à 3 heures après la mise en marche. CONDUITE A TENIR EN CAS DE PANNE D’ELECTRICITE
  • 114. Panne excédant douze (12) heures Transférer les vaccins dans un autre réfrigérateur non touché par la panne ou dans la chambre froide. Panne survenue durant votre absence Vérifier la température dans le réfrigérateur ou la chambre froide. • Contrôler l’épaisseur de la glace dans le compartiment congélation. • Transférer les vaccins dans un autre réfrigérateur si cela est possible. En absence d'un autre réfrigérateur, il y a lieu de suivre les indications figurant dans le tableau, ci aprés : CONDUITE A TENIR EN CAS DE PANNE D’ELECTRICITE
  • 115.
  • 116. • Une PCV est une étiquette contenant un matériel thermo sensible, apposée sur le flacon du vaccin, qui enregistre les expositions thermiques cumulées dans le temps. Le changement de couleur de la pastille est irréversible, plus la température esG élevée, plus le changement de couleur est important et rapide. La thermo sensibilité de la PCV est propre à chaque vaccin étant donné que chaque vaccin a sa propre thermo sensibilité. MODALITE DE LECTURE DE LA PASTILLE DE CONTRÔLE DU VACCIN (PCV)
  • 117.
  • 118. La congélation : Altération de l’efficacité des vaccins contre: l’Hépatite Virale B, DTC, DTC-Hib-HVB, VPI, dT. • Inspecter régulièrement le réfrigérateur de vaccins afin de voir s’il présente des signes de congélation. • Faire l'épreuve d'agitation (Shake Test) si l’on soupçonne CONDUITE A TENIR EN CAS DE SUSPICISION DE CONGELATION
  • 119. |Un indicateur de congélation est un indicateur de température irréversible qui montre si un vaccin a été exposé à des températures de congélation. Il est constitué d’une carte blanche sur laquelle est fixé un petit flacon de liquide coloré, le tout étant enrobé de plastique. Si l’indicateur de congélation (Freeze Watch™) est exposé à des températures inférieures à 0°C pendant plus d’une heure, le flacon se brise libérant le liquide coloré qui tache la carte blanche. INDICATEURS DE CONGELATION
  • 121. Permet de savoir si les vaccins adsorbés (DTC, DT, Td, AT ou anti-hépatite B) ont été soumis à des températures de congélation ayant pu les endommager. Après congélation, le vaccin n’a plus l’aspect d’un liquide trouble et homogène, mais a tendance à former des flocons qui se déposent au fond du flacon après agitation. La sédimentation est plus rapide dans un flacon qui a été congelé que dans un flacon (du même fabricant) qui ne l’a pas été. Le test doit être effectué pour toutes les glacières dans lesquelles les indicateurs de congélation ont été activés ou dans lesquelles les diagrammes de température montrent des températures négatives. TEST D’AGITATION
  • 123.
  • 124.
  • 125. VACCINS : Substances biologiques sensibles: - Exposés à T° Hors【2 - 8°C】: Perte de l’Efficacité. - Exposés à T° 0°: Détériorés Rupture de la chaine du froid: - Réduction de l’efficacité : Irréversible. - Perte protection. - Réaction locale ++ ? IMPACT SUR LA MORBIDITE CONCLUSION
  • 126. Faut il congeler les vaccins au niveau du centre vaccinateur? CONSERVATION DES VACCINS
  • 127. 1. OUI 2. NON 3. EN PERIODE DE CANICULE FAUT-IL CONGELER LES VACCINS ?
  • 128. 1. OUI 2. NON 3. EN PERIODE DE CANICULE FAUT-IL CONGELER LES VACCINS ?
  • 129. • Certains vaccins doivent être conservé à l’abri de la lumière. • Les vaccins et les solvants doivent être transportés et conservés à une température comprise entre +2°C et +8°C à tous les échelons depuis l’aéroport jusqu’à la séance de vaccination • Les vaccins ne doivent pas être stockés dans la porte du réfrigérateur et doivent être rangés selon la date de péremption. CONSRVATION
  • 130. PCV
  • 131. MODALITES DE LECTURE DE LA PASTILLE DE CONTROLE DES VACCINS (PCV)
  • 132.
  • 133. 1. OUI 2. NON Les adjuvants servent à maintenir la qualité biologique des vaccins et pour les rendre aptes à supporter des variations physiques (par exemple thermiques)
  • 134. 1. OUI 2. NON Les adjuvants servent à maintenir la qualité biologique des vaccins et pour les rendre aptes à supporter des variations physiques (par exemple thermiques)
  • 135. La tenue d’une séance de vaccination comporte : • la préparation du matériel nécessaire • l’enregistrement des actes vaccinaux • l’administration du vaccin • le rangement en fin de séance • l’évaluation de la journée TENUE D’UNE SEANCE DE VACCINATION
  • 136. Matériels et fournitures nécessaires • Pour les mensurations : Table Pèse-bébé Pèse- personne Mètre-ruban Thermomètre Toise • Pour l’enregistrement Carnets de santé - Registre de captation des naissances et des vaccinations - Feuilles d’activité journalière (pour inscrire au fur et à mesure les enfants et les femmes vaccinées et pour comptabiliser le nombre de flacons utilisés pour chaque type de vaccin). Stylos - Tampon encreur - Cachet de la structure PREPARATION DU MATERIEL
  • 137.
  • 138.
  • 139.
  • 140. Matériels et fournitures nécessaires • Pour les mensurations • Pour l’enregistrement • Pour la séance de vaccination Table pour le matériel de vaccination – Chaises - Vaccins mis dans un porte vaccin ou une boite isotherme Garnie d’accumulateurs de froid Plateaux, compresses stériles, coton, Seringues jetables, seringues intradermiques pour BCG Haricots, alcooL Sachets poubelle et poubelle pour les déchets Mini-collecteurs (boîtes jaunes) pour les déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) perforants (aiguilles, seringues), Solution hydro-alcoolique. PREPARATION DU MATERIEL
  • 141.
  • 142. • Préparation des vaccins à administrer • Déterminer le nombre exact de flacons de chaque vaccin nécessaire pour la séance avant d'ouvrir le réfrigérateur • Retirer les vaccins et solvants du réfrigérateur • Commencer par utiliser les vaccins sortis du réfrigérateur lors d'une séance antérieure qui n’ont pas été ouverts • Puis les vaccins dont les PCV ont commencé à changer de couleur • Enfin, les vaccins les plus anciens mais qui n’ont • pas encore atteint leur date limite d’utilisation ADMINISTRATION DU VACCIN
  • 143. • Préparation des vaccins à administrer : Vérifier si les vaccins sont utilisables : • Si la date limite d’utilisation est dépassée : les flacons et solvants doivent être jetés, • Si la pastille de contrôle du vaccin (PCV) indique que le vaccin a dépassé le point limite, le jeter • Immédiatement • Si l’indicateur de congélation présent dans le réfrigérateur indique un risque de congélation • ou si l'on soupçonne qu’un vaccin a été exposé au gel le test d’agitation doit être effectué ; • • Disposer les flacons de vaccin et les solvants dans une boite isotherme ou un porte vaccin muni d’accumulateurs de froid ADMINISTRATION DU VACCIN
  • 144.
  • 145. • Préparation des vaccins à administrer : • Disposer les flacons de vaccin et les solvants dans une boite isotherme ou un porte vaccin muni d’accumulateurs de froid • Sortir de la boite isotherme un seul flacon de chaque type de vaccin et les déposer dans les accumulateurs de froid ; renouveler les sorties des flacons en fonction de leur utilisation au cours de la séance de vaccination • Reconstituer les vaccins lyophilisés ; • Administrer le vaccin ADMINISTRATION DU VACCIN
  • 146. • Vérifier l'âge, Le statut vaccinal et administrer tous les vaccins qu’ils sont en droit de recevoir. • Interrogatoire et vérification du carnet de santé pour déterminer quels sont les vaccins que l’ enfant peut recevoir conformément au nouveau calendrier national de vaccination. DETERMINATION DES VACCINS A ADMINISTRER
  • 147. • Suivre les lignes directrices générales suivantes : - Si le nourrisson peut recevoir plus d’un type de vaccin :lui administrer au cours de la même séance, mais en pratiquant les injections en des points différents séparés de 2,5cm - Ne jamais administrer plus d’une dose d’un même vaccin ; - Si l’intervalle entre les doses dépasse l’intervalle minimum: ne pas refaire toute la vaccination et administrer simplement la dose suivante à partir de laquelle le calendrier national de vaccination a été interrompu - Si la primo-vaccination a été différée : vacciner le nourrisson tout en conservant les intervalles recommandés entre les doses qui est de quatre semaines au minimum. DETERMINATION DES VACCINS A ADMINISTRER
  • 148. • Tous les nourrissons devraient être vaccinés sauf dans les situations rares qui suivent : L’anaphylaxie ou la réaction d’hypersensibilité grave est une contre-indication absolue à la poursuite de la vaccination par le type de vaccin incriminé Les personnes qui présentent une allergie connue à l’un des constituants du vaccin ne doivent pas être vaccinées RECHERCHE DE CONTRE-INDICATION A LA VACCINATION, RARES
  • 149. • Allergie ou asthme (à l’exception d’une allergie connue un constituant spécifique du vaccin) ; • Toute maladie bénigne, comme une infection des voies respiratoires ou une diarrhée avec une température inférieure à 38, 5°C ; • Antécédents familiaux de réactions indésirables à la vaccination • Antécédents familiaux de convulsions ou de crises convulsives • Traitement par les antibiotiques • Maladies chroniques : cardiaques, pulmonaires, rénales ou hépatiques • Affections neurologiques stables, comme l’infirmité motrice cérébrale ou la trisomie 21 • Prématurité ou faible poids de naissance (la vaccination ne doit pas être remise à plus tard) ; • Intervention chirurgicale récente ou imminente • Malnutrition • Antécédents d’ictère à la naissance. LES CAS DE FIGURE QUI SUIVENT NE CONSTITUENT PAS DES CONTRE-INDICATION
  • 150. • Devant un prématuré et/ou un petit poids de naissance : Appliquer le calendrier national de vaccination au même titre que les enfants nés à terme et/ ou ayant un poids de naissance normal. • Devant un enfant atteint d’une malnutrition protéino-énergétique Appliquer le calendrier national de vaccination . Pas de contre-indications à leur vaccination • Devant un enfant atteint d’hémophilie Appliquer le calendrier national de vaccination aux enfants atteints d’hémophilie car aucune vaccination n’est contre indiquée . Respecter strictement directives note n° 07 du 19 février 2013 relative à la vaccination des sujets atteints d’hémophilie. Ne pas administrer de vaccin par voie intramusculaire, administrer les vaccins par voie sous cutanée stricte au niveau de la face externe du bras : utiliser l’aiguille du plus petit calibre possible , maintenir une compression locale manuelle pendant 5 à 10 minutes puis mettre en place un pansement semi-compressif • Devant un enfant atteint de diabète : Appliquer le calendrier national de vaccination aux enfants atteints de diabète lorsque celui-ci est équilibré. • Devant un enfant atteint d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance respiratoire Appliquer le calendrier national de vaccination aux enfants .Ces maladies ne constituent pas une contre-indication à la vaccination. • Devant un enfant présentant une affection dermatologique Appliquer le calendrier national de vaccination en cas d’affection dermatologique y compris l’eczéma en dehors de la période de poussée de la maladie. L’eczéma ne constitue pas une contre-indication à la vaccination. SITUATIONS PARTICULIERES
  • 151. Devant un enfant présentant une protéinurie Appliquer le calendrier national de vaccination à tout enfant atteint de protéinurie minime. Une protéinurie minime ne contre indique aucune vaccination. Devant un enfant allergique Appliquer le calendrier national de vaccination à tout enfant atteint d’une affection allergique (asthme, coryza spasmodique) : éviter la vaccination en période de poussée, mettre sous surveillance médicale les sujets vaccinés, demander un avis médical spécialisé pour la conduite ultérieure. Devant un enfant né de mère porteuse du virus de l’hépatite virale B (HBS positif) Administrer dès la naissance ou dans les 12 heures qui suivent, au nouveau-né de mère HBs positif, la sérovaccination classique qui associe : Immunoglobulines humaines anti-HBs : 30 UI/Kg (IM)et Vaccin anti HVB dans un site différent. SITUATIONS PARTICULIERES
  • 152. • Devant un enfant sous corticoïdes Différer la vaccination en cas de prise de traitement corticoïde prolongée de plus de deux semaines : attendre au moins trois mois après l’arrêt du traitement avant d’administrer les vaccins. Vaccinez l’enfant sur avis médical en cas de corticothérapie à faible dose et de courte durée. • Devant un enfant sous immunosuppresseurs Les vaccins inactivés «ou tués» (anticoquelucheux, polio injectable, hépatite B) peuvent être administrés aux immunodéprimés, quoique la réponse ne soit pas optimale. Les vaccins vivants atténués (BCG, polio oral, anti rougeoleux) ne doivent pas être administrés aux immunodéprimés (maladies ou traitement immunosuppresseur). Les enfants ayant reçu une vaccination pendant une thérapie immunosuppressive ou deux semaines auparavant doivent être considérés comme non immunisés. La vaccination de l’enfant doit être reprise trois mois après l’arrêt du traitement immunosuppresseur. SITUATIONS PARTICULIERES
  • 153. • L’enregistrement de l’acte vaccinal permet de savoir si les enfants ont tous été vaccinés. • C’est une tâche qui permet de calculer la couverture vaccinale, le taux d’abandon, • d’identifier les personnes en retard de vaccination et ainsi de les convoquer. L’enregistrement de l’acte vaccinal se fait sur Le registre de vaccination de la structure de vaccination Le registre du centre de coordination de la commune et de l’EPSP, Le carnet de santé. ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
  • 154. • Sur le carnet de santé Lors de chaque vaccination : porter la date de vaccination dans les cases correspondants aux vaccins reçus ainsi que leur numéro du lot et leur date de péremption . Noter la date de la prochaine vaccination sur le carnet après chaque vaccination et indiquer aux parents où et quand ils doivent revenir pour la prochaine dose de vaccin . Demander à voir le carnet de santé des nourrissons chaque fois qu’ils se présentent dans votre centre de santé afin de vérifier s’ils peuvent recevoir un vaccin afin de ne pas manquer une occasion de les vacciner. ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
  • 155.
  • 156. • Sur le registre de vaccination de la structure de san Le registre de vaccination de la structure de santé doit : être mis à jour conformément aux différents vaccins contenus dans le nouveau calendrier vaccinal, être tenu à jour et bien entretenu. Lors de chaque séance de vaccination, il est impératif de porter les mêmes indications que celles mentionnées sur le carnet de santé (date de la vaccination dans la case correspondante… ) et ce pour chaque enfant . ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
  • 157.
  • 158. • Sur le registre de vaccination du Centre de Coordination - Chaque structure de vaccination établit régulièrement un état des enfants qui ont bénéficié de la vaccination et le fera parvenir au coordinateur de la commune dont il dépend. - Le Responsable du Centre de Coordination procèdera à son tour, à l’enregistrement sur le registre de vaccination de la commune des actes vaccinaux effectués au niveau des différentes structures de santé. ENREGISTREMENT DES ACTES DE VACCINATION
  • 159.
  • 160. • Rangement en fin de séance : A la fin de chaque séance de vaccination, il y a lieu de • Détruire tous les flacons entamés en vidant le contenu dans de l’eau javellisée . • Collecter les flacons vides et les flacons vidés, le coton qui a servi ainsi que les ampoules de solvant vides et les seringues utilisées et les acheminer dans la filière des DASRI pour leur élimination • Remettre au réfrigérateur les ampoules de solvants non utilisées . • Remettre au réfrigérateur les flacons de vaccin non entamés en les marquant d’une croix pour qu’ils soient utilisés en premier lors de la prochaine séance de vaccination. • S’assurer cependant, que ces flacons ont bien été conservés c’est-à-dire que les accumulateurs mis dans la glacière ou le porte vaccin sont encore congelés . • Ranger tout le matériel et les fournitures • Nettoyer la glacière et le porte vaccin et les laisser ouverts • Essuyer les accumulateurs de froid et les remettre dans le compartiment congélateur du réfrigérateur. CLÔTURE DE LA SEANCE
  • 161.
  • 162. • Évaluation journalière en fin de séance A la fin de chaque séance, le responsable de l’équipe vaccinatrice doit comptabiliser : Les actes vaccinaux pratiqués quotidiennement et les reporter sur la fiche de dépouillement . Le nombre de flacons utilisés durant la séance de vaccination. CLÔTURE DE LA SEANCE
  • 163. • Cette évaluation doit être : Permanente : c’est-à-dire durant tout le programme, Régulière : c’est-à-dire périodique : tous les jours, toutes les semaines, chaque mois, trimestriellement, annuellement, selon chaque niveau d’exécution du PEV. Rétro-informative : c’est-à-dire informer tous les personnels des structures sanitaires. EVALUATION DES ACTIVITES DE VACCINATION
  • 164. • Analyser et traiter toutes les informations contenues dans les différents supports du PEV :  Le registre de vaccination  Le relevé des maladies à déclaration obligatoire  Les supports de l’évaluation de la couverture vaccinale (Cf. 7.6.2. Evaluation de la couverture vaccinale)  Le support de la consommation des vaccins,  Les supports d’évaluation des manifestations Post vaccinales indésirables EVALUATION DES ACTIVITES DE VACCINATION
  • 165. • L’évaluation du programme de vaccination se base essentiellement sur deux paramètres : La surveillance épidémiologique des maladies cibles, à savoir l’analyse de la morbidité et de la mortalité à partir des cas notifiés. Le calcul de la couverture vaccinale pour chaque antigène pour la cohorte considérée. EVALUATION DES ACTIVITES DE VACCINATION
  • 166. • Le but de la surveillance épidémiologique, à travers la notification des maladies cibles du programme de vaccination est de :  Permettre une détection précoce et une riposte rapide à la survenue de cas  Evaluer l’efficacité du programme de vaccination. Basée sur la déclaration obligatoire des maladies contrôlables par la vaccination ( Arrêté n°133 du 30 décembre 2013 modifiant et complétant la liste des maladies à déclaration obligatoire et à la circulaire N°1126 MS/DP/SDPG du 17 novembre 1990 relative au système de surveillance des maladies transmissibles). SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE
  • 167. • L’évaluation de la couverture vaccinale doit être trimestrielle et annuelle et se fait à partir des supports suivants : • Le registre de captation des naissances et des vaccinations, • L’état des naissances et des décès • L’état des vaccinations • La fiche de dépouillement • Le rapport mensuel EVALUATION DE LA COUVERTURE VACCINALE
  • 168.
  • 169. 1. OUI 2. NON INFECTIONS MINEURES : RHINOPHARYNGITES, OTITES FAUT IL RETARDER UNE VACCINATION ?
  • 170. 1. OUI 2. NON INFECTIONS MINEURES : RHINOPHARYNGITES, OTITES FAUT IL RETARDER UNE VACCINATION ?
  • 171. • L’acte vaccinal :Interrogatoire + examen clinique Affections pouvant différer ou contre indiquer une vaccination. • Infections mineures : rhinopharyngites, otites ne sont pas une contre indication de la vaccination. • Maladies aigues moyennes ou sévères : vaccin retardé jusqu’à la guérison de l’enfant. • Rechercher allergie sévère à un composant du vaccin. • Antécédents de déficit Immunitaire. • Transfusions ou d’injection d’immunoglobulines
  • 172. VACCINS CONTRE INDICATIONS VACCINS BACTERIENS 1/ VIVANTS ATTENUES BCG Déficit immunitaire (cong ou acquis) TrT immunisuppresseur 2/ INACTIVES ANTICOQUELUCHEUX Encéphalopathie évolutive convulsivante ou non survenue 48h après inection: Forte réaction post vaccinale, T°>40°, choc,convulsion 3/ ANATOXINES TETANIQUE Aucune DIPHTERIQUE Aucune VACCINS VIRAUX 1/ VIVANTS ATTENUES POLIO ORALE Déficit immunitaire, grossesse ANTIROUGEOLEUX 2/INACTIVES POLIO INJECTABLE Aucune ANTIHEPATITEB Aucune
  • 173. 1. 2 heures 2. 4 à 6 heures 3. Pendant toute la séance maximum 12heures COMBIEN DE TEMPS APRES OUVERTURE D’UN FLACON DE VACCIN MULTIDOSES PEUT ETRE UTILISE APRES SA RECONSITUTION ?
  • 174. 1. 2 heures 2. 4 à 6 heures Pendant toute la séance maximum 12heures COMBIEN DE TEMPS APRES OUVERTURE D’UN FLACON DE VACCIN MULTIDOSES PEUT ETRE UTILISE APRES SA RECONSITUTION ?
  • 175. • Vaccin lyophilisés monodoses doivent être utilisés immédiatement après reconstitution. • Vaccin multidoses peuvent être utilisés après reconstitution pour plusieurs enfant (BCG), mais ils doivent être conservés au froid entre chaque utilisation. Ils ne doivent plus être utilisés 4 heures après la reconstitution. • Toute vaccination doit être notée dans le carnet de santé en précisant la date et le numéro du lot. LES CONDITIONS D’UTILISATIONS
  • 176. 1. Intra musculaire 2. Sous cutanée 3. Pas de différences entre les deux voies QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION POUR LES VACCINS AVEC ADJUVANTS ?
  • 177. 1. Intra musculaire 2. Sous cutanée 3. Pas de différences entre les deux voies QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION POUR LES VACCINS AVEC ADJUVANTS ?
  • 178. • La majorité des vaccins inactivés pédiatriques sont adjuvantés (DTCoq et autres combinaisons) . • La réponse immunitaire des vaccins inactivés est meilleure par voie intra musculaire que par voie sous cutanée. • Les effets secondaires locaux sont plus importants par voie sous cutanée que par voie intra musculaire. • l’hépatite B :meilleure réponse immunitaire pour le vaccin contre par voie IM que S/C. VACCINS AVEC ADJUVANTS : VOIE IM
  • 179. • L’injection intra musculaire se fait au niveau du deltoïde chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte, ou de la face antérolatérale de la cuisse chez le nourrisson. • L’injection dans la fesse n’est pas recommandée, même chez le nourrisson, car le tissu graisseux y est épais et l’aiguille est courte : l’injection est très souvent intra graisseuse et non intra musculaire, ce qui peut réduire l’efficacité de certains vaccins. VACCINS AVEC ADJUVANTS : VOIE IM
  • 180. 1. Intra musculaire 2. Sous cutanée 3. Pas de différences entre les deux voies QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION POUR LES VACCINS NON ADJUVANTES ?
  • 181. 1. Intra musculaire 2. Sous cutanée 3. Pas de différences entre les deux voies QUELLE EST LA MEILLEURE VOIE D’ADMINISTRATION POUR LES VACCINS NON ADJUVANTES ?
  • 182. • La voie S/C est recommandée pour les vaccins viraux (rougeole, oreillons, rubéole, fièvre, fièvre jaune….). • Les vaccins inactives non absorbés comme les vaccins polysaccaridiques capsulaires (méningocoque, typhoïde) sont bien tolérés quelque soit la voie d’administration VACCINS NON ADJUVANTES : VOIE SOUS CUTANEE OU INTRA MUSCULAIRE
  • 183. • Peut on mélanger des vaccins différents dans la même seringue 1. OUI 2. NON RATTRAPAGE VACCINAL
  • 184. • Peut on mélanger des vaccins différents dans la même seringue 1. OUI 2. NON RATTRAPAGE VACCINAL
  • 185. • Il n’existe pas de délai maximum entre deux vaccinations, en cas de rattrapage il faut uniquement mettre à jour le nombre de doses nécessaires, lors de rattrapage vaccinal • on peut être amené à utiliser des associations de vaccin (non prévu par le calendrier vaccinal pour cela il est nécessaire de : RATTRAPAGE VACCINAL
  • 186. • Ne jamais mélanger dans la même seringue des vaccins différents. RATTRAPAGE VACCINAL
  • 187. • Faut il faire l’injection dans un site différent? 1. OUI 1. NON RATTRAPAGE VACCINAL
  • 188. • Faut il faire l’injection dans un site différent? 1. OUI 1. NON RATTRAPAGE VACCINAL
  • 189. 1. 1. OUI 2. NON Un vaccin vivant peut il être administré en même temps que des vaccins inactivés dans n’importe quel intervalle de jours ?
  • 190. 1. 1. OUI 2. NON Un vaccin vivant peut il être administré en même temps que des vaccins inactivés dans n’importe quel intervalle de jours ?
  • 191. • Tous les vaccins inactivés peut être administrés en même temps ou dans n’importe quel intervalle de jours. • Un vaccin vivant peut être administré en même temps que des vaccins inactivé ou dans n’importe qu’intervalle de jours. • Par contre si plusieurs vaccins vivants doivent être administrés, ils doivent l’être le même jour ou dans un intervalle minimum d’un mois. VACCINS INACTIVES / VACCINS VIVANTS
  • 192. Pour un enfant pesant 15kg recevant 30 mg pendant plus de 14 jours qui doit recevoir une dose de vaccin antirougeoleux on doit: 1. Vacciner l’enfant immédiatement 2. Attendre la fin du trt corticoide 3. Reporter l’administration du vaccin au moins un mois après la fin du traitement. TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES ?
  • 193. • Pour un enfant pesant 15kg recevant 30 mg pendant plus de 14 jours qui doit recevoir une dose de vaccin antirougeoleux on doit: 1. Vacciner l’enfant immédiatement 2. Attendre la fin du trt corticoide 3. Reporter l’administration du vaccin au moins un mois après la fin du traitement. TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES ?
  • 194. • Immunosuppression variables selon: La dose La durée du traitement Le mode d’administration. TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES ?
  • 195. • Traitement cutanée ou par aérosol, oculaires, articulaires: Pas d’immunosuppression suffisante pour contre indiquer l’administration de vaccins viraux vivants. • Les enfants recevant une dose physiologique, ou des doses faibles ou modérées (hyperplasie congénitale des surrénales) peuvent recevoir des vaccins viraux vivants. TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES (I)?
  • 196. • Prednisone2 mg/kg par jour ou équivalant à un total ≥ 20 mg / jour pour un enfant de plus de 10 kg ou un adulte moins 14 jours, l’enfant peut recevoir des vaccins viraux vivants. • Prednisone2 mg/kg ou dose ≥ 20 mg/ jour pour un enfant de plus de 10 kg ou un adulte pendant plus de 14 jours doit reporter l’administration du vaccin au moins un mois après la fin du traitement. TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES (II)?
  • 197. • Les personnes qui souffrent d’une immunodéficience ou d’une maladie potentiellement immunosuppressive et qui reçoivent des corticoïdes locaux ou systématiques ne doivent pas recevoir de vaccins viraux vivants. TRAITEMENT A BASE DE CORTICOÏDES (III)?
  • 198. • Les enfants immunodéprimés, ou dont le statut immunitaire est douteux, ne doivent pas recevoir de vaccins vivants, viraux ou bactériens. 1. OUI 2. NON VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
  • 199. • Les enfants immunodéprimés, ou dont le statut immunitaire est douteux, ne doivent pas recevoir de vaccins vivants, viraux ou bactériens. 1. OUI 2. NON VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
  • 200. • Les enfants immunodéprimés, ou dont le statut immunitaire est douteux, ne doivent pas recevoir de vaccins vivants, viraux ou bactériens. • Les vaccins inactivés peuvent être administrés lorsqu’ils sont nécessaires, le seul risque est celui d’une réponse immunitaire variable ou diminuée. VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
  • 201. • Après l’arrêt d’un traitement immunosuppresseur, la réponse immunitaire est correcte entre trois mois et un ans après l’arrêt du traitement. • La vaccination contre les infections invasives à pneumocoque, à méningocoques et à Hib avant l’âge de 5 ans est recommandée. VACCINATION DES PERSONNES IMMUNODEPRIMEES ?
  • 202. • Avec quel vaccin y a-t-il interférence avec les immunoglobulines 1. Polio orale 2. Anti rougeoleux 3. Les deux PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS IMMUNOGLOBULINES?
  • 203. • Avec quel vaccin y a-t-il interférence avec les immunoglobulines 1. Polio orale 2. Anti rougeoleux 3. Les deux PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS IMMUNOGLOBULINES?
  • 204. Il n’y a pas d’interférence entre le vaccin polio oral et les immunoglobulines. PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS IMMUNOGLOBULINES?
  • 205. • Chez un enfant ayant reçu une vaccination antirougeoleuse le 1 mai 2012 doit après une hémorragie se faire transfuser le 10 mai. La vaccination doit elle être refaite. 1. OUI 2. NON DELAI Ig / VACCIN
  • 206. • Chez un enfant ayant reçu une vaccination anti rougeoleuse le 1 mai 2012 doit après une hémorragie se faire transfuser le 10 mai. La vaccination doit elle être refaite? 1. OUI 2. NON DELAI VACCIN / Ig
  • 207. • Vaccin anti rougeoleux : Lorsque le vaccin est fait en premier : Vaccination 15 jours PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS IMMUNOGLOBULINES?
  • 208. • Vaccin anti rougeoleux : Lorsque le vaccin est fait en premier : il faut un délai minimum de 15 jours entre la date de la vaccination et la transfusion Vaccination 15 jours Transfusion PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS IMMUNOGLOBULINES?
  • 209. • Vaccin anti rougeoleux : Lorsque le vaccin est fait en premier : il faut un délai minimum de 15 jours entre la date de la vaccination et la transfusion ou l’injection d’immunoglobulines pour que la vaccination soit efficace. Vaccination 15 jours Transfusion PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS IMMUNOGLOBULINES?
  • 210. • Chez un enfant ayant reçu une transfusion en mai 2012 peut-il recevoir une dose d’anti rougeoleux en septembre 2012 1. OUI 2. NON DELAI Ig / Vaccin
  • 211. • Vaccin anti rougeoleux : Si la transfusion ou les immunoglobulines sont faites en premier. Vaccination 06 Mois Transfusion PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS IMMUNOGLOBULINES?
  • 212. • Vaccin anti rougeoleux : Si la transfusion ou les immunoglobulines sont faites en premier, il faut un délai de 6 mois avant de vacciner l’enfant. Vaccination 06 Mois Transfusion PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS IMMUNOGLOBULINES?
  • 213. • Vaccin anti rougeoleux : Si la transfusion ou les immunoglobulines sont faites en premier, il faut un délai de 6 mois avant de vacciner l’enfant. Vaccination 06 Mois Transfusion PATIENTS TRANSFUSES OU SOUS IMMUNOGLOBULINES?
  • 214. • Aucune vaccination n’est CI. • La voie intra musculaire est interdite sauf cas exceptionnels toujours en milieu médicalisé. • Le BCG peut être administré par voie intra dermique. • Le DTCoq et l’anti rougeoleux: Région deltoïde par voie sous cutanée avec une aiguille fine. Une compression digitale de 5 minutes est nécessaire. VACCINATION DE L’ENFANT HEMOPHILE
  • 215. • Lorsque la voie intra musculaire est obligatoire (vaccin anti hépatite B) la vaccination doit se faire par voie sous cutanée stricte au niveau de la face externe du bras(Note N°07du 19 fév 2014relative à la vaccination des sujets atteints d’hémophilie) • Si l’enfant a reçu une transfusion ou une dose d’immunoglobulines en premier, il faut attendre 6 mois avant de pratiquer une vaccination anti rougeoleuse. VACCINATION DE L’ENFANT HEMOPHILE
  • 216. • Les nouveaux nés de mère porteuse de l’AgHBs (la vaccination au vaccin contre l’HVB doit être obligatoirement associés aux immunoglobulines anti Hbs) :  Vaccinations :Naissance, 2m, 4m, 12m Dose d’immunoglobulines spécifiques à la naissance (injection IM de 30 UI/kg par voie intra musculaire). Les immunoglobulines doivent être administrées dès la naissance ou dans les 12 heures suivant la naissance.(Note N°22du 24 juillet 2013) VACCINATION DES ENFANTS DE MERE PORTEUSES DE L’AgHBs
  • 217. La vaccination de routine doit débuter selon l’âge chronologique, quelque soit le degré initial de prématurité VACCINATION DES PREMATURES
  • 218. CHAPITRE 5 PLANIFICATION DES SEANCES DE VACCINATION
  • 219. 1.Planification à l’échelon de l’EPSP avec la participation de toutes les structures de vaccination Etape 1 :Planification initiale par l’EPSP Etape 2:Planification conjointe du personnel de l’EPSP et du personnel des structures de vaccination Etape 3 :Révision régulière des plans 2.Planification en situation particulière Planification propre aux équipes mobiles dans les zones éparses et/ou enclavées Planification propre aux structures fixes de vaccination 3.Estimation des besoins en vaccins et fournitures estimer la population générale de la commune en utilisant les estimations démographiques les plus précises ; recenser les enfants à vacciner chaque année calculer le nombre de doses à administrer pour chaque vaccin c’est-à- dire le nombre de contact pour chaque vaccin ; calculer les pertes en vaccins ou taux d’utilisation du flacon de vaccin ; prévoir un stock de réserve Gestion des stocks à l’échelon de l’EPSP et des structures de vaccination Modalités de réduction des pertes de vaccins 4.Gestion des stocks en vaccins et fournitures
  • 220. a) Etablir une carte opérationnelle pour chaque EPSP +++ Comment atteindre les nourrissons? Déterminer populations desservies par les stratégies de vaccinations séances fixes, les stratégies avancées et/ou autres, Important de disposer pour chaque structure vaccinale Nb total habitants et population cible de la commune ou zone desservie Zones prioritaires ou à haut risque connues Type de stratégie convenant à chaque commune ( fixe, avancée, mobile) b) Etablir un plan des séances de l’EPSP comprenant toutes les structures de vaccination et toutes les populations de l’EPSP Déterminer le type de séances nécessaires et la structure de vaccination qui va desservir la commune Estimer le nb de doses nécessaires /enfant/an en fonction population cible et nouveau calendrier vaccinal Estimer nb injections nécessaires/mois Estimer nb séances nécessaires /enfant /poste Estimer nb séances/semaine Estimer besoins en consommables c) Planifier un plan de séances pour chaque centre de vaccination à partir du plan des séances de l’EPSP Fournir à chaque centre de vaccination un plan des séances pour la zone à desservir Chapitre 6 : Planification des seances de vaccination ETAPE 1 : Planification à l’échelon de l’EPSP avec la participation de toutes les structures de vaccination
  • 221.  Travailler en commun Etablir carte et plans des séances pour chaque zone et population desservie par les structures de vaccination Mettre en commun les informations pour adapter le plan de l’EPSP à partir des détails pratiques fournis par les plans des séances de chaque structure sanitaire Permettre à chaque structure de vaccination de réaliser son plan de travail basé sur celui des séances de chaque structure sanitaire  Finalisation par l’EPSP de la carte opérationnelle et le projet de plan des séances Réaliser des cartes et des plans des séances avec chaque structure de vaccination Etablir une carte opérationnelle pour chaque zone desservie par la structure de vaccination Examiner et réviser des séances en cas de besoin en fonction informations provenant de la structure Réaliser un plan de travail pour chaque structure de vaccination Regrouper les plans de travail des structures en un plan de travail de EPSP Chapitre 6 : Planification des seances de vaccination ETAPE 2 : Planification conjointe du personnel de l’EPSP et du personnel des structures de vaccination
  • 222.  Planifier les visites de supervision (1) Rajouter des visites de supervision au plan EPSP : Visites hebdomadaires au niveau des centres de vaccination Visites hebdomadaires des séances de vaccination (fixe ou mobile) Trimestriellement être prêt à prendre des mesures correctives en fonction de l’analyse des données : exemples Difficultés d’accès Qualité des prestations Planification et gestion des stocks Qualité des données ….  Planifier les visites de supervision (2) Tous les 3 – 6 mois réexaminer et ajuster les plans des séances Séances fixes , avancées , mobiles de chaque centre de vaccination de EPSP Éventuellement porter des améliorations Chapitre 6 : Planification des seances de vaccination ETAPE 3 : Révision régulière des plans
  • 223. 1.Communication sociale avant les séances de vaccination Elaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication associant les autorités locales et les leaders locaux qui peuvent aider à: Faciliter organisation de la vaccination au niveau des postes fixes ou mobiles Déterminer endroit et moment pour organisation des séances Identifier les personnes relais qui peuvent aider à la mobilisation des communautés (milieu urbain/social/zone éparse ou enclavée) 2.Communication avec les parents pendant et après les S. vaccination (1)  Avant l’acte vaccinal Expliquer les maladies contre lesquelles les vaccins protègent Informer sur le nb de doses nécessaires pour une bonne protection Informer sur les effets indésirables possibles mais souvent bénins et quand consulter Indiquer où et quand la prochaine injection vaccinale ? les leaders locaux jouent un rôle important dans leur communauté des lors qu’ ils peuvent aider à lever les résistances, lutter contre les rumeurs et gérer d’autres situations pouvant affecter la réussite des séances de vaccination MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA VACCINATION
  • 224.  Avant l’acte vaccinal (2) Rapporter carnet de vaccinal à chaque fois Ne pas réprimander si manquement à certaines séances /plutôt expliquer ,,, Informer sur les campagnes de vaccination futures Pour finir : Y a-t-il des questions ? Essentiel de considérer  Hantise de la peur / de la douleur 3. Gestion des rumeurs (1)  Essentiel de Créer et maintenir des canaux permanents de relations publiques agents de santé/communauté Diffuser sans relâches des informations pour - lutter contre les rumeurs - informer sur les investigations et mesures correctives 2.Communication avec les parents pendant et après les S.de vaccination(2) MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA VACCINATION
  • 225.  Essentiel de Rassurer la population sur caractère exceptionnel des effets indésirables de la vaccination (MAPI)  Importance de la qualité de l’information délivrée - Si l’on a pas trouvé la cause de MAPI le reconnaitre franchement - Si MAPI est due à une erreur de programmation :expliquer les solutions à enteprendre 3. Gestion des rumeurs (3) Si réticence Procéder à une analyse précise de la situation Organiser aussitôt des actions de communication d’envergure : - Conférence de presse - Émissions,radiophoniques - interviews télévisées 3.Gestion des rumeurs (2) La confiance de la population dans les services sanitaires dépend de la qualité de l’information , qui doit être transparente ,ouverte et honnête. MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA VACCINATION
  • 226. 1. Effets locaux au point d’injection Effets Fréquents Effet généraux, systémiques 3. Effets liés à l’inefficacité : immédiiats ,retardés 4. Effets liés au mésusage, surdosage, grossesse, aux interactions 5. MSIN : mort subite inexpliqué du nourrisson www.cnpm.org.dz MAPI/ Manifestation Post-vaccinale Indésirable Ou Réaction Indésirable OV Post-vaccinale « Incident médical inquiétant qui se produit à la suite d’une vaccination et dont on pense qu’il est dû à la vaccination » La science et les activités en rapport avec la détection ,l’évaluation , la compréhension et la prévention et la communication des effets indésirables ou autres questions concernant les vaccins et la vaccination. VACCINOVIGILANCE
  • 227. Tout vaccin: réactions locales , fièvre , myalgies….. réactionsallergiques Vaccin adjuvés: nodules au point d’injection Vaccin vivant atténués : ex. parotidite (vaccin Oreillon), lymphadenite (BCG) Fréquence, mécanisme physiopatholoque connu Rapportés lors des essais cliniques avant l’AMM www.cnpm.org.dz  Essentiel de Rassurer la population sur caractère exceptionnel des effets indésirables de la vaccination (MAPI)  Importance de la qualité de l’information délivrée - Si l’on a pas trouvé la cause de MAPI le reconnaitre franchement - Si MAPI est due à une erreur de programmation :expliquer les solutions à enteprendre TYPE D’EFFETS INDESIRABLES … (SUITE)
  • 228. • La notification de cas de MPVI est obligatoire conformément à l’instruction ministérielle N°01/MSP/09 avril 2001 et doit se faire sur les supports habituels figurant en annexe de cette même instruction. • En cas de MPVI grave, notifier immédiatement par fax, par téléphone, par mail (pev.algerie@gmail.com) à la DGPPS/MSPRH NOTIFICATION DE CAS MANIFESTATIONS POST VACCINALES (MPV1) (1)
  • 229. • Le circuit de notification: Centre de vaccination EPSP(SEMEP) DSP DGPPS/MSPRH INSP CNPM www.cnpm.org.dz NOTIFICATION DE CAS MANIFESTATIONS POST VACCINALES (MPVI) (2)
  • 230. • Il est Indispensable d’avoir le soutien des médias Leaders d’opinion Chefs religieux • Il est Essentiel d’impliquer ces relais pendant la préparation de la campagne de la vaccination de solliciter ces relais pour les activités de mobilisation sociale • Il est Primordial de veiller à ce que la coordination activités de communication soit coordonnée et organisée par - spécialistes de la communication - spécialistes de la vaccination MOBILISATION SOCIALE EN FAVEUR DE LA VACCINATION
  • 231. MERCI