Le rétinoblastome est une tumeur maligne rétinienne, qui peut être unilatérale ou bilatérale; elle est d'origine génétique, le bon pronostic dépend de la rapidité de diagnostic et sa prise en charge est pluridisciplinaire.
Le rétinoblastome est une tumeur maligne rétinienne, qui peut être unilatérale ou bilatérale; elle est d'origine génétique, le bon pronostic dépend de la rapidité de diagnostic et sa prise en charge est pluridisciplinaire.
Pénectomie partielle pour un carcinome de la verge: A propos de 24 casiosrjce
IOSR Journal of Dental and Medical Sciences is one of the speciality Journal in Dental Science and Medical Science published by International Organization of Scientific Research (IOSR). The Journal publishes papers of the highest scientific merit and widest possible scope work in all areas related to medical and dental science. The Journal welcome review articles, leading medical and clinical research articles, technical notes, case reports and others.
1. ²
L’HEMANGIOME PAROTIDIEN: A PROPOS D’UN CAS
Sellami M, Maalej F, Chaabouni H, Ben Amira M, , Hammami B, Charfeddine I, Achour I, Ghorbel A
Service d’ORL et de chirurgie cervicofaciale, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie
Introduction: Observation:
• L’hémangiome de la parotide: tumeur salivaire
la plus fréquente chez l’enfant.
• Les explorations radiologiques : en l’absence
de localisation cutanée associée.
• Traitement est difficile ( croissance tumorale
rapide, résistance thérapeutique et rapport
avec le nerf facial).
• Nous présentons un cas d’hémangiome
parotidien du nourrisson traité par béta-
bloquant,
• Notre objectif a été de préciser les modalités
diagnostiques, thérapeutiques, et évolutives
de cette tumeur.
•Nourrisson de sexe féminin âgé de 40 jours
•Motif: tuméfaction de la région parotidienne depuis la naissance augmentant progressivement de taille,
sans fièvre.
•Examen: tuméfaction de la région parotidienne droite, indolore, molle, non battante, fixée au plan
profond, bien limitée mesurant 4*4cm. La peau en regard saine. Sans thrill vasculaire ni adénopathie
cervicales associées.
•Echographie doppler cervicale: formation tissulaire bien limitée d’échostructure homogène, hyper
vascularisée.
•IRM : tuméfaction hyper vascularisée développée au dépend de la glande parotide droite mesurant 5×4
×4,6 cm, en isosignal T1, hypersignal T2 prenant intensément le Gadolinium.
Cette lésion s’étendait à l’espace para pharyngé et la fosse infra temporale et présentait un contact intime
l’axe vasculaire jugulo carotidien et le conduit auditif externe.
• Traitement: propranolol (2mg/kg/j) en deux prises par jour, pendant une année
•Evolution: amélioration progressive des signes de compression locale et diminution de la taille de la lésion
(recul de 2 ans)
Malgré la possibilité d’une régression spontanée, la croissance rapide de l’hémangiomes peut être en cause de graves complications.
Le propranolol est un traitement efficace et bien toléré.
La chirurgie est à éviter devant le risque d’atteinte du nerf facial.
Discussion:
Conclusion:
Fig1: tuméfaction parotidienne
droite
• L’Hémangiome infantile est une croissance bénigne des cellules endothéliales
• Son incidence est d'environ 4% avec des facteurs de risque incluant le sexe féminin, le faible poids à la naissance (23% des prématurés) et la race caucasienne.
• La majorité des hémangiomes sont cutanés et se trouvent le plus souvent au niveau de la tête et cou, plus rarement des localisations plus profondes (larynx,
parotide...)
• Les hémangiomes représentent un très faible pourcentage (0,4 à 0,6%) des tumeurs de la glande parotide, même si elles sont les tumeurs parotidiennes les
plus communes dans les âges pédiatriques.
• Découverte dans les premières semaines de vie et sont la plupart du temps asymptomatiques.
Diagnostic positif: données de l’anamnèse et l’examen physique.
• En l’absence d’un hémangiome cutané sous-jacent, l’imagerie devient nécessaire pour établir le diagnostic.
• L’échographie cervicale est l’examen de 1ère intention devant une tuméfaction parotidienne, le mode doppler/couleur permet un diagnostic fiable dans la
majorité des cas évitant le recours à d’autres explorations.
L’IRM permet de confirmer le diagnostic et de réaliser un bilan d’extension : préciser l’infiltration des tissus et le rapport avec les organes de voisinage.
• Diagnostic différentiel : parotidite aigue, malformation veineuse ou lymphatique, autres tumeurs bénignes ou malignes de la parotide
• Complications : croissance, compression du nerf facial, ulcération, saignement, infection, nécroses cutanées, séquelles esthétiques et insuffisance cardiaque
par vol vasculaire.
• Traitement :
• Le propranolol est considéré actuellement comme le traitement de première intention des hémangiomes (effet vasoconstricteur, anti-angiogénique et
apoptotique).
• La corticothérapie ou l’intérféron sont peu efficaces et s’associent à plus d’effets secondaires.
• Le traitement chirurgical reste envisageable en dernier recours (non réponse au traitement médical ou compression des voies aériennes)
• Evolution: Le propranolol est un traitement efficace permettant une régression significative voire totale de l’hémangiome à partir de 2 mois de traitement
• Le risque de récidive a l’arrêt du traitement est rare.
Fig2: IRM cervicale,
séquence T1
Fig3: IRM cervicale, séquence T1
injectée
Fig4: IRM cervicale, séquence
T2