12. Mode d’action :
● ( nombre de récepteurs de l’insuline / hyperinsulinisme
(down regulation) = rôle mineur
● anomalie fonctionnelle du récepteur
(déficit d’activation de la tyrosine kinase).
● anomalies post-récepteur :
- défaut d’activation des IRS-1 et 2, PI 3 kinase.
- diminution du nombre de transporteurs GLUT 4
- défaut d’activation de la glycogène synthase
musculaire.
16. ● Randle (1963) :
In vitro : m captation du Glucose en présence d’AGL en
excès. compétition ?
en fait, défaut de GLUT4 en surface
● k [AGL] sur tout le nycthémère dans le DII (Reaven).
● Corrélation forte entre IR et contenu intramyocytaire en
triglycérides : X 6 dans DII
Réf: Acides gras et résistance à l’insuline – J. GIRARD
Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition (VIII),n°1,janv.fév.2004, p14-20
18. Activation de la phosphorylation du substrat majeur du
récepteur de l’Insuline, IRS1 > , PI3 Kinase > ( transport du
Glucose.
L’excès d’oxydation des AGL dans le muscle entraîne une
accumulation d’ATP, d’Acétyl-CoA et de citrate :
> Inhibition de l’oxydation du Glucose
(, PFK > & G6Ph > , Hexokinase)
L’oxydation des AGL par le foie fournit les co-facteurs
nécessaires à la Néo-glucogénèse (ATP, NADH, Acétyl-CoA).
des effets inhibiteurs de l’insuline / production hépatique
de glucose.
19. Foie
Acides Gras Libres
●Cofacteurs (NADH,ATP,Acétyl-CoA)
Néoglucogénèse
Inhibition de
l’oxydation
du glucose
IRS1
Signal insulinique
GLUT
(tissu hépatique,adipeux,musculaire)
Dyslipidémie ( HDL,
VLDL)
T
A
ATP, Acétyl-CoA, Citrate
ADIPONECTINE
IL-6, TNF a, Résistine
20. L’ ADIPONECTINE,
un autre acteur ?
découverte en 1995
Molécule de type cytokine produite par les adipocytes.
28. Déficit relatif (?) / Insulinorésistance
Déficit absolu / réduction du pool β insulaire
29. JP Haulot
01/04
la carence en insuline précède la découverte du DII
(étude UKPDS n°16) :
Diagnostic du diabète
100%
40 - 50%
Réf:Butler et coll: b-cell deficit and incresed β-cell apoptosis in humans with type II diabetes.
Diadetes,2003,52,102-110
30. La capacité de réponse des cellules b diminue bien avant le
stade d’intolérance glucidique :
Adapted from Ferrannini E et al. J Clin Endocrinol Metab 2005; 90: 493–500.
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
4 10 16 22 24
Percentagedecrease
2-h plasma glucose (mmol/L)
6 8 12 14 18 20
NGT IGT
b-cell
response
(DI)
Insulin
sensitivity
(IR)
T2D
32. ● Les Formes Monogéniques sont rares :
● Les MODY : - Glucokinase (MODY 2)
- HNF 4a (MODY 1)
- HNF 1a (MODY 3)
- HNF 1b (MODY 5)
● Les cytopathies mitochondriales
● Les Formes Polygéniques sont les plus fréquentes
● Les gènes de susceptibilité (canaux potassiques, PPARs…)
Diabète type I lent (LADA)
2 à 5 %
0,5 à 2 %
5 à 10 %
Les facteurs génétiques :
33. Glucos
e GLUT
2
Le glucose stimule la sécrétion d’insuline par la cellule b :
Ca+
+
AT
P
K+ K+ K+ K+
dépolarisation
K
+
Canal potassique ATP dépendant / SUR
Dégranulation de l’insuline
cellule
b
K
+
Parmi les gènes de susceptibilité, des mutations des canaux
potassiques ont été retrouvées dans le DII :
UCP2
-
34. 1-Place du diabète gestationnel et du RCIU chez le
fœtus:
- L’hyperglycémie maternelle augmente le risque de syndrome
plurimétabolique et de diabète de type II.
- La malnutrition fœtale (carence protéique ou hypovascularisation
placentaire) sélectionne un phénotype d’épargne, « thrifty phenotype
».
↳ dysfonction mitochondriale des Çb ,
production de ROS intra-mitochondriaux
↳ diminution de la masse β insulaire ?
Les facteurs acquis :
35. 2- Place de l’Amyloïdose :
● La dégénérescence hyaline fut décrit dès 1901 …
mais décrit seulement en 1986-88.
● Le dépôt amyloïde est retrouvé chez 90% des DII !
● C’est une protéine b cellulaire coproduite avec l’insuline.
● En quantité excessive (hyperinsulinisme)…
elle précipite > dégénérescence hyaline > Apoptose.
38. 3- Place des AGL : LIPOTOXICITE !
● A court terme, Les AGL potentialisent la sécrétion d’insuline/glucose:
&Acyl-CoA a exocytose.
● A long terme, ils inhibent la sécrétion d’insuline (anomalie fonctionnelle):
désensibilisation des canaux potassiques,
réduction d’expression des GLUT2, de la Glucokinase,
effet découplant sur la mitochondrie (UCP2).
- Chez le rat, la capacité d’oxyder les AGL prévient leur accumulation
- L’accumulation de TG et AGL intra-cellulaire a apoptose des Çb .
39. 4- Place de l’hyperglycémie chronique :
. Glucotoxicité
● L’Hyperglycémie aïgue stimule la sécrétion d’insuline,
● L’Hyperglycémie chronique, au contraire la diminue :
affinité et nombre de récepteurs GLUT 2 de la Çb
Stress réticulaire endoplasmique / surproduction d’insuline
Production de radicaux libres (ROS)
Accumulation d’AGE ( Advanced Glyco End products )
↳ Production d’Interleukine Il-1β
a prolifération à court terme
a apoptose à long terme des Çb .
43. La place des incrétines (GIP,GLP-1, CCK):
facteurs modulateurs de l’axe entero-insulaire. Elles exercent un effet
insulinotrope.
Ç K (duodénum) GIP (Glucose-dependent insulinotropic peptide)
Ç L (jéjunum-iléon) GLP-1 (glucagon like-peptide-1)
Stimule insulinosécrétion / glucose
Supprime la sécrétion de Glucagon post-prandial
Réduit la prise alimentaire
Ralenti la vidange gastrique
44. De la physiopathologie découle les principaux modes
d’action des A.D.O. :
Gluco
se
Tissu
adipeux
Grê
le
Estom
ac
Fo
ie
Sulphonylurées et
glinides
Biguanides
Musc
le
Pancre
as
Insuli
ne
Inhibiteurs de l’a-glucosidase
Glitazones
GLP1 et inhibiteurs DDPIV
46. Anomalies de sécrétion du
glucagon
●Il existe une hyperglucagonémie relative dans le
DT2 qui reflète une anomalie de la régulation de la
fonction des cellules α. L’inhibition de la sécrétion
de glucagon en réponse à l’hyperglycémie est
inférieure à la normale. L’altération de la sécrétion
de glucagon est précoce et précède l’apparition du
DT2