La tendance
L’imagerie neurologique a été l’objet de 27 séances scientifiques et 52 cours thématiques. Sur les 1302 résumés de posters scientifiques ou éducatifs soumis dans cette spécialité, 24% ont été retenus et 43 ont été primés.
Le RSNA 2009 a été marqué par l’enseignement des évolutions techniques en scanner et en IRM, avec comme mot d’ordre de s’appuyer sur l’imagerie conventionnelle connue et maîtrisée et d’y adjoindre l’imagerie avancée en complément afin d’affiner le diagnostic.
Nous vous proposons de revoir les avancées techniques mises en avant cette année, illustrées par les applications qu’elles peuvent avoir dans les différentes pathologies neurologiques, dont deux se dégagent plus particulièrement par le nombre de séances attribuées : l’imagerie vasculaire ischémique et l’imagerie tumorale.
Scanner : has been, or still in ?
Trois notions sont mises en avant : la radioprotection, le scanner de perfusion et le développement du scanner bitube (Dual Energy CT ou DECT).
Nous sommes plus que jamais dans l’ère de la radioprotection du patient, impliquant pour chaque équipe de se référer aux normes et obligations légales et d’optimiser la dose délivrée en fonction du juste équilibre entre le rapport signal sur bruit de l’image et la capacité d’interprétation. Réduire la dose tout en préservant une qualité d’image permettant une interprétation correcte, c’est ce que nous proposent Yang et al. (1) dans une étude des traumatismes de l’orbit.
La tendance
L’imagerie neurologique a été l’objet de 27 séances scientifiques et 52 cours thématiques. Sur les 1302 résumés de posters scientifiques ou éducatifs soumis dans cette spécialité, 24% ont été retenus et 43 ont été primés.
Le RSNA 2009 a été marqué par l’enseignement des évolutions techniques en scanner et en IRM, avec comme mot d’ordre de s’appuyer sur l’imagerie conventionnelle connue et maîtrisée et d’y adjoindre l’imagerie avancée en complément afin d’affiner le diagnostic.
Nous vous proposons de revoir les avancées techniques mises en avant cette année, illustrées par les applications qu’elles peuvent avoir dans les différentes pathologies neurologiques, dont deux se dégagent plus particulièrement par le nombre de séances attribuées : l’imagerie vasculaire ischémique et l’imagerie tumorale.
Scanner : has been, or still in ?
Trois notions sont mises en avant : la radioprotection, le scanner de perfusion et le développement du scanner bitube (Dual Energy CT ou DECT).
Nous sommes plus que jamais dans l’ère de la radioprotection du patient, impliquant pour chaque équipe de se référer aux normes et obligations légales et d’optimiser la dose délivrée en fonction du juste équilibre entre le rapport signal sur bruit de l’image et la capacité d’interprétation. Réduire la dose tout en préservant une qualité d’image permettant une interprétation correcte, c’est ce que nous proposent Yang et al. (1) dans une étude des traumatismes de l’orbit.
Tumeurs osseuses et des parties molles réseaux de prise en charge des sarcomesRéseau Pro Santé
Revue "Radioactif" n°23 - UNIR - Avril 2016
Un des grands domaines de la pathologie musculosquelettique est naturellement la pathologie tumorale, qu’elle soit primitive, secondaire, bénigne ou maligne...
Les sarcomes (osseux ou des tissus mous) constituent une entité bien particulière qui, de par leur rareté, la difficulté de leur diagnostic (aussi bien radiologique qu’anatomopathologique) et la spécificité de leur traitement, nécessitent impérativement d’être pris en charge dans des centres de référence.
Les sarcomes affectent environ 4000 patients par an en France, représentant 2 % des cancers de l’adulte et 10 à 15 % des cancers de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte jeune. Ce domaine et ses spécificités sont généralement mal connus des jeunes radiologues (internes, chefs, remplaçants...). Il est néanmoins essentiel de bien en comprendre les tenants et aboutissants, car les erreurs au diagnostic sont monnaie courante (rareté + difficulté + faible spécificité), avec des conséquences souvent désastreuses pour les patients...
http://www.reseauprosante.fr/
1. Plaie par arme blanche : A propos de deux cas
Souid A(a),Saddoud N(a),Attia S(a),Chiboub D (b),Mbarek C(b), Chammakhi-Jemli C(a)
(a)Service d’imagerie médicale de l’Hôpital Habib Thameur
(b)Service d’ORL de l’hôpital Habib Thameur
Discussion
Les plaies cervicales pénétrantes par arme blanche peuvent
mettre en jeu le pronostic vital par les lésions vasculaires ou
de la filière aérodigestive avec une mortalité estimée à 11%.
En phase aigue, un contrôle des voies aériennes et d’une
éventuelle hémorragie en maintenant l’axe du rachis cervical
est indispensable.
Après ce conditionnement, un scanner avec injection de
produit de contraste permet de faire un bilan lésionnel précis et
surtout de déceler la moindre complication vasculaire.
Néanmoins, une hémorragie pulsatile expansive peut conduire
le patient sans bilan tomodensitométrique au bloc.25% des
traumatismes s’accompagnent de lésions vasculaires en
particulier des vaisseaux jugulaires et sousclaviers.L’atteinte
des voies aériennes est rare. L’œsophage a une situation
profonde et est donc rarement atteint. L’atteinte des muscles
et de la thyroïde avec éventuel hématome doit être précisée
car ils peuvent mettre en jeu le pronostic immédiat par la
compression des voies aériennes et le pronostic fonctionnel
tardivement .
Les lésions carotidiennes minimes comme dans notre cas
sans lésion neurologique n’imposent pas une réparation
systématique. Le contrôle des voies aériennes supérieures se
fait de préférence au bloc en présence d’un chirurgien. Les
corps étrangers inclus dans la plaie doivent être retirés d’où
l’importance de les détecter sur le scanner même pour les
plaies qui paraissent bénignes pour éviter les trajets
secondaires délétères.
Matériel et Méthodes
Les deux patients se sont présentés avec des plaies cervicales
antérieures par arme blanche et ont été explorés après
conditionnement par un scanner cervico thoracique après injection
de produit de contraste .Des reconstructions en fenêtre des tissus
mous et en fenêtre osseuse ont été réalisées.
Introduction
Les plaies cervicales antérieures par arme blanche ne sont pas
communes .Leur prise en charge, commençant souvent par une
exploration scannographique, doit être maitrisée car elles peuvent
mettre en jeu le pronostic vital du patient. Nous rapportons deux
différent cas en insistant sur le rôle du scanner dans le bilan
lésionnel.
Conclusion
Le scanner après conditionnement et s’il ne retarde pas la prise
en charge permet un bilan lésionnel précis et donc une
meilleure définition de la stratégie thérapeutique.
Résultat
Cas 1:
Un homme de 76 ans victime d’une agression s’est présenté avec
une plaie cervicale antérieure. .Le scanner a objectivé une
infiltration hématique de la région sterno-cleido-mastoidienne
gauche s’étendant autour des paquets jugulo carotidiens.
Cas2 :
Un homme de 40 ans s’est présenté pour une plaie cervicale
antérieure suite à une tentative d’autolyse .Le scanner avec
injection a été fait le couteau dans la plaie. Il a objectivé un trajet
antéropostérieur horizontal de l’arme blanche dont la pointe arrive
à ras de la paroi de l’artère carotide gauche.(a,c) Un hématome
thyroïdien avec extravasation de produit de contraste a été
constaté(b).Ces constatations ont été confirmées par l’exploration
chirurgicale.
(a)
(b) (c)