Sommet2018 nouvelle zelande viande ovine
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Marie Carlier
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- 1. La filière ovine néozélandaise a encore de la ressource! Marie CARLIER – Service Économie des filière de l’Institut de l’Élevage Le 3 octobre 2018
- 2. La Nouvelle-Zélande, acteur majeur du marché mondial de la viande ovine 2 4,8 millions d’habitants (2017) 19,7 millions de brebis et agnelles saillies (juin 2017) = 5% de la production mondiale Le 3ème producteur mondial de viande ovine Le 2ème exportateur mondial de viande ovine = 1/3 des exportations mondiales en volume Le 1er fournisseur de l’Union européenne à 28Nouvelle-Zélande 33% Autres 30% Australie 37%Exportations mondiales de viande ovine (en volume)
- 3. Des systèmes de production ovins « Low input, low output »
- 4. Des conditions propices à l’élevage de ruminants 4 Climat favorable à la pousse de l’herbe Sols d’origine volcanique plutôt portants Parcellaire groupé facilitant le pâturage La majorité des exploitations et des surfaces agricoles sont consacrées à l’élevage de ruminants Les prairies représentent près de 75% de la SAU Répartition par type de production (2012) 58 068 exploitations 14,4 M° d’ha de SAU 21% 20% 13%9% 1% 6% 6% 15% 8% 1% 58 068 exploitations en 2012 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins lait spécialisés Élevages bovins viande spécialisés Élevages ovins viande spécialisés Élevages mixtes ovins - bovins viande Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts Autres14,4 millions d'ha de SAU en 2012 Source:GEB–Institutdel’Élevaged’aprèsNZ Statistics(Recensementagricolede2012) 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts 22% des exploitations 55% de la SAU 64% des surfaces en herbe 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts Autres 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts Autres 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts Autres 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts Autres 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts Autres 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts Autres 17% 9% 28% 27% 1% 2% 2% 2% 12% 0% Répartition de la SAU par types de productions en 2012 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Élevages bovins laitiers Élevages bovins viande Élevages ovins Associations élevages ovin et bovin Associations élevage ovin ou bovin avec grandes cultures Grandes cultures Autres élevages (cerfs, chevaux, porcs, volailles) Horticulture et cultures fruitières Forêts Autres
- 5. 5 Des systèmes de production basés essentiellement sur le pâturage Alimentation quasi 100% à l’herbe Pas d’achat d’aliments + mécanisation réduite Agnelages en plein air Très peu de bâtiments Taille relativement importante des structures (1 500 brebis /exploitat° en moyenne) Économies d’échelle et grande productivité du travail
- 7. 7 Des coûts et des prix à la production nettement inférieurs à la France 14,4 12,5 11,9 3,6 10,5 10,7 10,1 4,9 0 2 4 6 8 10 12 14 16 France-500 France-750 France-860 NZ-3200 Comparaison des coûts de production en 2015 Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après agri benchmark Achats d'aliments et surfaces Frais d'élevage et achats d'animaux Mécanisation Bâtiments Energie et divers Foncier et capital Travail Coût total Total des produits € /kg carcasse d'agneaux Total des produits Des coûts de production 3 à 4 fois inférieurs aux coûts français Des prix à la production 1,5 à 2 fois inférieurs au prix français Moyennes 2017 : NZ = 3,8 €/kg de carcasse FR = 6,2 €/kg de carcasse Source:GEB-Institutdel'Élevaged'aprèsFranceAgriMer,Beef+LambNew Zealand,NZStatisticsetlaBanquedeFrance 0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0 janv.-10 juil.-10 janv.-11 juil.-11 janv.-12 juil.-12 janv.-13 juil.-13 janv.-14 juil.-14 janv.-15 juil.-15 janv.-16 juil.-16 janv.-17 juil.-17 janv.-18 € /kg de carcasse Prix à la production moyens mensuels de l'agneau FRANCE NOUVELLE-ZÉLANDE
- 8. 8 Des revenus fluctuants et bien moins élevés qu’en lait 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 1990-91 1991-92 1992-93 1993-94 1994-95 1995-96 1996-97 1997-98 1998-99 1999-00 2000-01 2001-02 2002-03 2003-04 2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11 2011-12 2012-13 2013-14 2014-15 2015-16 x 1 000 €x 1 000 NZ$ Résultat avant impôts moyen par exploitation ramené à l'unité de main d'oeuvre Source: Estimations GEB - Institut de l'Élevage d'après Beef + Lamb NZ (Sheep and beef farm survey) Revenu moyen : 2000-2010 = 20 000 €/UMO 2010-2016 = 39 000 €/UMO Du double au quadruple dans les élevages bovins laitiers néozélandais
- 9. Une baisse de cheptel en partie compensée par d’importants gains de productivité
- 10. 10 Le cheptel ovin recule depuis l’arrêt des subventions au secteur agricole Évolution des cheptels en Nouvelle-Zélande Arrêt des subventions à l’agriculture en 1984 Forte concurrence de l’élevage laitier à partir des années 1990 o Meilleure rentabilité à l’hectare o Expansion de l’irrigation Activité laitière rendue possible dans les régions plus sèches (Ile du Sud) Conversion des terres ovines en terres laitières Ovins relégués sur les terres les + difficiles Rampe d’irrigation (Canterbury) 0 10 20 30 40 50 60 0 1 2 3 4 5 6 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1999 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015 2017 Millions de brebisMillions de vaches x 2 vaches laitières Entre 1984 et 2017 -32% vaches allaitantes -65% brebis Source: GEB – Institut de l’Élevage d’après NZ Statistics
- 11. 11 Les vaches laitières ont remplacé les ovins, notamment dans l’Ile du Sud Cheptel bovin lait 1993 Cheptel bovin lait 2016 Cheptel ovin 1993 Cheptel ovin 2016
- 12. 12 La production de viande ovine a toutefois moins baissé que le cheptel… 0 10 20 30 40 50 60 0 100 200 300 400 500 600 700 800 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 1 000 téc Évolution de la production néozélandaise de viande ovine Source: GEB - Institut de l'Elevage d'après NZ Statistics Agneaux "Hoggets" Béliers Brebis Cheptel de brebis Suppression des aides publiques à l'agriculture Sécheresse historique Millions de brebis Entre 1984 et 2017 : o -65% cheptel de brebis o -28% production de viande ovine 475 000 téc produites en 2017 o 20,1 millions d’agneaux abattus o 3,9 M° d’ovins adultes abattus 3ème producteur mondial de viande ovine derrière la Chine et l’Australie
- 13. … grâce au bond du nombre de kg d’agneaux produits par brebis Hausse de la productivité et des poids carcasse 0 5 10 15 20 25 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 kg / brebis Évolution de la production néozélandaise de viande ovine ramenée à la brebis Source: GEB - Institut de l'Elevage d'après NZ Statistics viande d'ovin adulte viande d'agneau +10,6 kg d’agneau abattu par brebis entre 1990 et 2017 (× 2,3 en 27 ans!) 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 kg Évolution du poids carcasse moyen des agneaux abattus Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Poids carcasse moyen des agneaux : 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Évolution du du nombre d'agneaux abattus par brebis Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics +0,4 entre 1990 et 2017 Nombre d’agneaux abattus / brebis : +4,8 kg par agneau entre 1990 et 2017 kg
- 14. La production pourrait se stabiliser dans les prochaines années Vers un ralentissement de la baisse du cheptel ovin ? o La majeure partie des terres ovines propices à l’élevage laitier ont déjà été converties o Stabilisation du cheptel laitier depuis la crise laitière de 2015-2016 + la mise en place de la nouvelle règlementation environnementale devrait freiner la croissance du secteur laitier à l’avenir Moins de concurrence exercée par le secteur bovin lait Encore quelques marges de manœuvre au niveau de la productivité Via l’amélioration des résultats techniques des éleveurs les moins performants Les poids carcasse semblent en revanche plafonner L’évolution des conditions climatiques (changement climatique entraînant une augmentation de l’occurrence des sécheresses) devrait toutefois entraîner des variations temporaires d’abattage 14 !
- 15. Une filière aval tournée vers un marché export en pleine évolution
- 16. 17 Des perspectives limitées pour la consommation intérieure La Nouvelle-Zélande est l’un des plus gros consommateurs mondiaux de viande ovine par habitant (13 kg éc / hab en 2017)… … mais son marché intérieur reste très réduit (4,8 millions d’habitants en 2017) 0 10 20 30 40 50 60 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 1 000 téc Évolution de la consommation néozélandaise de viande ovine* Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics * Calcul par bilan (abattages + importations de viande - exportations de viande) ne prenant pas en compte les variations de stocks (existence de reports congelés d'une année sur l'autre). kg éc / hab Seulement 13% de la prod° consommée en NZ en 2017 Plus de 85% de la production NZ de viande ovine est exportée (70% dans les années 90) Ces dernières années, le marché export a été privilégié, au détriment de la conso intérieure
- 17. 18 Un modèle économique basé sur la dissociation des carcasses… 414 000 téc exportées en 2017 2ème exportateur mondial de viande ovine en volume 1er exportateur mondial de viande ovine en valeur (3,3 Mds de NZ$ en 2017) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 1 000 téc Carcasses Découpes avec os Découpes désossées Valeur unitaire NZ$ /kg éc 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 1 000 téc "Chilled" Congelé Composition des exportations néozélandaises de viande ovine Envois privilégiés sous forme de découpes Développement des expéditions en « chilled » Valeur unitaire des envois = x 4 depuis 1988
- 18. 20 … et la diversification des marchés Exportations néozélandaises de viande ovine Source:GEB–Institutdel’Élevaged’aprèsNZStatistics En volume En valeur Bond des envois vers la Chine depuis 2010, au détriment de l’UE Chaque morceau est envoyé vers le marché le plus rémunérateur Sécurisation des marchés via la signature d’accords de libre-échange 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Destinations des exportations néozélandaises de viande ovine Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Autres Corée Japon Asie du Sud-Est Moyen Orient Amérique du Nord Chine + HK + Taiwan Union européenne 1 000 téc 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Destinations des exportations néozélandaises de viande ovine en valeur Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Autres Corée Japon Asie du Sud-Est Moyen Orient Amérique du Nord Chine + HK + Taiwan Union européenne Milliards de NZ$
- 19. 20 Malgré le développement des flux vers la Chine, l’UE reste un marché clé L’un des marchés les + rémunérateurs Destination privilégiée pour les morceaux d’agneau à haute valeur ajoutée Conditions d’accès avantageuses Contingent à droit de douane nul de 228 254 téc = 80% du contingent UE total (non rempli depuis 2010) Ouverture de négociations pour un accord de libre échange en mai 2018 Risques d’envois opportunistes vers l’UE en cas de fermeture de marché ou de bond de la production (sécheresse) 0 50 100 150 200 250 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Exportations néozélandaises de viande ovine vers l'UE Source: GEB - Institut de l'Élevage d'après NZ Statistics Autres Italie Espagne Grèce Belgique Suède France Pays-Bas Allemagne Royaume-Uni 1 000 téc Alors que le Royaume-Uni absorbe près de 50% des envois de viande ovine NZ vers l’UE, la question du « Brexit » pose question…
- 20. 16 Bon niveau de coordination au niveau de la filière Nombre réduit d’organisations professionnelles Bonne coordination entre les maillons production et transformation Une stratégie de filière partagée depuis 2011, pour améliorer la rentabilité de l’ensemble du secteur « viandes rouges » Des financements importants en R&D (cofinancement 50% gouvernement / 50% filière) o Amélioration de la productivité des élevages o Gestion de l’information sur les exploitations o Développement de nouveaux produits o Optimisation des étapes de la transformation Robotisation croissante des lignes d’abattage Source: SCOTT Source: Vidéos Milmeq
- 21. 21 CONCLUSION FORCES o Élevage à l’herbe et coûts de production réduits o Très bonne efficience sans subventions o Diversification des marchés o Découpe des carcasses pour une meilleure valorisation o Important niveau de coordination dans la filière FAIBLESSES o Recul du cheptel sur le long terme o Forte sensibilité aux conditions climatiques o Manque de rentabilité du secteur / lait o Concurrence d’autres productions (lait, sylviculture…) o Dépendance au marché mondial et à l’évolution des taux de change OPPORTUNITÉS o Signature de nouveaux accords de libre-échange pour sécuriser les marchés o Innovations produits o Robotisation d’une partie des lignes d’abattage MENACES o Défis environnementaux & changement climatique o Vieillissement des éleveurs o Concurrence du porc et de la volaille dans la conso o Manque de main d’œuvre dans les secteur de l’abattage-découpe o Concurrence de l’Australie sur les marchés mondial et européen
- 22. Merci de votre attention 22 Retrouvez les diaporamas de nos conférences sur idele.fr Venez échanger avec nos ingénieurs sur le stand 85 (Hall 1) Le 3 octobre 2018 Pour + d’infos: marie.carlier@idele.fr Dossier Économie de l’Élevage N° 481