23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
Equilibre Alimentaire A S 13 10 09
1. Bases physiologiques Des mécanismes de développement de l’obésité à l’équilibre alimentaire 13 OCTOBRE 2009 Docteur Agnès Sallé Département Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition CHU ANGERS
2.
3. Métabolisme de repos Thermogenèse post-prandiale Activité physique Dépense énergétique (%) Bilan d’énergie Différence entre les entrées d’énergie (alimentaires et intermittentes) et les dépenses énergétiques (permanentes et variables) 0 10 20 30 40 50 60
4. Masse grasse stockée Entrées Sorties Régulation Energétique stable + - L G P AP TPP MR L : lipides ; G : glucides ; P : protéines AP : activité physique ; TPP : thermogenèse postprandiale ; MR : métabolisme de repos Bilan d’énergie Gain de poids fait pour 2/3 de masse grasse et pour 1/3 de masse maigre
12. 2.Comportement alimentaire normal Comportement pré-ingestif Comportement ingestif Comportement post-ingestif Repas Sensation de faim Rassasiement Appétit Satiété
13. - HYPERPHAGIE - ATTIRANCE POUR LE GRAS ET LE SUCRE - SOUS ESTIMATION INVOLONTAIRE DES CONSOMMATIONS Certains mécanismes en cause dans la régulation de la prise alimentaire commencent à être connus. 3. Le sujet obèse a un comportement alimentaire inadapté POURQUOI ?
14. Prédisposition génétique Comportement Prise alimentaire Environnement Social Facteurs hormonaux Environnement physique Quantités ingérées (10-70%) Choix sources énergétiques (perception du goût) (appétence pour le gras) Adipogénèse ACQUIS OU IMPOSE
24. 3. La sédentarité % de la moyenne A % patient obèse Apport énergétique (MJ/j) Apport lipidique (g/j) B % patient obèse Voiture/foyer TV (h/semaine) B A d'après Prentice (1995) BMJ 1995;311:437-439 (12 August) 200 100 0 1950 1960 1970 1980 1990 200 100 0 1950 1960 1970 1980 1990
25.
26.
27. Prise en charge Conduire le patient a avoir une alimentation équilibrée en quantité et en qualité
28.
Notes de l'éditeur
Trois grands pôles caractérisent les dépenses énergétiques de l’organisme : - le métabolisme de repos qui représente environ 60 % de la dépense énergétique du sujet normal, - la thermogenèse post-prandiale, c’est-à-dire la dépense énergétique induite par la consommation et l’utilisation des aliments, qui représente globalement 10 % , - l’activité physique qui, chez un sujet sédentaire, représente environ 30 % de la dépense énergétique totale. L’activité physique est le seul pôle de dépense énergétique ajustable.
L’obésité est une pathologie multifactorielle, complexe, impliquant de multiples déterminants : génétiques, neurophysiologiques, biochimiques aussi bien qu’environnementaux, culturels et psychosociaux.
Le comportement alimentaire comporte trois grandes phases autour du repas. Lors de la période pré-ingestive, la sensation de faim s’accroît jusqu’à ce que l’appétit devienne suffisant pour initier le repas. Le rassasiement correspond au signal ressenti par le sujet permettant de mettre fin à l’ingestion alimentaire. Le signal de rassasiement est lié à la réplétion gastrique et à des signaux neuro-humoraux induits par l’ingestion alimentaire. Au cours de la phase post-ingestive, le sujet est en état de satiété. Les troubles du comportement alimentaire peuvent concerner toutes ces différentes phases.
Les modifications de notre style de vie, l’industrialisation, l’urbanisation et les progrès techniques ont largement contribué à diminuer les dépenses énergétiques liées à l’activité physique d’une part, à la thermogenèse d’autre part.
Les objectifs pondéraux seront modérés, inscrits dans la durée, mais aussi adaptés à chacun en fonction du risque et de la demande. Ils devront être discutés avec le patient, parfois négociés, avec souvent la nécessité de faire la part de ce qui est : - poids souhaité, - poids de référence, - poids souhaitable, - objectif raisonnable.